Jazz sous les gratte-ciels: un French All Stars à Séoul
De Coutances à Séoul et les 21 millions d’habitants que compte cette métropole, un stop pour un concert jazz franco français en attendant les montagnes et la fraîcheur annoncée de Jarasum, big festival sis dans la grande province coréenne. Des pommiers, du bocage donc jusqu’au mix verre et béton des grattes ciel de la capitale sud coréenne. Décorés de mille écrans allumés jours et nuit au pays de Samsung, LG et consort.
Pour écouter du jazz né dans l’idée dans le pays au label laitier et labellisé made in France il faut se rendre au Lotte Concert Hall, auditorium perché au 8e étage d’un big centre commercial. Vendredi jour de répétition pour le French All Stars nanti de deux batteurs, deux soufflants plus une soufflante. Un son exceptionnel, à la limite de l’acoustique. Le dit Concert Hall a été pensé puis réalisé dans le tréfonds des neurones des mêmes concepteurs que ceux de la Philarmonie de Paris. Décor intérieur de bois et de toiles, illustrations couleurs, formes, reliefs intérieurs art déco. Le leader et porteur de musique, Henri Texier s’avère plutôt satisfait du résultat sonore. Les guests s’imbriquent pile poil (Manu Katché, Airelle Besson en attendant Joce Mienniel pas encore débarqué de l’aéroport d’Incheon) dans le moule. Il faudra vérifier le résultat en vraie dimension, tout à l’heure, cinq heures de l’après midi pétante -on ne plaisante pas avec l’heure ici au pays du matin calme…) heure locale (10 heures, méridien de Greenwich) Mais bon, premier indice prospectif: on annonce déjà mille places de vendues.
Tout de suite en mode d’éclairage un point de vue autorisé, celui de Denis Le Bas, Directeur du Festival Jazz sous les Pommiers à Coutances. Un des promoteurs majeurs de l’opération aux côtés du festival Jarasum et de l’Institut Français de Séoul.
« On peut le dire désormais: Jazz sous les Pommiers a atteint une certaine dimension au plan national. Ce type d’échange nous confère une envergure supplémentaire. Jusqu’ici l’international pour nous signifie un travail déjà entamé en relation avec la scène jazz anglaise ou hollandaise, notamment au travers des liens tissés avec le Northsea Jazz Festival. L’échange avec la Corée du Sud nous fait grandir davantage encore de par un changement de continent. Soit un développement stratégique sans doute, mais naturel d’une certaine façon. J’ai déjà eu l’occasion de travailler, d’échanger avec Jay-Jay, le patron du festival Jarasum. Nous profitons certes de l’année d’échange franco-coréen en matière artistique. Ceci dit la décision de placer des musiciens des deux pays dans la programmation de nos festivals respectifs avait déjà été prise en amont. Afficher le nom de notre festival à l’étranger, un tel pas en avant nous apporte également de la notoriété vis à vis de nos partenaires. L’essentiel se situe pourtant ailleurs, sur un plan artistique et humain. L’idée initiale née dans la tête de programmateurs que nous sommes concerne avant tout des musiciens de jazz. Le côté match aller-retour, faire connaître des musiciens français et coréens sur des scènes extérieures, leur permettre aussi de matérialiser un contenu musical original, fournir un travail d’encadrement et de production qu’implique une telle initiative enfin, la somme d’efforts additionnés reste fondamentale pour ancrer là réussite du projet.
En terme d’image un pareil affichage nous sert très directement vis à vis de nos partenaires institutionnels, Ministère de la Culture, DRAC, région Normandie, SACEM etc. Ainsi l’Institut Français de Séoul finance-t-il à lui tout seul une trentaine de billet d’avions. A titre indicatif du suivi possible d’un travail ainsi initié, je suis en mesure d’indiquer que le festival prépare, toujours avec l’aide d’un Institut Français un repérage en Israël en liaison avec le directeur du Festival de Jazz de Tel Aviv. Pour revenir à la Corée du Sud cette année, le concert du dit French All Stars à Séoul dans une salle d’excellence et de prestige, en prélude à l’affiche d’un des plus grands festivals de Jazz d’Asie doit être considéré comme un bonus pour les musiciens engagés, d’Airelle Besson à Henri Texier et son quartet (François Corneloup, Sébastien Texier, Louis Moutin) en passant par Manu Katché«
Robert Latxague
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De Coutances à Séoul et les 21 millions d’habitants que compte cette métropole, un stop pour un concert jazz franco français en attendant les montagnes et la fraîcheur annoncée de Jarasum, big festival sis dans la grande province coréenne. Des pommiers, du bocage donc jusqu’au mix verre et béton des grattes ciel de la capitale sud coréenne. Décorés de mille écrans allumés jours et nuit au pays de Samsung, LG et consort.
