Jazz live
Publié le 19 Mai 2015

Jazz sous les pommiers : une journée coutançaise

C’est le fruit du passage éclair d’un chroniqueur intermittent (Xavier Prévost, votre serviteur) le jeudi de l’Ascension, pour une immersion dans quelques beaux moments du festival Jazz sous les Pommiers : une bribe d’un set en duo de Paolo Fresu et Omar Sosa ; la fin du concert de Lisa Simone ; et l’entièreté des concerts de Pascal Schumacher et Louis Sclavis, lequel remplaçait au pied levé Henri Texier, rendu indisponible par une douloureuse inflammation de l’index gauche qui l’empêchait de jouer de la contrebasse. Lionel Eskenazi, présent pour un séjour plus durable, rend compte ci-après d’autres moments du festival cotentinais.

 

Festival Jazz sous les Pommiers, Théâtre Municipal, Coutances, le 15 mai 2015.

Pascal Schumacher Quartet : Pascal Schumacher (vibraphone), Franz Von Chossy (piano), Pol Belardi (guitare basse) & Jens Duppe (batterie) ; invitée : Airelle Besson (trompette).

 

Louis Sclavis « Silk Quartet » : Louis Sclavis (clarinette, clarinette basse), Benjamin Moussay (piano, piano électrique, synthétiseur), Gilles Coronado (guitare) & Keyvan Chemirami (percussions) ; invitée : Airelle Besson.

 

Le vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher donnait sur scène le répertoire de son récent disque « Left Tokyo Right » (Laborie Jazz), inspiré par une tournée nippone. Les exposés sont précis, presque millimétrés, le jouage est intense, les improvisations pas toujours surprenantes…. Il faut dire que le groupe n’est guère servi, surtout en début de concert, pas une sonorisation trop riche en caisson de basses, avec un système qui encaisse mal l’infra grave et produit des basses bourdonnantes, imprécises, pour la guitare basse et la main gauche du piano ; parfois trop de réverbération également, comme un effet pesant. Mais l’énergie et l’engagement font le différence, et le public adhére sans réserve à ce style direct et sans ambages. La trompettiste Airelle Besson, artiste en résidence du festival, s’est jointe au groupe pour deux titres : Wabi-Sabi et Ichigaya ; sur ce dernier thème, sorte de ballade à développement funky, l’échange est d’une belle intensité, et le chroniqueur ne boude pas son plaisir.

 

Avant l’entrée sur scène de Louis Sclavis et de son groupe, la sono diffusa un message du contrebassiste Henri Texier à l’attention de son cher public. Message chaleureux autant qu’ému, où le musicien annonçait d’ores et déjà sa présence à l’édition 2016, pour pallier sa défection très involontaire. En prélude au premier thème, Louis Sclavis fit partager au public ses sentiments contrastés : son plaisir d’être là, et sa tristesse de le devoir à une indisposition de son compère et ami Henri Texier. Puis la musique s’installa, mêlant comme toujours des unissons rigoureux et des échappées libertaires. Chaque soliste trouvait son compte dans la dramaturgie sonore, car manifestement Louis Sclavis adhère au précepte de Max Roach, selon lequel le jazz serait la seule démocratie réalisée. Le répertoire fut celui du disque « Silk And Salt Melodies » (paru en août dernier chez ECM) mais dans une mouture de concert, où le présent n’hésite pas à prendre le pas, et même le pouvoir. Le plaisir des musiciens à ces retrouvailles impromptues, pour ce concert décidé trois jours plus tôt, était manifeste, et il suscita chez le public (comme chez votre serviteur) une joie intense. Joie confirmée par la venue d’Airelle Besson, invitée également pour cette seconde partie à faire un tour de piste. Une occasion supplémentaire, en somme, de constater que Louis Sclavis, non content d’élaborer des disques d’une remarquable cohérence et d’une toujours belle facture, les magnifie sur scène, par la magie d’un jazz qui renaît sur le vif.


