Jazz à La Villette célèbre 30 ans d’ONJ
Vendredi dernier, 2 septembre, pour sa quatrième soirée, le festival Jazz à La Villette célébrait le 30ème anniversaire de l’ONJ (Orchestre national de jazz) sous la direction des 10 chefs qui se dont succédés à sa tête.
Orchestre National de Jazz dirigé par Olivier Benoît (guitare électrique) avec Fabrice Martinez (tompette), Fidel Fourneyron (trombone), Jean Dousteyssier (clarinettes), Alexandra Grimal (saxes soprano et ténor), Hugues Mayot (sax alto), Théo Ceccaldi (violon), Sophie Agnel (piano), Paul Brousseau (Fender Rhodes, electronique), Sylvain Daniel (basse électrique), Eric Echampard (batterie).
ONJ 30 ans ! les mêmes dirigés successivement par (instrument précisé ci-après le cas échéant) François Jeanneau, Antoine Hervé, Claude Barthélémy (guitare électrique et oud), Denis Badault (Fender Rhodes), Laurent Cugny, Didier Levallet (contrebasse), Paolo Damiani (contrebasse), Franck Tortiller (vibraphone), Daniel Yvinec, Olivier Benoît (guitare électrique).
+ les étudiants des classes de jazz du CNSM et du NMH d’Oslo : Hugues Morrisset, Jules Jassef, Thimothée Quost (trompette), Lucas Spieler, Mangus Joelsson-Murphy (trombone), Maxime Morel (trombone basse), Pascal Mabit (sax alto), Kristoffer Albert (ts), Simon Corneille (sax baryton), Raphaël Olivier Beuf (guitare électrique).
J’aurais pu m’y rendre en traînant les pieds. Ce fut le cas. Sans détailler les raisons qui m’ont souvent associé à ceux qui dénigrèrent l’institution, je dois que je regrette pas d’avoir assister à cette célébration digne et joyeuse, rendant justice à un dispositif qui donna les moyens de mener un travail de fond à dix chefs d’orchestre. Dix, c’est peu – c’est une des raisons éludées plus haut – au regard du nombre d’orchestres classiques aidés à jouer un répertoire redondant et au regard du nombre de formations de jazz qui, par leurs effectifs et leurs ambitions orchestrales mériteraient pareille soutien (voir ceux qui se sont réunis au sein de la fédération Grands Formats , écouter aussi le coup de gueule du premier président de l’orchestre, André Francis, à 1h25 de la retransmission en direct du concert sur France Musique le 2 décembre dernier).
Bref, dix chefs d’orchestre qui malgré des moyens qui tendent à fondre ont su non seulement donner le jour à des répertoires orchestraux de qualité mais donner la parole à de grands solistes dans un contexte privilégié. Après une première partie consacrée à la pièce Berlin d’Olivier Benoît, les dix chefs (parfois avec leur instrument) se succédèrent à la tête de l’ONJ actuel additionné de pupitres empruntés au CNSM (le Conservatoire national supérieur de musique, voisin de la Cité de la musique), accueillis par Arnaud Merlin qui tendit à chacun le micro pour une anecdote, un témoignage, une hommage, invitant la bonne humeur et la chaleur des retrouvailles ce qui aurait pu n’être que regrets et nostalgie… Les personnalités et leurs œuvres, un petit peu étriqués par l’ampleur du programme, avaient pris des couleurs nouvelles que renouvelait encore l’orchestre présent et ses solistes, notamment Théo Ceccaldi, très sollicité en solo, et on comprend pourquoi en visionnant la captation vidéo du concert sur Culture Box (que ce soit le duo avec Sophie Agnel que l’on aurait aimé voir durer en introduction du Desert City d’Antoine Hervé ou les profondes étoffes de Laurent Cugny dans In Tempo ) et Alexandra Grimal qui eut au cours de la soirée quelques moments d’un onirisme rare (l’écouter avec Paolo Damiani). Sans oublier Fabrice Martinez (avec Claude Barthélémy), Fidel Fourneyron (pendant l’interprétation de Berlin), Hugues Mayot (sublime tant dans la première pièce d’Antoine Hervé et la dernière d’Olivier Benoît)… et parmi les invités, la chanteuse Elise Caron fascinante sur l’À plus tard qui servait d’au revoir à l’ONJ de Denis Badault et le jeune Lucas Spieler plus que prometteur auprès de Franck Tortiller.
