Michel Benita, et coulent les rivières
Il est des artistes qui savent installer une atmosphère en quelques notes. Le contrebassiste Michel Benita est de ceux-là. Hier soir, au New Morning, la musique de son groupe Ethics est délicatement entrée en résonance avec le public.
Matthieu Michel au bugle, Mieko Mitazaki au koto, Eivind Aarset à la guitare et aux effets, et Philippe Garcia à la batterie : avec de tels musiciens, Michel Benita sait qu’il peut voyager loin. Cinq ans après le premier album éponyme d’Ethics, “River Silver” (à ne pas confondre, dixit le contrebassiste, avec Silver River, le western de Raoul Walsh starring Errol Flynn…) a récemment confirmé que cette association de bienfaiteurs des musiques sans frontières venus de tous les horizons – Grand Nord, Extrême-Orient, campagne suisse, Seine-Saint-Denis… – se faisait l’écho naturel des sublimes musiques-mondes rêvées-réalisées, depuis la fin des années 1960 par ce grands poètes du son nommés Miles Davis, Brian Eno, ou encore Jon Hassell.
Sur scène, les meilleurs morceaux de “Silver River” – Back From The Moon, I See Altitudes, Off The Coast… –, mais aussi ceux d’“Ethics” – Sugar On The Ground, Green Power… –, prennent une dimension nouvelle, encore plus organique. L’air qui passe entre les notes est comme une brise apaisante, et chaque mélodie, comme sculptée à même le son, n’en paraît que plus intense et prégnante. Chaque musicien a les notes pour le dire, la sensualité est au pouvoir : le bugle à la fois vif et cotonneux de Matthieu Michel souffle des arabesques, la guitare nimbée de subtils effets électroniques d’Eivind Aaset plane au-dessus de la musique, distille un fluide émotionnel couleur pastel, le koto de Mieko Mitazak égrenne des haïkus de notes choisies qui papillonnent autour de la contrebasse chaleureuse et habitée du leader, lui-même en osmose avec le drumming toute en relances inventives de Philippe Garcia.
Dernière date ce soir au Jazz Club de Tourcoing : ne manquez pas ça.
CD “River Silver” (ECM / Universal, Choc Jazz Magazine)
Concert Le 27 janvier à Tourcoing (ici)
Michel Benita sera également en résidence du 29 février au 5 mars à L’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon.|Il est des artistes qui savent installer une atmosphère en quelques notes. Le contrebassiste Michel Benita est de ceux-là. Hier soir, au New Morning, la musique de son groupe Ethics est délicatement entrée en résonance avec le public.
Matthieu Michel au bugle, Mieko Mitazaki au koto, Eivind Aarset à la guitare et aux effets, et Philippe Garcia à la batterie : avec de tels musiciens, Michel Benita sait qu’il peut voyager loin. Cinq ans après le premier album éponyme d’Ethics, “River Silver” (à ne pas confondre, dixit le contrebassiste, avec Silver River, le western de Raoul Walsh starring Errol Flynn…) a récemment confirmé que cette association de bienfaiteurs des musiques sans frontières venus de tous les horizons – Grand Nord, Extrême-Orient, campagne suisse, Seine-Saint-Denis… – se faisait l’écho naturel des sublimes musiques-mondes rêvées-réalisées, depuis la fin des années 1960 par ce grands poètes du son nommés Miles Davis, Brian Eno, ou encore Jon Hassell.
Sur scène, les meilleurs morceaux de “Silver River” – Back From The Moon, I See Altitudes, Off The Coast… –, mais aussi ceux d’“Ethics” – Sugar On The Ground, Green Power… –, prennent une dimension nouvelle, encore plus organique. L’air qui passe entre les notes est comme une brise apaisante, et chaque mélodie, comme sculptée à même le son, n’en paraît que plus intense et prégnante. Chaque musicien a les notes pour le dire, la sensualité est au pouvoir : le bugle à la fois vif et cotonneux de Matthieu Michel souffle des arabesques, la guitare nimbée de subtils effets électroniques d’Eivind Aaset plane au-dessus de la musique, distille un fluide émotionnel couleur pastel, le koto de Mieko Mitazak égrenne des haïkus de notes choisies qui papillonnent autour de la contrebasse chaleureuse et habitée du leader, lui-même en osmose avec le drumming toute en relances inventives de Philippe Garcia.
Dernière date ce soir au Jazz Club de Tourcoing : ne manquez pas ça.
