Le trio de Didier Lockwood à La Nouvelle Seine
Les clubs de jazz à part entière n’étant pas si nombreux, de plus en plus de lieux ouvrent leurs portes aux musiciens de façon régulière. C’est le cas de La Nouvelle Seine, une péniche amarrée devant le 3 quai Montebello (Métro Saint-Michel) déjà connue pour sa programmation théâtrale.Niusic, jeune société de production de concerts active dans le domaine de la musique classique et qui travaille déjà à bord, a eu la bonne idée d’ajouter à ses cordes une programmation jazz, un lundi sur deux, en en confiant la direction artistique à une vieille connaissance, Jean-Jacques Pussiau, ancienne tête pensante des labels Owl et OutNote.
Péniche La Nouvelle Seine, Paris (75), 31 mars
Didier Lockwood Trio: Didier Lockwood (Violon), Adrien Moignard (guitare), Maurizio Congiu (contrebasse)
En marchant sur les berges qui m’amenaient à la péniche en ce printemps précoce, j’imaginais déjà le petit bonheur que serait cet endroit les soirs de mai ou de juin, loin de l’agitation touristique du Quartier Latin, pourtant si proche, et juste en face de Son Imposante Majesté Notre-Dame. Un coin bar et un restaurant occupant le pont du bateau, c’est dans la cale que je découvre un petit théâtre art-déco de 115 places où les musiciens se mettent en place pour le deuxième set.
Je n’avais pas vu Didier Lockwood en concert depuis des années et je dois dire que c’est avec beaucoup de plaisir que je le (re)découvrais dans une formule acoustique (ou presque). D’une chanson française à un thème de Rollins, de Someday My Prince Will Come au Spain de Chick Corea, l’as du violon me persuada qu’il n’avait rien perdu de sa verve, se permettant même des libertés que je ne me souvenais pas avoir déjà entendues au bout son archet. Virtuose, bien sûr, mais aussi généreux, aventureux et parfois un tantinet facétieux dans la présentation des morceaux comme dans leur exécution. Belle surprise aussi de découvrir live le guitariste Adrien Moignard, qu’il ne faudrait pas enfermer dans l’univers de la guitare manouche. Il a tout le jazz au bout des doigts et des oreilles et il sait ne pas se contenter d’une technique impeccable, tout comme Maurizio Congiu, dont le tempo ne faillit point dans ce contexte sans batterie. Agréable, enfin, de pouvoir écouter les nuances d’une musique construite dans l’instant sans avoir à supporter l’emballement d’un potentiomètre que nous imposent parfois des sonorisations surdimensionnées dans ce genre de petits lieux.
Un lundi sur deux, vous pourrez retrouver à « La Nouvelle Seine » des piliers du jazz français (Daniel Humair, Jean-Louis Chautemps, Jean-Paul Celea) mais aussi ceux de la nouvelle génération (Vincent Peirani/Emile Parisien, Leila Martial, After In Paris). Il vous en coûtera 25 € pour un set ou 35 pour les deux.
Philippe VINCENT
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Les clubs de jazz à part entière n’étant pas si nombreux, de plus en plus de lieux ouvrent leurs portes aux musiciens de façon régulière. C’est le cas de La Nouvelle Seine, une péniche amarrée devant le 3 quai Montebello (Métro Saint-Michel) déjà connue pour sa programmation théâtrale.Niusic, jeune société de production de concerts active dans le domaine de la musique classique et qui travaille déjà à bord, a eu la bonne idée d’ajouter à ses cordes une programmation jazz, un lundi sur deux, en en confiant la direction artistique à une vieille connaissance, Jean-Jacques Pussiau, ancienne tête pensante des labels Owl et OutNote.
