Jazz live
Publié le 21 Juil 2014

A Saint Émilion, de violents orages gâchent la fête, qui se présentait pourtant bien…

 

Quelques mots seulement, pour dire à quel point ce festival est marqué par le destin : au moment où Frédéric Borey commençait à jouer, vers 21.00 samedi soir, un très violent orage a tout balayé Parc Guadet : les stands, la scène, la sono, tout. Le concert de Youn Sun Nah s’est déroulé quand même, mais la journée de dimanche a été annulée.

 

Concert dégustation : Stéphane Belmondo (tp, bugle), Jacky Terrasson (p)

 

Parc Guadet, concerts gratuits : Jean-Christophe Jacques 4tet, Tri-Nations Guitar Trio, Franck Dijeau Big Band Swing Sessions, Frédéric Borey Shape Trio invite Christophe Maroye, Bordeaux Jazz All Star 7tet, Tribute To Art Blakey.

 

Youn Sun Nah : Youn Sun Nah (voc), Ulf Wakenius (g)

 

On sortait de la dégustation de sept grands crus de Saint Emilion. Un moment d’exception. On a pu constater qu’au Parc Guadet, non loin, (concerts gratuits) le public s’était massé en grand nombre pour écouter des formations locales sélectionnées avec soin par Roger Biwandu, batteur de classe internationale bien connu pour une carrière déjà remplie et heureuse. Un vrai motif de satisfaction, et l’impression même que le festival (qui en est à sa troisième édition) trouvait là son rythme vrai, sa juste et noble inscription. Et voilà !

 

IMG 8200

Juste avant la tempête, Roger Biwandu (dm)

             et Guillermo Roatta (dm)

       (en arrière plan : Alex Golino (ts)

 

Vers 21.00 on s’apprêtait à rejoindre le château Pavie pour le concert de Youn Sun Nah, quand un coucher de soleil sublime et inquiétant (du rouge vif au noir d’encre) nous a alertés. Très vite, la bourrasque a frappé, partout, et pendant vingt trop longues minutes. Coups de tonnerre, vent violent, arbres arrachés, flaques d’eau qui se transforment vite en mini rivières. Nous étions deux, protégés dans et par un véhicule : nous n’avons rien su de ce qui se passait au Parc, mais nous devinions. Le château Pavie restait introuvable, nous avons fait trois fois le tour de la petite cité. Puis le vent s’est calmé, nous avons pu demander notre chemin. Dans le hâvre de paix qu’a constitué alors le château, Youn Sun Nah nous a ramenés vers une autre musique, qui n’échappe pas parfois à une très grande violence aussi. Mais elle est contrôlée, maîtrisée.

 

Dominant superbement son inquiétude et peut-être son désespoir, Dominique Renard (fondateur du festival) nous a seulement annoncé que les concerts du lendemain étaient annulés. Il nous a demandé d’être prudents sur le chemin du retour. La grande classe. On lui souhaite le meilleur pour demain.

 

Philippe Méziat

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Quelques mots seulement, pour dire à quel point ce festival est marqué par le destin : au moment où Frédéric Borey commençait à jouer, vers 21.00 samedi soir, un très violent orage a tout balayé Parc Guadet : les stands, la scène, la sono, tout. Le concert de Youn Sun Nah s’est déroulé quand même, mais la journée de dimanche a été annulée.

 

Concert dégustation : Stéphane Belmondo (tp, bugle), Jacky Terrasson (p)

 

Parc Guadet, concerts gratuits : Jean-Christophe Jacques 4tet, Tri-Nations Guitar Trio, Franck Dijeau Big Band Swing Sessions, Frédéric Borey Shape Trio invite Christophe Maroye, Bordeaux Jazz All Star 7tet, Tribute To Art Blakey.

 

Youn Sun Nah : Youn Sun Nah (voc), Ulf Wakenius (g)

 

On sortait de la dégustation de sept grands crus de Saint Emilion. Un moment d’exception. On a pu constater qu’au Parc Guadet, non loin, (concerts gratuits) le public s’était massé en grand nombre pour écouter des formations locales sélectionnées avec soin par Roger Biwandu, batteur de classe internationale bien connu pour une carrière déjà remplie et heureuse. Un vrai motif de satisfaction, et l’impression même que le festival (qui en est à sa troisième édition) trouvait là son rythme vrai, sa juste et noble inscription. Et voilà !

 

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Juste avant la tempête, Roger Biwandu (dm)

             et Guillermo Roatta (dm)

       (en arrière plan : Alex Golino (ts)

 

Vers 21.00 on s’apprêtait à rejoindre le château Pavie pour le concert de Youn Sun Nah, quand un coucher de soleil sublime et inquiétant (du rouge vif au noir d’encre) nous a alertés. Très vite, la bourrasque a frappé, partout, et pendant vingt trop longues minutes. Coups de tonnerre, vent violent, arbres arrachés, flaques d’eau qui se transforment vite en mini rivières. Nous étions deux, protégés dans et par un véhicule : nous n’avons rien su de ce qui se passait au Parc, mais nous devinions. Le château Pavie restait introuvable, nous avons fait trois fois le tour de la petite cité. Puis le vent s’est calmé, nous avons pu demander notre chemin. Dans le hâvre de paix qu’a constitué alors le château, Youn Sun Nah nous a ramenés vers une autre musique, qui n’échappe pas parfois à une très grande violence aussi. Mais elle est contrôlée, maîtrisée.

 

Dominant superbement son inquiétude et peut-être son désespoir, Dominique Renard (fondateur du festival) nous a seulement annoncé que les concerts du lendemain étaient annulés. Il nous a demandé d’être prudents sur le chemin du retour. La grande classe. On lui souhaite le meilleur pour demain.

