Jazz live
Publié le 9 Avr 2013

Marie Claude Nouy quitte Universal

C’était avant-hier, 8 avril. On vit une partie du métier quitter précipitamment la conférence de presse de Jazz à Vienne pour rejoindre le New Morning où Marie-Claude Nouy “noyait” son départ d’Universal, après 20 ans de dévouement au label ECM. Un départ forcé, dont les raisons économiques laissent rêveur…

 

C’est n’est certes pas la première, ni la dernière, à l’heure où se ferment un à un les derniers magasins de disques. Mais me direz-vous : « Qui est donc Marie-Claude Nouy ? » Elle est de ces femmes et de ces hommes de l’ombre, qui agissent à l’arrière-plan des artistes. Vingt ans durant, elle fut Madame ECM en France, courroie de transmission entre la direction munichoise de Manfred Eicher et Universal France qui assure la distribution du fameux label. Un investissement total et passionné où elle fut, tout au long de ces années, « cheville ouvrière, coordonnatrice de l’improbable, attachée à la promotion de l’impossible, passeuse du compliqué, conseillère auprès d’artistes irrationnels. » Ainsi évoquait-elle son ouvrage sur la scène du New Morning où des années durant elle conduisit tant d’artistes.


Les artistes… elle en aurait à raconter. Ils étaient sa famille et le restent au travers des nombreux messages de solidarité qu’ils lui ont transmis, des Etats-Unis à la Norvège. Après un séjour comme institutrice dans les bayous dont le récit vaut son pesant de gumbo, elle joua les agents, les attachées de presse et les road manageuses dès le début des années 1980, avant de repartir en 1982 vers les Etats-Unis où elle poursuivit ses activités jusqu’en 1992. Et à travers toutes ces années, on l’a toujours vu s’informer, se cultiver, suivant cours et conférences sur la musique ou la peinture, et c’est au CIM que je fis sa connaissance lorsqu’au tournant des années 80 elle vint y étudier la flûte.

 

Au New Morning, pour sa soirée d’adieu, l’entouraient des artistes, nombre de ses collègues d’Universal, ses anciens collaborateurs à ECM-France, ses confrères et consœurs de la promotion et de la production, indépendants ou au sein d’autres compagnies, des journalistes, des amis et encore des amis. La rejoignirent sur scène, à l’issue de son discours d’adieu, le producteur Jean-Philippe Allard (aujourd’hui directeur général des éditions Universal Music Publishing MGB, qui l’avait recrutée chez Universal) et Madame Fahri (patronne du New Morning) auxquels elle souhaita un bon anniversaire, respectivement 56 et 91 ans. Quant à Marie-Claude, elle est sans âge, battante et prête pour de nouvelles aventures qu’on lui souhaite toujours palpitantes. Franck Bergerot

 

À lire sur le blog de Qobuz

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C’était avant-hier, 8 avril. On vit une partie du métier quitter précipitamment la conférence de presse de Jazz à Vienne pour rejoindre le New Morning où Marie-Claude Nouy “noyait” son départ d’Universal, après 20 ans de dévouement au label ECM. Un départ forcé, dont les raisons économiques laissent rêveur…

 

C’est n’est certes pas la première, ni la dernière, à l’heure où se ferment un à un les derniers magasins de disques. Mais me direz-vous : « Qui est donc Marie-Claude Nouy ? » Elle est de ces femmes et de ces hommes de l’ombre, qui agissent à l’arrière-plan des artistes. Vingt ans durant, elle fut Madame ECM en France, courroie de transmission entre la direction munichoise de Manfred Eicher et Universal France qui assure la distribution du fameux label. Un investissement total et passionné où elle fut, tout au long de ces années, « cheville ouvrière, coordonnatrice de l’improbable, attachée à la promotion de l’impossible, passeuse du compliqué, conseillère auprès d’artistes irrationnels. » Ainsi évoquait-elle son ouvrage sur la scène du New Morning où des années durant elle conduisit tant d’artistes.


Les artistes… elle en aurait à raconter. Ils étaient sa famille et le restent au travers des nombreux messages de solidarité qu’ils lui ont transmis, des Etats-Unis à la Norvège. Après un séjour comme institutrice dans les bayous dont le récit vaut son pesant de gumbo, elle joua les agents, les attachées de presse et les road manageuses dès le début des années 1980, avant de repartir en 1982 vers les Etats-Unis où elle poursuivit ses activités jusqu’en 1992. Et à travers toutes ces années, on l’a toujours vu s’informer, se cultiver, suivant cours et conférences sur la musique ou la peinture, et c’est au CIM que je fis sa connaissance lorsqu’au tournant des années 80 elle vint y étudier la flûte.

