Jazz live
Publié le 5 Oct 2018

20 pianistes à suivre : #5 Roberto Negro

Chaque jour pendant tout le mois d’octobre, les fines plumes de Jazz Magazine vous révèlent leurs coups de cœur et braquent les projecteurs sur la nouvelle génération des pianistes qui comptent sur la scène jazz internationale. Aujourd’hui, Roberto Negro

Choisi par Vincent Cotro
Photo : ©XDR

Turinois grandi à Kinshasa, Roberto Negro a fait ses classes de jazz à Chambéry puis à Paris. Cheville ouvrière, depuis 2011, du collectif orléanais Tricollectif, il y entame sa collaboration avec Théo et Valentin Ceccaldi. Résolument transgenre, Roberto se nourrit du croisement et de la rencontre : le théâtre (collaboration avec la compagnie Les Veilleurs), la danse (duo Danse de Salon avec Théo Ceccaldi), la voix dans tous ses états (son travail avec Élise Caron)… Il est aussi un sidérant virtuose qui n’est pas sans rappeler Martial Solal par un mélange d’humour et d’exigence portés au plus haut point, ou encore par son appétence pour le duo (Théo Ceccaldi, Émile Parisien). Habitée par une dimension visuelle et narrative, portée par un lyrisme où pointent ses origines italiennes, sa musique absorbe littéralement – pour la fondre en un tout pourtant cohérent – la presque totalité des matériaux musicaux. •

À écouter

“Garibaldi Plop” (Tricollectif, 2017)