Elégances d’un autre D(j)uke : On Ka’a Davis
Ce n’est pas un concert, c’est sa philosophie, sa raison d’être, la raison d’être même de la musique que nous aimons, ne lui donnons pas de nom puisqu’elle en a déjà un, qu’elle n’aime pas mais qu’elle aime quand même, dans sa complexité, dans sa floraison permanente. Et ce sont des musiciens, d’aucune notoriété. Mais ils vivent leur musique, ils l’inventent au gré de leur science et au tempo de leur pensée. Alors regardez jouer, parler, partager, réfléchir On Ka’a Davis, partez sur l’heure à New York, East Village, hier, aujourd’hui et demain, dans le formidable web-documentaire de Thomas Carillon.
Djuke with On Ka’a
web-documentaire (2014)
Réalisation : Thomas Carillon, avec On Ka’a Davis (g), Juni Booth (b, cello), Andrew Lamb (sax), Billy Lyles (g), Lamy Istrefi ou David Pleasant (dm).
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rencontres » : cette sentence de Paul Eluard du temps où il était encore un vrai poète vaut pour le film de Thomas Carillon. En août 2013, ce jeune homme se promenait dans East Village à faire des photographies de scènes new-yorkaises, ce qui n’est pas très original, quand il aperçut un homme en train de marcher avec une drôle d’allure de l’autre côté du trottoir. Il lui demanda de poser. Accord, sympathie immédiate.
L’homme est musicien et propose à Thomas d’aller l’écouter et le photographier le soir-même. Voilà le point de départ d’un web-documentaire d’une cinquantaine de minute où c’est toute la musique africaine-américaine qui défile, non pas en tant qu’histoire mais en tant que mémoire vivante et stimulante dans l’esprit de ceux qui la perpétuent et la répandent. Le guitariste On Ka’a Davis (ci-dessus en compagnie d’Elisabeth Aftanu, une amie artiste peintre), en fait partie. Comme il fait partie des squatteurs de l’East Village et c’est l’occasion de rappeler que parfois les hommes prennent leur vie et leurs lieux de vie en mains sans rien demander au pouvoir. Une créativité qui va de la solution des problèmes les plus immédiats de la vie quotidienne aux expressions artistiques les plus authentiques et les plus libres. Qu’il filme On Ka’a Davis dans East Village, son studio de répétition, le club où il se produit, la rue avec ses graph’ multicolores où l’on se croise sourire aux lèvres sous la figure de Gil Scott Heron («The Revolution will not be televised »), qu’il enregistre ces conversations entre OKD et ses partenaires sur le pourquoi et le comment de leur musique, Thomas Carillon saisit l’intensité de cette vie, cette trépidation de la pensée qui vit au rythme du rythme. Ecoutez et regardez Pleasant expliquant et montrant comment faire tomber au même moment le premier temps de son “harmonie polyrythmique”, écoutez On Ka’a raconter comment lui est venu le concept de “Djuke (prononcer djiouqui) Music” à partir d’un mot d’origine wolof (Sénégal) qui signifie “extraire” mais où, forcément, se glisse l’ombre du Duke : « Les gens pense que nous faisons quelque chose de fou alors que nous l’extrayons du terreau de l’Amérique ». Jazz multiculturel, jazz ancré dans la mémoire des origines, blues, be-bop, free, r’n’b et même rock’n’roll, le projet vise à « fusionner un état d’esprit avec la musique moderne venant d’Afrique ». « Relier le passé à l’avenir, ne pas arrêter les choses au motif qu’on ne les comprend pas », comme dit encore David Pleasant, évoquer les paradoxes d’une musique libre qui se soucie également de la contrainte et de l’organisation, voilà ce que montre encore le web-documentaire de Thomas Carillon, qui nous change des “documenteurs” habituels. De surcroît, tous ces musiciens sont convaincus de la beauté de ce qu’ils font, de la beauté du fait de vivre et cette conviction fait vraiment du bien : « Essayer de faire du mieux qu’on peut, vivre une belle vie, une très belle vie », voilà c’est qu’est le jazz tel que le résume le guitariste chanteur Billy Lyles. « Les jazzmen ont toujours essayé d’être en avance sur la société », dit aussi On Ka’a. Cet petit film indispensable (pour ceux qui veulent comprendre) prouve qu’ils le sont effectivement en espérant – vœu pieu qui ne coûte rien – que la société les rattrape, même si on a plutôt l’impression qu’elle prend l’inverse de ce chemin. Et merci à Thomas Carillon de s’être intéressé et de nous intéresser à ces inconnus qui, sous leurs dehors de rien et dans leur activité si souvent méprisée, sont la très grande noblesse du genre humain.
