Jazz live
Publié le 12 Mai 2017

De la critique de jazz considérée comme une course cycliste, et autres fariboles fleuries. Ou pas.

Je mets en tête de cet article décentré une photo de fleurs, prise (la photo) à Bordeaux dans un appartement proche. Mais en fait je suis en Camargue (Arles), dans une échappée de trois « jazz critic » (dont moi), avec Sophie Chambon et Xavier Prévost. Comme Xavier et moi-même avons des équipiers pour nous relayer dans l’éventualité d’une défaillance, nous laissons Sophie mener le train, elle gagnera le sprint de mercredi et celui de ce soir. Hier, c’est Xavier qui a réussi à franchir la ligne en premier, occupé que j’étais à ouvrir une bouteille de Château Fougas Maldoror. Et oui, toujours des lettres cachées dans les étiquettes…

Tout ça n’a aucune importance, évidemment. Et mes camarades d’échappée vous diront tout ce qu’il faut savoir sur ces concerts de « Jazz In Arles ». C’est donc en toute quiétude que je vais vous parler d’autre chose. Par exemple le projet « pharaonique » appelé « Luma Arles ». Luma c’est pour Lucas et Marina, les deux enfants de Maja Hoffmann, très riche héritière des laboratoires Roche (pharmacie). Elle a été élevée en Camargue, après que son père soit tombé en admiration éperdue pour cette région. Elle-même très attachée au pays a voulu rien moins que faire de Arles l’une des capitales mondiales de l’art contemporain. Et pour cela préfère assurer : Frank Gehry pour l’architecture de la « tour », Benjamin Millepied pour une résidence en cours de trois ans avec ses danseurs, et je laisse de côté par inculture d’autres noms prestigieux. Tellement prestigieux parfois qu’on se demande s’ils sont encore « contemporains » après avoir déjà réalisé tant de choses. On pense évidemment à Bilbao, et à l’effet choc de la construction par Gehry du Guggenheim. Toutes choses inégales, bien sûr. Bilbao était un port riche mais assez repoussant, et les industriels basques ont mis la main à la poche. Les industriels arlésiens, on les cherche ! Du coup, Maja Hoffmann, pour l’instant, assure tout. Même l’Etat, venu en visite officielle deux fois (François Hollande), avoue son impuissance à soutenir un tel projet. Que par ailleurs il salue comme une idée assez formidable, évidemment : 300 emplois espérés.

Tour en Arles

Une tour ancienne

Photo P.Méziat

La Tour Ghery

Des « tours » en Arles, il y en a déjà. D’ailleurs on n’aime pas, semble-t-il, parler de tour, mais de « nouveau bâtiment ». Et pourquoi donc ? Maja Hoffmann aurait-elle idée que construire une tour, surtout de ce genre là, c’est vouloir s’approcher du ciel, risquer une confrontation avec les dieux ? Va savoir. La nouvelle arlésienne, en tous cas, c’est bien elle, et on ne risque pas de ne pas la voir.

Photo P. Méziat

La Tour Ghery

Photo. P Méziat

Disciple de Ernest Pignon Ernest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parlons d’autres fariboles : les chemises. Au passage, je dirai que la robe que portait Susanne Abbuehl hier soir était exactement à l’image de son chant, de sa musique même, du noir et du blanc, des motifs africains, une alliance parfaite entre l’Afrique et l’Occident.  Voilà. Mais j’en viens à « Coton Doux ». Récemment, à Gradignan, une spectatrice (Anne-Marie Loustalot, fidèle entre les fidèles, elle ne rate aucun concert important de jazz (et autres) dans la région depuis plus de 40 ans) demande à Valentin Ceccaldi d’où il tire ses chemises, en particulier celle qu’il arbore fièrement, là, au sortir du concert. Il se fait prier un peu, et lâche : coton doux. Et figurez-vous la chose : hier je descends dans la rue centrale pour me rendre au concert, et je découvre une boutique « Coton Doux » avec une ribambelle de chemises bariolées. Totalement excité, je demande à voir ! Puis, un peu calmé, je me rends sur le site de ce coton, ramassé par des esclaves (allons-y, c’est le jazz non ?), et je découvre dans les derniers modèles une chemise (non cintrée) de taille 43 (on ne sait jamais) avec des motifs d’appareils photos anciens. L’idée de génie. Porter sur soi sa collection de vieux 24 X 36, ou même 6 X 9, et faire de la place en les vendant tous !!! Ah « Coton Doux », et en Arles !! Pour information complète, six boutiques à Paris, une à Lyon je crois, et St Tropez. Et Nantes. Et pas Bordeaux, évidemment. J’en rage et j’enrage.