Pour écouter du jazz né dans l’idée dans le pays au label laitier et labellisé made in France il faut se rendre au Lotte Concert Hall, auditorium perché au 8e étage d’un big centre commercial. Vendredi jour de répétition pour le French All Stars nanti de deux batteurs, deux soufflants plus une soufflante. Un son exceptionnel, à la limite de l’acoustique. Le dit Concert Hall a été pensé puis réalisé dans le tréfonds des neurones des mêmes concepteurs que ceux de la Philarmonie de Paris. Décor intérieur de bois et de toiles, illustrations couleurs, formes, reliefs intérieurs art déco. Le leader et porteur de musique, Henri Texier s’avère plutôt satisfait du résultat sonore. Les guests s’imbriquent pile poil (Manu Katché, Airelle Besson en attendant Joce Mienniel pas encore débarqué de l’aéroport d’Incheon) dans le moule. Il faudra vérifier le résultat en vraie dimension, tout à l’heure, cinq heures de l’après midi pétante -on ne plaisante pas avec l’heure ici au pays du matin calme…) heure locale (10 heures, méridien de Greenwich) Mais bon, premier indice prospectif: on annonce déjà mille places de vendues.
Tout de suite en mode d’éclairage un point de vue autorisé, celui de Denis Le Bas, Directeur du Festival Jazz sous les Pommiers à Coutances. Un des promoteurs majeurs de l’opération aux côtés du festival Jarasum et de l’Institut Français de Séoul.
« On peut le dire désormais: Jazz sous les Pommiers a atteint une certaine dimension au plan national. Ce type d’échange nous confère une envergure supplémentaire. Jusqu’ici l’international pour nous signifie un travail déjà entamé en relation avec la scène jazz anglaise ou hollandaise, notamment au travers des liens tissés avec le Northsea Jazz Festival. L’échange avec la Corée du Sud nous fait grandir davantage encore de par un changement de continent. Soit un développement stratégique sans doute, mais naturel d’une certaine façon. J’ai déjà eu l’occasion de travailler, d’échanger avec Jay-Jay, le patron du festival Jarasum. Nous profitons certes de l’année d’échange franco-coréen en matière artistique. Ceci dit la décision de placer des musiciens des deux pays dans la programmation de nos festivals respectifs avait déjà été prise en amont. Afficher le nom de notre festival à l’étranger, un tel pas en avant nous apporte également de la notoriété vis à vis de nos partenaires. L’essentiel se situe pourtant ailleurs, sur un plan artistique et humain. L’idée initiale née dans la tête de programmateurs que nous sommes concerne avant tout des musiciens de jazz. Le côté match aller-retour, faire connaître des musiciens français et coréens sur des scènes extérieures, leur permettre aussi de matérialiser un contenu musical original, fournir un travail d’encadrement et de production qu’implique une telle initiative enfin, la somme d’efforts additionnés reste fondamentale pour ancrer là réussite du projet.
En terme d’image un pareil affichage nous sert très directement vis à vis de nos partenaires institutionnels, Ministère de la Culture, DRAC, région Normandie, SACEM etc. Ainsi l’Institut Français de Séoul finance-t-il à lui tout seul une trentaine de billet d’avions. A titre indicatif du suivi possible d’un travail ainsi initié, je suis en mesure d’indiquer que le festival prépare, toujours avec l’aide d’un Institut Français un repérage en Israël en liaison avec le directeur du Festival de Jazz de Tel Aviv. Pour revenir à la Corée du Sud cette année, le concert du dit French All Stars à Séoul dans une salle d’excellence et de prestige, en prélude à l’affiche d’un des plus grands festivals de Jazz d’Asie doit être considéré comme un bonus pour les musiciens engagés, d’Airelle Besson à Henri Texier et son quartet (François Corneloup, Sébastien Texier, Louis Moutin) en passant par Manu Katché«
Robert Latxague
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De Coutances à Séoul et les 21 millions d’habitants que compte cette métropole, un stop pour un concert jazz franco français en attendant les montagnes et la fraîcheur annoncée de Jarasum, big festival sis dans la grande province coréenne. Des pommiers, du bocage donc jusqu’au mix verre et béton des grattes ciel de la capitale sud coréenne. Décorés de mille écrans allumés jours et nuit au pays de Samsung, LG et consort.
