Jazz live
Publié le 18 Mar 2016

RENNES, JAZZ à L'ÉTAGE : MÉDÉRIC COLLIGNON & WARREN MUTTON

Comme chaque année le festival Jazz à l’étage se décline de Rennes à Saint Malo, avec quelques escapades dans des communes environnantes. Médric Collignon est l’artiste invité de cette septième édition, avec un duo en compagnie de l’accordéoniste Pascal Contet, et le jour d’après la version de concert de « MoOvies » et le groupe Jus de Bocse. Les nouveaux talents ne sont pas absents, avec des concerts-rencontres qui permettent aux Bretilliens, qu’ils soient Rennais, Malouins ou habitants d’autres communes d’Ille-et-Vilaine, de goûter l’émergence de nouvelles vagues : le pianiste Dexter Goldberg, ou la harpiste Laura Perrudin. Deux de ces rencontres devaient aussi permettre la découverte du tambour Ka de la Guadeloupe, et du percussionniste Sonny Troupé. Et le jeune artiste de la région promu fresh sound de l’édition 2016, c’était le guitariste chanteur de blues Warren Mutton.

affiche Jazz à l'étage

WARREN MUTTON : Warren Mutton (voix, guitare), K20 (batterie, électronique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 21h

Warren Mutton

Le jeune guitariste et chanteur nantais Warren Mutton est cette année l’heureux élu du partenariat fresh sound qui associe Jazz à l’étage, le festival Jazz en Rafale de Montréal, et le club parisien Sunset-Sunside. Chanteur hyper expressif à la voix aiguë et déchirée, il parcourt le blues, de Skip James à Freddie King en passant par Muddy Waters, dans un esprit rock, avec un usage sophistiqué de la guitare électrique : main droite qui jongle entre les lignes aiguës et les cordes graves, relayées par deux amplis distincts. Des basses paraissent aussi parfois surgir du mystérieux ordinateur installé à la droite du batteur, lequel déploie un jeu riche en polyrythmies, avec une très belle palette de timbres : bref, si même ça frappe fort, on n’est pas en présence d’un « enclumeur » ! Le guitariste est tout aussi convaincant en solo, à la guitare électro-acoustique avec bottleneck, au tout début du concert. Beau moment donc, avec un très léger bémol : une version de Strange Fruit de Billie Holiday, pertinemment introduite par des sonorités hendrixiennes, mais un peu altérée par un excès d’ornementations vocales, lesquelles faisaient oublier la brutale et déchirante crudité du texte. Mais assurément un beau talent, et une très belle découverte.

MoOvies

MÉDÉRIC COLLIGNON & le JUS DE BOCSE « MoOvies »

Médéric Collignon (cornet, bugle, voix, synthétiseur), Yvan Robilliard (piano électrique), Emmanuel Harang (guitare basse), Philippe Gleizes (batterie, guitare acoustique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 22h30

Jus de Bocse, c’est plus que le groupe de Médéric « Médo » Collignon : c’est une véritable syndication de talents, totalement solidaires et engagés dans le projet. Celui du moment, « MoOvies », consiste en une relecture très personnelle des musiques composées par quelques grands orfèvres (Quincy Jones, Lalo Schifrin, David Shire) pour des films d’action des années 1970-80 (Dollars, Bullitt, Dirty Harry, The Taking Of Pelham 123….) . Le CD (« MOovies », Just Looking / Harmonia Mundi, Choc Jazz Magazine n°680, février 2016) est très bien produit, et remplit parfaitement son office. Mais la version de concert apporte un supplément de vitalité et de folie qui rend décidément indispensable la musique donnée sur le vif du concert, dans le partage et l’intensité de l’instant. Comme pour mieux revendiquer la singularité du spectacle vivant, l’ordre des thèmes est différent dans la version scénique, et l’espace d’improvisation donné à chacun plus que généreux. Ça commence au bugle sur un rythme qui serait presque de reggae, Médéric bifurque vers le synthé, et la fête commence : improvisation vocale dans l’aigu, avec le souvenir des mumbles, les marmonnements de Clark Terry, où scat et esquisses de paroles se mêlent et s’affrontent. Le fender s’affaire, la basse s’obstine, et la batterie pousse les feux. Bientôt c’est carrément funk, et le piano électrique ravive de bons souvenirs seventies : Yvan Robilliard, sous ses dehors placides et sérieux, s’y entend pour « mettre le feu ». Médo jubile, force sa voix au-delà du raisonnable (mais en toute musicalité), et l’enrobe d’effets détonants, et d’une bouffée de human beatbox. Et la pression monte ainsi, avec à peine quelques paliers pour souffler, jusqu’au rappel. Et le groupe revient, escorté par K20, le batteur de Warren Mutton, au tambourin, pour une bouffée d’atmosphère Miles période Bitches Brew, qui n’en finit plus de nous rendre heureux !

