Nancy Jazz Pulsations : l'odyssée N0x.3 et la poésie d'Anne Paceo
En ce dernier jour de festival, on a savouré une nouvelle fois les vibes de Nox.3 et du Circles d’Anne Paceo.
Samedi soir. Théâtre de la Manufacture. Place au trio Nox.3 et Anne Paceo Circles. Des instants de contemplation mêlés à une superbe fougue. C’est une drôle de soirée. Le NJP touche à sa fin tandis que des supporters de football crient leur joie dans les rues de Nancy (le PSG a quelque chose à y voir) et que la lune, bien pleine, nous plonge dans le mystique tant bien des choses ne tournent pas rond. Pour retrouver l’équilibre mis à mal par cette pleine lune donc, je choisis de revoir Nox.3 (découvert à Vienne cette année) et Anne Paceo Circles (vu au Café de la Danse à l’occasion de la présentation du disque). Et même là, quelque chose a changé…. Je n’ai pas revu, réécouté. Cela tenait de l’inédit.
L’odyssée Nox.3
Il va falloir le dire et le réitérer. Nox.3 fait dans l’électro-jazz mais voilà, la précision est telle que le trio transcende carrément le genre. C’en est presque architectural. Et c’est très technique. A Vienne, nous ne nous étions pas rendu compte aussi facilement de l’habileté mise en œuvre dans les morceaux. Voilà ce qui a changé. Rémi Fox (saxes), Nicolas Fox (dm) et Matthieu Naulleau (p) nous embarquent dans une véritable odyssée où chaque thème est pure invention. Les compositions se jouent en plusieurs actes. Les introductions nous entraînent sur un sentier que l’on emprunte avec plaisir. Puis, la trajectoire est subitement déviée. On pourrait croire qu’avec leur noise jazz, le trio a vite fait de nous maintenir sous une chape de plomb mais il n’en est rien. On respire avidement. Mathieu Naulleau, bien calé devant son piano augmenté, joue sur l’aération relevée par le souffle de Rémi Fox. À la batterie, Nicolas Fox met en forme, finit de dessiner les motifs que lui lance le pianiste. Rien d’étonnant donc à ce que les deux ne se quittent pas des yeux. Ils jouent notamment le morceau Gesualdo, inspiré par une terrible histoire ma foi, dont le clip vidéo sera dévoilé ce lundi. Chapeau donc pour le trio qui sait y faire en matière de musique spacieuse.
“Anne Paceo Circles”, poésie romantique
Et en matière d’espace, il y a un autre favori. C’est Tony Paeleman. Claviériste du Anne Paceo Circles, lui est le “faiseur des grands espaces”. Qu’est-ce qui a changé avec ce groupe d’ailleurs ? Une identité beaucoup plus marquée, encore plus incarnée tant ses différents membres sont en parfaite adéquation. Aussi, à travers son jeu, la batteuse ré-indique qu’elle n’est pas seulement celle qui les a réunis, elle n’est pas seulement celle qui a composé. Anne Paceo réaffirme sa qualité d’instrumentiste au même niveau que Tony Paeleman, la toujours surprenante Leïla Martial et Christophe Panzani, ici, au(x) saxophone(s), pris dans une sorte de transe contagieuse. Ils forment un tout, un seul bloc. Graduellement, les lignes se sont effacées pour donner lieu à une sorte de masse organique, à un seul grand cercle. Résultat, les morceaux sont encore plus évocateurs. Polar Night, par exemple, est encore plus romantique. Une poésie époustouflante, une complicité remarquable et une belle énergie. Ils jouent tous sourire aux lèvres. Sur Tempestade, Anne Paceo se montre fine, élégante et mesurée au cours de son solo. C’est là sa force. Elle bat la mesure avec parcimonie et laisse la porte ouverte à toutes sortes d’émotions. En plus de celles amassées pendant ces trois jours au NJP, il y a de quoi finir par fondre intégralement.
Katia Touré |En ce dernier jour de festival, on a savouré une nouvelle fois les vibes de Nox.3 et du Circles d’Anne Paceo.
Samedi soir. Théâtre de la Manufacture. Place au trio Nox.3 et Anne Paceo Circles. Des instants de contemplation mêlés à une superbe fougue. C’est une drôle de soirée. Le NJP touche à sa fin tandis que des supporters de football crient leur joie dans les rues de Nancy (le PSG a quelque chose à y voir) et que la lune, bien pleine, nous plonge dans le mystique tant bien des choses ne tournent pas rond. Pour retrouver l’équilibre mis à mal par cette pleine lune donc, je choisis de revoir Nox.3 (découvert à Vienne cette année) et Anne Paceo Circles (vu au Café de la Danse à l’occasion de la présentation du disque). Et même là, quelque chose a changé…. Je n’ai pas revu, réécouté. Cela tenait de l’inédit.
