Jazz live
Publié le 11 Déc 2015

THE AMAZING KEYSTONE BIG BAND à ANGLET POUR PETITS ET GRANDS

Chaque année la Scène Nationale du Sud-Aquitain programme un ou deux big bands de jazz dans la saison, résultat de la volonté de son directeur de soutenir les grands orchestres, initiative qui ne se rencontre pas aux quatre coins de l’hexagone. Ainsi, on eut droit l’an dernier à l’excellent Barcelona Jazz Orchestra sous la direction de Jon Faddis et au prestigieux Clayton-Hamilton Jazz Orchestra qui fit de Bayonne la capitale nationale du jazz pour un soir puisque ce fut le seul concert en France de la tournée européenne de ce célèbre ensemble. Pour cette saison, ce sera l’orchestre de Jean-Loup Longnon en février prochain et dimanche dernier The Amazing Keystone Big Band débarquait sur la Côte Basque.

Théâtre du Quintaou, Anglet (64), le 29 novembre 2015
The Amazing Keystone Big Band : Vincent Labarre, Thierry Seneau, David Enhco, Félicien Bouchot (tp), Bastien Ballaz, Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas (tb), Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Eric Prost, Jonathan Boutellier, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali (sax), Thibaut François (g), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dms), Yanowski (récitant).
On sait que cet orchestre s’est taillé un joli succès depuis trois ans avec son programme « Pierre et le Loup … et le jazz » (plus de 120 représentations) qu’il présentait ici en première partie. Rappelons pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu que ces 18 musiciens parmi les meilleurs de la jeune génération se proposent de réinventer l’œuvre de Prokofiev dans un spectacle qui invite aussi à un voyage dans l’histoire du jazz en en illustrant plusieurs de ses styles. L’horaire inhabituel de 17 heures avait permis à un public très jeune d’accompagner des parents pour qui c’était parfois une première de venir écouter du jazz. Dès les premières interventions du récitant (si les concepteurs du projet ont chamboulé le projet musical ils ont gardé le texte du conte) la présentation des animaux symbolisés par des instruments (le canard-soprano, le chat-ténor, l’oiseau-flûte …) capte d’autant plus l’attention des enfants (petits ou grands !) que l’humour déjà présent dans la version originale n’a pas été oublié ici par les musiciens. Quant à la puissance de feu d’un big band, c’est une découverte pour beaucoup de néophytes pour qui le son ne se réduit souvent qu’à tourner le potentiomètre de la chaîne hi-fi.
En deuxième partie, l’Amazing Keystone proposa une adaptation des Dances Symphoniques issues de West Side Story de Leonard Bernstein. Sur des arrangements ciselés par Bastien Ballaz, les solistes de l’orchestre peuvent donner libre-cours à leur sens de l’improvisation d’autant plus librement que leur niveau technique peut tout leur permettre. Longue intervention de Jon Boutellier relancé par des riffs de l’orchestre, superbe stop-chorus de Pierre Desassis à l’alto, solo tout en nuance de David Enhco, on sent que les musiciens se régalent. Et le public aussi, se trémoussant sur les sièges dès le début du fameux Mambo de ces Dances Symphoniques où ce big band enivrant fit preuve une fois de plus d’une cohésion et d’une précision dignes des formations les plus rodées tout en faisant preuve d’une énergie de tous les instants.  On eut droit enfin à un extrait de leur nouveau programme consacré au Carnaval des animaux de Saint-Saëns avec un solo rageur de Bastien Ballast sur Le Lion, avant un final en forme de fanfare Nouvelle-Orléans dans les gradins du théâtre sous les acclamations d’un public conquis. Une sorte d’hommage que l’Amazing Keystone Big Band voulu faire ce soir-là au saxophoniste et chanteur Marc Thomas disparu il y a quelques jours. Philippe Vincent           

 

|

Chaque année la Scène Nationale du Sud-Aquitain programme un ou deux big bands de jazz dans la saison, résultat de la volonté de son directeur de soutenir les grands orchestres, initiative qui ne se rencontre pas aux quatre coins de l’hexagone. Ainsi, on eut droit l’an dernier à l’excellent Barcelona Jazz Orchestra sous la direction de Jon Faddis et au prestigieux Clayton-Hamilton Jazz Orchestra qui fit de Bayonne la capitale nationale du jazz pour un soir puisque ce fut le seul concert en France de la tournée européenne de ce célèbre ensemble. Pour cette saison, ce sera l’orchestre de Jean-Loup Longnon en février prochain et dimanche dernier The Amazing Keystone Big Band débarquait sur la Côte Basque.

