Jazz live
Publié le 14 Oct 2012

Baptiste Trotignon, jazz et contrastes

En ombre chinoise sous les spots, Minino Garay déboutonne sa chemise qu’il rejette illico sur ses épaules. Torse nu face au public, il entame une figure rythmique simple en frappant de ses mains ouvertes  sa poitrine, son ventre, son plexus. Peau contre peau et peu à peu, le beat régulier s’organise. Les accords de piano viennent se greffer sur le tempo. Baptiste Trotignon démarre le concert en un duo serré sur le rythme métronomique de La répétition, thème qui ouvre aussi son dernier album.


Baptiste Trottignon (p), Thomas Bramerie (b), Minino Garay (perc, voc), Dré Pellemaerts (dm), Monica Passos, Jeanne Added (voc)
Le Café de la Danse, Paris, 11 octobre

« C’était une première, la mise en place n’était pas évidente , déterminer un bon ordre des morceaux déjà . On a tenu le pari, et le temps fixé, une heure et demie… » se réjouissait Baptiste Trotignon en regagnant le back stage » Objectif d’autant mieux assuré que les musiciens  traitaient ce soir là une matière fort  diversifiée, très contrastée même dans les domaines explorés  Un choix assumé à l’image des profils retenus pour les voix, celles tellement différentes de Monica Passos, latine allumeuse de mèches, enjouée  et parfois sûr jouée face à la légèreté, la retenue, le contrôle de Jeanne Added. L’eau et le feu, égales pourtant en qualité vocale. Même apparence de contraste et égalité dans les possibles du côté de Minino Garay the Joker face à Dré Pellemaerts véritable joaillier flamand dans la précision rythmique. D’un tel effet de shaker jaillit une musique plurielle: du jazz,  des accents du Brésil ou de musique contemporaine, le tout assorti d’un soutien  rythmique fort et permanent. Avec en point d’orgue, là encore à l’image du dernier CD un lied de Schubert, Du bist Die ruh, parfaitement intégré au programme, espace de lrespiration parfaite oblige de la part de Jeane Added. Reste au final  l’impression d’une  musique pleine de vie, nourrie de rencontres et de risques assumés. Quelque chose comme  une écouté  riche  d’acceptation de la différence de l´autre  « Justement, réussir toutes ces liaisons, ce n’était pas gagné d’avance…. » analysait au final le critique d’un journal du soir. 
Un contexte différent, un personnel plus resserré, un spectre musical quelque peu plus large, un croisement d’énergies brutes à canaliser live, et question temps effectif plus d’espace â remplir:  cette première à tenu ses promesses pour la nouvelle formule orchestrale de Baptiste Trotignon.

Robert Latxague 

À écouter: Baptiste Trotignon, Song,Song, Song (Naïve)

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En ombre chinoise sous les spots, Minino Garay déboutonne sa chemise qu’il rejette illico sur ses épaules. Torse nu face au public, il entame une figure rythmique simple en frappant de ses mains ouvertes  sa poitrine, son ventre, son plexus. Peau contre peau et peu à peu, le beat régulier s’organise. Les accords de piano viennent se greffer sur le tempo. Baptiste Trotignon démarre le concert en un duo serré sur le rythme métronomique de La répétition, thème qui ouvre aussi son dernier album.


Baptiste Trottignon (p), Thomas Bramerie (b), Minino Garay (perc, voc), Dré Pellemaerts (dm), Monica Passos, Jeanne Added (voc)
Le Café de la Danse, Paris, 11 octobre

« C’était une première, la mise en place n’était pas évidente , déterminer un bon ordre des morceaux déjà . On a tenu le pari, et le temps fixé, une heure et demie… » se réjouissait Baptiste Trotignon en regagnant le back stage » Objectif d’autant mieux assuré que les musiciens  traitaient ce soir là une matière fort  diversifiée, très contrastée même dans les domaines explorés  Un choix assumé à l’image des profils retenus pour les voix, celles tellement différentes de Monica Passos, latine allumeuse de mèches, enjouée  et parfois sûr jouée face à la légèreté, la retenue, le contrôle de Jeanne Added. L’eau et le feu, égales pourtant en qualité vocale. Même apparence de contraste et égalité dans les possibles du côté de Minino Garay the Joker face à Dré Pellemaerts véritable joaillier flamand dans la précision rythmique. D’un tel effet de shaker jaillit une musique plurielle: du jazz,  des accents du Brésil ou de musique contemporaine, le tout assorti d’un soutien  rythmique fort et permanent. Avec en point d’orgue, là encore à l’image du dernier CD un lied de Schubert, Du bist Die ruh, parfaitement intégré au programme, espace de lrespiration parfaite oblige de la part de Jeane Added. Reste au final  l’impression d’une  musique pleine de vie, nourrie de rencontres et de risques assumés. Quelque chose comme  une écouté  riche  d’acceptation de la différence de l´autre  « Justement, réussir toutes ces liaisons, ce n’était pas gagné d’avance…. » analysait au final le critique d’un journal du soir. 
Un contexte différent, un personnel plus resserré, un spectre musical quelque peu plus large, un croisement d’énergies brutes à canaliser live, et question temps effectif plus d’espace â remplir:  cette première à tenu ses promesses pour la nouvelle formule orchestrale de Baptiste Trotignon.

