D'JAZZ NEVERS : DUO COUTURIER / LECHNER ; ENRICO RAVA QUARTET invite Stefano Di Battista
Pendant que nous assistions à Nevers, dans la plus grande insouciance, émus et fascinés, au concert du soir à la Maison de la Culture, l’horreur absolue et la violence aveugle s’installaient dans les rues de Paris. À peine sortions nous de la salle que, par force messages, les dramatiques événements venaient à notre connaissance. Le compte rendu du concert ne peut échapper à la conscience de ces sanglants attentats. La vie dût-elle continuer, pour affronter la terreur, il n’est de force que dans le refus de l’oubli.
Enrico Rava à Nevers ©Maxim François
Duo François Couturier / Anja Lechner
François Couturier (piano), Anja Lechner (violoncelle). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 20h30
Assistant pour la seconde fois en 6 mois à un concert de ce duo, je suis frappé par la fraîcheur de cette nouvelle écoute. Le répertoire est presque le même qu’en mai à « Jazz in Arles », et pourtant tout paraît se dérouler dans une liberté renouvelée. Mompou, Gurdjieff et Komitas sont toujours au programme (répertoire du disque « Moderato Cantabile », ECM, 2014), avec le renfort de Couturier lui-même, et d’Anouar Brahem. Mais l’on entend aussi, dans le feu de l’interprétation ou des improvisations, le souvenir de Schubert ou de Scriabine, les échos de Broadway, le cheminement sinueux des harmonies d’All the things you are, les éclats rythmiques de Stravinski ou les syncopes qui ponctuellement surgissent du violoncelle ou du piano. Ici l’on déroule les modes musicaux de l’Espagne ; ailleurs, après des harmoniques étranges issus du violoncelle, on s’aventure hors de la tonalité pour plonger dans les espaces ouverts du free jazz. Cette musique, infiniment nuancée, n’est pas toujours très sage; et la douceur des mélodies, l’empire exercé par le pianiste sur la sonorité de son instrument, et la sensuelle beauté du timbre jailli du violoncelle, cachent un monde d’emportements, de libertés conquises, et d’abandon aux forces de l’instant. Rien ici ne pose la question de l’idiome : classique, jazz et musiques du monde s’épousent en des noces où nous sommes conviés : on le sait, assurément, quand au détour d’un moment recueilli vient une sorte de tarentelle, enjouée, ludique et libre. Le rituel scénique d’un duo chambriste n’étouffe en rien le jaillissement de la vie !
Enrico Rava Quartet invite Stefano Di Battista
Enrico Rava (bugle), Stefano Di Battista (saxophones alto & soprano), Francesco Diodati (guitare), Gabriele Evangelista (contrebasse), Enrico Morello (batterie). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 22h30
Avec Enrico Rava, nous pénétrons un autre monde, celui d’un jazz qui laboure sa propre histoire avec audace et fidélité, recréant constamment les recommencements jusqu’à en faire des jours neufs. Ici le souvenir du bebop, là celui d’Ornette Coleman ; ailleurs l’effleurement des harmonies d’un standard (You don’t know what love is), plus loin la tentation furtive de citer It don’t mean a thing…., et en rappel une version de My funny Valentine qui contourne soigneusement le thème chez Enrico Rava, avant que Stefano Di Battista ne le rétablisse dans ses droits par une paraphrase presque fidèle. Le jazz, en somme, dans son essence la plus intime, dans ses ressorts secrets et connivents. Mais surtout, le groupe se délecte des compositions du trompettiste (ici exclusivement joueur de bugle) . Qu’elles soient lentes et lyriques, ou au contraire tendues de tempo rapide, ça chante constamment. Enrico Rava est un mélodiste fabuleux, qui raconte une histoire là où d’autres donneraient une leçon d’harmonie vertueusement orthodoxe. Et Stefano Di Battista n’est pas en reste de lyrisme, tout en fonçant parfois vers les lignes les plus folles, sur le tempo le plus vif, en défiant l’équilibre. La section rythmique avait peiné, durant les deux ou trois premiers thèmes, à trouver sa cohésion. Puis ce fut l’emballement, maîtrisé ; le moteur qui inspire les solistes et rebondit de chorus en chorus. Énergie, prise de risque, anticipation, tout concourt à en faire l’âme du groupe. Et chacun des membres de la section sut tirer son épingle du jeu à l’occasion des impros qui leur étaient offertes : Créatifs et réactifs, ils étaient parfaitement à la hauteur du leader et de son invité. Public aux anges, chroniqueur au paradis, la soirée était idéale. Seul le retour à la réalité fut féroce : nous étions le 13 novembre 2015, autour de minuit, et à Paris la France blessée comptait ses morts par dizaines.
