Jazz live
Publié le 18 Août 2014

Jazz à Ramatuelle : The Amazing Keystone Big Band

Ouverture en fanfare samedi soir pour le festival varois avec l’Amazing Keystone Big Band, qui reprenait son déjà classique « Pierre et le loup… et le jazz », avant de proposer un nouveau programme autour des musiques de films, mettant en valeur la jeune chanteuse Celia Kameni.

DSC 2473


The Amazing Keystone Big Band, « Pierre et le loup… et le jazz » (1ère partie), Programme autour des musiques de film (2ème partie)

Samedi 16 août 2014, Ramatuelle, Théâtre de Verdure

Saxophones/flûtes : Pierre Dessasis, Kenny Jeanney, Jon Boutellier, Eric Prost, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali ; Trompettes : Vincent Labarre, Thierry Senau, Félicien Bouchot, David Enhco ; Trombones : Bastien Ballaz, Lou Lecaudey, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas ; Rythmique : Thibaud François (elg), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dm);  Narratrice: Leslie Menu ; Chant : Celia Kameni.


Le public, nombreux, était venu en famille : il faut dire qu’à Jazz à Ramatuelle, les concerts sont gratuits pour les moins de douze ans ! Une aubaine pour découvrir cette swinguante adaptation du « Pierre et le loup » de Prokofiev, à la fois présentation ludique des différents instruments du big band (le ténor-chat, le soprano-canard, le grand-père-baryton etc.) et encyclopédie vivante des différents styles de jazz, du New Orleans jusqu’aux grooves les plus contemporains. L’occasion de constater que ce programme, primé par l’Académie du jazz (prix du disque français 2013), prend toute sa saveur en live, où se déroule merveilleusement la petite dramaturgie naissant de l’interaction entre l’histoire racontée par la narratrice Leslie Menu et un orchestre qui allie une maîtrise impressionnante à un sens du naturel et de l’humour jamais pris en défaut.

 

Pour la suite, place à un programme inédit à nos oreilles, autour des musiques de films (au sens large, puisque le programme incluait plusieurs standard de comédies musicales de Broadway ultérieurement portées à l’écran). Soit une autre manière d’initier le public au jazz, sans trop en avoir l’air. Au menu : La Panthère rose d’Henry Mancini, un pot-pourri de Lalo Shifrin (incluant les incontournables Mission impossible et Le Renard, cf. les collants Dim), deux extraits du West Side Story de Bernstein… Le tout arrangé avec finesse et imagination par les différents membres de l’orchestre. Mais cette deuxième partie fut aussi l’occasion de découvrir la jeune et talentueuse chanteuse lyonnaise Celia Kameni (photo) : voix de velours et phrasé impeccable, elle sait faire feu de tout bois, interprète stylée de standards comme It Ain’t Necessarily So ou Blues in the Night, mais aussi parfaite James Bond girl sur Goldeneye (chantée à l’origine par Tina Turner) et même sur Live and Let Die (signé Paul McCartney). Assurément, une artiste à suivre !

 

Pascal Rozat

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Ouverture en fanfare samedi soir pour le festival varois avec l’Amazing Keystone Big Band, qui reprenait son déjà classique « Pierre et le loup… et le jazz », avant de proposer un nouveau programme autour des musiques de films, mettant en valeur la jeune chanteuse Celia Kameni.

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The Amazing Keystone Big Band, « Pierre et le loup… et le jazz » (1ère partie), Programme autour des musiques de film (2ème partie)

Samedi 16 août 2014, Ramatuelle, Théâtre de Verdure

Saxophones/flûtes : Pierre Dessasis, Kenny Jeanney, Jon Boutellier, Eric Prost, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali ; Trompettes : Vincent Labarre, Thierry Senau, Félicien Bouchot, David Enhco ; Trombones : Bastien Ballaz, Lou Lecaudey, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas ; Rythmique : Thibaud François (elg), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dm);  Narratrice: Leslie Menu ; Chant : Celia Kameni.


