Carnets de bal
Un grand bal swing, dans le cadre très chouette du centre culturel irlandais, a clôturé dimanche le Festival de jazz de saint Germain des Près.
Esprit Jazz Big Band dirigé par Jean-Pierre Solvès avec marc Thomas (chant) Joël Chausse, Tony Russo, Yves le Carboulec (trompettes), Jean-Claude Vilain, Jean-Luc Damant, Damien Verhervé (trombones)François Chambart, Stéphane Chausse, Jean Pierre Solvès (saxophones) Claude Terranova (piano), marc-Michel le Bévillon (contrebasse), François laudet (batterie) et Peter Browne (accordéon), Centre Culturel Irlandais, Dimanche 31 mai 2015
Un beau plancher en bois qui plie mais ne rompt pas a été installé au milieu de la cour du Centre culturel irlandais. Sous les arcades, un big band mené par Jean-Pierre Solvès rejoue les grands standards des années 30-40 : Sing Sing (gros succès, les danseurs affluent vers la piste comme si un pot de miel avait été posé au milieu d’un nid de fourmis), In the mood, It don’t mean a thing, take the A train, Chatanooga Choo Choo, rien ne manque. L’accordéoniste irlandais Peter Browne apporte des couleurs inattendues .
Les danseurs couvrent à peu près toutes les générations. Certains sont habillées façon années 40. Ça danse un swing règlementaire, un swing rêvé, ou un swing alternatif. Il y a plus de danseuses que de danseurs, ce qui permet à des barbes grises de tenter leur chance auprès de tendrons.
Tout ça se passe dans la bonne humeur. Je ne sais pas si les danseurs écoutent la musique autrement qu’avec leurs membres inférieurs. Mais on trouve plein de trucs à picorer dans ce grand orchestre, une bonne section de trompette, un très bon pianiste, Claude Terranova, qui réussit à se ménager de petites escapades à l’intérieur de cette grosse machine. A la pause on va lui parler, il a de grandes partitions dépliées sur son piano. On parle de son rôle au sein de l’orchestre : « J’essaie d’être original, tout en restant avec l’orchestre. C’est pas facile…A certains moments, t’es en train de t’éclater et de tout mettre à l’envers, mais il faut quand même rester avec l’orchestre… ».
J’observe un couple de danseurs dramatiquement enlacé, à la manière des danseurs de tango, qui semble d’être trompé de style et de lieu. Je bavarde avec Françoise qui tente de m’apprendre ce qu’est le Indy Hop. Je n’y comprends rien. Il y a quelques gouttes de pluie, et juste assez de vent pour soulever quelques jupes. Chouette après-midi…
Texte JF Mondot
Dessins AC Alvoët
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Un grand bal swing, dans le cadre très chouette du centre culturel irlandais, a clôturé dimanche le Festival de jazz de saint Germain des Près.
Esprit Jazz Big Band dirigé par Jean-Pierre Solvès avec marc Thomas (chant) Joël Chausse, Tony Russo, Yves le Carboulec (trompettes), Jean-Claude Vilain, Jean-Luc Damant, Damien Verhervé (trombones)François Chambart, Stéphane Chausse, Jean Pierre Solvès (saxophones) Claude Terranova (piano), marc-Michel le Bévillon (contrebasse), François laudet (batterie) et Peter Browne (accordéon), Centre Culturel Irlandais, Dimanche 31 mai 2015
Un beau plancher en bois qui plie mais ne rompt pas a été installé au milieu de la cour du Centre culturel irlandais. Sous les arcades, un big band mené par Jean-Pierre Solvès rejoue les grands standards des années 30-40 : Sing Sing (gros succès, les danseurs affluent vers la piste comme si un pot de miel avait été posé au milieu d’un nid de fourmis), In the mood, It don’t mean a thing, take the A train, Chatanooga Choo Choo, rien ne manque. L’accordéoniste irlandais Peter Browne apporte des couleurs inattendues .
Les danseurs couvrent à peu près toutes les générations. Certains sont habillées façon années 40. Ça danse un swing règlementaire, un swing rêvé, ou un swing alternatif. Il y a plus de danseuses que de danseurs, ce qui permet à des barbes grises de tenter leur chance auprès de tendrons.
Tout ça se passe dans la bonne humeur. Je ne sais pas si les danseurs écoutent la musique autrement qu’avec leurs membres inférieurs. Mais on trouve plein de trucs à picorer dans ce grand orchestre, une bonne section de trompette, un très bon pianiste, Claude Terranova, qui réussit à se ménager de petites escapades à l’intérieur de cette grosse machine. A la pause on va lui parler, il a de grandes partitions dépliées sur son piano. On parle de son rôle au sein de l’orchestre : « J’essaie d’être original, tout en restant avec l’orchestre. C’est pas facile…A certains moments, t’es en train de t’éclater et de tout mettre à l’envers, mais il faut quand même rester avec l’orchestre… ».
J’observe un couple de danseurs dramatiquement enlacé, à la manière des danseurs de tango, qui semble d’être trompé de style et de lieu. Je bavarde avec Françoise qui tente de m’apprendre ce qu’est le Indy Hop. Je n’y comprends rien. Il y a quelques gouttes de pluie, et juste assez de vent pour soulever quelques jupes. Chouette après-midi…
Texte JF Mondot
Dessins AC Alvoët
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Un grand bal swing, dans le cadre très chouette du centre culturel irlandais, a clôturé dimanche le Festival de jazz de saint Germain des Près.