Xavier Prévost
Le concert, diffusé en direct dans le Jazz Club d’Yvan Amar, sera très prochainement en réécoute sur le site de France Musique à cette adresse :
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Pendant que nous assistions à Nevers, dans la plus grande insouciance, émus et fascinés, au concert du soir à la Maison de la Culture, l’horreur absolue et la violence aveugle s’installaient dans les rues de Paris. À peine sortions nous de la salle que, par force messages, les dramatiques événements venaient à notre connaissance. Le compte rendu du concert ne peut échapper à la conscience de ces sanglants attentats. La vie dût-elle continuer, pour affronter la terreur, il n’est de force que dans le refus de l’oubli.
Enrico Rava à Nevers ©Maxim François
Duo François Couturier / Anja Lechner
François Couturier (piano), Anja Lechner (violoncelle). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 20h30
Assistant pour la seconde fois en 6 mois à un concert de ce duo, je suis frappé par la fraîcheur de cette nouvelle écoute. Le répertoire est presque le même qu’en mai à « Jazz in Arles », et pourtant tout paraît se dérouler dans une liberté renouvelée. Mompou, Gurdjieff et Komitas sont toujours au programme (répertoire du disque « Moderato Cantabile », ECM, 2014), avec le renfort de Couturier lui-même, et d’Anouar Brahem. Mais l’on entend aussi, dans le feu de l’interprétation ou des improvisations, le souvenir de Schubert ou de Scriabine, les échos de Broadway, le cheminement sinueux des harmonies d’All the things you are, les éclats rythmiques de Stravinski ou les syncopes qui ponctuellement surgissent du violoncelle ou du piano. Ici l’on déroule les modes musicaux de l’Espagne ; ailleurs, après des harmoniques étranges issus du violoncelle, on s’aventure hors de la tonalité pour plonger dans les espaces ouverts du free jazz. Cette musique, infiniment nuancée, n’est pas toujours très sage; et la douceur des mélodies, l’empire exercé par le pianiste sur la sonorité de son instrument, et la sensuelle beauté du timbre jailli du violoncelle, cachent un monde d’emportements, de libertés conquises, et d’abandon aux forces de l’instant. Rien ici ne pose la question de l’idiome : classique, jazz et musiques du monde s’épousent en des noces où nous sommes conviés : on le sait, assurément, quand au détour d’un moment recueilli vient une sorte de tarentelle, enjouée, ludique et libre. Le rituel scénique d’un duo chambriste n’étouffe en rien le jaillissement de la vie !
Enrico Rava Quartet invite Stefano Di Battista
Enrico Rava (bugle), Stefano Di Battista (saxophones alto & soprano), Francesco Diodati (guitare), Gabriele Evangelista (contrebasse), Enrico Morello (batterie). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 22h30
Avec Enrico Rava, nous pénétrons un autre monde, celui d’un jazz qui laboure sa propre histoire avec audace et fidélité, recréant constamment les recommencements jusqu’à en faire des jours neufs. Ici le souvenir du bebop, là celui d’Ornette Coleman ; ailleurs l’effleurement des harmonies d’un standard (You don’t know what love is), plus loin la tentation furtive de citer It don’t mean a thing…., et en rappel une version de My funny Valentine qui contourne soigneusement le thème chez Enrico Rava, avant que Stefano Di Battista ne le rétablisse dans ses droits par une paraphrase presque fidèle. Le jazz, en somme, dans son essence la plus intime, dans ses ressorts secrets et connivents. Mais surtout, le groupe se délecte des compositions du trompettiste (ici exclusivement joueur de bugle) . Qu’elles soient lentes et lyriques, ou au contraire tendues de tempo rapide, ça chante constamment. Enrico Rava est un mélodiste fabuleux, qui raconte une histoire là où d’autres donneraient une leçon d’harmonie vertueusement orthodoxe. Et Stefano Di Battista n’est pas en reste de lyrisme, tout en fonçant parfois vers les lignes les plus folles, sur le tempo le plus vif, en défiant l’équilibre. La section rythmique avait peiné, durant les deux ou trois premiers thèmes, à trouver sa cohésion. Puis ce fut l’emballement, maîtrisé ; le moteur qui inspire les solistes et rebondit de chorus en chorus. Énergie, prise de risque, anticipation, tout concourt à en faire l’âme du groupe. Et chacun des membres de la section sut tirer son épingle du jeu à l’occasion des impros qui leur étaient offertes : Créatifs et réactifs, ils étaient parfaitement à la hauteur du leader et de son invité. Public aux anges, chroniqueur au paradis, la soirée était idéale. Seul le retour à la réalité fut féroce : nous étions le 13 novembre 2015, autour de minuit, et à Paris la France blessée comptait ses morts par dizaines.
