Hommage à René Caumer au Cépage Montmartois
Ce soir, on se pressait au Cépage Montmartois, pour rendre hommage à René Caumer, le fondateur de jazz à Calvi.
Chacun portait son deuil à sa façon, comme nous l’avons fait dans ces pages, Philippe Carles, le vieil habitué, et moi-même initié de la dernière heure. Amis plus ou moins proches, collaborateurs de l’ombre montés de Calvi ou parisiens, et musiciens habitués de l’affiche, sans compter ceux qui n’avaient pas besoin d’y être pour trouver bon accueil à l’improviste. Un deuil joyeux, comme le sont les retrouvailles à la sortie du cimetière une fois la dernière larme essuyée et la première bouteille débouchée, un joie humide car la dernière larme essuyée n’est jamais tout à fait la dernière, la dernière bouteille débouchée pouvant amener d’autres larmes et d’autre bouteilles encore.
René Caumer qui réjouit Calvi des années durant n’aurait surement pas aimé qu’un hommage le concernant ne soit pas l’occasion de se réjouir. On tapa le bœuf et, plus les musiciens étaient nombreux à se presser autour de la scène de ce restaurant du versant nord de la Butte Montmartre qui sert du jazz un vendredi sur deux (1), plus les vieux habitués se retrouvaient comme chez eux, c’est à dire à Calvi au temps de Jazz à Calvi. J’y ai reconnu (mais je n’ai pas reconnu tout le monde et les oubliés voudront bien m’excuser car on n’était pas là pour se montrer, même si c’est un peu le jeu de la jam session) Fabienne Marcangelli, Marc Thomas (chant), Jean-Loup Longnon (trompette, chant), Nicolas Folmer (trompette), Jean-Olivier Témime, Sammy Thiébaut, Jean-Philippe Scali, Fred Borey, Alexis Avakian (sax), Maxime Blésin (guitare), Patrice Galas, Zool Fleischer, Emmanuel Dupré (piano), Jean Bardy et Dominique Lemerle (contrebasse) que je n’ai vus qu’au bar, mais j’ai oublié les noms ou été incapable de reconnaître les autres bassistes que j’ai aperçus à travers la foule, Manu Roche, Micheline Pelzer (dm) et d’autres encore qui, lorsque je suis parti à une heure déraisonnablement prématurée, arrivaient ou, attardés autour d’une table avec de veilles connaissances, n’avaient pas encore abordé la scène. Bref, René Caumer aurait aimé être ça.
Franck Bergerot
(1) Le 18 octobre on pourra entendre André Villeger, Sean Gourley, Dominique Lemerle et François Ricard. Ça aussi René Caumer aurait aimé.
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Ce soir, on se pressait au Cépage Montmartois, pour rendre hommage à René Caumer, le fondateur de jazz à Calvi.
Chacun portait son deuil à sa façon, comme nous l’avons fait dans ces pages, Philippe Carles, le vieil habitué, et moi-même initié de la dernière heure. Amis plus ou moins proches, collaborateurs de l’ombre montés de Calvi ou parisiens, et musiciens habitués de l’affiche, sans compter ceux qui n’avaient pas besoin d’y être pour trouver bon accueil à l’improviste. Un deuil joyeux, comme le sont les retrouvailles à la sortie du cimetière une fois la dernière larme essuyée et la première bouteille débouchée, un joie humide car la dernière larme essuyée n’est jamais tout à fait la dernière, la dernière bouteille débouchée pouvant amener d’autres larmes et d’autre bouteilles encore.
René Caumer qui réjouit Calvi des années durant n’aurait surement pas aimé qu’un hommage le concernant ne soit pas l’occasion de se réjouir. On tapa le bœuf et, plus les musiciens étaient nombreux à se presser autour de la scène de ce restaurant du versant nord de la Butte Montmartre qui sert du jazz un vendredi sur deux (1), plus les vieux habitués se retrouvaient comme chez eux, c’est à dire à Calvi au temps de Jazz à Calvi. J’y ai reconnu (mais je n’ai pas reconnu tout le monde et les oubliés voudront bien m’excuser car on n’était pas là pour se montrer, même si c’est un peu le jeu de la jam session) Fabienne Marcangelli, Marc Thomas (chant), Jean-Loup Longnon (trompette, chant), Nicolas Folmer (trompette), Jean-Olivier Témime, Sammy Thiébaut, Jean-Philippe Scali, Fred Borey, Alexis Avakian (sax), Maxime Blésin (guitare), Patrice Galas, Zool Fleischer, Emmanuel Dupré (piano), Jean Bardy et Dominique Lemerle (contrebasse) que je n’ai vus qu’au bar, mais j’ai oublié les noms ou été incapable de reconnaître les autres bassistes que j’ai aperçus à travers la foule, Manu Roche, Micheline Pelzer (dm) et d’autres encore qui, lorsque je suis parti à une heure déraisonnablement prématurée, arrivaient ou, attardés autour d’une table avec de veilles connaissances, n’avaient pas encore abordé la scène. Bref, René Caumer aurait aimé être ça.
Franck Bergerot
(1) Le 18 octobre on pourra entendre André Villeger, Sean Gourley, Dominique Lemerle et François Ricard. Ça aussi René Caumer aurait aimé.
