Una Striscia di terra feconda (18° édition), Petite Vengeance, Roberto Ottaviano 4tet : "Pinturas"
« San Giovanni in Laterano » (St-Jean-de-Latran) est un quartier favorable à la recherche d’anciens vinyles de jazz, de blues, voire de musique classique. La première adresse déçoit quant au nombre, mais les deux jeunes femmes qui nous reçoivent ont le sens de l’orientation, et nous nous retrouvons bientôt dans cette même boutique « Hocus Pocus » (Via Marruvio 18, tel 06/70497511, www.hocuspocusroma.com) où j’avais trouvé il y a trois ou quatre ans ce Fauré par Emma Boynet, un vieux Vox français des années 50 qui attendait là depuis des années. Hier, rien d’exceptionnel, mais un séjour agréable dans une boutique peu connue.
Petite Vengeance : Raphaël Quenehen (ts, bs, ss, chant, cornemuse), Jérémie Piazza (dm, g)
Roberto Ottaviano 4tet « Pinturas » : Roberto Ottaviano (ss), Nando di Mudugno (acoustisc g), Giogio Vendola (b), Pippo d’Ambrosio (dm)
Restait à contourner la monumentale église de Latrans et à descendre vers « Soul Food » (Via di San Giovanni in Laterano, 194, ouvert de 10.30 à 13.30 et de 15.30 à 19.00) où de nouveau nous attendaient les longues files de disques anciens ou récents, propres à salir les doigts et à ravir le regard. Des pochettes souvent étonnantes, dans le sens de l’art graphique, ou du mauvais goût absolu. Passant ensuite devant le Colisée (quelle énorme chose !), nous avons rejoint le centre historique, qui me fait à chaque fois, entre autres, penser à mes professeurs de latin, à leur patience et à leur compétence. C’était au Lycée de Biarritz, madame et monsieur Delannoy, monsieur Ballon, soyez remerciés de votre insistance. Et du coup, comme me le fait remarquer l’ami avec lequel je partage ce parcours, je reviens à Pierre Grimal, le spécialiste de l’antiquité latine, grand-père d’Alexandra, et nous voici de nouveau dans le jazz actuel.
« Petite Vengeance » recouvre une amitié très ancienne entre les musiciens, et qui aime bien sait châtier, à l’occasion, mais dans des proportions acceptables. Si l’on excepte un démarrage un peu chaotique de Lonely Woman à la cornemuse, la prestation des duettistes que je vais encore écouter bientôt en Avignon fut excellente, malheureusement devant un public clairsemé, qui ne leur ménagea pas ses bravi. Et la façon qu’ils ont d’envoyer cette belle chanson mexicaine à la fin est tout simplement de nature à remuer l’âme des plus endurcis.
Roberto Ottaviano plonge dans le répertoire populaire des pays de la méditerranée comme l’Albanie, la Macédoine, Israël, et il en ramène de belles chansons souples et balancées. Bien soutenu par un guitariste talentueux et une équipe rythmique impeccable, il fait voyager dans ce qui fut un empire, dont nous sommes marqués à jamais. Ce soir, Enrico Pieranunzi dialoguera avec Eric Le Lann, avant le trio d’Enrico Zanisi.
Philippe Méziat
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« San Giovanni in Laterano » (St-Jean-de-Latran) est un quartier favorable à la recherche d’anciens vinyles de jazz, de blues, voire de musique classique. La première adresse déçoit quant au nombre, mais les deux jeunes femmes qui nous reçoivent ont le sens de l’orientation, et nous nous retrouvons bientôt dans cette même boutique « Hocus Pocus » (Via Marruvio 18, tel 06/70497511, www.hocuspocusroma.com) où j’avais trouvé il y a trois ou quatre ans ce Fauré par Emma Boynet, un vieux Vox français des années 50 qui attendait là depuis des années. Hier, rien d’exceptionnel, mais un séjour agréable dans une boutique peu connue.
