Ping Machine fête ses 10 ans
Hier, 25 septembre, le big band Ping Machine et son chef-compositeur entamait un cycle de cinq concerts à Paris, au Studio de l’Ermitage, pour fêter ses dix d’existence. Première partie avec le duo Julien Soro-Raphaël Schwab.
Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 25 septembre 2014.
1ère partie : Julien Solo (sax alto), Raphaël Schwab (contrebasse).
2ème partie : Fabien Norbert (1ère trompette), Quentin Ghomari, Andrew Crocker (trompette), Bastien Ballaz (trombone), Daniel Zimmermann (trombone, tuba, en remplacement de Didier Havet), Florent Dupuit (fûtes, sax ténor), Fabien Debellefontaine (flûte, clarinette, sax alto), Jean-Michel Couchet (saxes soprano), Julien Soro (sax ténor, clarinette), Guillaume Christophel (clarinette basse, sax baryton), Stépan Caracci (vibraphone, metallophone, percussions), Paul Lay (piano), Fred Maurin (direction, composition, guitare), Raphaël Schwab (contrebasse), Rafaël Koerner (batterie).
Quel chemin en dix ans ! Ne reste plus du Ping Machine des débuts que Florent Dupuit, pilier discret mais inébranlable, Rafaël Kœrner qui n’a cessé de grandir depuis dans ce mélange de groove, de souplesse et de légèreté qui déjà faisait de lui un batteur remarquable, évidemment Fred Maurin dont les partitions de jeunesse disaient un avenir brillant, et l’orchestre enfin. Car quel qu’en ait été le personnel, quel qu’ait été le lieu où ils le présentaient, Fred Maurin (en étroit partenariat avec Rafaël Kœrner et les bassistes successifs… d’abord Yoram Rosilio en dépit d’une contrebasse de très médiocre qualité) a toujours su faire sonner par son écriture. Hier, profitant de l’acquisition de nouveaux praticables par le Studio de l’Ermitage, devenu un quasi lieu de résidence, Ping se présentai dans une nouvelle configuration, vents en V ouvert face au public, anches côté jardin, cuivres côté cour, la rythmique au centre, le pianiste tournant le dos au public, face à la contrebasse et à la batterie, la guitare et le vibraphone de part et d’autre du piano. C’est compact et rationnel, out le monde se voit, tout le monde s’entend et le public profite des mille nuances et couleurs dont Fred Maurin a le secret.
Des couleurs, il y en a d’une telle richesse que lorsque Paul Lay se met à insister sur les problèmes d’accord du piano (de façon pas du tout gratuite) on se demande s’il n’a pas trouvé le moyen par quelque préparation de se prêter à sa façon au jeu de la spectralité qui fait partie du programme de Fred Maurin. Un programme où l’on est constamment surpris jusque dans les pièces les plus motiviques par la diversité des formes, des traitements, des associations timbrales, des scénarios et des mises en situation des solistes que Maurin sait présenter sous leur meilleur jour. Jusque dans la très longue pièce Encore en quatre mouvement où l’on est constamment renvoyé d’un événement à l’autre.
Les 10 ans de Ping Machine, c’est aussi les 10 ans d’une équipe d’individualités et du 25 septembre au 19 décembre, on verra défiler quelques formations de quelques-uns de ses membres et sympathisants. Le 13 novembre, ce sera Big Four (Julien Soro, Stéphan Caracci, Fabien de Bellefontaine, Rafaël Kœrner, actuellement en tournée avec Tony Malaby1) en première partie de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent LêQuâng, Bruno Ruder). Le 4 décembre SKoLM (Raphaël Schwab, Rafaël Kœrner, Paul Lay, Fred Maurin) et le franco-allemand Mille Bornes Trio de Fabien Debellefontaine, Markus Braun et Matthieu Desbordes. Le 19 décembre : Ping Machine et ses invités. Et Le 16 octobre, comme hier, en première partie de Ping, le duo de Julien Soro et Raphaël Schwab. Un duo sans vrai soliste, dans une improvisation contrapuntique quasi permanente, très (souplement) canalisée par l’écriture de Schwab, entre folklores imaginaires et vagabondages mélodiques ornettiens, totalement onirique. Franck Bergerot
1 Le 3 octobre à Lyon (Périscope), le 7 à Paris (La Java), le 8 à Nantes (Pannonica), le 9 à Bordeaux (Le Caillou).
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Hier, 25 septembre, le big band Ping Machine et son chef-compositeur entamait un cycle de cinq concerts à Paris, au Studio de l’Ermitage, pour fêter ses dix d’existence. Première partie avec le duo Julien Soro-Raphaël Schwab.
Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 25 septembre 2014.
1ère partie : Julien Solo (sax alto), Raphaël Schwab (contrebasse).
2ème partie : Fabien Norbert (1ère trompette), Quentin Ghomari, Andrew Crocker (trompette), Bastien Ballaz (trombone), Daniel Zimmermann (trombone, tuba, en remplacement de Didier Havet), Florent Dupuit (fûtes, sax ténor), Fabien Debellefontaine (flûte, clarinette, sax alto), Jean-Michel Couchet (saxes soprano), Julien Soro (sax ténor, clarinette), Guillaume Christophel (clarinette basse, sax baryton), Stépan Caracci (vibraphone, metallophone, percussions), Paul Lay (piano), Fred Maurin (direction, composition, guitare), Raphaël Schwab (contrebasse), Rafaël Koerner (batterie).
Quel chemin en dix ans ! Ne reste plus du Ping Machine des débuts que Florent Dupuit, pilier discret mais inébranlable, Rafaël Kœrner qui n’a cessé de grandir depuis dans ce mélange de groove, de souplesse et de légèreté qui déjà faisait de lui un batteur remarquable, évidemment Fred Maurin dont les partitions de jeunesse disaient un avenir brillant, et l’orchestre enfin. Car quel qu’en ait été le personnel, quel qu’ait été le lieu où ils le présentaient, Fred Maurin (en étroit partenariat avec Rafaël Kœrner et les bassistes successifs… d’abord Yoram Rosilio en dépit d’une contrebasse de très médiocre qualité) a toujours su faire sonner par son écriture. Hier, profitant de l’acquisition de nouveaux praticables par le Studio de l’Ermitage, devenu un quasi lieu de résidence, Ping se présentai dans une nouvelle configuration, vents en V ouvert face au public, anches côté jardin, cuivres côté cour, la rythmique au centre, le pianiste tournant le dos au public, face à la contrebasse et à la batterie, la guitare et le vibraphone de part et d’autre du piano. C’est compact et rationnel, out le monde se voit, tout le monde s’entend et le public profite des mille nuances et couleurs dont Fred Maurin a le secret.
Des couleurs, il y en a d’une telle richesse que lorsque Paul Lay se met à insister sur les problèmes d’accord du piano (de façon pas du tout gratuite) on se demande s’il n’a pas trouvé le moyen par quelque préparation de se prêter à sa façon au jeu de la spectralité qui fait partie du programme de Fred Maurin. Un programme où l’on est constamment surpris jusque dans les pièces les plus motiviques par la diversité des formes, des traitements, des associations timbrales, des scénarios et des mises en situation des solistes que Maurin sait présenter sous leur meilleur jour. Jusque dans la très longue pièce Encore en quatre mouvement où l’on est constamment renvoyé d’un événement à l’autre.
Les 10 ans de Ping Machine, c’est aussi les 10 ans d’une équipe d’individualités et du 25 septembre au 19 décembre, on verra défiler quelques formations de quelques-uns de ses membres et sympathisants. Le 13 novembre, ce sera Big Four (Julien Soro, Stéphan Caracci, Fabien de Bellefontaine, Rafaël Kœrner, actuellement en tournée avec Tony Malaby1) en première partie de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent LêQuâng, Bruno Ruder). Le 4 décembre SKoLM (Raphaël Schwab, Rafaël Kœrner, Paul Lay, Fred Maurin) et le franco-allemand Mille Bornes Trio de Fabien Debellefontaine, Markus Braun et Matthieu Desbordes. Le 19 décembre : Ping Machine et ses invités. Et Le 16 octobre, comme hier, en première partie de Ping, le duo de Julien Soro et Raphaël Schwab. Un duo sans vrai soliste, dans une improvisation contrapuntique quasi permanente, très (souplement) canalisée par l’écriture de Schwab, entre folklores imaginaires et vagabondages mélodiques ornettiens, totalement onirique. Franck Bergerot
1 Le 3 octobre à Lyon (Périscope), le 7 à Paris (La Java), le 8 à Nantes (Pannonica), le 9 à Bordeaux (Le Caillou).
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Hier, 25 septembre, le big band Ping Machine et son chef-compositeur entamait un cycle de cinq concerts à Paris, au Studio de l’Ermitage, pour fêter ses dix d’existence. Première partie avec le duo Julien Soro-Raphaël Schwab.
Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 25 septembre 2014.
1ère partie : Julien Solo (sax alto), Raphaël Schwab (contrebasse).
2ème partie : Fabien Norbert (1ère trompette), Quentin Ghomari, Andrew Crocker (trompette), Bastien Ballaz (trombone), Daniel Zimmermann (trombone, tuba, en remplacement de Didier Havet), Florent Dupuit (fûtes, sax ténor), Fabien Debellefontaine (flûte, clarinette, sax alto), Jean-Michel Couchet (saxes soprano), Julien Soro (sax ténor, clarinette), Guillaume Christophel (clarinette basse, sax baryton), Stépan Caracci (vibraphone, metallophone, percussions), Paul Lay (piano), Fred Maurin (direction, composition, guitare), Raphaël Schwab (contrebasse), Rafaël Koerner (batterie).
Quel chemin en dix ans ! Ne reste plus du Ping Machine des débuts que Florent Dupuit, pilier discret mais inébranlable, Rafaël Kœrner qui n’a cessé de grandir depuis dans ce mélange de groove, de souplesse et de légèreté qui déjà faisait de lui un batteur remarquable, évidemment Fred Maurin dont les partitions de jeunesse disaient un avenir brillant, et l’orchestre enfin. Car quel qu’en ait été le personnel, quel qu’ait été le lieu où ils le présentaient, Fred Maurin (en étroit partenariat avec Rafaël Kœrner et les bassistes successifs… d’abord Yoram Rosilio en dépit d’une contrebasse de très médiocre qualité) a toujours su faire sonner par son écriture. Hier, profitant de l’acquisition de nouveaux praticables par le Studio de l’Ermitage, devenu un quasi lieu de résidence, Ping se présentai dans une nouvelle configuration, vents en V ouvert face au public, anches côté jardin, cuivres côté cour, la rythmique au centre, le pianiste tournant le dos au public, face à la contrebasse et à la batterie, la guitare et le vibraphone de part et d’autre du piano. C’est compact et rationnel, out le monde se voit, tout le monde s’entend et le public profite des mille nuances et couleurs dont Fred Maurin a le secret.
Des couleurs, il y en a d’une telle richesse que lorsque Paul Lay se met à insister sur les problèmes d’accord du piano (de façon pas du tout gratuite) on se demande s’il n’a pas trouvé le moyen par quelque préparation de se prêter à sa façon au jeu de la spectralité qui fait partie du programme de Fred Maurin. Un programme où l’on est constamment surpris jusque dans les pièces les plus motiviques par la diversité des formes, des traitements, des associations timbrales, des scénarios et des mises en situation des solistes que Maurin sait présenter sous leur meilleur jour. Jusque dans la très longue pièce Encore en quatre mouvement où l’on est constamment renvoyé d’un événement à l’autre.
Les 10 ans de Ping Machine, c’est aussi les 10 ans d’une équipe d’individualités et du 25 septembre au 19 décembre, on verra défiler quelques formations de quelques-uns de ses membres et sympathisants. Le 13 novembre, ce sera Big Four (Julien Soro, Stéphan Caracci, Fabien de Bellefontaine, Rafaël Kœrner, actuellement en tournée avec Tony Malaby1) en première partie de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent LêQuâng, Bruno Ruder). Le 4 décembre SKoLM (Raphaël Schwab, Rafaël Kœrner, Paul Lay, Fred Maurin) et le franco-allemand Mille Bornes Trio de Fabien Debellefontaine, Markus Braun et Matthieu Desbordes. Le 19 décembre : Ping Machine et ses invités. Et Le 16 octobre, comme hier, en première partie de Ping, le duo de Julien Soro et Raphaël Schwab. Un duo sans vrai soliste, dans une improvisation contrapuntique quasi permanente, très (souplement) canalisée par l’écriture de Schwab, entre folklores imaginaires et vagabondages mélodiques ornettiens, totalement onirique. Franck Bergerot
1 Le 3 octobre à Lyon (Périscope), le 7 à Paris (La Java), le 8 à Nantes (Pannonica), le 9 à Bordeaux (Le Caillou).
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Hier, 25 septembre, le big band Ping Machine et son chef-compositeur entamait un cycle de cinq concerts à Paris, au Studio de l’Ermitage, pour fêter ses dix d’existence. Première partie avec le duo Julien Soro-Raphaël Schwab.
