Moustique lance le Grooveland à Bayonne
Il y a trois ans Jules Edouard Moustique a eu l’intuition de bâtir un évènement ancré dans deux de ses plaisirs non solitaires: la passion de la musique black et du terreau basque. L’an passé naissait ainsi à Bayonne et à son initiative le Festival Black and Basque. Sur une scène édifiée pour l’occasion en plein centre ville sur le lieu dit la Poterne, au coeur des remparts chargés d’histoire édifiés par Vauban, rock, jazz, world et cultures au pluriel font résonner les vieilles pierres à quelques rebonds à peine de ballon ovale du stade Jean Dauger, temple paien de l’Aviron Bayonnais. Pour démarrer l’an passé une expérience inédite l’animateur culte de Canal avait du mouiller fort sa chemise et ses pompes multicolores pour convaincre les édiles de la ville basco-gasconne. La seuxième édition, ce week end a donné lieu à quelques prestations détonantes dans un pays qui s’y connaît en matière explosive…
Black and Basque, Bayonne, 8 septembre
Nicolas Repac, Sandra N Kaké, Trombone Shorty
Certes il n’a pas été le seul , mais à franchement parler c’est clairement Trombone Shorty qui a allumé la mèche du Black and Basque 2012. Un concert choc, un impact direct souligné par le fort niveau sonore. La matière soul, les racines néo orléanaises, les riffs très électriques conjugués par le duo basse batterie, la prestation échevelée (c’est le cas de le dire eu égard au gimmick capillaire du batteur) de l’ensemble du groupe a marqué l’assistance comme les organisateurs (outre Moustique et ses potes venus de Paris dont RKK éternel DJ, des dizaines de bénévoles locaux, jeunes pour la plupart, participent à l’organisation du festival) Un coup défenseur de la tradition trombone marching band ou big band, un coup défonceur de rythmes trop strictement binaires ou ternaires, un coup de plus crooneur façon blues traité au ralenti, une envie plus loin de parodier James Brown déhanchements y compris, un épisode jazz masters histoire d’enfiler le costard d’un trompettiste bebop jusqu’aux plus extrèmes des aigues, Trombone Shorty, à son habitude, à son rythme, à sa main fait le spectacle. Sans pour autant oublier de laisser ses compères musiciens s’exprimer pour autant (guitare féline saturée et riffs de sax baryton en témoignent)
Détonnante Sandra N’Kaké sait l’être également. Plus en porte parole (sociale) du groupe, avec une tonalité plus compacte aussi question expression orchestrale. Problème tout de même: le niveau sonore gommait peut-être un tantinet les nuances de sa matière musicale sinon vocale. A part dans l’affichage enfin, Nicolas Repac. D’abord parce que dans la lignée de son dernier opus il s’affiche en solo. Seul oui mais environné de machines sonores, d’entrelacs de voix et de rythmes. Mais privé des images habituellement projetées. Il n’empêche, avec le guitariste toujours inclassable on vogue si l’on s’y laisse prendre dans une dérive (sonore) des continents. Onirique à la diable.
Moustique, on prend date pour l’an prochain ?
