Un mardi avec Carmen Lundy
Ecouter une heure durant la chanteuse américaine Carmen Lundy accompagnée par un remarquable trio dont Patrice Rushen est la perle rare : une belle surprise, un set de jazz “en chanté” d’une rare élégance.
Carmen Lundy (chant), Patrice Rushen (piano, claviers), Darryll Hall (basse), Jamison Ross (batterie). Paris, Duc des Lombards, Festival Jazz Sur Seine, mardi 21 octobre.
Dès qu’elle arrive sur scène et commence de chanter, Carmen Lundy en impose. Carmen Lundy n’est pas la énième “chanteuse de jazz” qui déroule en pilotage automatique standards et autre reprises téléphonées. Carmen Lundy est une singer songwriter, comme on dit aux Etats-Unis. Et a le cran de dévoiler à son public des chansons qu’il n’a jamais entendues, extraites de son nouveau cd, “Soul To Soul” (Afrasia, www.carmenlundy.com. Il est devant moi ce cd, et tout en écoutant Life Is A Song In Me (auréolé d’un funkyssime solo de synthé de Patrice Rushen), je découvre que Geri Allen, Randy Brecker et Bennie Maupin figurent parim ses guests, et que Madame Lundy y déploie tous ses savoir-faire (chanteuse, mais aussi multi-instrumentiste).
Au moment où j’écris ces quelques lignes, il passe dans mon bureau. Le plaisir est aussi intense que celui éprouvé au Duc. Difficile de résister à ce jazz teinté de soul moderne, superbement arrangé. (Belle influence majeure, celle de Stevie Wonder, mais loin de tout maniérisme.) Patrice Rushen y joue un rôle décisif, comme sur scène : ses oreilles d’accompagnatrices sont aussi celles d’une chanteuse, et ça s’entend. Carmen Lundy ne pouvait mieux choisir sa pianiste-claviériste.
Avant de rentrer dans le XXème, petite halte Café de la Danse, où l’on jette une oreille au Supersonic de Thomas de Pourquery, qui secoue les étoiles naguère accrochées dans le ciel par Sun Ra. J’entre au moment où sa sister in jazz Jeanne Added jamme sur Forever In My Life de Prince. Tiens donc… FREDERIC GOATY
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Ecouter une heure durant la chanteuse américaine Carmen Lundy accompagnée par un remarquable trio dont Patrice Rushen est la perle rare : une belle surprise, un set de jazz “en chanté” d’une rare élégance.
Carmen Lundy (chant), Patrice Rushen (piano, claviers), Darryll Hall (basse), Jamison Ross (batterie). Paris, Duc des Lombards, Festival Jazz Sur Seine, mardi 21 octobre.
Dès qu’elle arrive sur scène et commence de chanter, Carmen Lundy en impose. Carmen Lundy n’est pas la énième “chanteuse de jazz” qui déroule en pilotage automatique standards et autre reprises téléphonées. Carmen Lundy est une singer songwriter, comme on dit aux Etats-Unis. Et a le cran de dévoiler à son public des chansons qu’il n’a jamais entendues, extraites de son nouveau cd, “Soul To Soul” (Afrasia, www.carmenlundy.com. Il est devant moi ce cd, et tout en écoutant Life Is A Song In Me (auréolé d’un funkyssime solo de synthé de Patrice Rushen), je découvre que Geri Allen, Randy Brecker et Bennie Maupin figurent parim ses guests, et que Madame Lundy y déploie tous ses savoir-faire (chanteuse, mais aussi multi-instrumentiste).
Au moment où j’écris ces quelques lignes, il passe dans mon bureau. Le plaisir est aussi intense que celui éprouvé au Duc. Difficile de résister à ce jazz teinté de soul moderne, superbement arrangé. (Belle influence majeure, celle de Stevie Wonder, mais loin de tout maniérisme.) Patrice Rushen y joue un rôle décisif, comme sur scène : ses oreilles d’accompagnatrices sont aussi celles d’une chanteuse, et ça s’entend. Carmen Lundy ne pouvait mieux choisir sa pianiste-claviériste.
Avant de rentrer dans le XXème, petite halte Café de la Danse, où l’on jette une oreille au Supersonic de Thomas de Pourquery, qui secoue les étoiles naguère accrochées dans le ciel par Sun Ra. J’entre au moment où sa sister in jazz Jeanne Added jamme sur Forever In My Life de Prince. Tiens donc… FREDERIC GOATY
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Ecouter une heure durant la chanteuse américaine Carmen Lundy accompagnée par un remarquable trio dont Patrice Rushen est la perle rare : une belle surprise, un set de jazz “en chanté” d’une rare élégance.