Petite Vengeance : Raphaël Quenehen (ts, bs, ss, chant, cornemuse), Jérémie Piazza (dm, g)
Roberto Ottaviano 4tet « Pinturas » : Roberto Ottaviano (ss), Nando di Mudugno (acoustisc g), Giogio Vendola (b), Pippo d’Ambrosio (dm)
Restait à contourner la monumentale église de Latrans et à descendre vers « Soul Food » (Via di San Giovanni in Laterano, 194, ouvert de 10.30 à 13.30 et de 15.30 à 19.00) où de nouveau nous attendaient les longues files de disques anciens ou récents, propres à salir les doigts et à ravir le regard. Des pochettes souvent étonnantes, dans le sens de l’art graphique, ou du mauvais goût absolu. Passant ensuite devant le Colisée (quelle énorme chose !), nous avons rejoint le centre historique, qui me fait à chaque fois, entre autres, penser à mes professeurs de latin, à leur patience et à leur compétence. C’était au Lycée de Biarritz, madame et monsieur Delannoy, monsieur Ballon, soyez remerciés de votre insistance. Et du coup, comme me le fait remarquer l’ami avec lequel je partage ce parcours, je reviens à Pierre Grimal, le spécialiste de l’antiquité latine, grand-père d’Alexandra, et nous voici de nouveau dans le jazz actuel.
« Petite Vengeance » recouvre une amitié très ancienne entre les musiciens, et qui aime bien sait châtier, à l’occasion, mais dans des proportions acceptables. Si l’on excepte un démarrage un peu chaotique de Lonely Woman à la cornemuse, la prestation des duettistes que je vais encore écouter bientôt en Avignon fut excellente, malheureusement devant un public clairsemé, qui ne leur ménagea pas ses bravi. Et la façon qu’ils ont d’envoyer cette belle chanson mexicaine à la fin est tout simplement de nature à remuer l’âme des plus endurcis.
Roberto Ottaviano plonge dans le répertoire populaire des pays de la méditerranée comme l’Albanie, la Macédoine, Israël, et il en ramène de belles chansons souples et balancées. Bien soutenu par un guitariste talentueux et une équipe rythmique impeccable, il fait voyager dans ce qui fut un empire, dont nous sommes marqués à jamais. Ce soir, Enrico Pieranunzi dialoguera avec Eric Le Lann, avant le trio d’Enrico Zanisi.
Philippe Méziat
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« San Giovanni in Laterano » (St-Jean-de-Latran) est un quartier favorable à la recherche d’anciens vinyles de jazz, de blues, voire de musique classique. La première adresse déçoit quant au nombre, mais les deux jeunes femmes qui nous reçoivent ont le sens de l’orientation, et nous nous retrouvons bientôt dans cette même boutique « Hocus Pocus » (Via Marruvio 18, tel 06/70497511, www.hocuspocusroma.com) où j’avais trouvé il y a trois ou quatre ans ce Fauré par Emma Boynet, un vieux Vox français des années 50 qui attendait là depuis des années. Hier, rien d’exceptionnel, mais un séjour agréable dans une boutique peu connue.
Petite Vengeance : Raphaël Quenehen (ts, bs, ss, chant, cornemuse), Jérémie Piazza (dm, g)
Roberto Ottaviano 4tet « Pinturas » : Roberto Ottaviano (ss), Nando di Mudugno (acoustisc g), Giogio Vendola (b), Pippo d’Ambrosio (dm)
Restait à contourner la monumentale église de Latrans et à descendre vers « Soul Food » (Via di San Giovanni in Laterano, 194, ouvert de 10.30 à 13.30 et de 15.30 à 19.00) où de nouveau nous attendaient les longues files de disques anciens ou récents, propres à salir les doigts et à ravir le regard. Des pochettes souvent étonnantes, dans le sens de l’art graphique, ou du mauvais goût absolu. Passant ensuite devant le Colisée (quelle énorme chose !), nous avons rejoint le centre historique, qui me fait à chaque fois, entre autres, penser à mes professeurs de latin, à leur patience et à leur compétence. C’était au Lycée de Biarritz, madame et monsieur Delannoy, monsieur Ballon, soyez remerciés de votre insistance. Et du coup, comme me le fait remarquer l’ami avec lequel je partage ce parcours, je reviens à Pierre Grimal, le spécialiste de l’antiquité latine, grand-père d’Alexandra, et nous voici de nouveau dans le jazz actuel.