Xavier Prévost

Le festival se poursuit jusqu’au 20 mars ; la suite sur le site :

http://www.jazzaletage.com/index.php/programmation-2016 |Comme chaque année le festival Jazz à l’étage se décline de Rennes à Saint Malo, avec quelques escapades dans des communes environnantes. Médric Collignon est l’artiste invité de cette septième édition, avec un duo en compagnie de l’accordéoniste Pascal Contet, et le jour d’après la version de concert de « MoOvies » et le groupe Jus de Bocse. Les nouveaux talents ne sont pas absents, avec des concerts-rencontres qui permettent aux Bretilliens, qu’ils soient Rennais, Malouins ou habitants d’autres communes d’Ille-et-Vilaine, de goûter l’émergence de nouvelles vagues : le pianiste Dexter Goldberg, ou la harpiste Laura Perrudin. Deux de ces rencontres devaient aussi permettre la découverte du tambour Ka de la Guadeloupe, et du percussionniste Sonny Troupé. Et le jeune artiste de la région promu fresh sound de l’édition 2016, c’était le guitariste chanteur de blues Warren Mutton.

affiche Jazz à l'étage

WARREN MUTTON : Warren Mutton (voix, guitare), K20 (batterie, électronique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 21h

Warren Mutton

Le jeune guitariste et chanteur nantais Warren Mutton est cette année l’heureux élu du partenariat fresh sound qui associe Jazz à l’étage, le festival Jazz en Rafale de Montréal, et le club parisien Sunset-Sunside. Chanteur hyper expressif à la voix aiguë et déchirée, il parcourt le blues, de Skip James à Freddie King en passant par Muddy Waters, dans un esprit rock, avec un usage sophistiqué de la guitare électrique : main droite qui jongle entre les lignes aiguës et les cordes graves, relayées par deux amplis distincts. Des basses paraissent aussi parfois surgir du mystérieux ordinateur installé à la droite du batteur, lequel déploie un jeu riche en polyrythmies, avec une très belle palette de timbres : bref, si même ça frappe fort, on n’est pas en présence d’un « enclumeur » ! Le guitariste est tout aussi convaincant en solo, à la guitare électro-acoustique avec bottleneck, au tout début du concert. Beau moment donc, avec un très léger bémol : une version de Strange Fruit de Billie Holiday, pertinemment introduite par des sonorités hendrixiennes, mais un peu altérée par un excès d’ornementations vocales, lesquelles faisaient oublier la brutale et déchirante crudité du texte. Mais assurément un beau talent, et une très belle découverte.

