Jazz live
Publié le 20 Oct 2016

Tourcoing JazzFestival (2): Minino Baptiste, duo engagé

Debout sur le devant de la scène, il entame une danse frénétique tapant fort de ses pieds sur le plancher. En rythme, forcément. celui donné par le triangle qu’il fait sonner clair, swinguant, d’un mouvement de poignet sec agitant la petite baguette métallique sur les trois côtés. Avec Minino Garay, spectacle garanti.

Baptiste Trotignon (p), Minino Garay (perc, voc)

Thomas Grimmomprez (dm), Christophe Hache (b), Jérémie Ternoy (p)

Planète Jazz Festival, Tourcoing, 19, 20 octobre

Entre eux la complicité est totale. Y compris lorsqu’à l’occasion de la présentation d’un thème ils simulent une chamaillerie à propos d’une fixette supposée sur les produits de la culture argentine (viande, vin, tango…) de la part du natif de Cordoba, chauvin assuré assumé de sa terre natale. Ecoute, attention, effets d’intensité multipliés d’autant: dans les parties improvisées comme dans les unissons de base,  la musique jouée par le duo Baptiste Trotignon Minino Garay procède d’un l’échange mutuel permanent. La thématique prend racine dans Chimichurri, album récemment paru. Mais pas seulement. Standards de jazz, chansons (Maria, hymne culte composé par Leonard Bernstein dans West Side Story) musique populaire d’Argentine et d’Amérique du Sud (La peregrinacion, mélodie douce et poignante du folklore latino) La force du duo repose sur un engagement total (au sens physique y compris lorsque le pianiste d’ordinalre calme se débat au clavier sous la poussée rythmique dès lors que Minino, secoue sec son cajon et lance un zapateo, marque de fabrique rythmique du pied des danseurs flamencos.

Baptiste Trotignon dans ce cadre, impose une manière basée, au départ, sur une main gauche très présente. De celle qui, chez les pianistes déclenche, impulse « Je n’ai pas besoin de basse avec lui explique volontiers le percussionniste argentin. Je n’ai qu’à suivre sa main sur les basses » Très dynamique, à coups d’accords marqués ou de figures libres improvisées, le piano devient un creuset de notes autant que de rythmes. A contrario, ou plutôt en complément direct, la grammaire rythmique déclamée par Minino Garay se projette tel un récit mélodique au bout de tant de sons alignés. Marque d’un duo qui se suffit à lui même.

Thomas Grimmomprez, batteur lillois vivant un pied dans son nord natal un autre à Bruxelles pour des raisons de travail et de carrière est ici en quelque sorte le régional de l’étape. A la tête d’un trio où figurent deux autres musiciens ch’i, Christophe Hache (basse) et Jérémie Tournoy (par ailleurs tous deux intervenants enseignants au Conservatoire de Tourcoing qui, cette semaine, produit un travail des étudiants sous la houlette d’Henri Texier) Une musique construite avec de l’équilibre, du doigté, de l’inter play -échange- entre le trois instruments. Un contenu -mélodique mais rythmique surtout- plus particulièrement affirmé dans les parties priorisants le piano version acoustique Fort  également d’un sur lignage inspiré par le jeu très fin sur les cymbales de la part du leader. A écouter en illustration le nouveau CD autoproduit du trio « Kaléidoscope »

Robert Latxague

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Debout sur le devant de la scène, il entame une danse frénétique tapant fort de ses pieds sur le plancher. En rythme, forcément. celui donné par le triangle qu’il fait sonner clair, swinguant, d’un mouvement de poignet sec agitant la petite baguette métallique sur les trois côtés. Avec Minino Garay, spectacle garanti.

Baptiste Trotignon (p), Minino Garay (perc, voc)

Thomas Grimmomprez (dm), Christophe Hache (b), Jérémie Ternoy (p)