ou pour les connectés de Facebook
https://www.facebook.com/Djukewithonkaa?fref=ts
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Ce n’est pas un concert, c’est sa philosophie, sa raison d’être, la raison d’être même de la musique que nous aimons, ne lui donnons pas de nom puisqu’elle en a déjà un, qu’elle n’aime pas mais qu’elle aime quand même, dans sa complexité, dans sa floraison permanente. Et ce sont des musiciens, d’aucune notoriété. Mais ils vivent leur musique, ils l’inventent au gré de leur science et au tempo de leur pensée. Alors regardez jouer, parler, partager, réfléchir On Ka’a Davis, partez sur l’heure à New York, East Village, hier, aujourd’hui et demain, dans le formidable web-documentaire de Thomas Carillon.
Djuke with On Ka’a
web-documentaire (2014)
Réalisation : Thomas Carillon, avec On Ka’a Davis (g), Juni Booth (b, cello), Andrew Lamb (sax), Billy Lyles (g), Lamy Istrefi ou David Pleasant (dm).
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rencontres » : cette sentence de Paul Eluard du temps où il était encore un vrai poète vaut pour le film de Thomas Carillon. En août 2013, ce jeune homme se promenait dans East Village à faire des photographies de scènes new-yorkaises, ce qui n’est pas très original, quand il aperçut un homme en train de marcher avec une drôle d’allure de l’autre côté du trottoir. Il lui demanda de poser. Accord, sympathie immédiate.
L’homme est musicien et propose à Thomas d’aller l’écouter et le photographier le soir-même. Voilà le point de départ d’un web-documentaire d’une cinquantaine de minute où c’est toute la musique africaine-américaine qui défile, non pas en tant qu’histoire mais en tant que mémoire vivante et stimulante dans l’esprit de ceux qui la perpétuent et la répandent. Le guitariste On Ka’a Davis (ci-dessus en compagnie d’Elisabeth Aftanu, une amie artiste peintre), en fait partie. Comme il fait partie des squatteurs de l’East Village et c’est l’occasion de rappeler que parfois les hommes prennent leur vie et leurs lieux de vie en mains sans rien demander au pouvoir. Une créativité qui va de la solution des problèmes les plus immédiats de la vie quotidienne aux expressions artistiques les plus authentiques et les plus libres. Qu’il filme On Ka’a Davis dans East Village, son studio de répétition, le club où il se produit, la rue avec ses graph’ multicolores où l’on se croise sourire aux lèvres sous la figure de Gil Scott Heron («The Revolution will not be televised »), qu’il enregistre ces conversations entre OKD et ses partenaires sur le pourquoi et le comment de leur musique, Thomas Carillon saisit l’intensité de cette vie, cette trépidation de la pensée qui vit au rythme du rythme. Ecoutez et regardez Pleasant expliquant et montrant comment faire tomber au même moment le premier temps de son “harmonie polyrythmique”, écoutez On Ka’a raconter comment lui est venu le concept de “Djuke (prononcer djiouqui) Music” à partir d’un mot d’origine wolof (Sénégal) qui signifie “extraire” mais où, forcément, se glisse l’ombre du Duke : « Les gens pense que nous faisons quelque chose de fou alors que nous l’extrayons du terreau de l’Amérique ». Jazz multiculturel, jazz ancré dans la mémoire des origines, blues, be-bop, free, r’n’b et même rock’n’roll, le projet vise à « fusionner un état d’esprit avec la musique moderne venant d’Afrique ». « Relier le passé à l’avenir, ne pas arrêter les choses au motif qu’on ne les comprend pas », comme dit encore David Pleasant, évoquer les paradoxes d’une musique libre qui se soucie également de la contrainte et de l’organisation, voilà ce que montre encore le web-documentaire de Thomas Carillon, qui nous change des “documenteurs” habituels. De surcroît, tous ces musiciens sont convaincus de la beauté de ce qu’ils font, de la beauté du fait de vivre et cette conviction fait vraiment du bien : « Essayer de faire du mieux qu’on peut, vivre une belle vie, une très belle vie », voilà c’est qu’est le jazz tel que le résume le guitariste chanteur Billy Lyles. « Les jazzmen ont toujours essayé d’être en avance sur la société », dit aussi On Ka’a. Cet petit film indispensable (pour ceux qui veulent comprendre) prouve qu’ils le sont effectivement en espérant – vœu pieu qui ne coûte rien – que la société les rattrape, même si on a plutôt l’impression qu’elle prend l’inverse de ce chemin. Et merci à Thomas Carillon de s’être intéressé et de nous intéresser à ces inconnus qui, sous leurs dehors de rien et dans leur activité si souvent méprisée, sont la très grande noblesse du genre humain.
