Vague de Jazz III : coda 2013
Il est des festivals de jazz qui ne tiennent qu’à un fil. Celui que déroule Jacques-Henri Béchieau et ses compagnons de route depuis dix ans relie entre eux les musiciens et les authentiques jazzfans.
Les festivals de jazz, petits, moyens ou grands, sont (quasiment tous) restés à taille humaine. Certes, de ci de là, d’aucuns tiqueront à cause d’une sono « vraiment trop musclée »… D’autres déploreront « l’accueil un peu froid »… Ce passage « un peu trop free », ce « manque de swing » ou l’absence de quatrième rappel… [Exemples inspirés des phrases réelles, NDR.] Rien de bien de grave somme toute.
L’été, le jazz appartient à tout le monde, et tout le monde a le droit d’exprimer ses joies et ses peines. (Les nombreux comptes-rendus que l’on lit sur notre site témoignent chacun à leur manière de cette étonnante variété.)
L’été, entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne, un petit village gaulois ambulant résiste donc depuis dix ans. Vague de Jazz. Ce petit festival est aussi beau et attachant qu’une famille à l’ancienne, unie, solidaire et joyeuse. Depuis trois ans, j’ai pris l’habitude de la retrouver quelques jours, juste avant de revenir à Paris boucler le Jazz Magazine Jazzman de septembre. Chaque fois je repars heureux, apaisé (le jazz français se porte bien, merci pour lui), et surtout impressionné par l’énergie que déploient sa présidente, son directeur et ses bénévoles, sans parler de la gentillesse de ses adhérents.
La présidente, c’est Florence Savy-Hérault, la discrète, l’efficace, la souriante, celle qui parle toujours avec douceur aux musiciens. Le directeur (le programmateur, le rêveur, le géniteur), c’est Jacques-Henri Béchieau, l’infatigable, l’amoureux fou du jazz libre, le découvreur-“magnifieur” de talents, toujours souriant lui aussi, zen, félin, young jazz cat septuagénaire dont la musique a définitivement adoucit les mœurs – mais pas la conscience. (Méfiez-vous tout de même, c’est un ancien rugbyman : aucune mêlée ne lui fait peur.)
Grâce à lui, et à Florence, et à Boris Darley (l’homme du son), et aux bénévoles et aux adhérents (ils se reconnaîtront), mais grâce à lui surtout – les autres et ses hôtes ne m’en voudront pas d’insister –, Vague de Jazz incarne cette belle idée du jazz en résistant actif, du jazz toujours obligé de se réinventer, de se régénérer, de se justifier pour se (re)trouver une place au soleil, quand tant de sourds aimeraient qu’il marche à l’ombre…
Entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne des concerts se trament, des musiciens se retrouvent pour se ressourcer. Jacques-Henri Béchieau a ses têtes. Pas toutes têtes d’affiches par ailleurs (on veut dire : dans d’autres villes, d’autres festivals), mais chez lui, pas de hiérarchie, pas de vedettes, les jazzhommes et les jazzfemmes sont tous égaux (pas d’ego), tous également conviés à jouer sans entraves pour un public qui vit chaque concert comme un moment de bonheur à partager sans fracas, comme la tranquille possibilité d’une vie de jazz dont les acteurs-musiciens seraient des gens comme eux : des amis, des copains, des proches.
Vague de Jazz est un festival à hauteur d’homme. Avec supplément d’âme. Pourvu qu’il dure. Rendez-vous en 2014. Frédéric Goaty
|
Il est des festivals de jazz qui ne tiennent qu’à un fil. Celui que déroule Jacques-Henri Béchieau et ses compagnons de route depuis dix ans relie entre eux les musiciens et les authentiques jazzfans.
Les festivals de jazz, petits, moyens ou grands, sont (quasiment tous) restés à taille humaine. Certes, de ci de là, d’aucuns tiqueront à cause d’une sono « vraiment trop musclée »… D’autres déploreront « l’accueil un peu froid »… Ce passage « un peu trop free », ce « manque de swing » ou l’absence de quatrième rappel… [Exemples inspirés des phrases réelles, NDR.] Rien de bien de grave somme toute.
L’été, le jazz appartient à tout le monde, et tout le monde a le droit d’exprimer ses joies et ses peines. (Les nombreux comptes-rendus que l’on lit sur notre site témoignent chacun à leur manière de cette étonnante variété.)
