Lou Tavano, le flow du superbe
Standing ovation pour Lou Tavano et ses remarquables complices au Café de la danse. Trois rappels dont un debout pour une prestation jubilatoire empreinte d’une profonde honnêteté.
« Je vous fait croire ce soir, le temps pour vous d’rêver, que l’temps s’est arrêté ». Ce sont les paroles de L’Artiste, l’une des compositions de “For You” (ACT), remarquable disque de la chanteuse singulière qu’est Lou Tavano. Elles résument plutôt bien le savoureux concert auquel elle nous a conviés ce samedi soir. Là, sur la scène du Café de la danse, sublimée par des jeux de lumière évocateurs de la sensibilité de sa musique, voilà Lou Tavano dans toute sa splendeur : honnête, audacieuse, humble et précise. Elle était à l’image de cette heureuse mélancolie (saudade ?) planant sur ses textes, logée dans sa voix grave, profonde et veloutée. Elle entonne Quiet Enlightement avec pudeur et majesté. Puis, elle se laisse aller, embrasse la folie de l’instant sans avoir à forcer sur la mise en scène. Elle se dévoile sans retenue, avide de faire part, en définitive, de ce qui l’anime . Elle nous laisse entrevoir la solide complicité avec ses musiciens – Alexey Asantcheef, de prime abord, pianiste délicat et habité, compositeur et arrangeur des sublimes compositions qu’interprète la chanteuse avec une remarquable sincérité ; le majestueux Arno de Casanove toujours prompt à quelques plaisanteries (tp, fluegelhorn), le faux timide Alexandre Perrot (b), Lucas Saint-Cricq (saxes, fl), remplaçant impeccable de Maxime Berton, et le batteur implacable qu’est Ariel Tessier. Nous savions déjà que ce sextet était une joyeuse troupe dont l’entente mutuelle donne lieu à un show attendrissant. Et puis, nous avons eu droit à une belle surprise en l’arrivée du guitariste Anthony Jambon – comme un entracte nous invitant à nous lover un peu plus en gardant l’oreille tendue – pour un instant suspendu au cours duquel tombait une pluie fine et divine aux gouttes de folk délicieuse. Et plus qu’une chanteuse jonglant avec les mots et les langues (français, anglais, balinais) et dont la présence scénique est indéniable, Lou Tavano est aussi une conteuse, une diseuse d’histoires, une technicienne du parler vrai qui n’a nul besoin d’artifices pour envouter son auditoire.
Nous avons ri. Beaucoup. Nous avons chanté. Passionnément (“Dream of a land” en cœur sur le titre Bali Hues – ce remix d’Afro Blue qui nous emmène dans l’océan Indien – ou encore sur La Javanaise). Mais surtout, nous avons vécu. À la folie. Car après tout, c’est bien à ça qu’invite Lou Tavano. Vivre… Vivre aux rythmes des percussions (leitmotiv de l’orchestration), soit au sein d’une célébration organique. Touchante, elle exprime des instants de vie au ton universel : l’amour, l’ouverture d’esprit, la revanche existentielle, la joie d’être et de devenir, etc. Et cela, avec simplicité, franchise et humour. Si l’on doit encore le rappeler, le point d’orgue de cette prestation mémorable reste la spontanéité des artistes, ce sextet aux fondations solides et sensibles, qui nous aura fait croire ce soir-là, le temps d’rêver, que l’temps s’était arrêté.
On conclura avec ce commentaire d’une spectatrice éblouie : « Le jazz, ce n’est pas mon univers. Sa voix est si déconcertante… Pourtant, elle arrive à nous entraîner avec elle. On lâche prise. On est pris dans son flow, plein d’une souplesse et d’une douceur qui nous émeuvent et nous éveillent superbement».
Standing ovation pour Lou Tavano et ses remarquables complices au Café de la danse. Trois rappels dont un debout pour une prestation jubilatoire empreinte d’une profonde honnêteté.