Théâtre du Quintaou, Anglet (64), le 29 novembre 2015
The Amazing Keystone Big Band : Vincent Labarre, Thierry Seneau, David Enhco, Félicien Bouchot (tp), Bastien Ballaz, Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas (tb), Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Eric Prost, Jonathan Boutellier, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali (sax), Thibaut François (g), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dms), Yanowski (récitant).
On sait que cet orchestre s’est taillé un joli succès depuis trois ans avec son programme « Pierre et le Loup … et le jazz » (plus de 120 représentations) qu’il présentait ici en première partie. Rappelons pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu que ces 18 musiciens parmi les meilleurs de la jeune génération se proposent de réinventer l’œuvre de Prokofiev dans un spectacle qui invite aussi à un voyage dans l’histoire du jazz en en illustrant plusieurs de ses styles. L’horaire inhabituel de 17 heures avait permis à un public très jeune d’accompagner des parents pour qui c’était parfois une première de venir écouter du jazz. Dès les premières interventions du récitant (si les concepteurs du projet ont chamboulé le projet musical ils ont gardé le texte du conte) la présentation des animaux symbolisés par des instruments (le canard-soprano, le chat-ténor, l’oiseau-flûte …) capte d’autant plus l’attention des enfants (petits ou grands !) que l’humour déjà présent dans la version originale n’a pas été oublié ici par les musiciens. Quant à la puissance de feu d’un big band, c’est une découverte pour beaucoup de néophytes pour qui le son ne se réduit souvent qu’à tourner le potentiomètre de la chaîne hi-fi.
En deuxième partie, l’Amazing Keystone proposa une adaptation des Dances Symphoniques issues de West Side Story de Leonard Bernstein. Sur des arrangements ciselés par Bastien Ballaz, les solistes de l’orchestre peuvent donner libre-cours à leur sens de l’improvisation d’autant plus librement que leur niveau technique peut tout leur permettre. Longue intervention de Jon Boutellier relancé par des riffs de l’orchestre, superbe stop-chorus de Pierre Desassis à l’alto, solo tout en nuance de David Enhco, on sent que les musiciens se régalent. Et le public aussi, se trémoussant sur les sièges dès le début du fameux Mambo de ces Dances Symphoniques où ce big band enivrant fit preuve une fois de plus d’une cohésion et d’une précision dignes des formations les plus rodées tout en faisant preuve d’une énergie de tous les instants.  On eut droit enfin à un extrait de leur nouveau programme consacré au Carnaval des animaux de Saint-Saëns avec un solo rageur de Bastien Ballast sur Le Lion, avant un final en forme de fanfare Nouvelle-Orléans dans les gradins du théâtre sous les acclamations d’un public conquis. Une sorte d’hommage que l’Amazing Keystone Big Band voulu faire ce soir-là au saxophoniste et chanteur Marc Thomas disparu il y a quelques jours. Philippe Vincent           

 

|

Chaque année la Scène Nationale du Sud-Aquitain programme un ou deux big bands de jazz dans la saison, résultat de la volonté de son directeur de soutenir les grands orchestres, initiative qui ne se rencontre pas aux quatre coins de l’hexagone. Ainsi, on eut droit l’an dernier à l’excellent Barcelona Jazz Orchestra sous la direction de Jon Faddis et au prestigieux Clayton-Hamilton Jazz Orchestra qui fit de Bayonne la capitale nationale du jazz pour un soir puisque ce fut le seul concert en France de la tournée européenne de ce célèbre ensemble. Pour cette saison, ce sera l’orchestre de Jean-Loup Longnon en février prochain et dimanche dernier The Amazing Keystone Big Band débarquait sur la Côte Basque.

Théâtre du Quintaou, Anglet (64), le 29 novembre 2015
The Amazing Keystone Big Band : Vincent Labarre, Thierry Seneau, David Enhco, Félicien Bouchot (tp), Bastien Ballaz, Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas (tb), Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Eric Prost, Jonathan Boutellier, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali (sax), Thibaut François (g), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dms), Yanowski (récitant).
On sait que cet orchestre s’est taillé un joli succès depuis trois ans avec son programme « Pierre et le Loup … et le jazz » (plus de 120 représentations) qu’il présentait ici en première partie. Rappelons pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu que ces 18 musiciens parmi les meilleurs de la jeune génération se proposent de réinventer l’œuvre de Prokofiev dans un spectacle qui invite aussi à un voyage dans l’histoire du jazz en en illustrant plusieurs de ses styles. L’horaire inhabituel de 17 heures avait permis à un public très jeune d’accompagner des parents pour qui c’était parfois une première de venir écouter du jazz. Dès les premières interventions du récitant (si les concepteurs du projet ont chamboulé le projet musical ils ont gardé le texte du conte) la présentation des animaux symbolisés par des instruments (le canard-soprano, le chat-ténor, l’oiseau-flûte …) capte d’autant plus l’attention des enfants (petits ou grands !) que l’humour déjà présent dans la version originale n’a pas été oublié ici par les musiciens. Quant à la puissance de feu d’un big band, c’est une découverte pour beaucoup de néophytes pour qui le son ne se réduit souvent qu’à tourner le potentiomètre de la chaîne hi-fi.
En deuxième partie, l’Amazing Keystone proposa une adaptation des Dances Symphoniques issues de West Side Story de Leonard Bernstein. Sur des arrangements ciselés par Bastien Ballaz, les solistes de l’orchestre peuvent donner libre-cours à leur sens de l’improvisation d’autant plus librement que leur niveau technique peut tout leur permettre. Longue intervention de Jon Boutellier relancé par des riffs de l’orchestre, superbe stop-chorus de Pierre Desassis à l’alto, solo tout en nuance de David Enhco, on sent que les musiciens se régalent. Et le public aussi, se trémoussant sur les sièges dès le début du fameux Mambo de ces Dances Symphoniques où ce big band enivrant fit preuve une fois de plus d’une cohésion et d’une précision dignes des formations les plus rodées tout en faisant preuve d’une énergie de tous les instants.  On eut droit enfin à un extrait de leur nouveau programme consacré au Carnaval des animaux de Saint-Saëns avec un solo rageur de Bastien Ballast sur Le Lion, avant un final en forme de fanfare Nouvelle-Orléans dans les gradins du théâtre sous les acclamations d’un public conquis. Une sorte d’hommage que l’Amazing Keystone Big Band voulu faire ce soir-là au saxophoniste et chanteur Marc Thomas disparu il y a quelques jours. Philippe Vincent           