L’odyssée Nox.3
Il va falloir le dire et le réitérer. Nox.3 fait dans l’électro-jazz mais voilà, la précision est telle que le trio transcende carrément le genre. C’en est presque architectural. Et c’est très technique. A Vienne, nous ne nous étions pas rendu compte aussi facilement de l’habileté mise en œuvre dans les morceaux. Voilà ce qui a changé. Rémi Fox (saxes), Nicolas Fox (dm) et Matthieu Naulleau (p) nous embarquent dans une véritable odyssée où chaque thème est pure invention. Les compositions se jouent en plusieurs actes. Les introductions nous entraînent sur un sentier que l’on emprunte avec plaisir. Puis, la trajectoire est subitement déviée. On pourrait croire qu’avec leur noise jazz, le trio a vite fait de nous maintenir sous une chape de plomb mais il n’en est rien. On respire avidement. Mathieu Naulleau, bien calé devant son piano augmenté, joue sur l’aération relevée par le souffle de Rémi Fox. À la batterie, Nicolas Fox met en forme, finit de dessiner les motifs que lui lance le pianiste. Rien d’étonnant donc à ce que les deux ne se quittent pas des yeux. Ils jouent notamment le morceau Gesualdo, inspiré par une terrible histoire ma foi, dont le clip vidéo sera dévoilé ce lundi. Chapeau donc pour le trio qui sait y faire en matière de musique spacieuse.
“Anne Paceo Circles”, poésie romantique
Et en matière d’espace, il y a un autre favori. C’est Tony Paeleman. Claviériste du Anne Paceo Circles, lui est le “faiseur des grands espaces”. Qu’est-ce qui a changé avec ce groupe d’ailleurs ? Une identité beaucoup plus marquée, encore plus incarnée tant ses différents membres sont en parfaite adéquation. Aussi, à travers son jeu, la batteuse ré-indique qu’elle n’est pas seulement celle qui les a réunis, elle n’est pas seulement celle qui a composé. Anne Paceo réaffirme sa qualité d’instrumentiste au même niveau que Tony Paeleman, la toujours surprenante Leïla Martial et Christophe Panzani, ici, au(x) saxophone(s), pris dans une sorte de transe contagieuse. Ils forment un tout, un seul bloc. Graduellement, les lignes se sont effacées pour donner lieu à une sorte de masse organique, à un seul grand cercle. Résultat, les morceaux sont encore plus évocateurs. Polar Night, par exemple, est encore plus romantique. Une poésie époustouflante, une complicité remarquable et une belle énergie. Ils jouent tous sourire aux lèvres. Sur Tempestade, Anne Paceo se montre fine, élégante et mesurée au cours de son solo. C’est là sa force. Elle bat la mesure avec parcimonie et laisse la porte ouverte à toutes sortes d’émotions. En plus de celles amassées pendant ces trois jours au NJP, il y a de quoi finir par fondre intégralement.
Katia Touré |En ce dernier jour de festival, on a savouré une nouvelle fois les vibes de Nox.3 et du Circles d’Anne Paceo.
Samedi soir. Théâtre de la Manufacture. Place au trio Nox.3 et Anne Paceo Circles. Des instants de contemplation mêlés à une superbe fougue. C’est une drôle de soirée. Le NJP touche à sa fin tandis que des supporters de football crient leur joie dans les rues de Nancy (le PSG a quelque chose à y voir) et que la lune, bien pleine, nous plonge dans le mystique tant bien des choses ne tournent pas rond. Pour retrouver l’équilibre mis à mal par cette pleine lune donc, je choisis de revoir Nox.3 (découvert à Vienne cette année) et Anne Paceo Circles (vu au Café de la Danse à l’occasion de la présentation du disque). Et même là, quelque chose a changé…. Je n’ai pas revu, réécouté. Cela tenait de l’inédit.
L’odyssée Nox.3
Il va falloir le dire et le réitérer. Nox.3 fait dans l’électro-jazz mais voilà, la précision est telle que le trio transcende carrément le genre. C’en est presque architectural. Et c’est très technique. A Vienne, nous ne nous étions pas rendu compte aussi facilement de l’habileté mise en œuvre dans les morceaux. Voilà ce qui a changé. Rémi Fox (saxes), Nicolas Fox (dm) et Matthieu Naulleau (p) nous embarquent dans une véritable odyssée où chaque thème est pure invention. Les compositions se jouent en plusieurs actes. Les introductions nous entraînent sur un sentier que l’on emprunte avec plaisir. Puis, la trajectoire est subitement déviée. On pourrait croire qu’avec leur noise jazz, le trio a vite fait de nous maintenir sous une chape de plomb mais il n’en est rien. On respire avidement. Mathieu Naulleau, bien calé devant son piano augmenté, joue sur l’aération relevée par le souffle de Rémi Fox. À la batterie, Nicolas Fox met en forme, finit de dessiner les motifs que lui lance le pianiste. Rien d’étonnant donc à ce que les deux ne se quittent pas des yeux. Ils jouent notamment le morceau Gesualdo, inspiré par une terrible histoire ma foi, dont le clip vidéo sera dévoilé ce lundi. Chapeau donc pour le trio qui sait y faire en matière de musique spacieuse.