Avant ce concert, une visite de quelque trente minutes à la salle Marcel Hélie permit de goûter le duo d’Omar Sosa (piano, piano électrique) et Paolo Fresu (bugle). Agrémentée de boucles et d’effets (pilotés en temps réel par chacun des instrumentistes), la musique se déploie, diaphane ou anguleuse, selon les instants. Duo magique ou duo mystique ? Qui sait…. C’est assurément une musique du temps suspendu, un temps dont l’envol est dèjà un (beau) souvenir.

 

Et après la fin du set de Louis Sclavis au Théâtre Municipal, un retour empressé à la salle Marcel Hélie nous offrit le final du concert de Lisa Simone. Elle enflamme le public par sa présence, et par sa voix très soulful, reprenant largement le répertoire de son récent disque « All si well  » (Laborie Jazz), sans négliger le précédent (« Simone on Simone », Koch Records, 2008), avec une reprise torride de l’inoxydable Work Song d’Oscar Brown Jr. , sur une musique de Nat Adderley : public aux anges, votre éphémère chroniqueur inclus !

Xavier Prévost


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C’est le fruit du passage éclair d’un chroniqueur intermittent (Xavier Prévost, votre serviteur) le jeudi de l’Ascension, pour une immersion dans quelques beaux moments du festival Jazz sous les Pommiers : une bribe d’un set en duo de Paolo Fresu et Omar Sosa ; la fin du concert de Lisa Simone ; et l’entièreté des concerts de Pascal Schumacher et Louis Sclavis, lequel remplaçait au pied levé Henri Texier, rendu indisponible par une douloureuse inflammation de l’index gauche qui l’empêchait de jouer de la contrebasse. Lionel Eskenazi, présent pour un séjour plus durable, rend compte ci-après d’autres moments du festival cotentinais.

 

Festival Jazz sous les Pommiers, Théâtre Municipal, Coutances, le 15 mai 2015.

Pascal Schumacher Quartet : Pascal Schumacher (vibraphone), Franz Von Chossy (piano), Pol Belardi (guitare basse) & Jens Duppe (batterie) ; invitée : Airelle Besson (trompette).

 

Louis Sclavis « Silk Quartet » : Louis Sclavis (clarinette, clarinette basse), Benjamin Moussay (piano, piano électrique, synthétiseur), Gilles Coronado (guitare) & Keyvan Chemirami (percussions) ; invitée : Airelle Besson.

 

Le vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher donnait sur scène le répertoire de son récent disque « Left Tokyo Right » (Laborie Jazz), inspiré par une tournée nippone. Les exposés sont précis, presque millimétrés, le jouage est intense, les improvisations pas toujours surprenantes…. Il faut dire que le groupe n’est guère servi, surtout en début de concert, pas une sonorisation trop riche en caisson de basses, avec un système qui encaisse mal l’infra grave et produit des basses bourdonnantes, imprécises, pour la guitare basse et la main gauche du piano ; parfois trop de réverbération également, comme un effet pesant. Mais l’énergie et l’engagement font le différence, et le public adhére sans réserve à ce style direct et sans ambages. La trompettiste Airelle Besson, artiste en résidence du festival, s’est jointe au groupe pour deux titres : Wabi-Sabi et Ichigaya ; sur ce dernier thème, sorte de ballade à développement funky, l’échange est d’une belle intensité, et le chroniqueur ne boude pas son plaisir.

 