Studio de l’Ermitage, Paris (75), le 25 septembre 2014.
1ère partie : Julien Solo (sax alto), Raphaël Schwab (contrebasse).
2ème partie : Fabien Norbert (1ère trompette), Quentin Ghomari, Andrew Crocker (trompette), Bastien Ballaz (trombone), Daniel Zimmermann (trombone, tuba, en remplacement de Didier Havet), Florent Dupuit (fûtes, sax ténor), Fabien Debellefontaine (flûte, clarinette, sax alto), Jean-Michel Couchet (saxes soprano), Julien Soro (sax ténor, clarinette), Guillaume Christophel (clarinette basse, sax baryton), Stépan Caracci (vibraphone, metallophone, percussions), Paul Lay (piano), Fred Maurin (direction, composition, guitare), Raphaël Schwab (contrebasse), Rafaël Koerner (batterie).
Quel chemin en dix ans ! Ne reste plus du Ping Machine des débuts que Florent Dupuit, pilier discret mais inébranlable, Rafaël Kœrner qui n’a cessé de grandir depuis dans ce mélange de groove, de souplesse et de légèreté qui déjà faisait de lui un batteur remarquable, évidemment Fred Maurin dont les partitions de jeunesse disaient un avenir brillant, et l’orchestre enfin. Car quel qu’en ait été le personnel, quel qu’ait été le lieu où ils le présentaient, Fred Maurin (en étroit partenariat avec Rafaël Kœrner et les bassistes successifs… d’abord Yoram Rosilio en dépit d’une contrebasse de très médiocre qualité) a toujours su faire sonner par son écriture. Hier, profitant de l’acquisition de nouveaux praticables par le Studio de l’Ermitage, devenu un quasi lieu de résidence, Ping se présentai dans une nouvelle configuration, vents en V ouvert face au public, anches côté jardin, cuivres côté cour, la rythmique au centre, le pianiste tournant le dos au public, face à la contrebasse et à la batterie, la guitare et le vibraphone de part et d’autre du piano. C’est compact et rationnel, out le monde se voit, tout le monde s’entend et le public profite des mille nuances et couleurs dont Fred Maurin a le secret.
Des couleurs, il y en a d’une telle richesse que lorsque Paul Lay se met à insister sur les problèmes d’accord du piano (de façon pas du tout gratuite) on se demande s’il n’a pas trouvé le moyen par quelque préparation de se prêter à sa façon au jeu de la spectralité qui fait partie du programme de Fred Maurin. Un programme où l’on est constamment surpris jusque dans les pièces les plus motiviques par la diversité des formes, des traitements, des associations timbrales, des scénarios et des mises en situation des solistes que Maurin sait présenter sous leur meilleur jour. Jusque dans la très longue pièce Encore en quatre mouvement où l’on est constamment renvoyé d’un événement à l’autre.
Les 10 ans de Ping Machine, c’est aussi les 10 ans d’une équipe d’individualités et du 25 septembre au 19 décembre, on verra défiler quelques formations de quelques-uns de ses membres et sympathisants. Le 13 novembre, ce sera Big Four (Julien Soro, Stéphan Caracci, Fabien de Bellefontaine, Rafaël Kœrner, actuellement en tournée avec Tony Malaby1) en première partie de Yes Is a Pleasant Country (Jeanne Added, Vincent LêQuâng, Bruno Ruder). Le 4 décembre SKoLM (Raphaël Schwab, Rafaël Kœrner, Paul Lay, Fred Maurin) et le franco-allemand Mille Bornes Trio de Fabien Debellefontaine, Markus Braun et Matthieu Desbordes. Le 19 décembre : Ping Machine et ses invités. Et Le 16 octobre, comme hier, en première partie de Ping, le duo de Julien Soro et Raphaël Schwab. Un duo sans vrai soliste, dans une improvisation contrapuntique quasi permanente, très (souplement) canalisée par l’écriture de Schwab, entre folklores imaginaires et vagabondages mélodiques ornettiens, totalement onirique. Franck Bergerot
1 Le 3 octobre à Lyon (Périscope), le 7 à Paris (La Java), le 8 à Nantes (Pannonica), le 9 à Bordeaux (Le Caillou).