St Emilion Jazz Festival, Gary Husband solo piano
Deuxième édition ouverte hier soir, avec un solo de piano de Gary Husband. Un exercice qu’il pratique en public pour la première fois, à l’invitation de son ami Christophe Deguelt, lui-même directeur artistique du festival. La salle des Dominicains abritera donc pendant trois soirées successives ces concerts, avec aujourd’hui (18.00) Baptiste Trotignon, demain Fred Hersch, et dimanche Edouard Ferlet.
Gary Husband : piano
Etonnant de fraîcheur et de sincérité, ce Gary Husband, mieux connu comme joueur de clavier et deuxième batteur du groupe de John McLaughlin, mais également comme partenaire de Billy Cobham, Mike Stern, Jack Bruce, ou encore Maria Schneider, sans oublier le trio avec Michel Godard et Christof Lauer. D’abord par son répertoire, qui associe Allan Holdsworth, Johnny Mandel, Bill Evans évidemment (son seul vrai « modèle »), quelques standards (All The Things You Are, très joliment perdu et retrouvé), et des pièces de son excellente plume, comme Cinema Lullaby. Ensuite par la manière, sensible, à fleur de peau même, sans aucun effet pianistique connu. Voilà de quoi nous convaincre, et même vaincre nos éventuelles résistances, à l’heure où les pianistes ont le vent en poupe certes, mais un vent qui souffle pour tous le plus souvent dans le même sens. Gary Husband cherche visiblement, dans des pièces qui semblent inspirées d’Eric Satie, la vibration intime de la note, cependant qu’il accepte aussi de se lancer dans des improvisations où la main droite phrase de façon agitée, tourmentée même. Il dédie un morceau titré For Ever And Beyond à sa future épouse, présente dans la salle, en précisant que cette pièce est pour lui une sorte de demande en mariage en musique. « And she said yes ! » annonce-t’il encore sous le coup de l’émotion. De Johnny Mandel, Summer Wishes, Winter Dreams est joué avec une grande simplicité, il faut dire que ce thème un peu méconnu (tiré d’un film de Gilbert Cates, 1973) est magnifique. On en connait seulement une subime version par Abbey Lincoln (dans le disque « You Gotta Pay The Band »), avec Stan Getz…
Gary Husband avec sa future, qui se prénomme Troo.
Longue vie aux solos de piano de Gary Husband, et longue vie également au couple qu’il va donc former avec celle qui sera Madame Husband. Ca ne s’invente pas. Espérons qu’elle ne lui fera pas au dernier moment le coup que Michel Piccoli semble regretter dans « Les demoiselles de Rochefort », où il déplore de sa promise « qu’elle lui ait refusé le nom de Madame Dame »…
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Deuxième édition ouverte hier soir, avec un solo de piano de Gary Husband. Un exercice qu’il pratique en public pour la première fois, à l’invitation de son ami Christophe Deguelt, lui-même directeur artistique du festival. La salle des Dominicains abritera donc pendant trois soirées successives ces concerts, avec aujourd’hui (18.00) Baptiste Trotignon, demain Fred Hersch, et dimanche Edouard Ferlet.
Gary Husband : piano
Etonnant de fraîcheur et de sincérité, ce Gary Husband, mieux connu comme joueur de clavier et deuxième batteur du groupe de John McLaughlin, mais également comme partenaire de Billy Cobham, Mike Stern, Jack Bruce, ou encore Maria Schneider, sans oublier le trio avec Michel Godard et Christof Lauer. D’abord par son répertoire, qui associe Allan Holdsworth, Johnny Mandel, Bill Evans évidemment (son seul vrai « modèle »), quelques standards (All The Things You Are, très joliment perdu et retrouvé), et des pièces de son excellente plume, comme Cinema Lullaby. Ensuite par la manière, sensible, à fleur de peau même, sans aucun effet pianistique connu. Voilà de quoi nous convaincre, et même vaincre nos éventuelles résistances, à l’heure où les pianistes ont le vent en poupe certes, mais un vent qui souffle pour tous le plus souvent dans le même sens. Gary Husband cherche visiblement, dans des pièces qui semblent inspirées d’Eric Satie, la vibration intime de la note, cependant qu’il accepte aussi de se lancer dans des improvisations où la main droite phrase de façon agitée, tourmentée même. Il dédie un morceau titré For Ever And Beyond à sa future épouse, présente dans la salle, en précisant que cette pièce est pour lui une sorte de demande en mariage en musique. « And she said yes ! » annonce-t’il encore sous le coup de l’émotion. De Johnny Mandel, Summer Wishes, Winter Dreams est joué avec une grande simplicité, il faut dire que ce thème un peu méconnu (tiré d’un film de Gilbert Cates, 1973) est magnifique. On en connait seulement une subime version par Abbey Lincoln (dans le disque « You Gotta Pay The Band »), avec Stan Getz…
Gary Husband avec sa future, qui se prénomme Troo.