« Je vous fait croire ce soir, le temps pour vous d’rêver, que l’temps s’est arrêté ». Ce sont les paroles de L’Artiste, l’une des compositions de “For You” (ACT), remarquable disque de la chanteuse singulière qu’est Lou Tavano. Elles résument plutôt bien le savoureux concert auquel elle nous a conviés ce samedi soir. Là, sur la scène du Café de la danse, sublimée par des jeux de lumière évocateurs de la sensibilité de sa musique, voilà Lou Tavano dans toute sa splendeur : honnête, audacieuse, humble et précise. Elle était à l’image de cette heureuse mélancolie (saudade ?) planant sur ses textes, logée dans sa voix grave, profonde et veloutée. Elle entonne Quiet Enlightement avec pudeur et majesté. Puis, elle se laisse aller, embrasse la folie de l’instant sans avoir à forcer sur la mise en scène. Elle se dévoile sans retenue, avide de faire part, en définitive, de ce qui l’anime . Elle nous laisse entrevoir la solide complicité avec ses musiciens – Alexey Asantcheef, de prime abord, pianiste délicat et habité, compositeur et arrangeur des sublimes compositions qu’interprète la chanteuse avec une remarquable sincérité ; le majestueux Arno de Casanove toujours prompt à quelques plaisanteries (tp, fluegelhorn), le faux timide Alexandre Perrot (b), Lucas Saint-Cricq (saxes, fl), remplaçant impeccable de Maxime Berton, et le batteur implacable qu’est Ariel Tessier. Nous savions déjà que ce sextet était une joyeuse troupe dont l’entente mutuelle donne lieu à un show attendrissant. Et puis, nous avons eu droit à une belle surprise en l’arrivée du guitariste Anthony Jambon – comme un entracte nous invitant à nous lover un peu plus en gardant l’oreille tendue – pour un instant suspendu au cours duquel tombait une pluie fine et divine aux gouttes de folk délicieuse. Et plus qu’une chanteuse jonglant avec les mots et les langues (français, anglais, balinais) et dont la présence scénique est indéniable, Lou Tavano est aussi une conteuse, une diseuse d’histoires, une technicienne du parler vrai qui n’a nul besoin d’artifices pour envouter son auditoire.
Nous avons ri. Beaucoup. Nous avons chanté. Passionnément (“Dream of a land” en cœur sur le titre Bali Hues – ce remix d’Afro Blue qui nous emmène dans l’océan Indien – ou encore sur La Javanaise). Mais surtout, nous avons vécu. À la folie. Car après tout, c’est bien à ça qu’invite Lou Tavano. Vivre… Vivre aux rythmes des percussions (leitmotiv de l’orchestration), soit au sein d’une célébration organique. Touchante, elle exprime des instants de vie au ton universel : l’amour, l’ouverture d’esprit, la revanche existentielle, la joie d’être et de devenir, etc. Et cela, avec simplicité, franchise et humour. Si l’on doit encore le rappeler, le point d’orgue de cette prestation mémorable reste la spontanéité des artistes, ce sextet aux fondations solides et sensibles, qui nous aura fait croire ce soir-là, le temps d’rêver, que l’temps s’était arrêté.
On conclura avec ce commentaire d’une spectatrice éblouie : « Le jazz, ce n’est pas mon univers. Sa voix est si déconcertante… Pourtant, elle arrive à nous entraîner avec elle. On lâche prise. On est pris dans son flow, plein d’une souplesse et d’une douceur qui nous émeuvent et nous éveillent superbement».
Standing ovation pour Lou Tavano et ses remarquables complices au Café de la danse. Trois rappels dont un debout pour une prestation jubilatoire empreinte d’une profonde honnêteté.
« Je vous fait croire ce soir, le temps pour vous d’rêver, que l’temps s’est arrêté ». Ce sont les paroles de L’Artiste, l’une des compositions de “For You” (ACT), remarquable disque de la chanteuse singulière qu’est Lou Tavano. Elles résument plutôt bien le savoureux concert auquel elle nous a conviés ce samedi soir. Là, sur la scène du Café de la danse, sublimée par des jeux de lumière évocateurs de la sensibilité de sa musique, voilà Lou Tavano dans toute sa splendeur : honnête, audacieuse, humble et précise. Elle était à l’image de cette heureuse mélancolie (saudade ?) planant sur ses textes, logée dans sa voix grave, profonde et veloutée. Elle entonne Quiet Enlightement avec pudeur et majesté. Puis, elle se laisse aller, embrasse la folie de l’instant sans avoir à forcer sur la mise en scène. Elle se dévoile sans retenue, avide de faire part, en définitive, de ce qui l’anime . Elle nous laisse entrevoir la solide complicité avec ses musiciens – Alexey Asantcheef, de prime abord, pianiste délicat et habité, compositeur et arrangeur des sublimes compositions qu’interprète la chanteuse avec une remarquable sincérité ; le majestueux Arno de Casanove toujours prompt à quelques plaisanteries (tp, fluegelhorn), le faux timide Alexandre Perrot (b), Lucas Saint-Cricq (saxes, fl), remplaçant impeccable de Maxime Berton, et le batteur implacable qu’est Ariel Tessier. Nous savions déjà que ce sextet était une joyeuse troupe dont l’entente mutuelle donne lieu à un show attendrissant. Et puis, nous avons eu droit à une belle surprise en l’arrivée du guitariste Anthony Jambon – comme un entracte nous invitant à nous lover un peu plus en gardant l’oreille tendue – pour un instant suspendu au cours duquel tombait une pluie fine et divine aux gouttes de folk délicieuse. Et plus qu’une chanteuse jonglant avec les mots et les langues (français, anglais, balinais) et dont la présence scénique est indéniable, Lou Tavano est aussi une conteuse, une diseuse d’histoires, une technicienne du parler vrai qui n’a nul besoin d’artifices pour envouter son auditoire.