Le public, nombreux, était venu en famille : il faut dire qu’à Jazz à Ramatuelle, les concerts sont gratuits pour les moins de douze ans ! Une aubaine pour découvrir cette swinguante adaptation du « Pierre et le loup » de Prokofiev, à la fois présentation ludique des différents instruments du big band (le ténor-chat, le soprano-canard, le grand-père-baryton etc.) et encyclopédie vivante des différents styles de jazz, du New Orleans jusqu’aux grooves les plus contemporains. L’occasion de constater que ce programme, primé par l’Académie du jazz (prix du disque français 2013), prend toute sa saveur en live, où se déroule merveilleusement la petite dramaturgie naissant de l’interaction entre l’histoire racontée par la narratrice Leslie Menu et un orchestre qui allie une maîtrise impressionnante à un sens du naturel et de l’humour jamais pris en défaut.

 

Pour la suite, place à un programme inédit à nos oreilles, autour des musiques de films (au sens large, puisque le programme incluait plusieurs standard de comédies musicales de Broadway ultérieurement portées à l’écran). Soit une autre manière d’initier le public au jazz, sans trop en avoir l’air. Au menu : La Panthère rose d’Henry Mancini, un pot-pourri de Lalo Shifrin (incluant les incontournables Mission impossible et Le Renard, cf. les collants Dim), deux extraits du West Side Story de Bernstein… Le tout arrangé avec finesse et imagination par les différents membres de l’orchestre. Mais cette deuxième partie fut aussi l’occasion de découvrir la jeune et talentueuse chanteuse lyonnaise Celia Kameni (photo) : voix de velours et phrasé impeccable, elle sait faire feu de tout bois, interprète stylée de standards comme It Ain’t Necessarily So ou Blues in the Night, mais aussi parfaite James Bond girl sur Goldeneye (chantée à l’origine par Tina Turner) et même sur Live and Let Die (signé Paul McCartney). Assurément, une artiste à suivre !

 

Pascal Rozat

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Ouverture en fanfare samedi soir pour le festival varois avec l’Amazing Keystone Big Band, qui reprenait son déjà classique « Pierre et le loup… et le jazz », avant de proposer un nouveau programme autour des musiques de films, mettant en valeur la jeune chanteuse Celia Kameni.

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The Amazing Keystone Big Band, « Pierre et le loup… et le jazz » (1ère partie), Programme autour des musiques de film (2ème partie)

Samedi 16 août 2014, Ramatuelle, Théâtre de Verdure

Saxophones/flûtes : Pierre Dessasis, Kenny Jeanney, Jon Boutellier, Eric Prost, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali ; Trompettes : Vincent Labarre, Thierry Senau, Félicien Bouchot, David Enhco ; Trombones : Bastien Ballaz, Lou Lecaudey, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas ; Rythmique : Thibaud François (elg), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dm);  Narratrice: Leslie Menu ; Chant : Celia Kameni.


Le public, nombreux, était venu en famille : il faut dire qu’à Jazz à Ramatuelle, les concerts sont gratuits pour les moins de douze ans ! Une aubaine pour découvrir cette swinguante adaptation du « Pierre et le loup » de Prokofiev, à la fois présentation ludique des différents instruments du big band (le ténor-chat, le soprano-canard, le grand-père-baryton etc.) et encyclopédie vivante des différents styles de jazz, du New Orleans jusqu’aux grooves les plus contemporains. L’occasion de constater que ce programme, primé par l’Académie du jazz (prix du disque français 2013), prend toute sa saveur en live, où se déroule merveilleusement la petite dramaturgie naissant de l’interaction entre l’histoire racontée par la narratrice Leslie Menu et un orchestre qui allie une maîtrise impressionnante à un sens du naturel et de l’humour jamais pris en défaut.