Pour écouter du jazz né dans l’idée dans le pays au label laitier et labellisé made in France il faut se rendre au Lotte Concert Hall, auditorium perché au 8e étage d’un big centre commercial. Vendredi jour de répétition pour le French All Stars nanti de deux batteurs, deux soufflants plus une soufflante. Un son exceptionnel, à la limite de l’acoustique. Le dit Concert Hall a été pensé puis réalisé dans le tréfonds des neurones des mêmes concepteurs que ceux de la Philarmonie de Paris. Décor intérieur de bois et de toiles, illustrations couleurs, formes, reliefs intérieurs art déco. Le leader et porteur de musique, Henri Texier s’avère plutôt satisfait du résultat sonore. Les guests s’imbriquent pile poil (Manu Katché, Airelle Besson en attendant Joce Mienniel pas encore débarqué de l’aéroport d’Incheon) dans le moule. Il faudra vérifier le résultat en vraie dimension, tout à l’heure, cinq heures de l’après midi pétante -on ne plaisante pas avec l’heure ici au pays du matin calme…) heure locale (10 heures, méridien de Greenwich) Mais bon, premier indice prospectif: on annonce déjà mille places de vendues.
Tout de suite en mode d’éclairage un point de vue autorisé, celui de Denis Le Bas, Directeur du Festival Jazz sous les Pommiers à Coutances. Un des promoteurs majeurs de l’opération aux côtés du festival Jarasum et de l’Institut Français de Séoul.
« On peut le dire désormais: Jazz sous les Pommiers a atteint une certaine dimension au plan national. Ce type d’échange nous confère une envergure supplémentaire. Jusqu’ici l’international pour nous signifie un travail déjà entamé en relation avec la scène jazz anglaise ou hollandaise, notamment au travers des liens tissés avec le Northsea Jazz Festival. L’échange avec la Corée du Sud nous fait grandir davantage encore de par un changement de continent. Soit un développement stratégique sans doute, mais naturel d’une certaine façon. J’ai déjà eu l’occasion de travailler, d’échanger avec Jay-Jay, le patron du festival Jarasum. Nous profitons certes de l’année d’échange franco-coréen en matière artistique. Ceci dit la décision de placer des musiciens des deux pays dans la programmation de nos festivals respectifs avait déjà été prise en amont. Afficher le nom de notre festival à l’étranger, un tel pas en avant nous apporte également de la notoriété vis à vis de nos partenaires. L’essentiel se situe pourtant ailleurs, sur un plan artistique et humain. L’idée initiale née dans la tête de programmateurs que nous sommes concerne avant tout des musiciens de jazz. Le côté match aller-retour, faire connaître des musiciens français et coréens sur des scènes extérieures, leur permettre aussi de matérialiser un contenu musical original, fournir un travail d’encadrement et de production qu’implique une telle initiative enfin, la somme d’efforts additionnés reste fondamentale pour ancrer là réussite du projet.
En terme d’image un pareil affichage nous sert très directement vis à vis de nos partenaires institutionnels, Ministère de la Culture, DRAC, région Normandie, SACEM etc. Ainsi l’Institut Français de Séoul finance-t-il à lui tout seul une trentaine de billet d’avions. A titre indicatif du suivi possible d’un travail ainsi initié, je suis en mesure d’indiquer que le festival prépare, toujours avec l’aide d’un Institut Français un repérage en Israël en liaison avec le directeur du Festival de Jazz de Tel Aviv. Pour revenir à la Corée du Sud cette année, le concert du dit French All Stars à Séoul dans une salle d’excellence et de prestige, en prélude à l’affiche d’un des plus grands festivals de Jazz d’Asie doit être considéré comme un bonus pour les musiciens engagés, d’Airelle Besson à Henri Texier et son quartet (François Corneloup, Sébastien Texier, Louis Moutin) en passant par Manu Katché«
Robert Latxague
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De Coutances à Séoul et les 21 millions d’habitants que compte cette métropole, un stop pour un concert jazz franco français en attendant les montagnes et la fraîcheur annoncée de Jarasum, big festival sis dans la grande province coréenne. Des pommiers, du bocage donc jusqu’au mix verre et béton des grattes ciel de la capitale sud coréenne. Décorés de mille écrans allumés jours et nuit au pays de Samsung, LG et consort.