L’ONJ sera en tournée au mois d’octobre : le 16 à Vilnius (Lituanie), le 18 à Munich (Allemagne), le 19 à Salzburg (Autriche), le 21 à Göteborg (Suède), le 26 à Anvers (Belgique) et le 28 à Audincourt (France). Franck Bergerot
|Vendredi dernier, 2 septembre, pour sa quatrième soirée, le festival Jazz à La Villette célébrait le 30ème anniversaire de l’ONJ (Orchestre national de jazz) sous la direction des 10 chefs qui se dont succédés à sa tête.
Orchestre National de Jazz dirigé par Olivier Benoît (guitare électrique) avec Fabrice Martinez (tompette), Fidel Fourneyron (trombone), Jean Dousteyssier (clarinettes), Alexandra Grimal (saxes soprano et ténor), Hugues Mayot (sax alto), Théo Ceccaldi (violon), Sophie Agnel (piano), Paul Brousseau (Fender Rhodes, electronique), Sylvain Daniel (basse électrique), Eric Echampard (batterie).
ONJ 30 ans ! les mêmes dirigés successivement par (instrument précisé ci-après le cas échéant) François Jeanneau, Antoine Hervé, Claude Barthélémy (guitare électrique et oud), Denis Badault (Fender Rhodes), Laurent Cugny, Didier Levallet (contrebasse), Paolo Damiani (contrebasse), Franck Tortiller (vibraphone), Daniel Yvinec, Olivier Benoît (guitare électrique).
+ les étudiants des classes de jazz du CNSM et du NMH d’Oslo : Hugues Morrisset, Jules Jassef, Thimothée Quost (trompette), Lucas Spieler, Mangus Joelsson-Murphy (trombone), Maxime Morel (trombone basse), Pascal Mabit (sax alto), Kristoffer Albert (ts), Simon Corneille (sax baryton), Raphaël Olivier Beuf (guitare électrique).
J’aurais pu m’y rendre en traînant les pieds. Ce fut le cas. Sans détailler les raisons qui m’ont souvent associé à ceux qui dénigrèrent l’institution, je dois que je regrette pas d’avoir assister à cette célébration digne et joyeuse, rendant justice à un dispositif qui donna les moyens de mener un travail de fond à dix chefs d’orchestre. Dix, c’est peu – c’est une des raisons éludées plus haut – au regard du nombre d’orchestres classiques aidés à jouer un répertoire redondant et au regard du nombre de formations de jazz qui, par leurs effectifs et leurs ambitions orchestrales mériteraient pareille soutien (voir ceux qui se sont réunis au sein de la fédération Grands Formats , écouter aussi le coup de gueule du premier président de l’orchestre, André Francis, à 1h25 de la retransmission en direct du concert sur France Musique le 2 décembre dernier).
Bref, dix chefs d’orchestre qui malgré des moyens qui tendent à fondre ont su non seulement donner le jour à des répertoires orchestraux de qualité mais donner la parole à de grands solistes dans un contexte privilégié. Après une première partie consacrée à la pièce Berlin d’Olivier Benoît, les dix chefs (parfois avec leur instrument) se succédèrent à la tête de l’ONJ actuel additionné de pupitres empruntés au CNSM (le Conservatoire national supérieur de musique, voisin de la Cité de la musique), accueillis par Arnaud Merlin qui tendit à chacun le micro pour une anecdote, un témoignage, une hommage, invitant la bonne humeur et la chaleur des retrouvailles ce qui aurait pu n’être que regrets et nostalgie… Les personnalités et leurs œuvres, un petit peu étriqués par l’ampleur du programme, avaient pris des couleurs nouvelles que renouvelait encore l’orchestre présent et ses solistes, notamment Théo Ceccaldi, très sollicité en solo, et on comprend pourquoi en visionnant la captation vidéo du concert sur Culture Box (que ce soit le duo avec Sophie Agnel que l’on aurait aimé voir durer en introduction du Desert City d’Antoine Hervé ou les profondes étoffes de Laurent Cugny dans In Tempo ) et Alexandra Grimal qui eut au cours de la soirée quelques moments d’un onirisme rare (l’écouter avec Paolo Damiani). Sans oublier Fabrice Martinez (avec Claude Barthélémy), Fidel Fourneyron (pendant l’interprétation de Berlin), Hugues Mayot (sublime tant dans la première pièce d’Antoine Hervé et la dernière d’Olivier Benoît)… et parmi les invités, la chanteuse Elise Caron fascinante sur l’À plus tard qui servait d’au revoir à l’ONJ de Denis Badault et le jeune Lucas Spieler plus que prometteur auprès de Franck Tortiller.