Robert Latxague
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Il y a trois ans Jules Edouard Moustique a eu l’intuition de bâtir un évènement ancré dans deux de ses plaisirs non solitaires: la passion de la musique black et du terreau basque. L’an passé naissait ainsi à Bayonne et à son initiative le Festival Black and Basque. Sur une scène édifiée pour l’occasion en plein centre ville sur le lieu dit la Poterne, au coeur des remparts chargés d’histoire édifiés par Vauban, rock, jazz, world et cultures au pluriel font résonner les vieilles pierres à quelques rebonds à peine de ballon ovale du stade Jean Dauger, temple paien de l’Aviron Bayonnais. Pour démarrer l’an passé une expérience inédite l’animateur culte de Canal avait du mouiller fort sa chemise et ses pompes multicolores pour convaincre les édiles de la ville basco-gasconne. La seuxième édition, ce week end a donné lieu à quelques prestations détonantes dans un pays qui s’y connaît en matière explosive…
Black and Basque, Bayonne, 8 septembre
Nicolas Repac, Sandra N Kaké, Trombone Shorty
Certes il n’a pas été le seul , mais à franchement parler c’est clairement Trombone Shorty qui a allumé la mèche du Black and Basque 2012. Un concert choc, un impact direct souligné par le fort niveau sonore. La matière soul, les racines néo orléanaises, les riffs très électriques conjugués par le duo basse batterie, la prestation échevelée (c’est le cas de le dire eu égard au gimmick capillaire du batteur) de l’ensemble du groupe a marqué l’assistance comme les organisateurs (outre Moustique et ses potes venus de Paris dont RKK éternel DJ, des dizaines de bénévoles locaux, jeunes pour la plupart, participent à l’organisation du festival) Un coup défenseur de la tradition trombone marching band ou big band, un coup défonceur de rythmes trop strictement binaires ou ternaires, un coup de plus crooneur façon blues traité au ralenti, une envie plus loin de parodier James Brown déhanchements y compris, un épisode jazz masters histoire d’enfiler le costard d’un trompettiste bebop jusqu’aux plus extrèmes des aigues, Trombone Shorty, à son habitude, à son rythme, à sa main fait le spectacle. Sans pour autant oublier de laisser ses compères musiciens s’exprimer pour autant (guitare féline saturée et riffs de sax baryton en témoignent)
Détonnante Sandra N’Kaké sait l’être également. Plus en porte parole (sociale) du groupe, avec une tonalité plus compacte aussi question expression orchestrale. Problème tout de même: le niveau sonore gommait peut-être un tantinet les nuances de sa matière musicale sinon vocale. A part dans l’affichage enfin, Nicolas Repac. D’abord parce que dans la lignée de son dernier opus il s’affiche en solo. Seul oui mais environné de machines sonores, d’entrelacs de voix et de rythmes. Mais privé des images habituellement projetées. Il n’empêche, avec le guitariste toujours inclassable on vogue si l’on s’y laisse prendre dans une dérive (sonore) des continents. Onirique à la diable.
Moustique, on prend date pour l’an prochain ?
Robert Latxague
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Il y a trois ans Jules Edouard Moustique a eu l’intuition de bâtir un évènement ancré dans deux de ses plaisirs non solitaires: la passion de la musique black et du terreau basque. L’an passé naissait ainsi à Bayonne et à son initiative le Festival Black and Basque. Sur une scène édifiée pour l’occasion en plein centre ville sur le lieu dit la Poterne, au coeur des remparts chargés d’histoire édifiés par Vauban, rock, jazz, world et cultures au pluriel font résonner les vieilles pierres à quelques rebonds à peine de ballon ovale du stade Jean Dauger, temple paien de l’Aviron Bayonnais. Pour démarrer l’an passé une expérience inédite l’animateur culte de Canal avait du mouiller fort sa chemise et ses pompes multicolores pour convaincre les édiles de la ville basco-gasconne. La seuxième édition, ce week end a donné lieu à quelques prestations détonantes dans un pays qui s’y connaît en matière explosive…
Black and Basque, Bayonne, 8 septembre
Nicolas Repac, Sandra N Kaké, Trombone Shorty
Certes il n’a pas été le seul , mais à franchement parler c’est clairement Trombone Shorty qui a allumé la mèche du Black and Basque 2012. Un concert choc, un impact direct souligné par le fort niveau sonore. La matière soul, les racines néo orléanaises, les riffs très électriques conjugués par le duo basse batterie, la prestation échevelée (c’est le cas de le dire eu égard au gimmick capillaire du batteur) de l’ensemble du groupe a marqué l’assistance comme les organisateurs (outre Moustique et ses potes venus de Paris dont RKK éternel DJ, des dizaines de bénévoles locaux, jeunes pour la plupart, participent à l’organisation du festival) Un coup défenseur de la tradition trombone marching band ou big band, un coup défonceur de rythmes trop strictement binaires ou ternaires, un coup de plus crooneur façon blues traité au ralenti, une envie plus loin de parodier James Brown déhanchements y compris, un épisode jazz masters histoire d’enfiler le costard d’un trompettiste bebop jusqu’aux plus extrèmes des aigues, Trombone Shorty, à son habitude, à son rythme, à sa main fait le spectacle. Sans pour autant oublier de laisser ses compères musiciens s’exprimer pour autant (guitare féline saturée et riffs de sax baryton en témoignent)
Détonnante Sandra N’Kaké sait l’être également. Plus en porte parole (sociale) du groupe, avec une tonalité plus compacte aussi question expression orchestrale. Problème tout de même: le niveau sonore gommait peut-être un tantinet les nuances de sa matière musicale sinon vocale. A part dans l’affichage enfin, Nicolas Repac. D’abord parce que dans la lignée de son dernier opus il s’affiche en solo. Seul oui mais environné de machines sonores, d’entrelacs de voix et de rythmes. Mais privé des images habituellement projetées. Il n’empêche, avec le guitariste toujours inclassable on vogue si l’on s’y laisse prendre dans une dérive (sonore) des continents. Onirique à la diable.