Xavier Prévost
Le concert, diffusé en direct dans le Jazz Club d’Yvan Amar, sera très prochainement en réécoute sur le site de France Musique à cette adresse :
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Pendant que nous assistions à Nevers, dans la plus grande insouciance, émus et fascinés, au concert du soir à la Maison de la Culture, l’horreur absolue et la violence aveugle s’installaient dans les rues de Paris. À peine sortions nous de la salle que, par force messages, les dramatiques événements venaient à notre connaissance. Le compte rendu du concert ne peut échapper à la conscience de ces sanglants attentats. La vie dût-elle continuer, pour affronter la terreur, il n’est de force que dans le refus de l’oubli.
Enrico Rava à Nevers ©Maxim François
Duo François Couturier / Anja Lechner
François Couturier (piano), Anja Lechner (violoncelle). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 20h30
Assistant pour la seconde fois en 6 mois à un concert de ce duo, je suis frappé par la fraîcheur de cette nouvelle écoute. Le répertoire est presque le même qu’en mai à « Jazz in Arles », et pourtant tout paraît se dérouler dans une liberté renouvelée. Mompou, Gurdjieff et Komitas sont toujours au programme (répertoire du disque « Moderato Cantabile », ECM, 2014), avec le renfort de Couturier lui-même, et d’Anouar Brahem. Mais l’on entend aussi, dans le feu de l’interprétation ou des improvisations, le souvenir de Schubert ou de Scriabine, les échos de Broadway, le cheminement sinueux des harmonies d’All the things you are, les éclats rythmiques de Stravinski ou les syncopes qui ponctuellement surgissent du violoncelle ou du piano. Ici l’on déroule les modes musicaux de l’Espagne ; ailleurs, après des harmoniques étranges issus du violoncelle, on s’aventure hors de la tonalité pour plonger dans les espaces ouverts du free jazz. Cette musique, infiniment nuancée, n’est pas toujours très sage; et la douceur des mélodies, l’empire exercé par le pianiste sur la sonorité de son instrument, et la sensuelle beauté du timbre jailli du violoncelle, cachent un monde d’emportements, de libertés conquises, et d’abandon aux forces de l’instant. Rien ici ne pose la question de l’idiome : classique, jazz et musiques du monde s’épousent en des noces où nous sommes conviés : on le sait, assurément, quand au détour d’un moment recueilli vient une sorte de tarentelle, enjouée, ludique et libre. Le rituel scénique d’un duo chambriste n’étouffe en rien le jaillissement de la vie !
Enrico Rava Quartet invite Stefano Di Battista
Enrico Rava (bugle), Stefano Di Battista (saxophones alto & soprano), Francesco Diodati (guitare), Gabriele Evangelista (contrebasse), Enrico Morello (batterie). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 22h30
Avec Enrico Rava, nous pénétrons un autre monde, celui d’un jazz qui laboure sa propre histoire avec audace et fidélité, recréant constamment les recommencements jusqu’à en faire des jours neufs. Ici le souvenir du bebop, là celui d’Ornette Coleman ; ailleurs l’effleurement des harmonies d’un standard (You don’t know what love is), plus loin la tentation furtive de citer It don’t mean a thing…., et en rappel une version de My funny Valentine qui contourne soigneusement le thème chez Enrico Rava, avant que Stefano Di Battista ne le rétablisse dans ses droits par une paraphrase presque fidèle. Le jazz, en somme, dans son essence la plus intime, dans ses ressorts secrets et connivents. Mais surtout, le groupe se délecte des compositions du trompettiste (ici exclusivement joueur de bugle) . Qu’elles soient lentes et lyriques, ou au contraire tendues de tempo rapide, ça chante constamment. Enrico Rava est un mélodiste fabuleux, qui raconte une histoire là où d’autres donneraient une leçon d’harmonie vertueusement orthodoxe. Et Stefano Di Battista n’est pas en reste de lyrisme, tout en fonçant parfois vers les lignes les plus folles, sur le tempo le plus vif, en défiant l’équilibre. La section rythmique avait peiné, durant les deux ou trois premiers thèmes, à trouver sa cohésion. Puis ce fut l’emballement, maîtrisé ; le moteur qui inspire les solistes et rebondit de chorus en chorus. Énergie, prise de risque, anticipation, tout concourt à en faire l’âme du groupe. Et chacun des membres de la section sut tirer son épingle du jeu à l’occasion des impros qui leur étaient offertes : Créatifs et réactifs, ils étaient parfaitement à la hauteur du leader et de son invité. Public aux anges, chroniqueur au paradis, la soirée était idéale. Seul le retour à la réalité fut féroce : nous étions le 13 novembre 2015, autour de minuit, et à Paris la France blessée comptait ses morts par dizaines.