 

Philippe Méziat

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Quelques mots seulement, pour dire à quel point ce festival est marqué par le destin : au moment où Frédéric Borey commençait à jouer, vers 21.00 samedi soir, un très violent orage a tout balayé Parc Guadet : les stands, la scène, la sono, tout. Le concert de Youn Sun Nah s’est déroulé quand même, mais la journée de dimanche a été annulée.

 

Concert dégustation : Stéphane Belmondo (tp, bugle), Jacky Terrasson (p)

 

Parc Guadet, concerts gratuits : Jean-Christophe Jacques 4tet, Tri-Nations Guitar Trio, Franck Dijeau Big Band Swing Sessions, Frédéric Borey Shape Trio invite Christophe Maroye, Bordeaux Jazz All Star 7tet, Tribute To Art Blakey.

 

Youn Sun Nah : Youn Sun Nah (voc), Ulf Wakenius (g)

 

On sortait de la dégustation de sept grands crus de Saint Emilion. Un moment d’exception. On a pu constater qu’au Parc Guadet, non loin, (concerts gratuits) le public s’était massé en grand nombre pour écouter des formations locales sélectionnées avec soin par Roger Biwandu, batteur de classe internationale bien connu pour une carrière déjà remplie et heureuse. Un vrai motif de satisfaction, et l’impression même que le festival (qui en est à sa troisième édition) trouvait là son rythme vrai, sa juste et noble inscription. Et voilà !

 

IMG 8200

Juste avant la tempête, Roger Biwandu (dm)

             et Guillermo Roatta (dm)

       (en arrière plan : Alex Golino (ts)

 

Vers 21.00 on s’apprêtait à rejoindre le château Pavie pour le concert de Youn Sun Nah, quand un coucher de soleil sublime et inquiétant (du rouge vif au noir d’encre) nous a alertés. Très vite, la bourrasque a frappé, partout, et pendant vingt trop longues minutes. Coups de tonnerre, vent violent, arbres arrachés, flaques d’eau qui se transforment vite en mini rivières. Nous étions deux, protégés dans et par un véhicule : nous n’avons rien su de ce qui se passait au Parc, mais nous devinions. Le château Pavie restait introuvable, nous avons fait trois fois le tour de la petite cité. Puis le vent s’est calmé, nous avons pu demander notre chemin. Dans le hâvre de paix qu’a constitué alors le château, Youn Sun Nah nous a ramenés vers une autre musique, qui n’échappe pas parfois à une très grande violence aussi. Mais elle est contrôlée, maîtrisée.

 

Dominant superbement son inquiétude et peut-être son désespoir, Dominique Renard (fondateur du festival) nous a seulement annoncé que les concerts du lendemain étaient annulés. Il nous a demandé d’être prudents sur le chemin du retour. La grande classe. On lui souhaite le meilleur pour demain.

 

Philippe Méziat

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Quelques mots seulement, pour dire à quel point ce festival est marqué par le destin : au moment où Frédéric Borey commençait à jouer, vers 21.00 samedi soir, un très violent orage a tout balayé Parc Guadet : les stands, la scène, la sono, tout. Le concert de Youn Sun Nah s’est déroulé quand même, mais la journée de dimanche a été annulée.

 

Concert dégustation : Stéphane Belmondo (tp, bugle), Jacky Terrasson (p)

 

Parc Guadet, concerts gratuits : Jean-Christophe Jacques 4tet, Tri-Nations Guitar Trio, Franck Dijeau Big Band Swing Sessions, Frédéric Borey Shape Trio invite Christophe Maroye, Bordeaux Jazz All Star 7tet, Tribute To Art Blakey.

 

Youn Sun Nah : Youn Sun Nah (voc), Ulf Wakenius (g)

 

On sortait de la dégustation de sept grands crus de Saint Emilion. Un moment d’exception. On a pu constater qu’au Parc Guadet, non loin, (concerts gratuits) le public s’était massé en grand nombre pour écouter des formations locales sélectionnées avec soin par Roger Biwandu, batteur de classe internationale bien connu pour une carrière déjà remplie et heureuse. Un vrai motif de satisfaction, et l’impression même que le festival (qui en est à sa troisième édition) trouvait là son rythme vrai, sa juste et noble inscription. Et voilà !

 

IMG 8200

Juste avant la tempête, Roger Biwandu (dm)

             et Guillermo Roatta (dm)

       (en arrière plan : Alex Golino (ts)

 

Vers 21.00 on s’apprêtait à rejoindre le château Pavie pour le concert de Youn Sun Nah, quand un coucher de soleil sublime et inquiétant (du rouge vif au noir d’encre) nous a alertés. Très vite, la bourrasque a frappé, partout, et pendant vingt trop longues minutes. Coups de tonnerre, vent violent, arbres arrachés, flaques d’eau qui se transforment vite en mini rivières. Nous étions deux, protégés dans et par un véhicule : nous n’avons rien su de ce qui se passait au Parc, mais nous devinions. Le château Pavie restait introuvable, nous avons fait trois fois le tour de la petite cité. Puis le vent s’est calmé, nous avons pu demander notre chemin. Dans le hâvre de paix qu’a constitué alors le château, Youn Sun Nah nous a ramenés vers une autre musique, qui n’échappe pas parfois à une très grande violence aussi. Mais elle est contrôlée, maîtrisée.

 

Dominant superbement son inquiétude et peut-être son désespoir, Dominique Renard (fondateur du festival) nous a seulement annoncé que les concerts du lendemain étaient annulés. Il nous a demandé d’être prudents sur le chemin du retour. La grande classe. On lui souhaite le meilleur pour demain.

 

Philippe Méziat