Planète Jazz Festival, Tourcoing, 19, 20 octobre

Entre eux la complicité est totale. Y compris lorsqu’à l’occasion de la présentation d’un thème ils simulent une chamaillerie à propos d’une fixette supposée sur les produits de la culture argentine (viande, vin, tango…) de la part du natif de Cordoba, chauvin assuré assumé de sa terre natale. Ecoute, attention, effets d’intensité multipliés d’autant: dans les parties improvisées comme dans les unissons de base,  la musique jouée par le duo Baptiste Trotignon Minino Garay procède d’un l’échange mutuel permanent. La thématique prend racine dans Chimichurri, album récemment paru. Mais pas seulement. Standards de jazz, chansons (Maria, hymne culte composé par Leonard Bernstein dans West Side Story) musique populaire d’Argentine et d’Amérique du Sud (La peregrinacion, mélodie douce et poignante du folklore latino) La force du duo repose sur un engagement total (au sens physique y compris lorsque le pianiste d’ordinalre calme se débat au clavier sous la poussée rythmique dès lors que Minino, secoue sec son cajon et lance un zapateo, marque de fabrique rythmique du pied des danseurs flamencos.

Baptiste Trotignon dans ce cadre, impose une manière basée, au départ, sur une main gauche très présente. De celle qui, chez les pianistes déclenche, impulse « Je n’ai pas besoin de basse avec lui explique volontiers le percussionniste argentin. Je n’ai qu’à suivre sa main sur les basses » Très dynamique, à coups d’accords marqués ou de figures libres improvisées, le piano devient un creuset de notes autant que de rythmes. A contrario, ou plutôt en complément direct, la grammaire rythmique déclamée par Minino Garay se projette tel un récit mélodique au bout de tant de sons alignés. Marque d’un duo qui se suffit à lui même.

Thomas Grimmomprez, batteur lillois vivant un pied dans son nord natal un autre à Bruxelles pour des raisons de travail et de carrière est ici en quelque sorte le régional de l’étape. A la tête d’un trio où figurent deux autres musiciens ch’i, Christophe Hache (basse) et Jérémie Tournoy (par ailleurs tous deux intervenants enseignants au Conservatoire de Tourcoing qui, cette semaine, produit un travail des étudiants sous la houlette d’Henri Texier) Une musique construite avec de l’équilibre, du doigté, de l’inter play -échange- entre le trois instruments. Un contenu -mélodique mais rythmique surtout- plus particulièrement affirmé dans les parties priorisants le piano version acoustique Fort  également d’un sur lignage inspiré par le jeu très fin sur les cymbales de la part du leader. A écouter en illustration le nouveau CD autoproduit du trio « Kaléidoscope »

Robert Latxague

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Debout sur le devant de la scène, il entame une danse frénétique tapant fort de ses pieds sur le plancher. En rythme, forcément. celui donné par le triangle qu’il fait sonner clair, swinguant, d’un mouvement de poignet sec agitant la petite baguette métallique sur les trois côtés. Avec Minino Garay, spectacle garanti.

Baptiste Trotignon (p), Minino Garay (perc, voc)

Thomas Grimmomprez (dm), Christophe Hache (b), Jérémie Ternoy (p)

Planète Jazz Festival, Tourcoing, 19, 20 octobre

Entre eux la complicité est totale. Y compris lorsqu’à l’occasion de la présentation d’un thème ils simulent une chamaillerie à propos d’une fixette supposée sur les produits de la culture argentine (viande, vin, tango…) de la part du natif de Cordoba, chauvin assuré assumé de sa terre natale. Ecoute, attention, effets d’intensité multipliés d’autant: dans les parties improvisées comme dans les unissons de base,  la musique jouée par le duo Baptiste Trotignon Minino Garay procède d’un l’échange mutuel permanent. La thématique prend racine dans Chimichurri, album récemment paru. Mais pas seulement. Standards de jazz, chansons (Maria, hymne culte composé par Leonard Bernstein dans West Side Story) musique populaire d’Argentine et d’Amérique du Sud (La peregrinacion, mélodie douce et poignante du folklore latino) La force du duo repose sur un engagement total (au sens physique y compris lorsque le pianiste d’ordinalre calme se débat au clavier sous la poussée rythmique dès lors que Minino, secoue sec son cajon et lance un zapateo, marque de fabrique rythmique du pied des danseurs flamencos.

Baptiste Trotignon dans ce cadre, impose une manière basée, au départ, sur une main gauche très présente. De celle qui, chez les pianistes déclenche, impulse « Je n’ai pas besoin de basse avec lui explique volontiers le percussionniste argentin. Je n’ai qu’à suivre sa main sur les basses » Très dynamique, à coups d’accords marqués ou de figures libres improvisées, le piano devient un creuset de notes autant que de rythmes. A contrario, ou plutôt en complément direct, la grammaire rythmique déclamée par Minino Garay se projette tel un récit mélodique au bout de tant de sons alignés. Marque d’un duo qui se suffit à lui même.

