Jurançon: la chanson de geste hot de Minino Garay
Minino vient de l’appeler pour le rejoindre sur scène « Il es né dans cette ville. Batteur, il m’a influencé à mon arrivée en France. J’ai tout de suite aimé l’esprit de son jeu » Francis Lassus, enchanté, grimpe sur les planches un tambourin à la main, illico à sa main dans le climat Tambours du Sud.
Minino Garay (dm, perc, voc), & Les Tambours du Sud: Pájaro Panzani (g, voc), Johnatan Grande (elb), Cedric Henriot, Lalo Zanelli (keb), Christophe Lampideccia (aco), Lukmil Perez (dm)
L’Atelier du Neez, Jurançon (64 110), 21 janvier
Minino Garay se plait à évoluer sur des terrains différents. Á surprendre son auditoire. Telle est son envie, sa griffe artistique et désormais sa ligne de conduite musicale (cf Passe à Table, Jazzmag n°689) Au lendemain d’un concert jazz avec Baptiste Trotignon le voilà transporté sur les planches d’une toute nouvelle salle de l’agglomération Pau-Pyrénées, à Jurançon. Et lorsqu’il affirme « J’aime faire danser les gens » il le démontre in vivo, séance tenante. On l’avait vu, entendu entouré de cuivres, de voix, de tambours, de guitares il y a quelques années à la sortie de « Asado » son dernier disque paru (Zingaro Production/l’autre distribution) produit à Buenos Aires, Cordoba et Paris. Aujourd’hui la musique résonne plus directe encore, carrée, moins exclusivement attachée aux rebonds souples des peaux de ses tambours. Les mélodies jaillissent plus encadrées, serrées sur des rythmes d’apparence simplifiée. Les mots de son « parlé-chanté » se retrouvent calqués sur des mesures explicites pour mener directement aux pas de danse. Deux claviers plus un accordéon comme autant de volutes, une guitare très électrique en accords ou riffs percutants de la part de l’uruguayen (complice de toujours) Pájaro Panzani avec le renfort du cubain Lukmil Perez (travail auprès de Mario Canonge, Giovani Mirabassi) etc. lequel évolue ici sur un set de batterie plutôt minimaliste pour un appui, une relance permanente des figures et/ou gimmicks rythmiques. Le musicien de Córdoba mène son combo sur un balancement d’acier, baguette et voix toujours en avançant. Il impose pour et par le tempo soutenu les différentes facettes du « cuarteto » cette manière musicale multiforme qui, dit-il « fait des ravages dans les salles de danse de ma ville natale, Córdoba » Minino, musicante et comediante construit, raconte, distille ses histoires de la vie porteña ou argentine ( à lire sur ses lèvres et son visage, avec Minino le couplet devient aussitôt une chanson de geste), livre ses scènes musicales et vocales avec une aisance dans le geste comme dans les effets d’une voix rauque profonde. On pourrait se croire alors, question climat de vie, de température ressentie dans un parc de Mendoza, la salle surchauffée d’un night club chic de Mar del Plata, les pieds plantés sur les trottoirs de Buenos Aires, glissant le long des ruelles colorées du quartier chaud de La Boca ou dans quelque bar du Spanish Harlem. Mais non, le public survolté, en sueur dans la salle cubique flambant neuve en présence du maire de la cité, se déhanche et lance fort refrains et contre chants, ici ce soir à Jurançon, Béarn, terre du vin délicat qui servit au baptême du bon roi Henri parti de Navarre pour épouser la France jusqu’au geste final fou d’un certain Ravaillac, transe criminelle ultime jetée sur le pavé de Paris capitale du royaume…Francis Lassus, fils de cette terre et greffé d’Uzeste pourrait en faire, qui sait, une chanson sur des rythmes complexes dont il a le secret. De ceux qui impressionnent encore et toujours, Minino.
Robert Latxague
|
Minino vient de l’appeler pour le rejoindre sur scène « Il es né dans cette ville. Batteur, il m’a influencé à mon arrivée en France. J’ai tout de suite aimé l’esprit de son jeu » Francis Lassus, enchanté, grimpe sur les planches un tambourin à la main, illico à sa main dans le climat Tambours du Sud.