Robert Latxague 

À écouter: Baptiste Trotignon, Song,Song, Song (Naïve)

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En ombre chinoise sous les spots, Minino Garay déboutonne sa chemise qu’il rejette illico sur ses épaules. Torse nu face au public, il entame une figure rythmique simple en frappant de ses mains ouvertes  sa poitrine, son ventre, son plexus. Peau contre peau et peu à peu, le beat régulier s’organise. Les accords de piano viennent se greffer sur le tempo. Baptiste Trotignon démarre le concert en un duo serré sur le rythme métronomique de La répétition, thème qui ouvre aussi son dernier album.


Baptiste Trottignon (p), Thomas Bramerie (b), Minino Garay (perc, voc), Dré Pellemaerts (dm), Monica Passos, Jeanne Added (voc)
Le Café de la Danse, Paris, 11 octobre

« C’était une première, la mise en place n’était pas évidente , déterminer un bon ordre des morceaux déjà . On a tenu le pari, et le temps fixé, une heure et demie… » se réjouissait Baptiste Trotignon en regagnant le back stage » Objectif d’autant mieux assuré que les musiciens  traitaient ce soir là une matière fort  diversifiée, très contrastée même dans les domaines explorés  Un choix assumé à l’image des profils retenus pour les voix, celles tellement différentes de Monica Passos, latine allumeuse de mèches, enjouée  et parfois sûr jouée face à la légèreté, la retenue, le contrôle de Jeanne Added. L’eau et le feu, égales pourtant en qualité vocale. Même apparence de contraste et égalité dans les possibles du côté de Minino Garay the Joker face à Dré Pellemaerts véritable joaillier flamand dans la précision rythmique. D’un tel effet de shaker jaillit une musique plurielle: du jazz,  des accents du Brésil ou de musique contemporaine, le tout assorti d’un soutien  rythmique fort et permanent. Avec en point d’orgue, là encore à l’image du dernier CD un lied de Schubert, Du bist Die ruh, parfaitement intégré au programme, espace de lrespiration parfaite oblige de la part de Jeane Added. Reste au final  l’impression d’une  musique pleine de vie, nourrie de rencontres et de risques assumés. Quelque chose comme  une écouté  riche  d’acceptation de la différence de l´autre  « Justement, réussir toutes ces liaisons, ce n’était pas gagné d’avance…. » analysait au final le critique d’un journal du soir. 
Un contexte différent, un personnel plus resserré, un spectre musical quelque peu plus large, un croisement d’énergies brutes à canaliser live, et question temps effectif plus d’espace â remplir:  cette première à tenu ses promesses pour la nouvelle formule orchestrale de Baptiste Trotignon.

Robert Latxague 

À écouter: Baptiste Trotignon, Song,Song, Song (Naïve)

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En ombre chinoise sous les spots, Minino Garay déboutonne sa chemise qu’il rejette illico sur ses épaules. Torse nu face au public, il entame une figure rythmique simple en frappant de ses mains ouvertes  sa poitrine, son ventre, son plexus. Peau contre peau et peu à peu, le beat régulier s’organise. Les accords de piano viennent se greffer sur le tempo. Baptiste Trotignon démarre le concert en un duo serré sur le rythme métronomique de La répétition, thème qui ouvre aussi son dernier album.


Baptiste Trottignon (p), Thomas Bramerie (b), Minino Garay (perc, voc), Dré Pellemaerts (dm), Monica Passos, Jeanne Added (voc)
Le Café de la Danse, Paris, 11 octobre

« C’était une première, la mise en place n’était pas évidente , déterminer un bon ordre des morceaux déjà . On a tenu le pari, et le temps fixé, une heure et demie… » se réjouissait Baptiste Trotignon en regagnant le back stage » Objectif d’autant mieux assuré que les musiciens  traitaient ce soir là une matière fort  diversifiée, très contrastée même dans les domaines explorés  Un choix assumé à l’image des profils retenus pour les voix, celles tellement différentes de Monica Passos, latine allumeuse de mèches, enjouée  et parfois sûr jouée face à la légèreté, la retenue, le contrôle de Jeanne Added. L’eau et le feu, égales pourtant en qualité vocale. Même apparence de contraste et égalité dans les possibles du côté de Minino Garay the Joker face à Dré Pellemaerts véritable joaillier flamand dans la précision rythmique. D’un tel effet de shaker jaillit une musique plurielle: du jazz,  des accents du Brésil ou de musique contemporaine, le tout assorti d’un soutien  rythmique fort et permanent. Avec en point d’orgue, là encore à l’image du dernier CD un lied de Schubert, Du bist Die ruh, parfaitement intégré au programme, espace de lrespiration parfaite oblige de la part de Jeane Added. Reste au final  l’impression d’une  musique pleine de vie, nourrie de rencontres et de risques assumés. Quelque chose comme  une écouté  riche  d’acceptation de la différence de l´autre  « Justement, réussir toutes ces liaisons, ce n’était pas gagné d’avance…. » analysait au final le critique d’un journal du soir. 
Un contexte différent, un personnel plus resserré, un spectre musical quelque peu plus large, un croisement d’énergies brutes à canaliser live, et question temps effectif plus d’espace â remplir:  cette première à tenu ses promesses pour la nouvelle formule orchestrale de Baptiste Trotignon.

Robert Latxague 

À écouter: Baptiste Trotignon, Song,Song, Song (Naïve)