Jazz live
Publié le 1 Juin 2012

Ne vous privez pas de Grégory Privat

Il peut user de motifs rythmiques marqués, de syncopes appuyées. Le toucher de piano de Grégory Privat n’en demeure pas moins fin, léger, propice à accepter la nuance. « Il est encore jeune, oui mais je trouve son registre pianistique déjà pas mal étoffé. Un sorte de work in progress… » pointe, admiratif, Jacques Schwartz-Bart à son propos.


Caribéennes de  mai, Le Baiser Salé, Paris, 30 mai
Grégory Privat (p), Manu Codjia (g), Zacharie Abraham (b), Sonny Troupé (dm)


Ritournelle, La ri : les thèmes utilisés lors de ce set sont encore inédits. « Ils constituent la base du contenu de mon prochain disque que je dois enregistrer à l’automne prochain », explique le pianiste guadeloupéen. On note simplement que de façon un peu inattendue la musique ne fait que peu d’incursions dans le substrat thématique antillais ou caraïbe. À cet égard ,les enchainements de soli guitare/piano sont l’occasion d’échanges de bons procédés. Manu Codjia, notamment parvient à électriser la musique au gré de longues montées en tension : « Grégory est un pianiste qui laisse de la surface disponible pour le travail de la guitare. Et ce n’est pas toujours le cas… », tient-il à préciser. Dans ce rapport de complémentarité, en soutien ou en improvisant le pianiste joue beaucoup sur la densité. Et Sonny Troupé, connu comme joueur de ka auprès de David Murray ou Jacques Schwartz-Bart, se révèle batteur singulier. Il base son travail sur les frappes des caisses, certaines à main nue, tel un tambouyé. Une approche « tambour » qui, soutenue par une basse plutôt métronome, donne beaucoup de rondeur, d’élasticité en matière de  rendu musical global.  Cette formule orchestrale évite le cliché pour tracer un sillon propre en matière de jazz. A suivre.

 Robert Latxague

 

CD “Grégory Privat » (Ki Koté /Musique Production)

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Il peut user de motifs rythmiques marqués, de syncopes appuyées. Le toucher de piano de Grégory Privat n’en demeure pas moins fin, léger, propice à accepter la nuance. « Il est encore jeune, oui mais je trouve son registre pianistique déjà pas mal étoffé. Un sorte de work in progress… » pointe, admiratif, Jacques Schwartz-Bart à son propos.


Caribéennes de  mai, Le Baiser Salé, Paris, 30 mai
Grégory Privat (p), Manu Codjia (g), Zacharie Abraham (b), Sonny Troupé (dm)


Ritournelle, La ri : les thèmes utilisés lors de ce set sont encore inédits. « Ils constituent la base du contenu de mon prochain disque que je dois enregistrer à l’automne prochain », explique le pianiste guadeloupéen. On note simplement que de façon un peu inattendue la musique ne fait que peu d’incursions dans le substrat thématique antillais ou caraïbe. À cet égard ,les enchainements de soli guitare/piano sont l’occasion d’échanges de bons procédés. Manu Codjia, notamment parvient à électriser la musique au gré de longues montées en tension : « Grégory est un pianiste qui laisse de la surface disponible pour le travail de la guitare. Et ce n’est pas toujours le cas… », tient-il à préciser. Dans ce rapport de complémentarité, en soutien ou en improvisant le pianiste joue beaucoup sur la densité. Et Sonny Troupé, connu comme joueur de ka auprès de David Murray ou Jacques Schwartz-Bart, se révèle batteur singulier. Il base son travail sur les frappes des caisses, certaines à main nue, tel un tambouyé. Une approche « tambour » qui, soutenue par une basse plutôt métronome, donne beaucoup de rondeur, d’élasticité en matière de  rendu musical global.  Cette formule orchestrale évite le cliché pour tracer un sillon propre en matière de jazz. A suivre.