Minino Garay (dm, perc, voc), & Les Tambours du Sud: Pájaro Panzani (g, voc), Johnatan Grande (elb), Cedric Henriot, Lalo Zanelli (keb), Christophe Lampideccia (aco), Lukmil Perez (dm)
L’Atelier du Neez, Jurançon (64 110), 21 janvier
Minino Garay se plait à évoluer sur des terrains différents. Á surprendre son auditoire. Telle est son envie, sa griffe artistique et désormais sa ligne de conduite musicale (cf Passe à Table, Jazzmag n°689) Au lendemain d’un concert jazz avec Baptiste Trotignon le voilà transporté sur les planches d’une toute nouvelle salle de l’agglomération Pau-Pyrénées, à Jurançon. Et lorsqu’il affirme « J’aime faire danser les gens » il le démontre in vivo, séance tenante. On l’avait vu, entendu entouré de cuivres, de voix, de tambours, de guitares il y a quelques années à la sortie de « Asado » son dernier disque paru (Zingaro Production/l’autre distribution) produit à Buenos Aires, Cordoba et Paris. Aujourd’hui la musique résonne plus directe encore, carrée, moins exclusivement attachée aux rebonds souples des peaux de ses tambours. Les mélodies jaillissent plus encadrées, serrées sur des rythmes d’apparence simplifiée. Les mots de son « parlé-chanté » se retrouvent calqués sur des mesures explicites pour mener directement aux pas de danse. Deux claviers plus un accordéon comme autant de volutes, une guitare très électrique en accords ou riffs percutants de la part de l’uruguayen (complice de toujours) Pájaro Panzani avec le renfort du cubain Lukmil Perez (travail auprès de Mario Canonge, Giovani Mirabassi) etc. lequel évolue ici sur un set de batterie plutôt minimaliste pour un appui, une relance permanente des figures et/ou gimmicks rythmiques. Le musicien de Córdoba mène son combo sur un balancement d’acier, baguette et voix toujours en avançant. Il impose pour et par le tempo soutenu les différentes facettes du « cuarteto » cette manière musicale multiforme qui, dit-il « fait des ravages dans les salles de danse de ma ville natale, Córdoba » Minino, musicante et comediante construit, raconte, distille ses histoires de la vie porteña ou argentine ( à lire sur ses lèvres et son visage, avec Minino le couplet devient aussitôt une chanson de geste), livre ses scènes musicales et vocales avec une aisance dans le geste comme dans les effets d’une voix rauque profonde. On pourrait se croire alors, question climat de vie, de température ressentie dans un parc de Mendoza, la salle surchauffée d’un night club chic de Mar del Plata, les pieds plantés sur les trottoirs de Buenos Aires, glissant le long des ruelles colorées du quartier chaud de La Boca ou dans quelque bar du Spanish Harlem. Mais non, le public survolté, en sueur dans la salle cubique flambant neuve en présence du maire de la cité, se déhanche et lance fort refrains et contre chants, ici ce soir à Jurançon, Béarn, terre du vin délicat qui servit au baptême du bon roi Henri parti de Navarre pour épouser la France jusqu’au geste final fou d’un certain Ravaillac, transe criminelle ultime jetée sur le pavé de Paris capitale du royaume…Francis Lassus, fils de cette terre et greffé d’Uzeste pourrait en faire, qui sait, une chanson sur des rythmes complexes dont il a le secret. De ceux qui impressionnent encore et toujours, Minino.
Robert Latxague
|
Minino vient de l’appeler pour le rejoindre sur scène « Il es né dans cette ville. Batteur, il m’a influencé à mon arrivée en France. J’ai tout de suite aimé l’esprit de son jeu » Francis Lassus, enchanté, grimpe sur les planches un tambourin à la main, illico à sa main dans le climat Tambours du Sud.
Minino Garay (dm, perc, voc), & Les Tambours du Sud: Pájaro Panzani (g, voc), Johnatan Grande (elb), Cedric Henriot, Lalo Zanelli (keb), Christophe Lampideccia (aco), Lukmil Perez (dm)
L’Atelier du Neez, Jurançon (64 110), 21 janvier
Minino Garay se plait à évoluer sur des terrains différents. Á surprendre son auditoire. Telle est son envie, sa griffe artistique et désormais sa ligne de conduite musicale (cf Passe à Table, Jazzmag n°689) Au lendemain d’un concert jazz avec Baptiste Trotignon le voilà transporté sur les planches d’une toute nouvelle salle de l’agglomération Pau-Pyrénées, à Jurançon. Et lorsqu’il affirme « J’aime faire danser les gens » il le démontre in vivo, séance tenante. On l’avait vu, entendu entouré de cuivres, de voix, de tambours, de guitares il y a quelques années à la sortie de « Asado » son dernier disque paru (Zingaro Production/l’autre distribution) produit à Buenos Aires, Cordoba et Paris. Aujourd’hui la musique résonne plus directe encore, carrée, moins exclusivement attachée aux rebonds souples des peaux de ses tambours. Les mélodies jaillissent plus encadrées, serrées sur des rythmes d’apparence simplifiée. Les mots de son « parlé-chanté » se retrouvent calqués sur des mesures explicites pour mener directement aux pas de danse. Deux claviers plus un accordéon comme autant de volutes, une guitare très électrique en accords ou riffs percutants de la part de l’uruguayen (complice de toujours) Pájaro Panzani avec le renfort du cubain Lukmil Perez (travail auprès de Mario Canonge, Giovani Mirabassi) etc. lequel évolue ici sur un set de batterie plutôt minimaliste pour un appui, une relance permanente des figures et/ou gimmicks rythmiques. Le musicien de Córdoba mène son combo sur un balancement d’acier, baguette et voix toujours en avançant. Il impose pour et par le tempo soutenu les différentes facettes du « cuarteto » cette manière musicale multiforme qui, dit-il « fait des ravages dans les salles de danse de ma ville natale, Córdoba » Minino, musicante et comediante construit, raconte, distille ses histoires de la vie porteña ou argentine ( à lire sur ses lèvres et son visage, avec Minino le couplet devient aussitôt une chanson de geste), livre ses scènes musicales et vocales avec une aisance dans le geste comme dans les effets d’une voix rauque profonde. On pourrait se croire alors, question climat de vie, de température ressentie dans un parc de Mendoza, la salle surchauffée d’un night club chic de Mar del Plata, les pieds plantés sur les trottoirs de Buenos Aires, glissant le long des ruelles colorées du quartier chaud de La Boca ou dans quelque bar du Spanish Harlem. Mais non, le public survolté, en sueur dans la salle cubique flambant neuve en présence du maire de la cité, se déhanche et lance fort refrains et contre chants, ici ce soir à Jurançon, Béarn, terre du vin délicat qui servit au baptême du bon roi Henri parti de Navarre pour épouser la France jusqu’au geste final fou d’un certain Ravaillac, transe criminelle ultime jetée sur le pavé de Paris capitale du royaume…Francis Lassus, fils de cette terre et greffé d’Uzeste pourrait en faire, qui sait, une chanson sur des rythmes complexes dont il a le secret. De ceux qui impressionnent encore et toujours, Minino.