Xavier Prévost
Le concert, diffusé en direct dans le Jazz Club d’Yvan Amar, sera très prochainement en réécoute sur le site de France Musique à cette adresse :
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Pendant que nous assistions à Nevers, dans la plus grande insouciance, émus et fascinés, au concert du soir à la Maison de la Culture, l’horreur absolue et la violence aveugle s’installaient dans les rues de Paris. À peine sortions nous de la salle que, par force messages, les dramatiques événements venaient à notre connaissance. Le compte rendu du concert ne peut échapper à la conscience de ces sanglants attentats. La vie dût-elle continuer, pour affronter la terreur, il n’est de force que dans le refus de l’oubli.
Enrico Rava à Nevers ©Maxim François
Duo François Couturier / Anja Lechner
François Couturier (piano), Anja Lechner (violoncelle). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 20h30
Assistant pour la seconde fois en 6 mois à un concert de ce duo, je suis frappé par la fraîcheur de cette nouvelle écoute. Le répertoire est presque le même qu’en mai à « Jazz in Arles », et pourtant tout paraît se dérouler dans une liberté renouvelée. Mompou, Gurdjieff et Komitas sont toujours au programme (répertoire du disque « Moderato Cantabile », ECM, 2014), avec le renfort de Couturier lui-même, et d’Anouar Brahem. Mais l’on entend aussi, dans le feu de l’interprétation ou des improvisations, le souvenir de Schubert ou de Scriabine, les échos de Broadway, le cheminement sinueux des harmonies d’All the things you are, les éclats rythmiques de Stravinski ou les syncopes qui ponctuellement surgissent du violoncelle ou du piano. Ici l’on déroule les modes musicaux de l’Espagne ; ailleurs, après des harmoniques étranges issus du violoncelle, on s’aventure hors de la tonalité pour plonger dans les espaces ouverts du free jazz. Cette musique, infiniment nuancée, n’est pas toujours très sage; et la douceur des mélodies, l’empire exercé par le pianiste sur la sonorité de son instrument, et la sensuelle beauté du timbre jailli du violoncelle, cachent un monde d’emportements, de libertés conquises, et d’abandon aux forces de l’instant. Rien ici ne pose la question de l’idiome : classique, jazz et musiques du monde s’épousent en des noces où nous sommes conviés : on le sait, assurément, quand au détour d’un moment recueilli vient une sorte de tarentelle, enjouée, ludique et libre. Le rituel scénique d’un duo chambriste n’étouffe en rien le jaillissement de la vie !
Enrico Rava Quartet invite Stefano Di Battista
Enrico Rava (bugle), Stefano Di Battista (saxophones alto & soprano), Francesco Diodati (guitare), Gabriele Evangelista (contrebasse), Enrico Morello (batterie). Nevers, Maison de la Culture, 13 novembre 2015, 22h30
Avec Enrico Rava, nous pénétrons un autre monde, celui d’un jazz qui laboure sa propre histoire avec audace et fidélité, recréant constamment les recommencements jusqu’à en faire des jours neufs. Ici le souvenir du bebop, là celui d’Ornette Coleman ; ailleurs l’effleurement des harmonies d’un standard (You don’t know what love is), plus loin la tentation furtive de citer It don’t mean a thing…., et en rappel une version de My funny Valentine qui contourne soigneusement le thème chez Enrico Rava, avant que Stefano Di Battista ne le rétablisse dans ses droits par une paraphrase presque fidèle. Le jazz, en somme, dans son essence la plus intime, dans ses ressorts secrets et connivents. Mais surtout, le groupe se délecte des compositions du trompettiste (ici exclusivement joueur de bugle) . Qu’elles soient lentes et lyriques, ou au contraire tendues de tempo rapide, ça chante constamment. Enrico Rava est un mélodiste fabuleux, qui raconte une histoire là où d’autres donneraient une leçon d’harmonie vertueusement orthodoxe. Et Stefano Di Battista n’est pas en reste de lyrisme, tout en fonçant parfois vers les lignes les plus folles, sur le tempo le plus vif, en défiant l’équilibre. La section rythmique avait peiné, durant les deux ou trois premiers thèmes, à trouver sa cohésion. Puis ce fut l’emballement, maîtrisé ; le moteur qui inspire les solistes et rebondit de chorus en chorus. Énergie, prise de risque, anticipation, tout concourt à en faire l’âme du groupe. Et chacun des membres de la section sut tirer son épingle du jeu à l’occasion des impros qui leur étaient offertes : Créatifs et réactifs, ils étaient parfaitement à la hauteur du leader et de son invité. Public aux anges, chroniqueur au paradis, la soirée était idéale. Seul le retour à la réalité fut féroce : nous étions le 13 novembre 2015, autour de minuit, et à Paris la France blessée comptait ses morts par dizaines.
Xavier Prévost
Le concert, diffusé en direct dans le Jazz Club d’Yvan Amar, sera très prochainement en réécoute sur le site de France Musique à cette adresse :