 

Pour la suite, place à un programme inédit à nos oreilles, autour des musiques de films (au sens large, puisque le programme incluait plusieurs standard de comédies musicales de Broadway ultérieurement portées à l’écran). Soit une autre manière d’initier le public au jazz, sans trop en avoir l’air. Au menu : La Panthère rose d’Henry Mancini, un pot-pourri de Lalo Shifrin (incluant les incontournables Mission impossible et Le Renard, cf. les collants Dim), deux extraits du West Side Story de Bernstein… Le tout arrangé avec finesse et imagination par les différents membres de l’orchestre. Mais cette deuxième partie fut aussi l’occasion de découvrir la jeune et talentueuse chanteuse lyonnaise Celia Kameni (photo) : voix de velours et phrasé impeccable, elle sait faire feu de tout bois, interprète stylée de standards comme It Ain’t Necessarily So ou Blues in the Night, mais aussi parfaite James Bond girl sur Goldeneye (chantée à l’origine par Tina Turner) et même sur Live and Let Die (signé Paul McCartney). Assurément, une artiste à suivre !

 

Pascal Rozat

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Ouverture en fanfare samedi soir pour le festival varois avec l’Amazing Keystone Big Band, qui reprenait son déjà classique « Pierre et le loup… et le jazz », avant de proposer un nouveau programme autour des musiques de films, mettant en valeur la jeune chanteuse Celia Kameni.

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The Amazing Keystone Big Band, « Pierre et le loup… et le jazz » (1ère partie), Programme autour des musiques de film (2ème partie)

Samedi 16 août 2014, Ramatuelle, Théâtre de Verdure

Saxophones/flûtes : Pierre Dessasis, Kenny Jeanney, Jon Boutellier, Eric Prost, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali ; Trompettes : Vincent Labarre, Thierry Senau, Félicien Bouchot, David Enhco ; Trombones : Bastien Ballaz, Lou Lecaudey, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas ; Rythmique : Thibaud François (elg), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dm);  Narratrice: Leslie Menu ; Chant : Celia Kameni.


Le public, nombreux, était venu en famille : il faut dire qu’à Jazz à Ramatuelle, les concerts sont gratuits pour les moins de douze ans ! Une aubaine pour découvrir cette swinguante adaptation du « Pierre et le loup » de Prokofiev, à la fois présentation ludique des différents instruments du big band (le ténor-chat, le soprano-canard, le grand-père-baryton etc.) et encyclopédie vivante des différents styles de jazz, du New Orleans jusqu’aux grooves les plus contemporains. L’occasion de constater que ce programme, primé par l’Académie du jazz (prix du disque français 2013), prend toute sa saveur en live, où se déroule merveilleusement la petite dramaturgie naissant de l’interaction entre l’histoire racontée par la narratrice Leslie Menu et un orchestre qui allie une maîtrise impressionnante à un sens du naturel et de l’humour jamais pris en défaut.

 

Pour la suite, place à un programme inédit à nos oreilles, autour des musiques de films (au sens large, puisque le programme incluait plusieurs standard de comédies musicales de Broadway ultérieurement portées à l’écran). Soit une autre manière d’initier le public au jazz, sans trop en avoir l’air. Au menu : La Panthère rose d’Henry Mancini, un pot-pourri de Lalo Shifrin (incluant les incontournables Mission impossible et Le Renard, cf. les collants Dim), deux extraits du West Side Story de Bernstein… Le tout arrangé avec finesse et imagination par les différents membres de l’orchestre. Mais cette deuxième partie fut aussi l’occasion de découvrir la jeune et talentueuse chanteuse lyonnaise Celia Kameni (photo) : voix de velours et phrasé impeccable, elle sait faire feu de tout bois, interprète stylée de standards comme It Ain’t Necessarily So ou Blues in the Night, mais aussi parfaite James Bond girl sur Goldeneye (chantée à l’origine par Tina Turner) et même sur Live and Let Die (signé Paul McCartney). Assurément, une artiste à suivre !

 

Pascal Rozat