Pour écouter du jazz né dans l’idée dans le pays au label laitier et labellisé made in France il faut se rendre au Lotte Concert Hall, auditorium perché au 8e étage d’un big centre commercial. Vendredi jour de répétition pour le French All Stars nanti de deux batteurs, deux soufflants plus une soufflante. Un son exceptionnel, à la limite de l’acoustique. Le dit Concert Hall a été pensé puis réalisé dans le tréfonds des neurones des mêmes concepteurs que ceux de la Philarmonie de Paris. Décor intérieur de bois et de toiles, illustrations couleurs, formes, reliefs intérieurs art déco. Le leader et porteur de musique, Henri Texier s’avère plutôt satisfait du résultat sonore. Les guests s’imbriquent pile poil (Manu Katché, Airelle Besson en attendant Joce Mienniel pas encore débarqué de l’aéroport d’Incheon) dans le moule. Il faudra vérifier le résultat en vraie dimension, tout à l’heure, cinq heures de l’après midi pétante -on ne plaisante pas avec l’heure ici au pays du matin calme…) heure locale (10 heures, méridien de Greenwich) Mais bon, premier indice prospectif: on annonce déjà mille places de vendues.
Tout de suite en mode d’éclairage un point de vue autorisé, celui de Denis Le Bas, Directeur du Festival Jazz sous les Pommiers à Coutances. Un des promoteurs majeurs de l’opération aux côtés du festival Jarasum et de l’Institut Français de Séoul.
« On peut le dire désormais: Jazz sous les Pommiers a atteint une certaine dimension au plan national. Ce type d’échange nous confère une envergure supplémentaire. Jusqu’ici l’international pour nous signifie un travail déjà entamé en relation avec la scène jazz anglaise ou hollandaise, notamment au travers des liens tissés avec le Northsea Jazz Festival. L’échange avec la Corée du Sud nous fait grandir davantage encore de par un changement de continent. Soit un développement stratégique sans doute, mais naturel d’une certaine façon. J’ai déjà eu l’occasion de travailler, d’échanger avec Jay-Jay, le patron du festival Jarasum. Nous profitons certes de l’année d’échange franco-coréen en matière artistique. Ceci dit la décision de placer des musiciens des deux pays dans la programmation de nos festivals respectifs avait déjà été prise en amont. Afficher le nom de notre festival à l’étranger, un tel pas en avant nous apporte également de la notoriété vis à vis de nos partenaires. L’essentiel se situe pourtant ailleurs, sur un plan artistique et humain. L’idée initiale née dans la tête de programmateurs que nous sommes concerne avant tout des musiciens de jazz. Le côté match aller-retour, faire connaître des musiciens français et coréens sur des scènes extérieures, leur permettre aussi de matérialiser un contenu musical original, fournir un travail d’encadrement et de production qu’implique une telle initiative enfin, la somme d’efforts additionnés reste fondamentale pour ancrer là réussite du projet.
En terme d’image un pareil affichage nous sert très directement vis à vis de nos partenaires institutionnels, Ministère de la Culture, DRAC, région Normandie, SACEM etc. Ainsi l’Institut Français de Séoul finance-t-il à lui tout seul une trentaine de billet d’avions. A titre indicatif du suivi possible d’un travail ainsi initié, je suis en mesure d’indiquer que le festival prépare, toujours avec l’aide d’un Institut Français un repérage en Israël en liaison avec le directeur du Festival de Jazz de Tel Aviv. Pour revenir à la Corée du Sud cette année, le concert du dit French All Stars à Séoul dans une salle d’excellence et de prestige, en prélude à l’affiche d’un des plus grands festivals de Jazz d’Asie doit être considéré comme un bonus pour les musiciens engagés, d’Airelle Besson à Henri Texier et son quartet (François Corneloup, Sébastien Texier, Louis Moutin) en passant par Manu Katché«
Robert Latxague