 Robert Latxague

 

CD “Grégory Privat » (Ki Koté /Musique Production)

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Il peut user de motifs rythmiques marqués, de syncopes appuyées. Le toucher de piano de Grégory Privat n’en demeure pas moins fin, léger, propice à accepter la nuance. « Il est encore jeune, oui mais je trouve son registre pianistique déjà pas mal étoffé. Un sorte de work in progress… » pointe, admiratif, Jacques Schwartz-Bart à son propos.


Caribéennes de  mai, Le Baiser Salé, Paris, 30 mai
Grégory Privat (p), Manu Codjia (g), Zacharie Abraham (b), Sonny Troupé (dm)


Ritournelle, La ri : les thèmes utilisés lors de ce set sont encore inédits. « Ils constituent la base du contenu de mon prochain disque que je dois enregistrer à l’automne prochain », explique le pianiste guadeloupéen. On note simplement que de façon un peu inattendue la musique ne fait que peu d’incursions dans le substrat thématique antillais ou caraïbe. À cet égard ,les enchainements de soli guitare/piano sont l’occasion d’échanges de bons procédés. Manu Codjia, notamment parvient à électriser la musique au gré de longues montées en tension : « Grégory est un pianiste qui laisse de la surface disponible pour le travail de la guitare. Et ce n’est pas toujours le cas… », tient-il à préciser. Dans ce rapport de complémentarité, en soutien ou en improvisant le pianiste joue beaucoup sur la densité. Et Sonny Troupé, connu comme joueur de ka auprès de David Murray ou Jacques Schwartz-Bart, se révèle batteur singulier. Il base son travail sur les frappes des caisses, certaines à main nue, tel un tambouyé. Une approche « tambour » qui, soutenue par une basse plutôt métronome, donne beaucoup de rondeur, d’élasticité en matière de  rendu musical global.  Cette formule orchestrale évite le cliché pour tracer un sillon propre en matière de jazz. A suivre.

 Robert Latxague

 

CD “Grégory Privat » (Ki Koté /Musique Production)

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Il peut user de motifs rythmiques marqués, de syncopes appuyées. Le toucher de piano de Grégory Privat n’en demeure pas moins fin, léger, propice à accepter la nuance. « Il est encore jeune, oui mais je trouve son registre pianistique déjà pas mal étoffé. Un sorte de work in progress… » pointe, admiratif, Jacques Schwartz-Bart à son propos.


Caribéennes de  mai, Le Baiser Salé, Paris, 30 mai
Grégory Privat (p), Manu Codjia (g), Zacharie Abraham (b), Sonny Troupé (dm)


Ritournelle, La ri : les thèmes utilisés lors de ce set sont encore inédits. « Ils constituent la base du contenu de mon prochain disque que je dois enregistrer à l’automne prochain », explique le pianiste guadeloupéen. On note simplement que de façon un peu inattendue la musique ne fait que peu d’incursions dans le substrat thématique antillais ou caraïbe. À cet égard ,les enchainements de soli guitare/piano sont l’occasion d’échanges de bons procédés. Manu Codjia, notamment parvient à électriser la musique au gré de longues montées en tension : « Grégory est un pianiste qui laisse de la surface disponible pour le travail de la guitare. Et ce n’est pas toujours le cas… », tient-il à préciser. Dans ce rapport de complémentarité, en soutien ou en improvisant le pianiste joue beaucoup sur la densité. Et Sonny Troupé, connu comme joueur de ka auprès de David Murray ou Jacques Schwartz-Bart, se révèle batteur singulier. Il base son travail sur les frappes des caisses, certaines à main nue, tel un tambouyé. Une approche « tambour » qui, soutenue par une basse plutôt métronome, donne beaucoup de rondeur, d’élasticité en matière de  rendu musical global.  Cette formule orchestrale évite le cliché pour tracer un sillon propre en matière de jazz. A suivre.

 Robert Latxague

 

CD “Grégory Privat » (Ki Koté /Musique Production)