Nous avons ri. Beaucoup. Nous avons chanté. Passionnément (“Dream of a land” en cœur sur le titre Bali Hues – ce remix d’Afro Blue qui nous emmène dans l’océan Indien – ou encore sur La Javanaise). Mais surtout, nous avons vécu. À la folie. Car après tout, c’est bien à ça qu’invite Lou Tavano. Vivre… Vivre aux rythmes des percussions (leitmotiv de l’orchestration), soit au sein d’une célébration organique. Touchante, elle exprime des instants de vie au ton universel : l’amour, l’ouverture d’esprit, la revanche existentielle, la joie d’être et de devenir, etc. Et cela, avec simplicité, franchise et humour. Si l’on doit encore le rappeler, le point d’orgue de cette prestation mémorable reste la spontanéité des artistes, ce sextet aux fondations solides et sensibles, qui nous aura fait croire ce soir-là, le temps d’rêver, que l’temps s’était arrêté.
On conclura avec ce commentaire d’une spectatrice éblouie : « Le jazz, ce n’est pas mon univers. Sa voix est si déconcertante… Pourtant, elle arrive à nous entraîner avec elle. On lâche prise. On est pris dans son flow, plein d’une souplesse et d’une douceur qui nous émeuvent et nous éveillent superbement».
Standing ovation pour Lou Tavano et ses remarquables complices au Café de la danse. Trois rappels dont un debout pour une prestation jubilatoire empreinte d’une profonde honnêteté.
« Je vous fait croire ce soir, le temps pour vous d’rêver, que l’temps s’est arrêté ». Ce sont les paroles de L’Artiste, l’une des compositions de “For You” (ACT), remarquable disque de la chanteuse singulière qu’est Lou Tavano. Elles résument plutôt bien le savoureux concert auquel elle nous a conviés ce samedi soir. Là, sur la scène du Café de la danse, sublimée par des jeux de lumière évocateurs de la sensibilité de sa musique, voilà Lou Tavano dans toute sa splendeur : honnête, audacieuse, humble et précise. Elle était à l’image de cette heureuse mélancolie (saudade ?) planant sur ses textes, logée dans sa voix grave, profonde et veloutée. Elle entonne Quiet Enlightement avec pudeur et majesté. Puis, elle se laisse aller, embrasse la folie de l’instant sans avoir à forcer sur la mise en scène. Elle se dévoile sans retenue, avide de faire part, en définitive, de ce qui l’anime . Elle nous laisse entrevoir la solide complicité avec ses musiciens – Alexey Asantcheef, de prime abord, pianiste délicat et habité, compositeur et arrangeur des sublimes compositions qu’interprète la chanteuse avec une remarquable sincérité ; le majestueux Arno de Casanove toujours prompt à quelques plaisanteries (tp, fluegelhorn), le faux timide Alexandre Perrot (b), Lucas Saint-Cricq (saxes, fl), remplaçant impeccable de Maxime Berton, et le batteur implacable qu’est Ariel Tessier. Nous savions déjà que ce sextet était une joyeuse troupe dont l’entente mutuelle donne lieu à un show attendrissant. Et puis, nous avons eu droit à une belle surprise en l’arrivée du guitariste Anthony Jambon – comme un entracte nous invitant à nous lover un peu plus en gardant l’oreille tendue – pour un instant suspendu au cours duquel tombait une pluie fine et divine aux gouttes de folk délicieuse. Et plus qu’une chanteuse jonglant avec les mots et les langues (français, anglais, balinais) et dont la présence scénique est indéniable, Lou Tavano est aussi une conteuse, une diseuse d’histoires, une technicienne du parler vrai qui n’a nul besoin d’artifices pour envouter son auditoire.
Nous avons ri. Beaucoup. Nous avons chanté. Passionnément (“Dream of a land” en cœur sur le titre Bali Hues – ce remix d’Afro Blue qui nous emmène dans l’océan Indien – ou encore sur La Javanaise). Mais surtout, nous avons vécu. À la folie. Car après tout, c’est bien à ça qu’invite Lou Tavano. Vivre… Vivre aux rythmes des percussions (leitmotiv de l’orchestration), soit au sein d’une célébration organique. Touchante, elle exprime des instants de vie au ton universel : l’amour, l’ouverture d’esprit, la revanche existentielle, la joie d’être et de devenir, etc. Et cela, avec simplicité, franchise et humour. Si l’on doit encore le rappeler, le point d’orgue de cette prestation mémorable reste la spontanéité des artistes, ce sextet aux fondations solides et sensibles, qui nous aura fait croire ce soir-là, le temps d’rêver, que l’temps s’était arrêté.
On conclura avec ce commentaire d’une spectatrice éblouie : « Le jazz, ce n’est pas mon univers. Sa voix est si déconcertante… Pourtant, elle arrive à nous entraîner avec elle. On lâche prise. On est pris dans son flow, plein d’une souplesse et d’une douceur qui nous émeuvent et nous éveillent superbement».
Katia Touré