“Anne Paceo Circles”, poésie romantique
Et en matière d’espace, il y a un autre favori. C’est Tony Paeleman. Claviériste du Anne Paceo Circles, lui est le “faiseur des grands espaces”. Qu’est-ce qui a changé avec ce groupe d’ailleurs ? Une identité beaucoup plus marquée, encore plus incarnée tant ses différents membres sont en parfaite adéquation. Aussi, à travers son jeu, la batteuse ré-indique qu’elle n’est pas seulement celle qui les a réunis, elle n’est pas seulement celle qui a composé. Anne Paceo réaffirme sa qualité d’instrumentiste au même niveau que Tony Paeleman, la toujours surprenante Leïla Martial et Christophe Panzani, ici, au(x) saxophone(s), pris dans une sorte de transe contagieuse. Ils forment un tout, un seul bloc. Graduellement, les lignes se sont effacées pour donner lieu à une sorte de masse organique, à un seul grand cercle. Résultat, les morceaux sont encore plus évocateurs. Polar Night, par exemple, est encore plus romantique. Une poésie époustouflante, une complicité remarquable et une belle énergie. Ils jouent tous sourire aux lèvres. Sur Tempestade, Anne Paceo se montre fine, élégante et mesurée au cours de son solo. C’est là sa force. Elle bat la mesure avec parcimonie et laisse la porte ouverte à toutes sortes d’émotions. En plus de celles amassées pendant ces trois jours au NJP, il y a de quoi finir par fondre intégralement.
Katia Touré |En ce dernier jour de festival, on a savouré une nouvelle fois les vibes de Nox.3 et du Circles d’Anne Paceo.
Samedi soir. Théâtre de la Manufacture. Place au trio Nox.3 et Anne Paceo Circles. Des instants de contemplation mêlés à une superbe fougue. C’est une drôle de soirée. Le NJP touche à sa fin tandis que des supporters de football crient leur joie dans les rues de Nancy (le PSG a quelque chose à y voir) et que la lune, bien pleine, nous plonge dans le mystique tant bien des choses ne tournent pas rond. Pour retrouver l’équilibre mis à mal par cette pleine lune donc, je choisis de revoir Nox.3 (découvert à Vienne cette année) et Anne Paceo Circles (vu au Café de la Danse à l’occasion de la présentation du disque). Et même là, quelque chose a changé…. Je n’ai pas revu, réécouté. Cela tenait de l’inédit.
L’odyssée Nox.3
Il va falloir le dire et le réitérer. Nox.3 fait dans l’électro-jazz mais voilà, la précision est telle que le trio transcende carrément le genre. C’en est presque architectural. Et c’est très technique. A Vienne, nous ne nous étions pas rendu compte aussi facilement de l’habileté mise en œuvre dans les morceaux. Voilà ce qui a changé. Rémi Fox (saxes), Nicolas Fox (dm) et Matthieu Naulleau (p) nous embarquent dans une véritable odyssée où chaque thème est pure invention. Les compositions se jouent en plusieurs actes. Les introductions nous entraînent sur un sentier que l’on emprunte avec plaisir. Puis, la trajectoire est subitement déviée. On pourrait croire qu’avec leur noise jazz, le trio a vite fait de nous maintenir sous une chape de plomb mais il n’en est rien. On respire avidement. Mathieu Naulleau, bien calé devant son piano augmenté, joue sur l’aération relevée par le souffle de Rémi Fox. À la batterie, Nicolas Fox met en forme, finit de dessiner les motifs que lui lance le pianiste. Rien d’étonnant donc à ce que les deux ne se quittent pas des yeux. Ils jouent notamment le morceau Gesualdo, inspiré par une terrible histoire ma foi, dont le clip vidéo sera dévoilé ce lundi. Chapeau donc pour le trio qui sait y faire en matière de musique spacieuse.
“Anne Paceo Circles”, poésie romantique
Et en matière d’espace, il y a un autre favori. C’est Tony Paeleman. Claviériste du Anne Paceo Circles, lui est le “faiseur des grands espaces”. Qu’est-ce qui a changé avec ce groupe d’ailleurs ? Une identité beaucoup plus marquée, encore plus incarnée tant ses différents membres sont en parfaite adéquation. Aussi, à travers son jeu, la batteuse ré-indique qu’elle n’est pas seulement celle qui les a réunis, elle n’est pas seulement celle qui a composé. Anne Paceo réaffirme sa qualité d’instrumentiste au même niveau que Tony Paeleman, la toujours surprenante Leïla Martial et Christophe Panzani, ici, au(x) saxophone(s), pris dans une sorte de transe contagieuse. Ils forment un tout, un seul bloc. Graduellement, les lignes se sont effacées pour donner lieu à une sorte de masse organique, à un seul grand cercle. Résultat, les morceaux sont encore plus évocateurs. Polar Night, par exemple, est encore plus romantique. Une poésie époustouflante, une complicité remarquable et une belle énergie. Ils jouent tous sourire aux lèvres. Sur Tempestade, Anne Paceo se montre fine, élégante et mesurée au cours de son solo. C’est là sa force. Elle bat la mesure avec parcimonie et laisse la porte ouverte à toutes sortes d’émotions. En plus de celles amassées pendant ces trois jours au NJP, il y a de quoi finir par fondre intégralement.
Katia Touré