Avant l’entrée sur scène de Louis Sclavis et de son groupe, la sono diffusa un message du contrebassiste Henri Texier à l’attention de son cher public. Message chaleureux autant qu’ému, où le musicien annonçait d’ores et déjà sa présence à l’édition 2016, pour pallier sa défection très involontaire. En prélude au premier thème, Louis Sclavis fit partager au public ses sentiments contrastés : son plaisir d’être là, et sa tristesse de le devoir à une indisposition de son compère et ami Henri Texier. Puis la musique s’installa, mêlant comme toujours des unissons rigoureux et des échappées libertaires. Chaque soliste trouvait son compte dans la dramaturgie sonore, car manifestement Louis Sclavis adhère au précepte de Max Roach, selon lequel le jazz serait la seule démocratie réalisée. Le répertoire fut celui du disque « Silk And Salt Melodies » (paru en août dernier chez ECM) mais dans une mouture de concert, où le présent n’hésite pas à prendre le pas, et même le pouvoir. Le plaisir des musiciens à ces retrouvailles impromptues, pour ce concert décidé trois jours plus tôt, était manifeste, et il suscita chez le public (comme chez votre serviteur) une joie intense. Joie confirmée par la venue d’Airelle Besson, invitée également pour cette seconde partie à faire un tour de piste. Une occasion supplémentaire, en somme, de constater que Louis Sclavis, non content d’élaborer des disques d’une remarquable cohérence et d’une toujours belle facture, les magnifie sur scène, par la magie d’un jazz qui renaît sur le vif.


Avant ce concert, une visite de quelque trente minutes à la salle Marcel Hélie permit de goûter le duo d’Omar Sosa (piano, piano électrique) et Paolo Fresu (bugle). Agrémentée de boucles et d’effets (pilotés en temps réel par chacun des instrumentistes), la musique se déploie, diaphane ou anguleuse, selon les instants. Duo magique ou duo mystique ? Qui sait…. C’est assurément une musique du temps suspendu, un temps dont l’envol est dèjà un (beau) souvenir.

 

Et après la fin du set de Louis Sclavis au Théâtre Municipal, un retour empressé à la salle Marcel Hélie nous offrit le final du concert de Lisa Simone. Elle enflamme le public par sa présence, et par sa voix très soulful, reprenant largement le répertoire de son récent disque « All si well  » (Laborie Jazz), sans négliger le précédent (« Simone on Simone », Koch Records, 2008), avec une reprise torride de l’inoxydable Work Song d’Oscar Brown Jr. , sur une musique de Nat Adderley : public aux anges, votre éphémère chroniqueur inclus !

Xavier Prévost


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C’est le fruit du passage éclair d’un chroniqueur intermittent (Xavier Prévost, votre serviteur) le jeudi de l’Ascension, pour une immersion dans quelques beaux moments du festival Jazz sous les Pommiers : une bribe d’un set en duo de Paolo Fresu et Omar Sosa ; la fin du concert de Lisa Simone ; et l’entièreté des concerts de Pascal Schumacher et Louis Sclavis, lequel remplaçait au pied levé Henri Texier, rendu indisponible par une douloureuse inflammation de l’index gauche qui l’empêchait de jouer de la contrebasse. Lionel Eskenazi, présent pour un séjour plus durable, rend compte ci-après d’autres moments du festival cotentinais.

 

Festival Jazz sous les Pommiers, Théâtre Municipal, Coutances, le 15 mai 2015.

Pascal Schumacher Quartet : Pascal Schumacher (vibraphone), Franz Von Chossy (piano), Pol Belardi (guitare basse) & Jens Duppe (batterie) ; invitée : Airelle Besson (trompette).

 

Louis Sclavis « Silk Quartet » : Louis Sclavis (clarinette, clarinette basse), Benjamin Moussay (piano, piano électrique, synthétiseur), Gilles Coronado (guitare) & Keyvan Chemirami (percussions) ; invitée : Airelle Besson.

 

Le vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher donnait sur scène le répertoire de son récent disque « Left Tokyo Right » (Laborie Jazz), inspiré par une tournée nippone. Les exposés sont précis, presque millimétrés, le jouage est intense, les improvisations pas toujours surprenantes…. Il faut dire que le groupe n’est guère servi, surtout en début de concert, pas une sonorisation trop riche en caisson de basses, avec un système qui encaisse mal l’infra grave et produit des basses bourdonnantes, imprécises, pour la guitare basse et la main gauche du piano ; parfois trop de réverbération également, comme un effet pesant. Mais l’énergie et l’engagement font le différence, et le public adhére sans réserve à ce style direct et sans ambages. La trompettiste Airelle Besson, artiste en résidence du festival, s’est jointe au groupe pour deux titres : Wabi-Sabi et Ichigaya ; sur ce dernier thème, sorte de ballade à développement funky, l’échange est d’une belle intensité, et le chroniqueur ne boude pas son plaisir.