Moustique, on prend date pour l’an prochain ?
Robert Latxague
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Il y a trois ans Jules Edouard Moustique a eu l’intuition de bâtir un évènement ancré dans deux de ses plaisirs non solitaires: la passion de la musique black et du terreau basque. L’an passé naissait ainsi à Bayonne et à son initiative le Festival Black and Basque. Sur une scène édifiée pour l’occasion en plein centre ville sur le lieu dit la Poterne, au coeur des remparts chargés d’histoire édifiés par Vauban, rock, jazz, world et cultures au pluriel font résonner les vieilles pierres à quelques rebonds à peine de ballon ovale du stade Jean Dauger, temple paien de l’Aviron Bayonnais. Pour démarrer l’an passé une expérience inédite l’animateur culte de Canal avait du mouiller fort sa chemise et ses pompes multicolores pour convaincre les édiles de la ville basco-gasconne. La seuxième édition, ce week end a donné lieu à quelques prestations détonantes dans un pays qui s’y connaît en matière explosive…
Black and Basque, Bayonne, 8 septembre
Nicolas Repac, Sandra N Kaké, Trombone Shorty
Certes il n’a pas été le seul , mais à franchement parler c’est clairement Trombone Shorty qui a allumé la mèche du Black and Basque 2012. Un concert choc, un impact direct souligné par le fort niveau sonore. La matière soul, les racines néo orléanaises, les riffs très électriques conjugués par le duo basse batterie, la prestation échevelée (c’est le cas de le dire eu égard au gimmick capillaire du batteur) de l’ensemble du groupe a marqué l’assistance comme les organisateurs (outre Moustique et ses potes venus de Paris dont RKK éternel DJ, des dizaines de bénévoles locaux, jeunes pour la plupart, participent à l’organisation du festival) Un coup défenseur de la tradition trombone marching band ou big band, un coup défonceur de rythmes trop strictement binaires ou ternaires, un coup de plus crooneur façon blues traité au ralenti, une envie plus loin de parodier James Brown déhanchements y compris, un épisode jazz masters histoire d’enfiler le costard d’un trompettiste bebop jusqu’aux plus extrèmes des aigues, Trombone Shorty, à son habitude, à son rythme, à sa main fait le spectacle. Sans pour autant oublier de laisser ses compères musiciens s’exprimer pour autant (guitare féline saturée et riffs de sax baryton en témoignent)
Détonnante Sandra N’Kaké sait l’être également. Plus en porte parole (sociale) du groupe, avec une tonalité plus compacte aussi question expression orchestrale. Problème tout de même: le niveau sonore gommait peut-être un tantinet les nuances de sa matière musicale sinon vocale. A part dans l’affichage enfin, Nicolas Repac. D’abord parce que dans la lignée de son dernier opus il s’affiche en solo. Seul oui mais environné de machines sonores, d’entrelacs de voix et de rythmes. Mais privé des images habituellement projetées. Il n’empêche, avec le guitariste toujours inclassable on vogue si l’on s’y laisse prendre dans une dérive (sonore) des continents. Onirique à la diable.
Moustique, on prend date pour l’an prochain ?
Robert Latxague