MoOvies

MÉDÉRIC COLLIGNON & le JUS DE BOCSE « MoOvies »

Médéric Collignon (cornet, bugle, voix, synthétiseur), Yvan Robilliard (piano électrique), Emmanuel Harang (guitare basse), Philippe Gleizes (batterie, guitare acoustique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 22h30

Jus de Bocse, c’est plus que le groupe de Médéric « Médo » Collignon : c’est une véritable syndication de talents, totalement solidaires et engagés dans le projet. Celui du moment, « MoOvies », consiste en une relecture très personnelle des musiques composées par quelques grands orfèvres (Quincy Jones, Lalo Schifrin, David Shire) pour des films d’action des années 1970-80 (Dollars, Bullitt, Dirty Harry, The Taking Of Pelham 123….) . Le CD (« MOovies », Just Looking / Harmonia Mundi, Choc Jazz Magazine n°680, février 2016) est très bien produit, et remplit parfaitement son office. Mais la version de concert apporte un supplément de vitalité et de folie qui rend décidément indispensable la musique donnée sur le vif du concert, dans le partage et l’intensité de l’instant. Comme pour mieux revendiquer la singularité du spectacle vivant, l’ordre des thèmes est différent dans la version scénique, et l’espace d’improvisation donné à chacun plus que généreux. Ça commence au bugle sur un rythme qui serait presque de reggae, Médéric bifurque vers le synthé, et la fête commence : improvisation vocale dans l’aigu, avec le souvenir des mumbles, les marmonnements de Clark Terry, où scat et esquisses de paroles se mêlent et s’affrontent. Le fender s’affaire, la basse s’obstine, et la batterie pousse les feux. Bientôt c’est carrément funk, et le piano électrique ravive de bons souvenirs seventies : Yvan Robilliard, sous ses dehors placides et sérieux, s’y entend pour « mettre le feu ». Médo jubile, force sa voix au-delà du raisonnable (mais en toute musicalité), et l’enrobe d’effets détonants, et d’une bouffée de human beatbox. Et la pression monte ainsi, avec à peine quelques paliers pour souffler, jusqu’au rappel. Et le groupe revient, escorté par K20, le batteur de Warren Mutton, au tambourin, pour une bouffée d’atmosphère Miles période Bitches Brew, qui n’en finit plus de nous rendre heureux !

Xavier Prévost

Le festival se poursuit jusqu’au 20 mars ; la suite sur le site :

http://www.jazzaletage.com/index.php/programmation-2016 |Comme chaque année le festival Jazz à l’étage se décline de Rennes à Saint Malo, avec quelques escapades dans des communes environnantes. Médric Collignon est l’artiste invité de cette septième édition, avec un duo en compagnie de l’accordéoniste Pascal Contet, et le jour d’après la version de concert de « MoOvies » et le groupe Jus de Bocse. Les nouveaux talents ne sont pas absents, avec des concerts-rencontres qui permettent aux Bretilliens, qu’ils soient Rennais, Malouins ou habitants d’autres communes d’Ille-et-Vilaine, de goûter l’émergence de nouvelles vagues : le pianiste Dexter Goldberg, ou la harpiste Laura Perrudin. Deux de ces rencontres devaient aussi permettre la découverte du tambour Ka de la Guadeloupe, et du percussionniste Sonny Troupé. Et le jeune artiste de la région promu fresh sound de l’édition 2016, c’était le guitariste chanteur de blues Warren Mutton.

affiche Jazz à l'étage

WARREN MUTTON : Warren Mutton (voix, guitare), K20 (batterie, électronique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 21h

Warren Mutton

Le jeune guitariste et chanteur nantais Warren Mutton est cette année l’heureux élu du partenariat fresh sound qui associe Jazz à l’étage, le festival Jazz en Rafale de Montréal, et le club parisien Sunset-Sunside. Chanteur hyper expressif à la voix aiguë et déchirée, il parcourt le blues, de Skip James à Freddie King en passant par Muddy Waters, dans un esprit rock, avec un usage sophistiqué de la guitare électrique : main droite qui jongle entre les lignes aiguës et les cordes graves, relayées par deux amplis distincts. Des basses paraissent aussi parfois surgir du mystérieux ordinateur installé à la droite du batteur, lequel déploie un jeu riche en polyrythmies, avec une très belle palette de timbres : bref, si même ça frappe fort, on n’est pas en présence d’un « enclumeur » ! Le guitariste est tout aussi convaincant en solo, à la guitare électro-acoustique avec bottleneck, au tout début du concert. Beau moment donc, avec un très léger bémol : une version de Strange Fruit de Billie Holiday, pertinemment introduite par des sonorités hendrixiennes, mais un peu altérée par un excès d’ornementations vocales, lesquelles faisaient oublier la brutale et déchirante crudité du texte. Mais assurément un beau talent, et une très belle découverte.