Esprit Jazz Big Band dirigé par Jean-Pierre Solvès avec marc Thomas (chant) Joël Chausse, Tony Russo, Yves le Carboulec (trompettes), Jean-Claude Vilain, Jean-Luc Damant, Damien Verhervé (trombones)François Chambart, Stéphane Chausse, Jean Pierre Solvès (saxophones) Claude Terranova (piano), marc-Michel le Bévillon (contrebasse), François laudet (batterie) et Peter Browne (accordéon), Centre Culturel Irlandais, Dimanche 31 mai 2015
Un beau plancher en bois qui plie mais ne rompt pas a été installé au milieu de la cour du Centre culturel irlandais. Sous les arcades, un big band mené par Jean-Pierre Solvès rejoue les grands standards des années 30-40 : Sing Sing (gros succès, les danseurs affluent vers la piste comme si un pot de miel avait été posé au milieu d’un nid de fourmis), In the mood, It don’t mean a thing, take the A train, Chatanooga Choo Choo, rien ne manque. L’accordéoniste irlandais Peter Browne apporte des couleurs inattendues .
Les danseurs couvrent à peu près toutes les générations. Certains sont habillées façon années 40. Ça danse un swing règlementaire, un swing rêvé, ou un swing alternatif. Il y a plus de danseuses que de danseurs, ce qui permet à des barbes grises de tenter leur chance auprès de tendrons.
Tout ça se passe dans la bonne humeur. Je ne sais pas si les danseurs écoutent la musique autrement qu’avec leurs membres inférieurs. Mais on trouve plein de trucs à picorer dans ce grand orchestre, une bonne section de trompette, un très bon pianiste, Claude Terranova, qui réussit à se ménager de petites escapades à l’intérieur de cette grosse machine. A la pause on va lui parler, il a de grandes partitions dépliées sur son piano. On parle de son rôle au sein de l’orchestre : « J’essaie d’être original, tout en restant avec l’orchestre. C’est pas facile…A certains moments, t’es en train de t’éclater et de tout mettre à l’envers, mais il faut quand même rester avec l’orchestre… ».
J’observe un couple de danseurs dramatiquement enlacé, à la manière des danseurs de tango, qui semble d’être trompé de style et de lieu. Je bavarde avec Françoise qui tente de m’apprendre ce qu’est le Indy Hop. Je n’y comprends rien. Il y a quelques gouttes de pluie, et juste assez de vent pour soulever quelques jupes. Chouette après-midi…
Texte JF Mondot
Dessins AC Alvoët
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Un grand bal swing, dans le cadre très chouette du centre culturel irlandais, a clôturé dimanche le Festival de jazz de saint Germain des Près.
Esprit Jazz Big Band dirigé par Jean-Pierre Solvès avec marc Thomas (chant) Joël Chausse, Tony Russo, Yves le Carboulec (trompettes), Jean-Claude Vilain, Jean-Luc Damant, Damien Verhervé (trombones)François Chambart, Stéphane Chausse, Jean Pierre Solvès (saxophones) Claude Terranova (piano), marc-Michel le Bévillon (contrebasse), François laudet (batterie) et Peter Browne (accordéon), Centre Culturel Irlandais, Dimanche 31 mai 2015
Un beau plancher en bois qui plie mais ne rompt pas a été installé au milieu de la cour du Centre culturel irlandais. Sous les arcades, un big band mené par Jean-Pierre Solvès rejoue les grands standards des années 30-40 : Sing Sing (gros succès, les danseurs affluent vers la piste comme si un pot de miel avait été posé au milieu d’un nid de fourmis), In the mood, It don’t mean a thing, take the A train, Chatanooga Choo Choo, rien ne manque. L’accordéoniste irlandais Peter Browne apporte des couleurs inattendues .
Les danseurs couvrent à peu près toutes les générations. Certains sont habillées façon années 40. Ça danse un swing règlementaire, un swing rêvé, ou un swing alternatif. Il y a plus de danseuses que de danseurs, ce qui permet à des barbes grises de tenter leur chance auprès de tendrons.
Tout ça se passe dans la bonne humeur. Je ne sais pas si les danseurs écoutent la musique autrement qu’avec leurs membres inférieurs. Mais on trouve plein de trucs à picorer dans ce grand orchestre, une bonne section de trompette, un très bon pianiste, Claude Terranova, qui réussit à se ménager de petites escapades à l’intérieur de cette grosse machine. A la pause on va lui parler, il a de grandes partitions dépliées sur son piano. On parle de son rôle au sein de l’orchestre : « J’essaie d’être original, tout en restant avec l’orchestre. C’est pas facile…A certains moments, t’es en train de t’éclater et de tout mettre à l’envers, mais il faut quand même rester avec l’orchestre… ».
J’observe un couple de danseurs dramatiquement enlacé, à la manière des danseurs de tango, qui semble d’être trompé de style et de lieu. Je bavarde avec Françoise qui tente de m’apprendre ce qu’est le Indy Hop. Je n’y comprends rien. Il y a quelques gouttes de pluie, et juste assez de vent pour soulever quelques jupes. Chouette après-midi…
Texte JF Mondot
Dessins AC Alvoët