Péniche La Nouvelle Seine, Paris (75), 31 mars
Didier Lockwood Trio: Didier Lockwood (Violon), Adrien Moignard (guitare), Maurizio Congiu (contrebasse)
En marchant sur les berges qui m’amenaient à la péniche en ce printemps précoce, j’imaginais déjà le petit bonheur que serait cet endroit les soirs de mai ou de juin, loin de l’agitation touristique du Quartier Latin, pourtant si proche, et juste en face de Son Imposante Majesté Notre-Dame. Un coin bar et un restaurant occupant le pont du bateau, c’est dans la cale que je découvre un petit théâtre art-déco de 115 places où les musiciens se mettent en place pour le deuxième set.
Je n’avais pas vu Didier Lockwood en concert depuis des années et je dois dire que c’est avec beaucoup de plaisir que je le (re)découvrais dans une formule acoustique (ou presque). D’une chanson française à un thème de Rollins, de Someday My Prince Will Come au Spain de Chick Corea, l’as du violon me persuada qu’il n’avait rien perdu de sa verve, se permettant même des libertés que je ne me souvenais pas avoir déjà entendues au bout son archet. Virtuose, bien sûr, mais aussi généreux, aventureux et parfois un tantinet facétieux dans la présentation des morceaux comme dans leur exécution. Belle surprise aussi de découvrir live le guitariste Adrien Moignard, qu’il ne faudrait pas enfermer dans l’univers de la guitare manouche. Il a tout le jazz au bout des doigts et des oreilles et il sait ne pas se contenter d’une technique impeccable, tout comme Maurizio Congiu, dont le tempo ne faillit point dans ce contexte sans batterie. Agréable, enfin, de pouvoir écouter les nuances d’une musique construite dans l’instant sans avoir à supporter l’emballement d’un potentiomètre que nous imposent parfois des sonorisations surdimensionnées dans ce genre de petits lieux.
Un lundi sur deux, vous pourrez retrouver à « La Nouvelle Seine » des piliers du jazz français (Daniel Humair, Jean-Louis Chautemps, Jean-Paul Celea) mais aussi ceux de la nouvelle génération (Vincent Peirani/Emile Parisien, Leila Martial, After In Paris). Il vous en coûtera 25 € pour un set ou 35 pour les deux.
Philippe VINCENT
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Les clubs de jazz à part entière n’étant pas si nombreux, de plus en plus de lieux ouvrent leurs portes aux musiciens de façon régulière. C’est le cas de La Nouvelle Seine, une péniche amarrée devant le 3 quai Montebello (Métro Saint-Michel) déjà connue pour sa programmation théâtrale.Niusic, jeune société de production de concerts active dans le domaine de la musique classique et qui travaille déjà à bord, a eu la bonne idée d’ajouter à ses cordes une programmation jazz, un lundi sur deux, en en confiant la direction artistique à une vieille connaissance, Jean-Jacques Pussiau, ancienne tête pensante des labels Owl et OutNote.
Péniche La Nouvelle Seine, Paris (75), 31 mars
Didier Lockwood Trio: Didier Lockwood (Violon), Adrien Moignard (guitare), Maurizio Congiu (contrebasse)
En marchant sur les berges qui m’amenaient à la péniche en ce printemps précoce, j’imaginais déjà le petit bonheur que serait cet endroit les soirs de mai ou de juin, loin de l’agitation touristique du Quartier Latin, pourtant si proche, et juste en face de Son Imposante Majesté Notre-Dame. Un coin bar et un restaurant occupant le pont du bateau, c’est dans la cale que je découvre un petit théâtre art-déco de 115 places où les musiciens se mettent en place pour le deuxième set.
Je n’avais pas vu Didier Lockwood en concert depuis des années et je dois dire que c’est avec beaucoup de plaisir que je le (re)découvrais dans une formule acoustique (ou presque). D’une chanson française à un thème de Rollins, de Someday My Prince Will Come au Spain de Chick Corea, l’as du violon me persuada qu’il n’avait rien perdu de sa verve, se permettant même des libertés que je ne me souvenais pas avoir déjà entendues au bout son archet. Virtuose, bien sûr, mais aussi généreux, aventureux et parfois un tantinet facétieux dans la présentation des morceaux comme dans leur exécution. Belle surprise aussi de découvrir live le guitariste Adrien Moignard, qu’il ne faudrait pas enfermer dans l’univers de la guitare manouche. Il a tout le jazz au bout des doigts et des oreilles et il sait ne pas se contenter d’une technique impeccable, tout comme Maurizio Congiu, dont le tempo ne faillit point dans ce contexte sans batterie. Agréable, enfin, de pouvoir écouter les nuances d’une musique construite dans l’instant sans avoir à supporter l’emballement d’un potentiomètre que nous imposent parfois des sonorisations surdimensionnées dans ce genre de petits lieux.
Un lundi sur deux, vous pourrez retrouver à « La Nouvelle Seine » des piliers du jazz français (Daniel Humair, Jean-Louis Chautemps, Jean-Paul Celea) mais aussi ceux de la nouvelle génération (Vincent Peirani/Emile Parisien, Leila Martial, After In Paris). Il vous en coûtera 25 € pour un set ou 35 pour les deux.
Philippe VINCENT
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Les clubs de jazz à part entière n’étant pas si nombreux, de plus en plus de lieux ouvrent leurs portes aux musiciens de façon régulière. C’est le cas de La Nouvelle Seine, une péniche amarrée devant le 3 quai Montebello (Métro Saint-Michel) déjà connue pour sa programmation théâtrale.Niusic, jeune société de production de concerts active dans le domaine de la musique classique et qui travaille déjà à bord, a eu la bonne idée d’ajouter à ses cordes une programmation jazz, un lundi sur deux, en en confiant la direction artistique à une vieille connaissance, Jean-Jacques Pussiau, ancienne tête pensante des labels Owl et OutNote.
Péniche La Nouvelle Seine, Paris (75), 31 mars
Didier Lockwood Trio: Didier Lockwood (Violon), Adrien Moignard (guitare), Maurizio Congiu (contrebasse)
En marchant sur les berges qui m’amenaient à la péniche en ce printemps précoce, j’imaginais déjà le petit bonheur que serait cet endroit les soirs de mai ou de juin, loin de l’agitation touristique du Quartier Latin, pourtant si proche, et juste en face de Son Imposante Majesté Notre-Dame. Un coin bar et un restaurant occupant le pont du bateau, c’est dans la cale que je découvre un petit théâtre art-déco de 115 places où les musiciens se mettent en place pour le deuxième set.
Je n’avais pas vu Didier Lockwood en concert depuis des années et je dois dire que c’est avec beaucoup de plaisir que je le (re)découvrais dans une formule acoustique (ou presque). D’une chanson française à un thème de Rollins, de Someday My Prince Will Come au Spain de Chick Corea, l’as du violon me persuada qu’il n’avait rien perdu de sa verve, se permettant même des libertés que je ne me souvenais pas avoir déjà entendues au bout son archet. Virtuose, bien sûr, mais aussi généreux, aventureux et parfois un tantinet facétieux dans la présentation des morceaux comme dans leur exécution. Belle surprise aussi de découvrir live le guitariste Adrien Moignard, qu’il ne faudrait pas enfermer dans l’univers de la guitare manouche. Il a tout le jazz au bout des doigts et des oreilles et il sait ne pas se contenter d’une technique impeccable, tout comme Maurizio Congiu, dont le tempo ne faillit point dans ce contexte sans batterie. Agréable, enfin, de pouvoir écouter les nuances d’une musique construite dans l’instant sans avoir à supporter l’emballement d’un potentiomètre que nous imposent parfois des sonorisations surdimensionnées dans ce genre de petits lieux.
Un lundi sur deux, vous pourrez retrouver à « La Nouvelle Seine » des piliers du jazz français (Daniel Humair, Jean-Louis Chautemps, Jean-Paul Celea) mais aussi ceux de la nouvelle génération (Vincent Peirani/Emile Parisien, Leila Martial, After In Paris). Il vous en coûtera 25 € pour un set ou 35 pour les deux.
Philippe VINCENT