« Petite Vengeance » recouvre une amitié très ancienne entre les musiciens, et qui aime bien sait châtier, à l’occasion, mais dans des proportions acceptables. Si l’on excepte un démarrage un peu chaotique de Lonely Woman à la cornemuse, la prestation des duettistes que je vais encore écouter bientôt en Avignon fut excellente, malheureusement devant un public clairsemé, qui ne leur ménagea pas ses bravi. Et la façon qu’ils ont d’envoyer cette belle chanson mexicaine à la fin est tout simplement de nature à remuer l’âme des plus endurcis.
Roberto Ottaviano plonge dans le répertoire populaire des pays de la méditerranée comme l’Albanie, la Macédoine, Israël, et il en ramène de belles chansons souples et balancées. Bien soutenu par un guitariste talentueux et une équipe rythmique impeccable, il fait voyager dans ce qui fut un empire, dont nous sommes marqués à jamais. Ce soir, Enrico Pieranunzi dialoguera avec Eric Le Lann, avant le trio d’Enrico Zanisi.
Philippe Méziat
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« San Giovanni in Laterano » (St-Jean-de-Latran) est un quartier favorable à la recherche d’anciens vinyles de jazz, de blues, voire de musique classique. La première adresse déçoit quant au nombre, mais les deux jeunes femmes qui nous reçoivent ont le sens de l’orientation, et nous nous retrouvons bientôt dans cette même boutique « Hocus Pocus » (Via Marruvio 18, tel 06/70497511, www.hocuspocusroma.com) où j’avais trouvé il y a trois ou quatre ans ce Fauré par Emma Boynet, un vieux Vox français des années 50 qui attendait là depuis des années. Hier, rien d’exceptionnel, mais un séjour agréable dans une boutique peu connue.
Petite Vengeance : Raphaël Quenehen (ts, bs, ss, chant, cornemuse), Jérémie Piazza (dm, g)
Roberto Ottaviano 4tet « Pinturas » : Roberto Ottaviano (ss), Nando di Mudugno (acoustisc g), Giogio Vendola (b), Pippo d’Ambrosio (dm)
Restait à contourner la monumentale église de Latrans et à descendre vers « Soul Food » (Via di San Giovanni in Laterano, 194, ouvert de 10.30 à 13.30 et de 15.30 à 19.00) où de nouveau nous attendaient les longues files de disques anciens ou récents, propres à salir les doigts et à ravir le regard. Des pochettes souvent étonnantes, dans le sens de l’art graphique, ou du mauvais goût absolu. Passant ensuite devant le Colisée (quelle énorme chose !), nous avons rejoint le centre historique, qui me fait à chaque fois, entre autres, penser à mes professeurs de latin, à leur patience et à leur compétence. C’était au Lycée de Biarritz, madame et monsieur Delannoy, monsieur Ballon, soyez remerciés de votre insistance. Et du coup, comme me le fait remarquer l’ami avec lequel je partage ce parcours, je reviens à Pierre Grimal, le spécialiste de l’antiquité latine, grand-père d’Alexandra, et nous voici de nouveau dans le jazz actuel.
« Petite Vengeance » recouvre une amitié très ancienne entre les musiciens, et qui aime bien sait châtier, à l’occasion, mais dans des proportions acceptables. Si l’on excepte un démarrage un peu chaotique de Lonely Woman à la cornemuse, la prestation des duettistes que je vais encore écouter bientôt en Avignon fut excellente, malheureusement devant un public clairsemé, qui ne leur ménagea pas ses bravi. Et la façon qu’ils ont d’envoyer cette belle chanson mexicaine à la fin est tout simplement de nature à remuer l’âme des plus endurcis.
Roberto Ottaviano plonge dans le répertoire populaire des pays de la méditerranée comme l’Albanie, la Macédoine, Israël, et il en ramène de belles chansons souples et balancées. Bien soutenu par un guitariste talentueux et une équipe rythmique impeccable, il fait voyager dans ce qui fut un empire, dont nous sommes marqués à jamais. Ce soir, Enrico Pieranunzi dialoguera avec Eric Le Lann, avant le trio d’Enrico Zanisi.
Philippe Méziat