 

Avant l’entrée sur scène de Louis Sclavis et de son groupe, la sono diffusa un message du contrebassiste Henri Texier à l’attention de son cher public. Message chaleureux autant qu’ému, où le musicien annonçait d’ores et déjà sa présence à l’édition 2016, pour pallier sa défection très involontaire. En prélude au premier thème, Louis Sclavis fit partager au public ses sentiments contrastés : son plaisir d’être là, et sa tristesse de le devoir à une indisposition de son compère et ami Henri Texier. Puis la musique s’installa, mêlant comme toujours des unissons rigoureux et des échappées libertaires. Chaque soliste trouvait son compte dans la dramaturgie sonore, car manifestement Louis Sclavis adhère au précepte de Max Roach, selon lequel le jazz serait la seule démocratie réalisée. Le répertoire fut celui du disque « Silk And Salt Melodies » (paru en août dernier chez ECM) mais dans une mouture de concert, où le présent n’hésite pas à prendre le pas, et même le pouvoir. Le plaisir des musiciens à ces retrouvailles impromptues, pour ce concert décidé trois jours plus tôt, était manifeste, et il suscita chez le public (comme chez votre serviteur) une joie intense. Joie confirmée par la venue d’Airelle Besson, invitée également pour cette seconde partie à faire un tour de piste. Une occasion supplémentaire, en somme, de constater que Louis Sclavis, non content d’élaborer des disques d’une remarquable cohérence et d’une toujours belle facture, les magnifie sur scène, par la magie d’un jazz qui renaît sur le vif.


Avant ce concert, une visite de quelque trente minutes à la salle Marcel Hélie permit de goûter le duo d’Omar Sosa (piano, piano électrique) et Paolo Fresu (bugle). Agrémentée de boucles et d’effets (pilotés en temps réel par chacun des instrumentistes), la musique se déploie, diaphane ou anguleuse, selon les instants. Duo magique ou duo mystique ? Qui sait…. C’est assurément une musique du temps suspendu, un temps dont l’envol est dèjà un (beau) souvenir.

 

Et après la fin du set de Louis Sclavis au Théâtre Municipal, un retour empressé à la salle Marcel Hélie nous offrit le final du concert de Lisa Simone. Elle enflamme le public par sa présence, et par sa voix très soulful, reprenant largement le répertoire de son récent disque « All si well  » (Laborie Jazz), sans négliger le précédent (« Simone on Simone », Koch Records, 2008), avec une reprise torride de l’inoxydable Work Song d’Oscar Brown Jr. , sur une musique de Nat Adderley : public aux anges, votre éphémère chroniqueur inclus !

Xavier Prévost


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C’est le fruit du passage éclair d’un chroniqueur intermittent (Xavier Prévost, votre serviteur) le jeudi de l’Ascension, pour une immersion dans quelques beaux moments du festival Jazz sous les Pommiers : une bribe d’un set en duo de Paolo Fresu et Omar Sosa ; la fin du concert de Lisa Simone ; et l’entièreté des concerts de Pascal Schumacher et Louis Sclavis, lequel remplaçait au pied levé Henri Texier, rendu indisponible par une douloureuse inflammation de l’index gauche qui l’empêchait de jouer de la contrebasse. Lionel Eskenazi, présent pour un séjour plus durable, rend compte ci-après d’autres moments du festival cotentinais.

 

Festival Jazz sous les Pommiers, Théâtre Municipal, Coutances, le 15 mai 2015.

Pascal Schumacher Quartet : Pascal Schumacher (vibraphone), Franz Von Chossy (piano), Pol Belardi (guitare basse) & Jens Duppe (batterie) ; invitée : Airelle Besson (trompette).