Thomas Grimmomprez, batteur lillois vivant un pied dans son nord natal un autre à Bruxelles pour des raisons de travail et de carrière est ici en quelque sorte le régional de l’étape. A la tête d’un trio où figurent deux autres musiciens ch’i, Christophe Hache (basse) et Jérémie Tournoy (par ailleurs tous deux intervenants enseignants au Conservatoire de Tourcoing qui, cette semaine, produit un travail des étudiants sous la houlette d’Henri Texier) Une musique construite avec de l’équilibre, du doigté, de l’inter play -échange- entre le trois instruments. Un contenu -mélodique mais rythmique surtout- plus particulièrement affirmé dans les parties priorisants le piano version acoustique Fort  également d’un sur lignage inspiré par le jeu très fin sur les cymbales de la part du leader. A écouter en illustration le nouveau CD autoproduit du trio « Kaléidoscope »

Robert Latxague

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Debout sur le devant de la scène, il entame une danse frénétique tapant fort de ses pieds sur le plancher. En rythme, forcément. celui donné par le triangle qu’il fait sonner clair, swinguant, d’un mouvement de poignet sec agitant la petite baguette métallique sur les trois côtés. Avec Minino Garay, spectacle garanti.

Baptiste Trotignon (p), Minino Garay (perc, voc)

Thomas Grimmomprez (dm), Christophe Hache (b), Jérémie Ternoy (p)

Planète Jazz Festival, Tourcoing, 19, 20 octobre

Entre eux la complicité est totale. Y compris lorsqu’à l’occasion de la présentation d’un thème ils simulent une chamaillerie à propos d’une fixette supposée sur les produits de la culture argentine (viande, vin, tango…) de la part du natif de Cordoba, chauvin assuré assumé de sa terre natale. Ecoute, attention, effets d’intensité multipliés d’autant: dans les parties improvisées comme dans les unissons de base,  la musique jouée par le duo Baptiste Trotignon Minino Garay procède d’un l’échange mutuel permanent. La thématique prend racine dans Chimichurri, album récemment paru. Mais pas seulement. Standards de jazz, chansons (Maria, hymne culte composé par Leonard Bernstein dans West Side Story) musique populaire d’Argentine et d’Amérique du Sud (La peregrinacion, mélodie douce et poignante du folklore latino) La force du duo repose sur un engagement total (au sens physique y compris lorsque le pianiste d’ordinalre calme se débat au clavier sous la poussée rythmique dès lors que Minino, secoue sec son cajon et lance un zapateo, marque de fabrique rythmique du pied des danseurs flamencos.

Baptiste Trotignon dans ce cadre, impose une manière basée, au départ, sur une main gauche très présente. De celle qui, chez les pianistes déclenche, impulse « Je n’ai pas besoin de basse avec lui explique volontiers le percussionniste argentin. Je n’ai qu’à suivre sa main sur les basses » Très dynamique, à coups d’accords marqués ou de figures libres improvisées, le piano devient un creuset de notes autant que de rythmes. A contrario, ou plutôt en complément direct, la grammaire rythmique déclamée par Minino Garay se projette tel un récit mélodique au bout de tant de sons alignés. Marque d’un duo qui se suffit à lui même.

Thomas Grimmomprez, batteur lillois vivant un pied dans son nord natal un autre à Bruxelles pour des raisons de travail et de carrière est ici en quelque sorte le régional de l’étape. A la tête d’un trio où figurent deux autres musiciens ch’i, Christophe Hache (basse) et Jérémie Tournoy (par ailleurs tous deux intervenants enseignants au Conservatoire de Tourcoing qui, cette semaine, produit un travail des étudiants sous la houlette d’Henri Texier) Une musique construite avec de l’équilibre, du doigté, de l’inter play -échange- entre le trois instruments. Un contenu -mélodique mais rythmique surtout- plus particulièrement affirmé dans les parties priorisants le piano version acoustique Fort  également d’un sur lignage inspiré par le jeu très fin sur les cymbales de la part du leader. A écouter en illustration le nouveau CD autoproduit du trio « Kaléidoscope »

Robert Latxague