L’ONJ sera en tournée au mois d’octobre : le 16 à Vilnius (Lituanie), le 18 à Munich (Allemagne), le 19 à Salzburg (Autriche), le 21 à Göteborg (Suède), le 26 à Anvers (Belgique) et le 28 à Audincourt (France). Franck Bergerot
|Vendredi dernier, 2 septembre, pour sa quatrième soirée, le festival Jazz à La Villette célébrait le 30ème anniversaire de l’ONJ (Orchestre national de jazz) sous la direction des 10 chefs qui se dont succédés à sa tête.
Orchestre National de Jazz dirigé par Olivier Benoît (guitare électrique) avec Fabrice Martinez (tompette), Fidel Fourneyron (trombone), Jean Dousteyssier (clarinettes), Alexandra Grimal (saxes soprano et ténor), Hugues Mayot (sax alto), Théo Ceccaldi (violon), Sophie Agnel (piano), Paul Brousseau (Fender Rhodes, electronique), Sylvain Daniel (basse électrique), Eric Echampard (batterie).
ONJ 30 ans ! les mêmes dirigés successivement par (instrument précisé ci-après le cas échéant) François Jeanneau, Antoine Hervé, Claude Barthélémy (guitare électrique et oud), Denis Badault (Fender Rhodes), Laurent Cugny, Didier Levallet (contrebasse), Paolo Damiani (contrebasse), Franck Tortiller (vibraphone), Daniel Yvinec, Olivier Benoît (guitare électrique).
+ les étudiants des classes de jazz du CNSM et du NMH d’Oslo : Hugues Morrisset, Jules Jassef, Thimothée Quost (trompette), Lucas Spieler, Mangus Joelsson-Murphy (trombone), Maxime Morel (trombone basse), Pascal Mabit (sax alto), Kristoffer Albert (ts), Simon Corneille (sax baryton), Raphaël Olivier Beuf (guitare électrique).
J’aurais pu m’y rendre en traînant les pieds. Ce fut le cas. Sans détailler les raisons qui m’ont souvent associé à ceux qui dénigrèrent l’institution, je dois que je regrette pas d’avoir assister à cette célébration digne et joyeuse, rendant justice à un dispositif qui donna les moyens de mener un travail de fond à dix chefs d’orchestre. Dix, c’est peu – c’est une des raisons éludées plus haut – au regard du nombre d’orchestres classiques aidés à jouer un répertoire redondant et au regard du nombre de formations de jazz qui, par leurs effectifs et leurs ambitions orchestrales mériteraient pareille soutien (voir ceux qui se sont réunis au sein de la fédération Grands Formats , écouter aussi le coup de gueule du premier président de l’orchestre, André Francis, à 1h25 de la retransmission en direct du concert sur France Musique le 2 décembre dernier).
Bref, dix chefs d’orchestre qui malgré des moyens qui tendent à fondre ont su non seulement donner le jour à des répertoires orchestraux de qualité mais donner la parole à de grands solistes dans un contexte privilégié. Après une première partie consacrée à la pièce Berlin d’Olivier Benoît, les dix chefs (parfois avec leur instrument) se succédèrent à la tête de l’ONJ actuel additionné de pupitres empruntés au CNSM (le Conservatoire national supérieur de musique, voisin de la Cité de la musique), accueillis par Arnaud Merlin qui tendit à chacun le micro pour une anecdote, un témoignage, une hommage, invitant la bonne humeur et la chaleur des retrouvailles ce qui aurait pu n’être que regrets et nostalgie… Les personnalités et leurs œuvres, un petit peu étriqués par l’ampleur du programme, avaient pris des couleurs nouvelles que renouvelait encore l’orchestre présent et ses solistes, notamment Théo Ceccaldi, très sollicité en solo, et on comprend pourquoi en visionnant la captation vidéo du concert sur Culture Box (que ce soit le duo avec Sophie Agnel que l’on aurait aimé voir durer en introduction du Desert City d’Antoine Hervé ou les profondes étoffes de Laurent Cugny dans In Tempo ) et Alexandra Grimal qui eut au cours de la soirée quelques moments d’un onirisme rare (l’écouter avec Paolo Damiani). Sans oublier Fabrice Martinez (avec Claude Barthélémy), Fidel Fourneyron (pendant l’interprétation de Berlin), Hugues Mayot (sublime tant dans la première pièce d’Antoine Hervé et la dernière d’Olivier Benoît)… et parmi les invités, la chanteuse Elise Caron fascinante sur l’À plus tard qui servait d’au revoir à l’ONJ de Denis Badault et le jeune Lucas Spieler plus que prometteur auprès de Franck Tortiller.
L’ONJ sera en tournée au mois d’octobre : le 16 à Vilnius (Lituanie), le 18 à Munich (Allemagne), le 19 à Salzburg (Autriche), le 21 à Göteborg (Suède), le 26 à Anvers (Belgique) et le 28 à Audincourt (France). Franck Bergerot
|Vendredi dernier, 2 septembre, pour sa quatrième soirée, le festival Jazz à La Villette célébrait le 30ème anniversaire de l’ONJ (Orchestre national de jazz) sous la direction des 10 chefs qui se dont succédés à sa tête.