Longue vie aux solos de piano de Gary Husband, et longue vie également au couple qu’il va donc former avec celle qui sera Madame Husband. Ca ne s’invente pas. Espérons qu’elle ne lui fera pas au dernier moment le coup que Michel Piccoli semble regretter dans « Les demoiselles de Rochefort », où il déplore de sa promise « qu’elle lui ait refusé le nom de Madame Dame »…
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Deuxième édition ouverte hier soir, avec un solo de piano de Gary Husband. Un exercice qu’il pratique en public pour la première fois, à l’invitation de son ami Christophe Deguelt, lui-même directeur artistique du festival. La salle des Dominicains abritera donc pendant trois soirées successives ces concerts, avec aujourd’hui (18.00) Baptiste Trotignon, demain Fred Hersch, et dimanche Edouard Ferlet.
Gary Husband : piano
Etonnant de fraîcheur et de sincérité, ce Gary Husband, mieux connu comme joueur de clavier et deuxième batteur du groupe de John McLaughlin, mais également comme partenaire de Billy Cobham, Mike Stern, Jack Bruce, ou encore Maria Schneider, sans oublier le trio avec Michel Godard et Christof Lauer. D’abord par son répertoire, qui associe Allan Holdsworth, Johnny Mandel, Bill Evans évidemment (son seul vrai « modèle »), quelques standards (All The Things You Are, très joliment perdu et retrouvé), et des pièces de son excellente plume, comme Cinema Lullaby. Ensuite par la manière, sensible, à fleur de peau même, sans aucun effet pianistique connu. Voilà de quoi nous convaincre, et même vaincre nos éventuelles résistances, à l’heure où les pianistes ont le vent en poupe certes, mais un vent qui souffle pour tous le plus souvent dans le même sens. Gary Husband cherche visiblement, dans des pièces qui semblent inspirées d’Eric Satie, la vibration intime de la note, cependant qu’il accepte aussi de se lancer dans des improvisations où la main droite phrase de façon agitée, tourmentée même. Il dédie un morceau titré For Ever And Beyond à sa future épouse, présente dans la salle, en précisant que cette pièce est pour lui une sorte de demande en mariage en musique. « And she said yes ! » annonce-t’il encore sous le coup de l’émotion. De Johnny Mandel, Summer Wishes, Winter Dreams est joué avec une grande simplicité, il faut dire que ce thème un peu méconnu (tiré d’un film de Gilbert Cates, 1973) est magnifique. On en connait seulement une subime version par Abbey Lincoln (dans le disque « You Gotta Pay The Band »), avec Stan Getz…
Gary Husband avec sa future, qui se prénomme Troo.
Longue vie aux solos de piano de Gary Husband, et longue vie également au couple qu’il va donc former avec celle qui sera Madame Husband. Ca ne s’invente pas. Espérons qu’elle ne lui fera pas au dernier moment le coup que Michel Piccoli semble regretter dans « Les demoiselles de Rochefort », où il déplore de sa promise « qu’elle lui ait refusé le nom de Madame Dame »…
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Deuxième édition ouverte hier soir, avec un solo de piano de Gary Husband. Un exercice qu’il pratique en public pour la première fois, à l’invitation de son ami Christophe Deguelt, lui-même directeur artistique du festival. La salle des Dominicains abritera donc pendant trois soirées successives ces concerts, avec aujourd’hui (18.00) Baptiste Trotignon, demain Fred Hersch, et dimanche Edouard Ferlet.
Gary Husband : piano
Etonnant de fraîcheur et de sincérité, ce Gary Husband, mieux connu comme joueur de clavier et deuxième batteur du groupe de John McLaughlin, mais également comme partenaire de Billy Cobham, Mike Stern, Jack Bruce, ou encore Maria Schneider, sans oublier le trio avec Michel Godard et Christof Lauer. D’abord par son répertoire, qui associe Allan Holdsworth, Johnny Mandel, Bill Evans évidemment (son seul vrai « modèle »), quelques standards (All The Things You Are, très joliment perdu et retrouvé), et des pièces de son excellente plume, comme Cinema Lullaby. Ensuite par la manière, sensible, à fleur de peau même, sans aucun effet pianistique connu. Voilà de quoi nous convaincre, et même vaincre nos éventuelles résistances, à l’heure où les pianistes ont le vent en poupe certes, mais un vent qui souffle pour tous le plus souvent dans le même sens. Gary Husband cherche visiblement, dans des pièces qui semblent inspirées d’Eric Satie, la vibration intime de la note, cependant qu’il accepte aussi de se lancer dans des improvisations où la main droite phrase de façon agitée, tourmentée même. Il dédie un morceau titré For Ever And Beyond à sa future épouse, présente dans la salle, en précisant que cette pièce est pour lui une sorte de demande en mariage en musique. « And she said yes ! » annonce-t’il encore sous le coup de l’émotion. De Johnny Mandel, Summer Wishes, Winter Dreams est joué avec une grande simplicité, il faut dire que ce thème un peu méconnu (tiré d’un film de Gilbert Cates, 1973) est magnifique. On en connait seulement une subime version par Abbey Lincoln (dans le disque « You Gotta Pay The Band »), avec Stan Getz…
Gary Husband avec sa future, qui se prénomme Troo.
Longue vie aux solos de piano de Gary Husband, et longue vie également au couple qu’il va donc former avec celle qui sera Madame Husband. Ca ne s’invente pas. Espérons qu’elle ne lui fera pas au dernier moment le coup que Michel Piccoli semble regretter dans « Les demoiselles de Rochefort », où il déplore de sa promise « qu’elle lui ait refusé le nom de Madame Dame »…