 

Louis Sclavis « Silk Quartet » : Louis Sclavis (clarinette, clarinette basse), Benjamin Moussay (piano, piano électrique, synthétiseur), Gilles Coronado (guitare) & Keyvan Chemirami (percussions) ; invitée : Airelle Besson.

 

Le vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher donnait sur scène le répertoire de son récent disque « Left Tokyo Right » (Laborie Jazz), inspiré par une tournée nippone. Les exposés sont précis, presque millimétrés, le jouage est intense, les improvisations pas toujours surprenantes…. Il faut dire que le groupe n’est guère servi, surtout en début de concert, pas une sonorisation trop riche en caisson de basses, avec un système qui encaisse mal l’infra grave et produit des basses bourdonnantes, imprécises, pour la guitare basse et la main gauche du piano ; parfois trop de réverbération également, comme un effet pesant. Mais l’énergie et l’engagement font le différence, et le public adhére sans réserve à ce style direct et sans ambages. La trompettiste Airelle Besson, artiste en résidence du festival, s’est jointe au groupe pour deux titres : Wabi-Sabi et Ichigaya ; sur ce dernier thème, sorte de ballade à développement funky, l’échange est d’une belle intensité, et le chroniqueur ne boude pas son plaisir.

 

Avant l’entrée sur scène de Louis Sclavis et de son groupe, la sono diffusa un message du contrebassiste Henri Texier à l’attention de son cher public. Message chaleureux autant qu’ému, où le musicien annonçait d’ores et déjà sa présence à l’édition 2016, pour pallier sa défection très involontaire. En prélude au premier thème, Louis Sclavis fit partager au public ses sentiments contrastés : son plaisir d’être là, et sa tristesse de le devoir à une indisposition de son compère et ami Henri Texier. Puis la musique s’installa, mêlant comme toujours des unissons rigoureux et des échappées libertaires. Chaque soliste trouvait son compte dans la dramaturgie sonore, car manifestement Louis Sclavis adhère au précepte de Max Roach, selon lequel le jazz serait la seule démocratie réalisée. Le répertoire fut celui du disque « Silk And Salt Melodies » (paru en août dernier chez ECM) mais dans une mouture de concert, où le présent n’hésite pas à prendre le pas, et même le pouvoir. Le plaisir des musiciens à ces retrouvailles impromptues, pour ce concert décidé trois jours plus tôt, était manifeste, et il suscita chez le public (comme chez votre serviteur) une joie intense. Joie confirmée par la venue d’Airelle Besson, invitée également pour cette seconde partie à faire un tour de piste. Une occasion supplémentaire, en somme, de constater que Louis Sclavis, non content d’élaborer des disques d’une remarquable cohérence et d’une toujours belle facture, les magnifie sur scène, par la magie d’un jazz qui renaît sur le vif.


Avant ce concert, une visite de quelque trente minutes à la salle Marcel Hélie permit de goûter le duo d’Omar Sosa (piano, piano électrique) et Paolo Fresu (bugle). Agrémentée de boucles et d’effets (pilotés en temps réel par chacun des instrumentistes), la musique se déploie, diaphane ou anguleuse, selon les instants. Duo magique ou duo mystique ? Qui sait…. C’est assurément une musique du temps suspendu, un temps dont l’envol est dèjà un (beau) souvenir.

 

Et après la fin du set de Louis Sclavis au Théâtre Municipal, un retour empressé à la salle Marcel Hélie nous offrit le final du concert de Lisa Simone. Elle enflamme le public par sa présence, et par sa voix très soulful, reprenant largement le répertoire de son récent disque « All si well  » (Laborie Jazz), sans négliger le précédent (« Simone on Simone », Koch Records, 2008), avec une reprise torride de l’inoxydable Work Song d’Oscar Brown Jr. , sur une musique de Nat Adderley : public aux anges, votre éphémère chroniqueur inclus !

Xavier Prévost