 

|

Chaque année la Scène Nationale du Sud-Aquitain programme un ou deux big bands de jazz dans la saison, résultat de la volonté de son directeur de soutenir les grands orchestres, initiative qui ne se rencontre pas aux quatre coins de l’hexagone. Ainsi, on eut droit l’an dernier à l’excellent Barcelona Jazz Orchestra sous la direction de Jon Faddis et au prestigieux Clayton-Hamilton Jazz Orchestra qui fit de Bayonne la capitale nationale du jazz pour un soir puisque ce fut le seul concert en France de la tournée européenne de ce célèbre ensemble. Pour cette saison, ce sera l’orchestre de Jean-Loup Longnon en février prochain et dimanche dernier The Amazing Keystone Big Band débarquait sur la Côte Basque.

Théâtre du Quintaou, Anglet (64), le 29 novembre 2015
The Amazing Keystone Big Band : Vincent Labarre, Thierry Seneau, David Enhco, Félicien Bouchot (tp), Bastien Ballaz, Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas (tb), Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Eric Prost, Jonathan Boutellier, Ghyslain Regard, Jean-Philippe Scali (sax), Thibaut François (g), Frédéric Nardin (p), Patrick Maradan (b), Romain Sarron (dms), Yanowski (récitant).
On sait que cet orchestre s’est taillé un joli succès depuis trois ans avec son programme « Pierre et le Loup … et le jazz » (plus de 120 représentations) qu’il présentait ici en première partie. Rappelons pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu que ces 18 musiciens parmi les meilleurs de la jeune génération se proposent de réinventer l’œuvre de Prokofiev dans un spectacle qui invite aussi à un voyage dans l’histoire du jazz en en illustrant plusieurs de ses styles. L’horaire inhabituel de 17 heures avait permis à un public très jeune d’accompagner des parents pour qui c’était parfois une première de venir écouter du jazz. Dès les premières interventions du récitant (si les concepteurs du projet ont chamboulé le projet musical ils ont gardé le texte du conte) la présentation des animaux symbolisés par des instruments (le canard-soprano, le chat-ténor, l’oiseau-flûte …) capte d’autant plus l’attention des enfants (petits ou grands !) que l’humour déjà présent dans la version originale n’a pas été oublié ici par les musiciens. Quant à la puissance de feu d’un big band, c’est une découverte pour beaucoup de néophytes pour qui le son ne se réduit souvent qu’à tourner le potentiomètre de la chaîne hi-fi.
En deuxième partie, l’Amazing Keystone proposa une adaptation des Dances Symphoniques issues de West Side Story de Leonard Bernstein. Sur des arrangements ciselés par Bastien Ballaz, les solistes de l’orchestre peuvent donner libre-cours à leur sens de l’improvisation d’autant plus librement que leur niveau technique peut tout leur permettre. Longue intervention de Jon Boutellier relancé par des riffs de l’orchestre, superbe stop-chorus de Pierre Desassis à l’alto, solo tout en nuance de David Enhco, on sent que les musiciens se régalent. Et le public aussi, se trémoussant sur les sièges dès le début du fameux Mambo de ces Dances Symphoniques où ce big band enivrant fit preuve une fois de plus d’une cohésion et d’une précision dignes des formations les plus rodées tout en faisant preuve d’une énergie de tous les instants.  On eut droit enfin à un extrait de leur nouveau programme consacré au Carnaval des animaux de Saint-Saëns avec un solo rageur de Bastien Ballast sur Le Lion, avant un final en forme de fanfare Nouvelle-Orléans dans les gradins du théâtre sous les acclamations d’un public conquis. Une sorte d’hommage que l’Amazing Keystone Big Band voulu faire ce soir-là au saxophoniste et chanteur Marc Thomas disparu il y a quelques jours. Philippe Vincent