L’été, entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne, un petit village gaulois ambulant résiste donc depuis dix ans. Vague de Jazz. Ce petit festival est aussi beau et attachant qu’une famille à l’ancienne, unie, solidaire et joyeuse. Depuis trois ans, j’ai pris l’habitude de la retrouver quelques jours, juste avant de revenir à Paris boucler le Jazz Magazine Jazzman de septembre. Chaque fois je repars heureux, apaisé (le jazz français se porte bien, merci pour lui), et surtout impressionné par l’énergie que déploient sa présidente, son directeur et ses bénévoles, sans parler de la gentillesse de ses adhérents.
La présidente, c’est Florence Savy-Hérault, la discrète, l’efficace, la souriante, celle qui parle toujours avec douceur aux musiciens. Le directeur (le programmateur, le rêveur, le géniteur), c’est Jacques-Henri Béchieau, l’infatigable, l’amoureux fou du jazz libre, le découvreur-“magnifieur” de talents, toujours souriant lui aussi, zen, félin, young jazz cat septuagénaire dont la musique a définitivement adoucit les mœurs – mais pas la conscience. (Méfiez-vous tout de même, c’est un ancien rugbyman : aucune mêlée ne lui fait peur.)
Grâce à lui, et à Florence, et à Boris Darley (l’homme du son), et aux bénévoles et aux adhérents (ils se reconnaîtront), mais grâce à lui surtout – les autres et ses hôtes ne m’en voudront pas d’insister –, Vague de Jazz incarne cette belle idée du jazz en résistant actif, du jazz toujours obligé de se réinventer, de se régénérer, de se justifier pour se (re)trouver une place au soleil, quand tant de sourds aimeraient qu’il marche à l’ombre…
Entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne des concerts se trament, des musiciens se retrouvent pour se ressourcer. Jacques-Henri Béchieau a ses têtes. Pas toutes têtes d’affiches par ailleurs (on veut dire : dans d’autres villes, d’autres festivals), mais chez lui, pas de hiérarchie, pas de vedettes, les jazzhommes et les jazzfemmes sont tous égaux (pas d’ego), tous également conviés à jouer sans entraves pour un public qui vit chaque concert comme un moment de bonheur à partager sans fracas, comme la tranquille possibilité d’une vie de jazz dont les acteurs-musiciens seraient des gens comme eux : des amis, des copains, des proches.
Vague de Jazz est un festival à hauteur d’homme. Avec supplément d’âme. Pourvu qu’il dure. Rendez-vous en 2014. Frédéric Goaty
|
Il est des festivals de jazz qui ne tiennent qu’à un fil. Celui que déroule Jacques-Henri Béchieau et ses compagnons de route depuis dix ans relie entre eux les musiciens et les authentiques jazzfans.
Les festivals de jazz, petits, moyens ou grands, sont (quasiment tous) restés à taille humaine. Certes, de ci de là, d’aucuns tiqueront à cause d’une sono « vraiment trop musclée »… D’autres déploreront « l’accueil un peu froid »… Ce passage « un peu trop free », ce « manque de swing » ou l’absence de quatrième rappel… [Exemples inspirés des phrases réelles, NDR.] Rien de bien de grave somme toute.
L’été, le jazz appartient à tout le monde, et tout le monde a le droit d’exprimer ses joies et ses peines. (Les nombreux comptes-rendus que l’on lit sur notre site témoignent chacun à leur manière de cette étonnante variété.)
L’été, entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne, un petit village gaulois ambulant résiste donc depuis dix ans. Vague de Jazz. Ce petit festival est aussi beau et attachant qu’une famille à l’ancienne, unie, solidaire et joyeuse. Depuis trois ans, j’ai pris l’habitude de la retrouver quelques jours, juste avant de revenir à Paris boucler le Jazz Magazine Jazzman de septembre. Chaque fois je repars heureux, apaisé (le jazz français se porte bien, merci pour lui), et surtout impressionné par l’énergie que déploient sa présidente, son directeur et ses bénévoles, sans parler de la gentillesse de ses adhérents.
La présidente, c’est Florence Savy-Hérault, la discrète, l’efficace, la souriante, celle qui parle toujours avec douceur aux musiciens. Le directeur (le programmateur, le rêveur, le géniteur), c’est Jacques-Henri Béchieau, l’infatigable, l’amoureux fou du jazz libre, le découvreur-“magnifieur” de talents, toujours souriant lui aussi, zen, félin, young jazz cat septuagénaire dont la musique a définitivement adoucit les mœurs – mais pas la conscience. (Méfiez-vous tout de même, c’est un ancien rugbyman : aucune mêlée ne lui fait peur.)