CD “River Silver” (ECM / Universal, Choc Jazz Magazine)
Concert Le 27 janvier à Tourcoing (ici)
Michel Benita sera également en résidence du 29 février au 5 mars à L’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon.|Il est des artistes qui savent installer une atmosphère en quelques notes. Le contrebassiste Michel Benita est de ceux-là. Hier soir, au New Morning, la musique de son groupe Ethics est délicatement entrée en résonance avec le public.
Matthieu Michel au bugle, Mieko Mitazaki au koto, Eivind Aarset à la guitare et aux effets, et Philippe Garcia à la batterie : avec de tels musiciens, Michel Benita sait qu’il peut voyager loin. Cinq ans après le premier album éponyme d’Ethics, “River Silver” (à ne pas confondre, dixit le contrebassiste, avec Silver River, le western de Raoul Walsh starring Errol Flynn…) a récemment confirmé que cette association de bienfaiteurs des musiques sans frontières venus de tous les horizons – Grand Nord, Extrême-Orient, campagne suisse, Seine-Saint-Denis… – se faisait l’écho naturel des sublimes musiques-mondes rêvées-réalisées, depuis la fin des années 1960 par ce grands poètes du son nommés Miles Davis, Brian Eno, ou encore Jon Hassell.
Sur scène, les meilleurs morceaux de “Silver River” – Back From The Moon, I See Altitudes, Off The Coast… –, mais aussi ceux d’“Ethics” – Sugar On The Ground, Green Power… –, prennent une dimension nouvelle, encore plus organique. L’air qui passe entre les notes est comme une brise apaisante, et chaque mélodie, comme sculptée à même le son, n’en paraît que plus intense et prégnante. Chaque musicien a les notes pour le dire, la sensualité est au pouvoir : le bugle à la fois vif et cotonneux de Matthieu Michel souffle des arabesques, la guitare nimbée de subtils effets électroniques d’Eivind Aaset plane au-dessus de la musique, distille un fluide émotionnel couleur pastel, le koto de Mieko Mitazak égrenne des haïkus de notes choisies qui papillonnent autour de la contrebasse chaleureuse et habitée du leader, lui-même en osmose avec le drumming toute en relances inventives de Philippe Garcia.
Dernière date ce soir au Jazz Club de Tourcoing : ne manquez pas ça.
CD “River Silver” (ECM / Universal, Choc Jazz Magazine)
Concert Le 27 janvier à Tourcoing (ici)
Michel Benita sera également en résidence du 29 février au 5 mars à L’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon.|Il est des artistes qui savent installer une atmosphère en quelques notes. Le contrebassiste Michel Benita est de ceux-là. Hier soir, au New Morning, la musique de son groupe Ethics est délicatement entrée en résonance avec le public.
Matthieu Michel au bugle, Mieko Mitazaki au koto, Eivind Aarset à la guitare et aux effets, et Philippe Garcia à la batterie : avec de tels musiciens, Michel Benita sait qu’il peut voyager loin. Cinq ans après le premier album éponyme d’Ethics, “River Silver” (à ne pas confondre, dixit le contrebassiste, avec Silver River, le western de Raoul Walsh starring Errol Flynn…) a récemment confirmé que cette association de bienfaiteurs des musiques sans frontières venus de tous les horizons – Grand Nord, Extrême-Orient, campagne suisse, Seine-Saint-Denis… – se faisait l’écho naturel des sublimes musiques-mondes rêvées-réalisées, depuis la fin des années 1960 par ce grands poètes du son nommés Miles Davis, Brian Eno, ou encore Jon Hassell.
Sur scène, les meilleurs morceaux de “Silver River” – Back From The Moon, I See Altitudes, Off The Coast… –, mais aussi ceux d’“Ethics” – Sugar On The Ground, Green Power… –, prennent une dimension nouvelle, encore plus organique. L’air qui passe entre les notes est comme une brise apaisante, et chaque mélodie, comme sculptée à même le son, n’en paraît que plus intense et prégnante. Chaque musicien a les notes pour le dire, la sensualité est au pouvoir : le bugle à la fois vif et cotonneux de Matthieu Michel souffle des arabesques, la guitare nimbée de subtils effets électroniques d’Eivind Aaset plane au-dessus de la musique, distille un fluide émotionnel couleur pastel, le koto de Mieko Mitazak égrenne des haïkus de notes choisies qui papillonnent autour de la contrebasse chaleureuse et habitée du leader, lui-même en osmose avec le drumming toute en relances inventives de Philippe Garcia.
Dernière date ce soir au Jazz Club de Tourcoing : ne manquez pas ça.
CD “River Silver” (ECM / Universal, Choc Jazz Magazine)
Concert Le 27 janvier à Tourcoing (ici)
Michel Benita sera également en résidence du 29 février au 5 mars à L’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon.