Jazz in Arles : Sylvie Courvoisier & Mark Feldman
Les festivals heureux sèment le bonheur, bonheur de semer et de s’aimer, et ce ne sont pas Roberto Negro, Birdy So, Mark et Sylvie qui vont nous contredire. Cela dit sans la moindre illusion sur les chicanes qui président aussi aux rapports humains, fussent-ils de l’ordre de la passion amoureuse. Fils d’expédient et de pauvreté, Eros lutte comme il peut avec la mort, à moins que ne ne soit « l’amor », ou « l’amur » comme on disait dans l’ancien temps. Au pied des murs de l’amphitéâtre d’Arles, poursuivons donc notre chemin.
Mark Feldman (vln), Sylvie Courvoisier (p)
« Nous nous entendons de mieux en mieux« , dit Mark Feldman avec cet humour impayable qui le caractérise, associé à un fort accent nasal de Chicago, « depuis que j’ai compris que Sylvie a toujours raison« . Quelle sagesse ! La vraie « sagesse de l’amour », qui n’a que peu à voir avec le soi-disant « amour de la sagesse » qui serait la marque du philosophe. En tous cas, leur duo, musicalement, est en effet de plus en plus performant, réussi, enthousiasmant. Des pièces comme For Alice, avec ses épisodes martelés, ses cadences virtuoses, ses dérapages, ou comme Orpheus And Euridyce, au climat si tendre et aux harmonies en modulations incessantes, témoignent de ce bonheur musical partagé, que nous partageons le temps d’un concert, ou deux, ou même trois comme ce fut le cas cette année depuis Tours (Petit Faucheux) et Le Mans (Europa Jazz Festival).
Sylvie Courvoisier
Mark Feldman
Des trois concerts, celui d’hier soir fut sans doute le meilleur, en tous cas le plus engagé, avec des effets de fatigue au bout du chemin, bien compréhensibles. Au Mans c’est Mark qui était vidé, hier soir c’était Sylvie qui n’en pouvait plus donner ! Leur musique (sans doute différente quand il s’agit de la plume de la pianiste ou de l’ancien « fiddle » de Nashville) est toute d’affirmation, tempêtueuse ici, virtuose là, et on reste parfois stupéfait par la force dont Sylvie Courvoisier est capable : elle mettrait le pire piano en résonance ! La tendresse s’instille parfois, la mélancolie jamais, ou alors il faudrait la chercher dans les silences… Pas étonnant que ce duo ait trouvé preneur en France pour de nombreuses dates, là où nombre de leurs confrères new yorkais aussi performants continuent d’être ignorés de nos salles.
Ce soir, un événement : les réservations sont closes pour le trio Carla Bley, Steve Swallow et Andy Shepard. A 20.30.
Philippe Méziat
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Les festivals heureux sèment le bonheur, bonheur de semer et de s’aimer, et ce ne sont pas Roberto Negro, Birdy So, Mark et Sylvie qui vont nous contredire. Cela dit sans la moindre illusion sur les chicanes qui président aussi aux rapports humains, fussent-ils de l’ordre de la passion amoureuse. Fils d’expédient et de pauvreté, Eros lutte comme il peut avec la mort, à moins que ne ne soit « l’amor », ou « l’amur » comme on disait dans l’ancien temps. Au pied des murs de l’amphitéâtre d’Arles, poursuivons donc notre chemin.
Mark Feldman (vln), Sylvie Courvoisier (p)
« Nous nous entendons de mieux en mieux« , dit Mark Feldman avec cet humour impayable qui le caractérise, associé à un fort accent nasal de Chicago, « depuis que j’ai compris que Sylvie a toujours raison« . Quelle sagesse ! La vraie « sagesse de l’amour », qui n’a que peu à voir avec le soi-disant « amour de la sagesse » qui serait la marque du philosophe. En tous cas, leur duo, musicalement, est en effet de plus en plus performant, réussi, enthousiasmant. Des pièces comme For Alice, avec ses épisodes martelés, ses cadences virtuoses, ses dérapages, ou comme Orpheus And Euridyce, au climat si tendre et aux harmonies en modulations incessantes, témoignent de ce bonheur musical partagé, que nous partageons le temps d’un concert, ou deux, ou même trois comme ce fut le cas cette année depuis Tours (Petit Faucheux) et Le Mans (Europa Jazz Festival).
Sylvie Courvoisier
Mark Feldman
Des trois concerts, celui d’hier soir fut sans doute le meilleur, en tous cas le plus engagé, avec des effets de fatigue au bout du chemin, bien compréhensibles. Au Mans c’est Mark qui était vidé, hier soir c’était Sylvie qui n’en pouvait plus donner ! Leur musique (sans doute différente quand il s’agit de la plume de la pianiste ou de l’ancien « fiddle » de Nashville) est toute d’affirmation, tempêtueuse ici, virtuose là, et on reste parfois stupéfait par la force dont Sylvie Courvoisier est capable : elle mettrait le pire piano en résonance ! La tendresse s’instille parfois, la mélancolie jamais, ou alors il faudrait la chercher dans les silences… Pas étonnant que ce duo ait trouvé preneur en France pour de nombreuses dates, là où nombre de leurs confrères new yorkais aussi performants continuent d’être ignorés de nos salles.
Ce soir, un événement : les réservations sont closes pour le trio Carla Bley, Steve Swallow et Andy Shepard. A 20.30.
Philippe Méziat
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Les festivals heureux sèment le bonheur, bonheur de semer et de s’aimer, et ce ne sont pas Roberto Negro, Birdy So, Mark et Sylvie qui vont nous contredire. Cela dit sans la moindre illusion sur les chicanes qui président aussi aux rapports humains, fussent-ils de l’ordre de la passion amoureuse. Fils d’expédient et de pauvreté, Eros lutte comme il peut avec la mort, à moins que ne ne soit « l’amor », ou « l’amur » comme on disait dans l’ancien temps. Au pied des murs de l’amphitéâtre d’Arles, poursuivons donc notre chemin.
Mark Feldman (vln), Sylvie Courvoisier (p)
« Nous nous entendons de mieux en mieux« , dit Mark Feldman avec cet humour impayable qui le caractérise, associé à un fort accent nasal de Chicago, « depuis que j’ai compris que Sylvie a toujours raison« . Quelle sagesse ! La vraie « sagesse de l’amour », qui n’a que peu à voir avec le soi-disant « amour de la sagesse » qui serait la marque du philosophe. En tous cas, leur duo, musicalement, est en effet de plus en plus performant, réussi, enthousiasmant. Des pièces comme For Alice, avec ses épisodes martelés, ses cadences virtuoses, ses dérapages, ou comme Orpheus And Euridyce, au climat si tendre et aux harmonies en modulations incessantes, témoignent de ce bonheur musical partagé, que nous partageons le temps d’un concert, ou deux, ou même trois comme ce fut le cas cette année depuis Tours (Petit Faucheux) et Le Mans (Europa Jazz Festival).
Sylvie Courvoisier
Mark Feldman
Des trois concerts, celui d’hier soir fut sans doute le meilleur, en tous cas le plus engagé, avec des effets de fatigue au bout du chemin, bien compréhensibles. Au Mans c’est Mark qui était vidé, hier soir c’était Sylvie qui n’en pouvait plus donner ! Leur musique (sans doute différente quand il s’agit de la plume de la pianiste ou de l’ancien « fiddle » de Nashville) est toute d’affirmation, tempêtueuse ici, virtuose là, et on reste parfois stupéfait par la force dont Sylvie Courvoisier est capable : elle mettrait le pire piano en résonance ! La tendresse s’instille parfois, la mélancolie jamais, ou alors il faudrait la chercher dans les silences… Pas étonnant que ce duo ait trouvé preneur en France pour de nombreuses dates, là où nombre de leurs confrères new yorkais aussi performants continuent d’être ignorés de nos salles.
Ce soir, un événement : les réservations sont closes pour le trio Carla Bley, Steve Swallow et Andy Shepard. A 20.30.
Philippe Méziat
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Les festivals heureux sèment le bonheur, bonheur de semer et de s’aimer, et ce ne sont pas Roberto Negro, Birdy So, Mark et Sylvie qui vont nous contredire. Cela dit sans la moindre illusion sur les chicanes qui président aussi aux rapports humains, fussent-ils de l’ordre de la passion amoureuse. Fils d’expédient et de pauvreté, Eros lutte comme il peut avec la mort, à moins que ne ne soit « l’amor », ou « l’amur » comme on disait dans l’ancien temps. Au pied des murs de l’amphitéâtre d’Arles, poursuivons donc notre chemin.
Mark Feldman (vln), Sylvie Courvoisier (p)
« Nous nous entendons de mieux en mieux« , dit Mark Feldman avec cet humour impayable qui le caractérise, associé à un fort accent nasal de Chicago, « depuis que j’ai compris que Sylvie a toujours raison« . Quelle sagesse ! La vraie « sagesse de l’amour », qui n’a que peu à voir avec le soi-disant « amour de la sagesse » qui serait la marque du philosophe. En tous cas, leur duo, musicalement, est en effet de plus en plus performant, réussi, enthousiasmant. Des pièces comme For Alice, avec ses épisodes martelés, ses cadences virtuoses, ses dérapages, ou comme Orpheus And Euridyce, au climat si tendre et aux harmonies en modulations incessantes, témoignent de ce bonheur musical partagé, que nous partageons le temps d’un concert, ou deux, ou même trois comme ce fut le cas cette année depuis Tours (Petit Faucheux) et Le Mans (Europa Jazz Festival).
Sylvie Courvoisier
Mark Feldman
Des trois concerts, celui d’hier soir fut sans doute le meilleur, en tous cas le plus engagé, avec des effets de fatigue au bout du chemin, bien compréhensibles. Au Mans c’est Mark qui était vidé, hier soir c’était Sylvie qui n’en pouvait plus donner ! Leur musique (sans doute différente quand il s’agit de la plume de la pianiste ou de l’ancien « fiddle » de Nashville) est toute d’affirmation, tempêtueuse ici, virtuose là, et on reste parfois stupéfait par la force dont Sylvie Courvoisier est capable : elle mettrait le pire piano en résonance ! La tendresse s’instille parfois, la mélancolie jamais, ou alors il faudrait la chercher dans les silences… Pas étonnant que ce duo ait trouvé preneur en France pour de nombreuses dates, là où nombre de leurs confrères new yorkais aussi performants continuent d’être ignorés de nos salles.
Ce soir, un événement : les réservations sont closes pour le trio Carla Bley, Steve Swallow et Andy Shepard. A 20.30.
Philippe Méziat