Grâce à lui, et à Florence, et à Boris Darley (l’homme du son), et aux bénévoles et aux adhérents (ils se reconnaîtront), mais grâce à lui surtout – les autres et ses hôtes ne m’en voudront pas d’insister –, Vague de Jazz incarne cette belle idée du jazz en résistant actif, du jazz toujours obligé de se réinventer, de se régénérer, de se justifier pour se (re)trouver une place au soleil, quand tant de sourds aimeraient qu’il marche à l’ombre…
Entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne des concerts se trament, des musiciens se retrouvent pour se ressourcer. Jacques-Henri Béchieau a ses têtes. Pas toutes têtes d’affiches par ailleurs (on veut dire : dans d’autres villes, d’autres festivals), mais chez lui, pas de hiérarchie, pas de vedettes, les jazzhommes et les jazzfemmes sont tous égaux (pas d’ego), tous également conviés à jouer sans entraves pour un public qui vit chaque concert comme un moment de bonheur à partager sans fracas, comme la tranquille possibilité d’une vie de jazz dont les acteurs-musiciens seraient des gens comme eux : des amis, des copains, des proches.
Vague de Jazz est un festival à hauteur d’homme. Avec supplément d’âme. Pourvu qu’il dure. Rendez-vous en 2014. Frédéric Goaty
|
Il est des festivals de jazz qui ne tiennent qu’à un fil. Celui que déroule Jacques-Henri Béchieau et ses compagnons de route depuis dix ans relie entre eux les musiciens et les authentiques jazzfans.
Les festivals de jazz, petits, moyens ou grands, sont (quasiment tous) restés à taille humaine. Certes, de ci de là, d’aucuns tiqueront à cause d’une sono « vraiment trop musclée »… D’autres déploreront « l’accueil un peu froid »… Ce passage « un peu trop free », ce « manque de swing » ou l’absence de quatrième rappel… [Exemples inspirés des phrases réelles, NDR.] Rien de bien de grave somme toute.
L’été, le jazz appartient à tout le monde, et tout le monde a le droit d’exprimer ses joies et ses peines. (Les nombreux comptes-rendus que l’on lit sur notre site témoignent chacun à leur manière de cette étonnante variété.)
L’été, entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne, un petit village gaulois ambulant résiste donc depuis dix ans. Vague de Jazz. Ce petit festival est aussi beau et attachant qu’une famille à l’ancienne, unie, solidaire et joyeuse. Depuis trois ans, j’ai pris l’habitude de la retrouver quelques jours, juste avant de revenir à Paris boucler le Jazz Magazine Jazzman de septembre. Chaque fois je repars heureux, apaisé (le jazz français se porte bien, merci pour lui), et surtout impressionné par l’énergie que déploient sa présidente, son directeur et ses bénévoles, sans parler de la gentillesse de ses adhérents.
La présidente, c’est Florence Savy-Hérault, la discrète, l’efficace, la souriante, celle qui parle toujours avec douceur aux musiciens. Le directeur (le programmateur, le rêveur, le géniteur), c’est Jacques-Henri Béchieau, l’infatigable, l’amoureux fou du jazz libre, le découvreur-“magnifieur” de talents, toujours souriant lui aussi, zen, félin, young jazz cat septuagénaire dont la musique a définitivement adoucit les mœurs – mais pas la conscience. (Méfiez-vous tout de même, c’est un ancien rugbyman : aucune mêlée ne lui fait peur.)
Grâce à lui, et à Florence, et à Boris Darley (l’homme du son), et aux bénévoles et aux adhérents (ils se reconnaîtront), mais grâce à lui surtout – les autres et ses hôtes ne m’en voudront pas d’insister –, Vague de Jazz incarne cette belle idée du jazz en résistant actif, du jazz toujours obligé de se réinventer, de se régénérer, de se justifier pour se (re)trouver une place au soleil, quand tant de sourds aimeraient qu’il marche à l’ombre…
Entre Longeville-Sur-Mer et Les Sables d’Olonne des concerts se trament, des musiciens se retrouvent pour se ressourcer. Jacques-Henri Béchieau a ses têtes. Pas toutes têtes d’affiches par ailleurs (on veut dire : dans d’autres villes, d’autres festivals), mais chez lui, pas de hiérarchie, pas de vedettes, les jazzhommes et les jazzfemmes sont tous égaux (pas d’ego), tous également conviés à jouer sans entraves pour un public qui vit chaque concert comme un moment de bonheur à partager sans fracas, comme la tranquille possibilité d’une vie de jazz dont les acteurs-musiciens seraient des gens comme eux : des amis, des copains, des proches.
Vague de Jazz est un festival à hauteur d’homme. Avec supplément d’âme. Pourvu qu’il dure. Rendez-vous en 2014. Frédéric Goaty