Robert Latxague
|
Minino vient de l’appeler pour le rejoindre sur scène « Il es né dans cette ville. Batteur, il m’a influencé à mon arrivée en France. J’ai tout de suite aimé l’esprit de son jeu » Francis Lassus, enchanté, grimpe sur les planches un tambourin à la main, illico à sa main dans le climat Tambours du Sud.
Minino Garay (dm, perc, voc), & Les Tambours du Sud: Pájaro Panzani (g, voc), Johnatan Grande (elb), Cedric Henriot, Lalo Zanelli (keb), Christophe Lampideccia (aco), Lukmil Perez (dm)
L’Atelier du Neez, Jurançon (64 110), 21 janvier
Minino Garay se plait à évoluer sur des terrains différents. Á surprendre son auditoire. Telle est son envie, sa griffe artistique et désormais sa ligne de conduite musicale (cf Passe à Table, Jazzmag n°689) Au lendemain d’un concert jazz avec Baptiste Trotignon le voilà transporté sur les planches d’une toute nouvelle salle de l’agglomération Pau-Pyrénées, à Jurançon. Et lorsqu’il affirme « J’aime faire danser les gens » il le démontre in vivo, séance tenante. On l’avait vu, entendu entouré de cuivres, de voix, de tambours, de guitares il y a quelques années à la sortie de « Asado » son dernier disque paru (Zingaro Production/l’autre distribution) produit à Buenos Aires, Cordoba et Paris. Aujourd’hui la musique résonne plus directe encore, carrée, moins exclusivement attachée aux rebonds souples des peaux de ses tambours. Les mélodies jaillissent plus encadrées, serrées sur des rythmes d’apparence simplifiée. Les mots de son « parlé-chanté » se retrouvent calqués sur des mesures explicites pour mener directement aux pas de danse. Deux claviers plus un accordéon comme autant de volutes, une guitare très électrique en accords ou riffs percutants de la part de l’uruguayen (complice de toujours) Pájaro Panzani avec le renfort du cubain Lukmil Perez (travail auprès de Mario Canonge, Giovani Mirabassi) etc. lequel évolue ici sur un set de batterie plutôt minimaliste pour un appui, une relance permanente des figures et/ou gimmicks rythmiques. Le musicien de Córdoba mène son combo sur un balancement d’acier, baguette et voix toujours en avançant. Il impose pour et par le tempo soutenu les différentes facettes du « cuarteto » cette manière musicale multiforme qui, dit-il « fait des ravages dans les salles de danse de ma ville natale, Córdoba » Minino, musicante et comediante construit, raconte, distille ses histoires de la vie porteña ou argentine ( à lire sur ses lèvres et son visage, avec Minino le couplet devient aussitôt une chanson de geste), livre ses scènes musicales et vocales avec une aisance dans le geste comme dans les effets d’une voix rauque profonde. On pourrait se croire alors, question climat de vie, de température ressentie dans un parc de Mendoza, la salle surchauffée d’un night club chic de Mar del Plata, les pieds plantés sur les trottoirs de Buenos Aires, glissant le long des ruelles colorées du quartier chaud de La Boca ou dans quelque bar du Spanish Harlem. Mais non, le public survolté, en sueur dans la salle cubique flambant neuve en présence du maire de la cité, se déhanche et lance fort refrains et contre chants, ici ce soir à Jurançon, Béarn, terre du vin délicat qui servit au baptême du bon roi Henri parti de Navarre pour épouser la France jusqu’au geste final fou d’un certain Ravaillac, transe criminelle ultime jetée sur le pavé de Paris capitale du royaume…Francis Lassus, fils de cette terre et greffé d’Uzeste pourrait en faire, qui sait, une chanson sur des rythmes complexes dont il a le secret. De ceux qui impressionnent encore et toujours, Minino.
Robert Latxague