MoOvies

MÉDÉRIC COLLIGNON & le JUS DE BOCSE « MoOvies »

Médéric Collignon (cornet, bugle, voix, synthétiseur), Yvan Robilliard (piano électrique), Emmanuel Harang (guitare basse), Philippe Gleizes (batterie, guitare acoustique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 22h30

Jus de Bocse, c’est plus que le groupe de Médéric « Médo » Collignon : c’est une véritable syndication de talents, totalement solidaires et engagés dans le projet. Celui du moment, « MoOvies », consiste en une relecture très personnelle des musiques composées par quelques grands orfèvres (Quincy Jones, Lalo Schifrin, David Shire) pour des films d’action des années 1970-80 (Dollars, Bullitt, Dirty Harry, The Taking Of Pelham 123….) . Le CD (« MOovies », Just Looking / Harmonia Mundi, Choc Jazz Magazine n°680, février 2016) est très bien produit, et remplit parfaitement son office. Mais la version de concert apporte un supplément de vitalité et de folie qui rend décidément indispensable la musique donnée sur le vif du concert, dans le partage et l’intensité de l’instant. Comme pour mieux revendiquer la singularité du spectacle vivant, l’ordre des thèmes est différent dans la version scénique, et l’espace d’improvisation donné à chacun plus que généreux. Ça commence au bugle sur un rythme qui serait presque de reggae, Médéric bifurque vers le synthé, et la fête commence : improvisation vocale dans l’aigu, avec le souvenir des mumbles, les marmonnements de Clark Terry, où scat et esquisses de paroles se mêlent et s’affrontent. Le fender s’affaire, la basse s’obstine, et la batterie pousse les feux. Bientôt c’est carrément funk, et le piano électrique ravive de bons souvenirs seventies : Yvan Robilliard, sous ses dehors placides et sérieux, s’y entend pour « mettre le feu ». Médo jubile, force sa voix au-delà du raisonnable (mais en toute musicalité), et l’enrobe d’effets détonants, et d’une bouffée de human beatbox. Et la pression monte ainsi, avec à peine quelques paliers pour souffler, jusqu’au rappel. Et le groupe revient, escorté par K20, le batteur de Warren Mutton, au tambourin, pour une bouffée d’atmosphère Miles période Bitches Brew, qui n’en finit plus de nous rendre heureux !

Xavier Prévost

Le festival se poursuit jusqu’au 20 mars ; la suite sur le site :

http://www.jazzaletage.com/index.php/programmation-2016 |Comme chaque année le festival Jazz à l’étage se décline de Rennes à Saint Malo, avec quelques escapades dans des communes environnantes. Médric Collignon est l’artiste invité de cette septième édition, avec un duo en compagnie de l’accordéoniste Pascal Contet, et le jour d’après la version de concert de « MoOvies » et le groupe Jus de Bocse. Les nouveaux talents ne sont pas absents, avec des concerts-rencontres qui permettent aux Bretilliens, qu’ils soient Rennais, Malouins ou habitants d’autres communes d’Ille-et-Vilaine, de goûter l’émergence de nouvelles vagues : le pianiste Dexter Goldberg, ou la harpiste Laura Perrudin. Deux de ces rencontres devaient aussi permettre la découverte du tambour Ka de la Guadeloupe, et du percussionniste Sonny Troupé. Et le jeune artiste de la région promu fresh sound de l’édition 2016, c’était le guitariste chanteur de blues Warren Mutton.

