Ernie Watts à Paris
Ernie Watts’ s back in town…Ecouter à Paris le saxophoniste américain installé à Los Angeles n’est pas chose si courante. Mais toujours un pur plaisir. Ernie Watts joue sur du velours. Dans l’utilisation du saxophone ténor en particulier.
Qualité intrinsèque de timbre, originalité profonde question sonorité, mode très particulier d’accentuer les contrastes de volume et d’intensité sur son instrument, choix dans la façon d’étayer les séquences d’improvisation : Watts est certes plus connu comme soliste associé aux petites entreprises de Charlie Haden (Libération Music Orchestra et Quartet West surtout) ou à moultes sessions de studio (Chaka Khan, Lee Ritenour, Lalo Schiffrin ou même les Rolling Stones « J’ai joué pour eux des parties studio mais me semble-t-il, malicieux, en une occasion ou deux sur scène également, moi l’inconnu… » nous confiait-il dans une interview pour Jazz Mag ) dans différents contextes musicaux.
Aussi lorsqu’il vient à se produire sous son nom en tant que leader on vient l’entendre, lui, pour son apport instrumental, sa contribution musicale, sa griffe jazzistique propre. Et d’abord pour profiter de son talent prononcé de faiseur en matière de mélodie. Il en bonifie la matière, il en orne les liaisons en reflets et dorures de style, il en livre des préparations emplies de saveurs fines. Aussi lorsque en sus de telles mises en bouches le ténor nous gratifie au surplus d’arômes légèrement acidulés façon verre de Condrieu, pas d’autre solution que de déguster au maximum du plaisir.
Au Duc la plupart des thèmes (Kombanwa, occasion d’un stop chorus en introduction porteur d’un enchainement de notes sujet à vertiges, Oasis, Twilight Waltz) provenaient de son dernier album enregistré à la fin de l’an passé (Oasis / Flying Dolphin Records/www.erniewatts.com) Ce qui n’empêche pas le saxophoniste de rendre également hommage à un autre saxophoniste américain lui aussi référence en matière de sonorité « Michael Brecker qui était mon ami », voire aux « standards qui alimentent toujours le jazz » avec une version colorée à sa façon, soft et hard à la fois du All blues de Miles Davies. Manière d’illustrer de façon pertinente avec le concours très à propos du trio formé à l’occasion de ces quatre sets parisiens, le titre de Melody Players affiché pour l’orchestre.
Robert Latxague
Ernie Watts Melody Players: Ernie watts (ts), Bernard Vidal (g), Peter Giron (b), Tony Match (dm)
Duc des Lombards, Paris, 24 avril
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Ernie Watts’ s back in town…Ecouter à Paris le saxophoniste américain installé à Los Angeles n’est pas chose si courante. Mais toujours un pur plaisir. Ernie Watts joue sur du velours. Dans l’utilisation du saxophone ténor en particulier.
Qualité intrinsèque de timbre, originalité profonde question sonorité, mode très particulier d’accentuer les contrastes de volume et d’intensité sur son instrument, choix dans la façon d’étayer les séquences d’improvisation : Watts est certes plus connu comme soliste associé aux petites entreprises de Charlie Haden (Libération Music Orchestra et Quartet West surtout) ou à moultes sessions de studio (Chaka Khan, Lee Ritenour, Lalo Schiffrin ou même les Rolling Stones « J’ai joué pour eux des parties studio mais me semble-t-il, malicieux, en une occasion ou deux sur scène également, moi l’inconnu… » nous confiait-il dans une interview pour Jazz Mag ) dans différents contextes musicaux.
Aussi lorsqu’il vient à se produire sous son nom en tant que leader on vient l’entendre, lui, pour son apport instrumental, sa contribution musicale, sa griffe jazzistique propre. Et d’abord pour profiter de son talent prononcé de faiseur en matière de mélodie. Il en bonifie la matière, il en orne les liaisons en reflets et dorures de style, il en livre des préparations emplies de saveurs fines. Aussi lorsque en sus de telles mises en bouches le ténor nous gratifie au surplus d’arômes légèrement acidulés façon verre de Condrieu, pas d’autre solution que de déguster au maximum du plaisir.
Au Duc la plupart des thèmes (Kombanwa, occasion d’un stop chorus en introduction porteur d’un enchainement de notes sujet à vertiges, Oasis, Twilight Waltz) provenaient de son dernier album enregistré à la fin de l’an passé (Oasis / Flying Dolphin Records/www.erniewatts.com) Ce qui n’empêche pas le saxophoniste de rendre également hommage à un autre saxophoniste américain lui aussi référence en matière de sonorité « Michael Brecker qui était mon ami », voire aux « standards qui alimentent toujours le jazz » avec une version colorée à sa façon, soft et hard à la fois du All blues de Miles Davies. Manière d’illustrer de façon pertinente avec le concours très à propos du trio formé à l’occasion de ces quatre sets parisiens, le titre de Melody Players affiché pour l’orchestre.
Robert Latxague
Ernie Watts Melody Players: Ernie watts (ts), Bernard Vidal (g), Peter Giron (b), Tony Match (dm)
Duc des Lombards, Paris, 24 avril
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Ernie Watts’ s back in town…Ecouter à Paris le saxophoniste américain installé à Los Angeles n’est pas chose si courante. Mais toujours un pur plaisir. Ernie Watts joue sur du velours. Dans l’utilisation du saxophone ténor en particulier.
Qualité intrinsèque de timbre, originalité profonde question sonorité, mode très particulier d’accentuer les contrastes de volume et d’intensité sur son instrument, choix dans la façon d’étayer les séquences d’improvisation : Watts est certes plus connu comme soliste associé aux petites entreprises de Charlie Haden (Libération Music Orchestra et Quartet West surtout) ou à moultes sessions de studio (Chaka Khan, Lee Ritenour, Lalo Schiffrin ou même les Rolling Stones « J’ai joué pour eux des parties studio mais me semble-t-il, malicieux, en une occasion ou deux sur scène également, moi l’inconnu… » nous confiait-il dans une interview pour Jazz Mag ) dans différents contextes musicaux.
Aussi lorsqu’il vient à se produire sous son nom en tant que leader on vient l’entendre, lui, pour son apport instrumental, sa contribution musicale, sa griffe jazzistique propre. Et d’abord pour profiter de son talent prononcé de faiseur en matière de mélodie. Il en bonifie la matière, il en orne les liaisons en reflets et dorures de style, il en livre des préparations emplies de saveurs fines. Aussi lorsque en sus de telles mises en bouches le ténor nous gratifie au surplus d’arômes légèrement acidulés façon verre de Condrieu, pas d’autre solution que de déguster au maximum du plaisir.
Au Duc la plupart des thèmes (Kombanwa, occasion d’un stop chorus en introduction porteur d’un enchainement de notes sujet à vertiges, Oasis, Twilight Waltz) provenaient de son dernier album enregistré à la fin de l’an passé (Oasis / Flying Dolphin Records/www.erniewatts.com) Ce qui n’empêche pas le saxophoniste de rendre également hommage à un autre saxophoniste américain lui aussi référence en matière de sonorité « Michael Brecker qui était mon ami », voire aux « standards qui alimentent toujours le jazz » avec une version colorée à sa façon, soft et hard à la fois du All blues de Miles Davies. Manière d’illustrer de façon pertinente avec le concours très à propos du trio formé à l’occasion de ces quatre sets parisiens, le titre de Melody Players affiché pour l’orchestre.
Robert Latxague
Ernie Watts Melody Players: Ernie watts (ts), Bernard Vidal (g), Peter Giron (b), Tony Match (dm)
Duc des Lombards, Paris, 24 avril
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Ernie Watts’ s back in town…Ecouter à Paris le saxophoniste américain installé à Los Angeles n’est pas chose si courante. Mais toujours un pur plaisir. Ernie Watts joue sur du velours. Dans l’utilisation du saxophone ténor en particulier.
Qualité intrinsèque de timbre, originalité profonde question sonorité, mode très particulier d’accentuer les contrastes de volume et d’intensité sur son instrument, choix dans la façon d’étayer les séquences d’improvisation : Watts est certes plus connu comme soliste associé aux petites entreprises de Charlie Haden (Libération Music Orchestra et Quartet West surtout) ou à moultes sessions de studio (Chaka Khan, Lee Ritenour, Lalo Schiffrin ou même les Rolling Stones « J’ai joué pour eux des parties studio mais me semble-t-il, malicieux, en une occasion ou deux sur scène également, moi l’inconnu… » nous confiait-il dans une interview pour Jazz Mag ) dans différents contextes musicaux.
Aussi lorsqu’il vient à se produire sous son nom en tant que leader on vient l’entendre, lui, pour son apport instrumental, sa contribution musicale, sa griffe jazzistique propre. Et d’abord pour profiter de son talent prononcé de faiseur en matière de mélodie. Il en bonifie la matière, il en orne les liaisons en reflets et dorures de style, il en livre des préparations emplies de saveurs fines. Aussi lorsque en sus de telles mises en bouches le ténor nous gratifie au surplus d’arômes légèrement acidulés façon verre de Condrieu, pas d’autre solution que de déguster au maximum du plaisir.
Au Duc la plupart des thèmes (Kombanwa, occasion d’un stop chorus en introduction porteur d’un enchainement de notes sujet à vertiges, Oasis, Twilight Waltz) provenaient de son dernier album enregistré à la fin de l’an passé (Oasis / Flying Dolphin Records/www.erniewatts.com) Ce qui n’empêche pas le saxophoniste de rendre également hommage à un autre saxophoniste américain lui aussi référence en matière de sonorité « Michael Brecker qui était mon ami », voire aux « standards qui alimentent toujours le jazz » avec une version colorée à sa façon, soft et hard à la fois du All blues de Miles Davies. Manière d’illustrer de façon pertinente avec le concours très à propos du trio formé à l’occasion de ces quatre sets parisiens, le titre de Melody Players affiché pour l’orchestre.
Robert Latxague
Ernie Watts Melody Players: Ernie watts (ts), Bernard Vidal (g), Peter Giron (b), Tony Match (dm)
Duc des Lombards, Paris, 24 avril