Orchestre National de Jazz dirigé par Olivier Benoît (guitare électrique) avec Fabrice Martinez (tompette), Fidel Fourneyron (trombone), Jean Dousteyssier (clarinettes), Alexandra Grimal (saxes soprano et ténor), Hugues Mayot (sax alto), Théo Ceccaldi (violon), Sophie Agnel (piano), Paul Brousseau (Fender Rhodes, electronique), Sylvain Daniel (basse électrique), Eric Echampard (batterie).
ONJ 30 ans ! les mêmes dirigés successivement par (instrument précisé ci-après le cas échéant) François Jeanneau, Antoine Hervé, Claude Barthélémy (guitare électrique et oud), Denis Badault (Fender Rhodes), Laurent Cugny, Didier Levallet (contrebasse), Paolo Damiani (contrebasse), Franck Tortiller (vibraphone), Daniel Yvinec, Olivier Benoît (guitare électrique).
+ les étudiants des classes de jazz du CNSM et du NMH d’Oslo : Hugues Morrisset, Jules Jassef, Thimothée Quost (trompette), Lucas Spieler, Mangus Joelsson-Murphy (trombone), Maxime Morel (trombone basse), Pascal Mabit (sax alto), Kristoffer Albert (ts), Simon Corneille (sax baryton), Raphaël Olivier Beuf (guitare électrique).
J’aurais pu m’y rendre en traînant les pieds. Ce fut le cas. Sans détailler les raisons qui m’ont souvent associé à ceux qui dénigrèrent l’institution, je dois que je regrette pas d’avoir assister à cette célébration digne et joyeuse, rendant justice à un dispositif qui donna les moyens de mener un travail de fond à dix chefs d’orchestre. Dix, c’est peu – c’est une des raisons éludées plus haut – au regard du nombre d’orchestres classiques aidés à jouer un répertoire redondant et au regard du nombre de formations de jazz qui, par leurs effectifs et leurs ambitions orchestrales mériteraient pareille soutien (voir ceux qui se sont réunis au sein de la fédération Grands Formats , écouter aussi le coup de gueule du premier président de l’orchestre, André Francis, à 1h25 de la retransmission en direct du concert sur France Musique le 2 décembre dernier).
Bref, dix chefs d’orchestre qui malgré des moyens qui tendent à fondre ont su non seulement donner le jour à des répertoires orchestraux de qualité mais donner la parole à de grands solistes dans un contexte privilégié. Après une première partie consacrée à la pièce Berlin d’Olivier Benoît, les dix chefs (parfois avec leur instrument) se succédèrent à la tête de l’ONJ actuel additionné de pupitres empruntés au CNSM (le Conservatoire national supérieur de musique, voisin de la Cité de la musique), accueillis par Arnaud Merlin qui tendit à chacun le micro pour une anecdote, un témoignage, une hommage, invitant la bonne humeur et la chaleur des retrouvailles ce qui aurait pu n’être que regrets et nostalgie… Les personnalités et leurs œuvres, un petit peu étriqués par l’ampleur du programme, avaient pris des couleurs nouvelles que renouvelait encore l’orchestre présent et ses solistes, notamment Théo Ceccaldi, très sollicité en solo, et on comprend pourquoi en visionnant la captation vidéo du concert sur Culture Box (que ce soit le duo avec Sophie Agnel que l’on aurait aimé voir durer en introduction du Desert City d’Antoine Hervé ou les profondes étoffes de Laurent Cugny dans In Tempo ) et Alexandra Grimal qui eut au cours de la soirée quelques moments d’un onirisme rare (l’écouter avec Paolo Damiani). Sans oublier Fabrice Martinez (avec Claude Barthélémy), Fidel Fourneyron (pendant l’interprétation de Berlin), Hugues Mayot (sublime tant dans la première pièce d’Antoine Hervé et la dernière d’Olivier Benoît)… et parmi les invités, la chanteuse Elise Caron fascinante sur l’À plus tard qui servait d’au revoir à l’ONJ de Denis Badault et le jeune Lucas Spieler plus que prometteur auprès de Franck Tortiller.
L’ONJ sera en tournée au mois d’octobre : le 16 à Vilnius (Lituanie), le 18 à Munich (Allemagne), le 19 à Salzburg (Autriche), le 21 à Göteborg (Suède), le 26 à Anvers (Belgique) et le 28 à Audincourt (France). Franck Bergerot