Carmen Lundy (chant), Patrice Rushen (piano, claviers), Darryll Hall (basse), Jamison Ross (batterie). Paris, Duc des Lombards, Festival Jazz Sur Seine, mardi 21 octobre.
Dès qu’elle arrive sur scène et commence de chanter, Carmen Lundy en impose. Carmen Lundy n’est pas la énième “chanteuse de jazz” qui déroule en pilotage automatique standards et autre reprises téléphonées. Carmen Lundy est une singer songwriter, comme on dit aux Etats-Unis. Et a le cran de dévoiler à son public des chansons qu’il n’a jamais entendues, extraites de son nouveau cd, “Soul To Soul” (Afrasia, www.carmenlundy.com. Il est devant moi ce cd, et tout en écoutant Life Is A Song In Me (auréolé d’un funkyssime solo de synthé de Patrice Rushen), je découvre que Geri Allen, Randy Brecker et Bennie Maupin figurent parim ses guests, et que Madame Lundy y déploie tous ses savoir-faire (chanteuse, mais aussi multi-instrumentiste).
Au moment où j’écris ces quelques lignes, il passe dans mon bureau. Le plaisir est aussi intense que celui éprouvé au Duc. Difficile de résister à ce jazz teinté de soul moderne, superbement arrangé. (Belle influence majeure, celle de Stevie Wonder, mais loin de tout maniérisme.) Patrice Rushen y joue un rôle décisif, comme sur scène : ses oreilles d’accompagnatrices sont aussi celles d’une chanteuse, et ça s’entend. Carmen Lundy ne pouvait mieux choisir sa pianiste-claviériste.
Avant de rentrer dans le XXème, petite halte Café de la Danse, où l’on jette une oreille au Supersonic de Thomas de Pourquery, qui secoue les étoiles naguère accrochées dans le ciel par Sun Ra. J’entre au moment où sa sister in jazz Jeanne Added jamme sur Forever In My Life de Prince. Tiens donc… FREDERIC GOATY
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Ecouter une heure durant la chanteuse américaine Carmen Lundy accompagnée par un remarquable trio dont Patrice Rushen est la perle rare : une belle surprise, un set de jazz “en chanté” d’une rare élégance.
Carmen Lundy (chant), Patrice Rushen (piano, claviers), Darryll Hall (basse), Jamison Ross (batterie). Paris, Duc des Lombards, Festival Jazz Sur Seine, mardi 21 octobre.
Dès qu’elle arrive sur scène et commence de chanter, Carmen Lundy en impose. Carmen Lundy n’est pas la énième “chanteuse de jazz” qui déroule en pilotage automatique standards et autre reprises téléphonées. Carmen Lundy est une singer songwriter, comme on dit aux Etats-Unis. Et a le cran de dévoiler à son public des chansons qu’il n’a jamais entendues, extraites de son nouveau cd, “Soul To Soul” (Afrasia, www.carmenlundy.com. Il est devant moi ce cd, et tout en écoutant Life Is A Song In Me (auréolé d’un funkyssime solo de synthé de Patrice Rushen), je découvre que Geri Allen, Randy Brecker et Bennie Maupin figurent parim ses guests, et que Madame Lundy y déploie tous ses savoir-faire (chanteuse, mais aussi multi-instrumentiste).
Au moment où j’écris ces quelques lignes, il passe dans mon bureau. Le plaisir est aussi intense que celui éprouvé au Duc. Difficile de résister à ce jazz teinté de soul moderne, superbement arrangé. (Belle influence majeure, celle de Stevie Wonder, mais loin de tout maniérisme.) Patrice Rushen y joue un rôle décisif, comme sur scène : ses oreilles d’accompagnatrices sont aussi celles d’une chanteuse, et ça s’entend. Carmen Lundy ne pouvait mieux choisir sa pianiste-claviériste.
Avant de rentrer dans le XXème, petite halte Café de la Danse, où l’on jette une oreille au Supersonic de Thomas de Pourquery, qui secoue les étoiles naguère accrochées dans le ciel par Sun Ra. J’entre au moment où sa sister in jazz Jeanne Added jamme sur Forever In My Life de Prince. Tiens donc… FREDERIC GOATY