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Ce soir, on se pressait au Cépage Montmartois, pour rendre hommage à René Caumer, le fondateur de jazz à Calvi.
Chacun portait son deuil à sa façon, comme nous l’avons fait dans ces pages, Philippe Carles, le vieil habitué, et moi-même initié de la dernière heure. Amis plus ou moins proches, collaborateurs de l’ombre montés de Calvi ou parisiens, et musiciens habitués de l’affiche, sans compter ceux qui n’avaient pas besoin d’y être pour trouver bon accueil à l’improviste. Un deuil joyeux, comme le sont les retrouvailles à la sortie du cimetière une fois la dernière larme essuyée et la première bouteille débouchée, un joie humide car la dernière larme essuyée n’est jamais tout à fait la dernière, la dernière bouteille débouchée pouvant amener d’autres larmes et d’autre bouteilles encore.
René Caumer qui réjouit Calvi des années durant n’aurait surement pas aimé qu’un hommage le concernant ne soit pas l’occasion de se réjouir. On tapa le bœuf et, plus les musiciens étaient nombreux à se presser autour de la scène de ce restaurant du versant nord de la Butte Montmartre qui sert du jazz un vendredi sur deux (1), plus les vieux habitués se retrouvaient comme chez eux, c’est à dire à Calvi au temps de Jazz à Calvi. J’y ai reconnu (mais je n’ai pas reconnu tout le monde et les oubliés voudront bien m’excuser car on n’était pas là pour se montrer, même si c’est un peu le jeu de la jam session) Fabienne Marcangelli, Marc Thomas (chant), Jean-Loup Longnon (trompette, chant), Nicolas Folmer (trompette), Jean-Olivier Témime, Sammy Thiébaut, Jean-Philippe Scali, Fred Borey, Alexis Avakian (sax), Maxime Blésin (guitare), Patrice Galas, Zool Fleischer, Emmanuel Dupré (piano), Jean Bardy et Dominique Lemerle (contrebasse) que je n’ai vus qu’au bar, mais j’ai oublié les noms ou été incapable de reconnaître les autres bassistes que j’ai aperçus à travers la foule, Manu Roche, Micheline Pelzer (dm) et d’autres encore qui, lorsque je suis parti à une heure déraisonnablement prématurée, arrivaient ou, attardés autour d’une table avec de veilles connaissances, n’avaient pas encore abordé la scène. Bref, René Caumer aurait aimé être ça.
Franck Bergerot
(1) Le 18 octobre on pourra entendre André Villeger, Sean Gourley, Dominique Lemerle et François Ricard. Ça aussi René Caumer aurait aimé.
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Ce soir, on se pressait au Cépage Montmartois, pour rendre hommage à René Caumer, le fondateur de jazz à Calvi.
Chacun portait son deuil à sa façon, comme nous l’avons fait dans ces pages, Philippe Carles, le vieil habitué, et moi-même initié de la dernière heure. Amis plus ou moins proches, collaborateurs de l’ombre montés de Calvi ou parisiens, et musiciens habitués de l’affiche, sans compter ceux qui n’avaient pas besoin d’y être pour trouver bon accueil à l’improviste. Un deuil joyeux, comme le sont les retrouvailles à la sortie du cimetière une fois la dernière larme essuyée et la première bouteille débouchée, un joie humide car la dernière larme essuyée n’est jamais tout à fait la dernière, la dernière bouteille débouchée pouvant amener d’autres larmes et d’autre bouteilles encore.
René Caumer qui réjouit Calvi des années durant n’aurait surement pas aimé qu’un hommage le concernant ne soit pas l’occasion de se réjouir. On tapa le bœuf et, plus les musiciens étaient nombreux à se presser autour de la scène de ce restaurant du versant nord de la Butte Montmartre qui sert du jazz un vendredi sur deux (1), plus les vieux habitués se retrouvaient comme chez eux, c’est à dire à Calvi au temps de Jazz à Calvi. J’y ai reconnu (mais je n’ai pas reconnu tout le monde et les oubliés voudront bien m’excuser car on n’était pas là pour se montrer, même si c’est un peu le jeu de la jam session) Fabienne Marcangelli, Marc Thomas (chant), Jean-Loup Longnon (trompette, chant), Nicolas Folmer (trompette), Jean-Olivier Témime, Sammy Thiébaut, Jean-Philippe Scali, Fred Borey, Alexis Avakian (sax), Maxime Blésin (guitare), Patrice Galas, Zool Fleischer, Emmanuel Dupré (piano), Jean Bardy et Dominique Lemerle (contrebasse) que je n’ai vus qu’au bar, mais j’ai oublié les noms ou été incapable de reconnaître les autres bassistes que j’ai aperçus à travers la foule, Manu Roche, Micheline Pelzer (dm) et d’autres encore qui, lorsque je suis parti à une heure déraisonnablement prématurée, arrivaient ou, attardés autour d’une table avec de veilles connaissances, n’avaient pas encore abordé la scène. Bref, René Caumer aurait aimé être ça.
Franck Bergerot
(1) Le 18 octobre on pourra entendre André Villeger, Sean Gourley, Dominique Lemerle et François Ricard. Ça aussi René Caumer aurait aimé.