affiche Jazz à l'étage

WARREN MUTTON : Warren Mutton (voix, guitare), K20 (batterie, électronique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 21h

Warren Mutton

Le jeune guitariste et chanteur nantais Warren Mutton est cette année l’heureux élu du partenariat fresh sound qui associe Jazz à l’étage, le festival Jazz en Rafale de Montréal, et le club parisien Sunset-Sunside. Chanteur hyper expressif à la voix aiguë et déchirée, il parcourt le blues, de Skip James à Freddie King en passant par Muddy Waters, dans un esprit rock, avec un usage sophistiqué de la guitare électrique : main droite qui jongle entre les lignes aiguës et les cordes graves, relayées par deux amplis distincts. Des basses paraissent aussi parfois surgir du mystérieux ordinateur installé à la droite du batteur, lequel déploie un jeu riche en polyrythmies, avec une très belle palette de timbres : bref, si même ça frappe fort, on n’est pas en présence d’un « enclumeur » ! Le guitariste est tout aussi convaincant en solo, à la guitare électro-acoustique avec bottleneck, au tout début du concert. Beau moment donc, avec un très léger bémol : une version de Strange Fruit de Billie Holiday, pertinemment introduite par des sonorités hendrixiennes, mais un peu altérée par un excès d’ornementations vocales, lesquelles faisaient oublier la brutale et déchirante crudité du texte. Mais assurément un beau talent, et une très belle découverte.

MoOvies

MÉDÉRIC COLLIGNON & le JUS DE BOCSE « MoOvies »

Médéric Collignon (cornet, bugle, voix, synthétiseur), Yvan Robilliard (piano électrique), Emmanuel Harang (guitare basse), Philippe Gleizes (batterie, guitare acoustique)

Rennes, L’Ubu, 17 mars 2016, 22h30

Jus de Bocse, c’est plus que le groupe de Médéric « Médo » Collignon : c’est une véritable syndication de talents, totalement solidaires et engagés dans le projet. Celui du moment, « MoOvies », consiste en une relecture très personnelle des musiques composées par quelques grands orfèvres (Quincy Jones, Lalo Schifrin, David Shire) pour des films d’action des années 1970-80 (Dollars, Bullitt, Dirty Harry, The Taking Of Pelham 123….) . Le CD (« MOovies », Just Looking / Harmonia Mundi, Choc Jazz Magazine n°680, février 2016) est très bien produit, et remplit parfaitement son office. Mais la version de concert apporte un supplément de vitalité et de folie qui rend décidément indispensable la musique donnée sur le vif du concert, dans le partage et l’intensité de l’instant. Comme pour mieux revendiquer la singularité du spectacle vivant, l’ordre des thèmes est différent dans la version scénique, et l’espace d’improvisation donné à chacun plus que généreux. Ça commence au bugle sur un rythme qui serait presque de reggae, Médéric bifurque vers le synthé, et la fête commence : improvisation vocale dans l’aigu, avec le souvenir des mumbles, les marmonnements de Clark Terry, où scat et esquisses de paroles se mêlent et s’affrontent. Le fender s’affaire, la basse s’obstine, et la batterie pousse les feux. Bientôt c’est carrément funk, et le piano électrique ravive de bons souvenirs seventies : Yvan Robilliard, sous ses dehors placides et sérieux, s’y entend pour « mettre le feu ». Médo jubile, force sa voix au-delà du raisonnable (mais en toute musicalité), et l’enrobe d’effets détonants, et d’une bouffée de human beatbox. Et la pression monte ainsi, avec à peine quelques paliers pour souffler, jusqu’au rappel. Et le groupe revient, escorté par K20, le batteur de Warren Mutton, au tambourin, pour une bouffée d’atmosphère Miles période Bitches Brew, qui n’en finit plus de nous rendre heureux !

Xavier Prévost

Le festival se poursuit jusqu’au 20 mars ; la suite sur le site :

http://www.jazzaletage.com/index.php/programmation-2016