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Ce n’est pas un concert, c’est sa philosophie, sa raison d’être, la raison d’être même de la musique que nous aimons, ne lui donnons pas de nom puisqu’elle en a déjà un, qu’elle n’aime pas mais qu’elle aime quand même, dans sa complexité, dans sa floraison permanente. Et ce sont des musiciens, d’aucune notoriété. Mais ils vivent leur musique, ils l’inventent au gré de leur science et au tempo de leur pensée. Alors regardez jouer, parler, partager, réfléchir On Ka’a Davis, partez sur l’heure à New York, East Village, hier, aujourd’hui et demain, dans le formidable web-documentaire de Thomas Carillon.
Djuke with On Ka’a
web-documentaire (2014)
Réalisation : Thomas Carillon, avec On Ka’a Davis (g), Juni Booth (b, cello), Andrew Lamb (sax), Billy Lyles (g), Lamy Istrefi ou David Pleasant (dm).
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rencontres » : cette sentence de Paul Eluard du temps où il était encore un vrai poète vaut pour le film de Thomas Carillon. En août 2013, ce jeune homme se promenait dans East Village à faire des photographies de scènes new-yorkaises, ce qui n’est pas très original, quand il aperçut un homme en train de marcher avec une drôle d’allure de l’autre côté du trottoir. Il lui demanda de poser. Accord, sympathie immédiate.
L’homme est musicien et propose à Thomas d’aller l’écouter et le photographier le soir-même. Voilà le point de départ d’un web-documentaire d’une cinquantaine de minute où c’est toute la musique africaine-américaine qui défile, non pas en tant qu’histoire mais en tant que mémoire vivante et stimulante dans l’esprit de ceux qui la perpétuent et la répandent. Le guitariste On Ka’a Davis (ci-dessus en compagnie d’Elisabeth Aftanu, une amie artiste peintre), en fait partie. Comme il fait partie des squatteurs de l’East Village et c’est l’occasion de rappeler que parfois les hommes prennent leur vie et leurs lieux de vie en mains sans rien demander au pouvoir. Une créativité qui va de la solution des problèmes les plus immédiats de la vie quotidienne aux expressions artistiques les plus authentiques et les plus libres. Qu’il filme On Ka’a Davis dans East Village, son studio de répétition, le club où il se produit, la rue avec ses graph’ multicolores où l’on se croise sourire aux lèvres sous la figure de Gil Scott Heron («The Revolution will not be televised »), qu’il enregistre ces conversations entre OKD et ses partenaires sur le pourquoi et le comment de leur musique, Thomas Carillon saisit l’intensité de cette vie, cette trépidation de la pensée qui vit au rythme du rythme. Ecoutez et regardez Pleasant expliquant et montrant comment faire tomber au même moment le premier temps de son “harmonie polyrythmique”, écoutez On Ka’a raconter comment lui est venu le concept de “Djuke (prononcer djiouqui) Music” à partir d’un mot d’origine wolof (Sénégal) qui signifie “extraire” mais où, forcément, se glisse l’ombre du Duke : « Les gens pense que nous faisons quelque chose de fou alors que nous l’extrayons du terreau de l’Amérique ». Jazz multiculturel, jazz ancré dans la mémoire des origines, blues, be-bop, free, r’n’b et même rock’n’roll, le projet vise à « fusionner un état d’esprit avec la musique moderne venant d’Afrique ». « Relier le passé à l’avenir, ne pas arrêter les choses au motif qu’on ne les comprend pas », comme dit encore David Pleasant, évoquer les paradoxes d’une musique libre qui se soucie également de la contrainte et de l’organisation, voilà ce que montre encore le web-documentaire de Thomas Carillon, qui nous change des “documenteurs” habituels. De surcroît, tous ces musiciens sont convaincus de la beauté de ce qu’ils font, de la beauté du fait de vivre et cette conviction fait vraiment du bien : « Essayer de faire du mieux qu’on peut, vivre une belle vie, une très belle vie », voilà c’est qu’est le jazz tel que le résume le guitariste chanteur Billy Lyles. « Les jazzmen ont toujours essayé d’être en avance sur la société », dit aussi On Ka’a. Cet petit film indispensable (pour ceux qui veulent comprendre) prouve qu’ils le sont effectivement en espérant – vœu pieu qui ne coûte rien – que la société les rattrape, même si on a plutôt l’impression qu’elle prend l’inverse de ce chemin. Et merci à Thomas Carillon de s’être intéressé et de nous intéresser à ces inconnus qui, sous leurs dehors de rien et dans leur activité si souvent méprisée, sont la très grande noblesse du genre humain.
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Ce n’est pas un concert, c’est sa philosophie, sa raison d’être, la raison d’être même de la musique que nous aimons, ne lui donnons pas de nom puisqu’elle en a déjà un, qu’elle n’aime pas mais qu’elle aime quand même, dans sa complexité, dans sa floraison permanente. Et ce sont des musiciens, d’aucune notoriété. Mais ils vivent leur musique, ils l’inventent au gré de leur science et au tempo de leur pensée. Alors regardez jouer, parler, partager, réfléchir On Ka’a Davis, partez sur l’heure à New York, East Village, hier, aujourd’hui et demain, dans le formidable web-documentaire de Thomas Carillon.
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Réalisation : Thomas Carillon, avec On Ka’a Davis (g), Juni Booth (b, cello), Andrew Lamb (sax), Billy Lyles (g), Lamy Istrefi ou David Pleasant (dm).
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rencontres » : cette sentence de Paul Eluard du temps où il était encore un vrai poète vaut pour le film de Thomas Carillon. En août 2013, ce jeune homme se promenait dans East Village à faire des photographies de scènes new-yorkaises, ce qui n’est pas très original, quand il aperçut un homme en train de marcher avec une drôle d’allure de l’autre côté du trottoir. Il lui demanda de poser. Accord, sympathie immédiate.
L’homme est musicien et propose à Thomas d’aller l’écouter et le photographier le soir-même. Voilà le point de départ d’un web-documentaire d’une cinquantaine de minute où c’est toute la musique africaine-américaine qui défile, non pas en tant qu’histoire mais en tant que mémoire vivante et stimulante dans l’esprit de ceux qui la perpétuent et la répandent. Le guitariste On Ka’a Davis (ci-dessus en compagnie d’Elisabeth Aftanu, une amie artiste peintre), en fait partie. Comme il fait partie des squatteurs de l’East Village et c’est l’occasion de rappeler que parfois les hommes prennent leur vie et leurs lieux de vie en mains sans rien demander au pouvoir. Une créativité qui va de la solution des problèmes les plus immédiats de la vie quotidienne aux expressions artistiques les plus authentiques et les plus libres. Qu’il filme On Ka’a Davis dans East Village, son studio de répétition, le club où il se produit, la rue avec ses graph’ multicolores où l’on se croise sourire aux lèvres sous la figure de Gil Scott Heron («The Revolution will not be televised »), qu’il enregistre ces conversations entre OKD et ses partenaires sur le pourquoi et le comment de leur musique, Thomas Carillon saisit l’intensité de cette vie, cette trépidation de la pensée qui vit au rythme du rythme. Ecoutez et regardez Pleasant expliquant et montrant comment faire tomber au même moment le premier temps de son “harmonie polyrythmique”, écoutez On Ka’a raconter comment lui est venu le concept de “Djuke (prononcer djiouqui) Music” à partir d’un mot d’origine wolof (Sénégal) qui signifie “extraire” mais où, forcément, se glisse l’ombre du Duke : « Les gens pense que nous faisons quelque chose de fou alors que nous l’extrayons du terreau de l’Amérique ». Jazz multiculturel, jazz ancré dans la mémoire des origines, blues, be-bop, free, r’n’b et même rock’n’roll, le projet vise à « fusionner un état d’esprit avec la musique moderne venant d’Afrique ». « Relier le passé à l’avenir, ne pas arrêter les choses au motif qu’on ne les comprend pas », comme dit encore David Pleasant, évoquer les paradoxes d’une musique libre qui se soucie également de la contrainte et de l’organisation, voilà ce que montre encore le web-documentaire de Thomas Carillon, qui nous change des “documenteurs” habituels. De surcroît, tous ces musiciens sont convaincus de la beauté de ce qu’ils font, de la beauté du fait de vivre et cette conviction fait vraiment du bien : « Essayer de faire du mieux qu’on peut, vivre une belle vie, une très belle vie », voilà c’est qu’est le jazz tel que le résume le guitariste chanteur Billy Lyles. « Les jazzmen ont toujours essayé d’être en avance sur la société », dit aussi On Ka’a. Cet petit film indispensable (pour ceux qui veulent comprendre) prouve qu’ils le sont effectivement en espérant – vœu pieu qui ne coûte rien – que la société les rattrape, même si on a plutôt l’impression qu’elle prend l’inverse de ce chemin. Et merci à Thomas Carillon de s’être intéressé et de nous intéresser à ces inconnus qui, sous leurs dehors de rien et dans leur activité si souvent méprisée, sont la très grande noblesse du genre humain.
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