 

Au New Morning, pour sa soirée d’adieu, l’entouraient des artistes, nombre de ses collègues d’Universal, ses anciens collaborateurs à ECM-France, ses confrères et consœurs de la promotion et de la production, indépendants ou au sein d’autres compagnies, des journalistes, des amis et encore des amis. La rejoignirent sur scène, à l’issue de son discours d’adieu, le producteur Jean-Philippe Allard (aujourd’hui directeur général des éditions Universal Music Publishing MGB, qui l’avait recrutée chez Universal) et Madame Fahri (patronne du New Morning) auxquels elle souhaita un bon anniversaire, respectivement 56 et 91 ans. Quant à Marie-Claude, elle est sans âge, battante et prête pour de nouvelles aventures qu’on lui souhaite toujours palpitantes. Franck Bergerot

 

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C’était avant-hier, 8 avril. On vit une partie du métier quitter précipitamment la conférence de presse de Jazz à Vienne pour rejoindre le New Morning où Marie-Claude Nouy “noyait” son départ d’Universal, après 20 ans de dévouement au label ECM. Un départ forcé, dont les raisons économiques laissent rêveur…

 

C’est n’est certes pas la première, ni la dernière, à l’heure où se ferment un à un les derniers magasins de disques. Mais me direz-vous : « Qui est donc Marie-Claude Nouy ? » Elle est de ces femmes et de ces hommes de l’ombre, qui agissent à l’arrière-plan des artistes. Vingt ans durant, elle fut Madame ECM en France, courroie de transmission entre la direction munichoise de Manfred Eicher et Universal France qui assure la distribution du fameux label. Un investissement total et passionné où elle fut, tout au long de ces années, « cheville ouvrière, coordonnatrice de l’improbable, attachée à la promotion de l’impossible, passeuse du compliqué, conseillère auprès d’artistes irrationnels. » Ainsi évoquait-elle son ouvrage sur la scène du New Morning où des années durant elle conduisit tant d’artistes.


Les artistes… elle en aurait à raconter. Ils étaient sa famille et le restent au travers des nombreux messages de solidarité qu’ils lui ont transmis, des Etats-Unis à la Norvège. Après un séjour comme institutrice dans les bayous dont le récit vaut son pesant de gumbo, elle joua les agents, les attachées de presse et les road manageuses dès le début des années 1980, avant de repartir en 1982 vers les Etats-Unis où elle poursuivit ses activités jusqu’en 1992. Et à travers toutes ces années, on l’a toujours vu s’informer, se cultiver, suivant cours et conférences sur la musique ou la peinture, et c’est au CIM que je fis sa connaissance lorsqu’au tournant des années 80 elle vint y étudier la flûte.

 

Au New Morning, pour sa soirée d’adieu, l’entouraient des artistes, nombre de ses collègues d’Universal, ses anciens collaborateurs à ECM-France, ses confrères et consœurs de la promotion et de la production, indépendants ou au sein d’autres compagnies, des journalistes, des amis et encore des amis. La rejoignirent sur scène, à l’issue de son discours d’adieu, le producteur Jean-Philippe Allard (aujourd’hui directeur général des éditions Universal Music Publishing MGB, qui l’avait recrutée chez Universal) et Madame Fahri (patronne du New Morning) auxquels elle souhaita un bon anniversaire, respectivement 56 et 91 ans. Quant à Marie-Claude, elle est sans âge, battante et prête pour de nouvelles aventures qu’on lui souhaite toujours palpitantes. Franck Bergerot

 

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C’est n’est certes pas la première, ni la dernière, à l’heure où se ferment un à un les derniers magasins de disques. Mais me direz-vous : « Qui est donc Marie-Claude Nouy ? » Elle est de ces femmes et de ces hommes de l’ombre, qui agissent à l’arrière-plan des artistes. Vingt ans durant, elle fut Madame ECM en France, courroie de transmission entre la direction munichoise de Manfred Eicher et Universal France qui assure la distribution du fameux label. Un investissement total et passionné où elle fut, tout au long de ces années, « cheville ouvrière, coordonnatrice de l’improbable, attachée à la promotion de l’impossible, passeuse du compliqué, conseillère auprès d’artistes irrationnels. » Ainsi évoquait-elle son ouvrage sur la scène du New Morning où des années durant elle conduisit tant d’artistes.


Les artistes… elle en aurait à raconter. Ils étaient sa famille et le restent au travers des nombreux messages de solidarité qu’ils lui ont transmis, des Etats-Unis à la Norvège. Après un séjour comme institutrice dans les bayous dont le récit vaut son pesant de gumbo, elle joua les agents, les attachées de presse et les road manageuses dès le début des années 1980, avant de repartir en 1982 vers les Etats-Unis où elle poursuivit ses activités jusqu’en 1992. Et à travers toutes ces années, on l’a toujours vu s’informer, se cultiver, suivant cours et conférences sur la musique ou la peinture, et c’est au CIM que je fis sa connaissance lorsqu’au tournant des années 80 elle vint y étudier la flûte.

 

Au New Morning, pour sa soirée d’adieu, l’entouraient des artistes, nombre de ses collègues d’Universal, ses anciens collaborateurs à ECM-France, ses confrères et consœurs de la promotion et de la production, indépendants ou au sein d’autres compagnies, des journalistes, des amis et encore des amis. La rejoignirent sur scène, à l’issue de son discours d’adieu, le producteur Jean-Philippe Allard (aujourd’hui directeur général des éditions Universal Music Publishing MGB, qui l’avait recrutée chez Universal) et Madame Fahri (patronne du New Morning) auxquels elle souhaita un bon anniversaire, respectivement 56 et 91 ans. Quant à Marie-Claude, elle est sans âge, battante et prête pour de nouvelles aventures qu’on lui souhaite toujours palpitantes. Franck Bergerot

 

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