Coton Doux

Coton Doux, in Arles

On, devrait faire pareil avec les disques. Mais ils ont du y penser. Notre époque c’est ça. Faire de l’argent avec les médicaments, et puis tout remettre sur la table. Les jeux sont faits. Rien ne va plus. Mais le 33 va sortir. Gagné !!!

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Philippe Méziat

Ce soir : à 20.30, « La Scala » (Ceccaldi Brothers, Roberto Negro, Adrien Chennebault), irrésistibles, puis le duo Lua (manque juste le M et ça fait Luma, ils devraient y penser) avec Jean-Marie Machado et Didier Ithursarry. Ne manquez pas ça !!!|Je mets en tête de cet article décentré une photo de fleurs, prise (la photo) à Bordeaux dans un appartement proche. Mais en fait je suis en Camargue (Arles), dans une échappée de trois « jazz critic » (dont moi), avec Sophie Chambon et Xavier Prévost. Comme Xavier et moi-même avons des équipiers pour nous relayer dans l’éventualité d’une défaillance, nous laissons Sophie mener le train, elle gagnera le sprint de mercredi et celui de ce soir. Hier, c’est Xavier qui a réussi à franchir la ligne en premier, occupé que j’étais à ouvrir une bouteille de Château Fougas Maldoror. Et oui, toujours des lettres cachées dans les étiquettes…

Tout ça n’a aucune importance, évidemment. Et mes camarades d’échappée vous diront tout ce qu’il faut savoir sur ces concerts de « Jazz In Arles ». C’est donc en toute quiétude que je vais vous parler d’autre chose. Par exemple le projet « pharaonique » appelé « Luma Arles ». Luma c’est pour Lucas et Marina, les deux enfants de Maja Hoffmann, très riche héritière des laboratoires Roche (pharmacie). Elle a été élevée en Camargue, après que son père soit tombé en admiration éperdue pour cette région. Elle-même très attachée au pays a voulu rien moins que faire de Arles l’une des capitales mondiales de l’art contemporain. Et pour cela préfère assurer : Frank Gehry pour l’architecture de la « tour », Benjamin Millepied pour une résidence en cours de trois ans avec ses danseurs, et je laisse de côté par inculture d’autres noms prestigieux. Tellement prestigieux parfois qu’on se demande s’ils sont encore « contemporains » après avoir déjà réalisé tant de choses. On pense évidemment à Bilbao, et à l’effet choc de la construction par Gehry du Guggenheim. Toutes choses inégales, bien sûr. Bilbao était un port riche mais assez repoussant, et les industriels basques ont mis la main à la poche. Les industriels arlésiens, on les cherche ! Du coup, Maja Hoffmann, pour l’instant, assure tout. Même l’Etat, venu en visite officielle deux fois (François Hollande), avoue son impuissance à soutenir un tel projet. Que par ailleurs il salue comme une idée assez formidable, évidemment : 300 emplois espérés.

Tour en Arles

Une tour ancienne

Photo P.Méziat

La Tour Ghery

Des « tours » en Arles, il y en a déjà. D’ailleurs on n’aime pas, semble-t-il, parler de tour, mais de « nouveau bâtiment ». Et pourquoi donc ? Maja Hoffmann aurait-elle idée que construire une tour, surtout de ce genre là, c’est vouloir s’approcher du ciel, risquer une confrontation avec les dieux ? Va savoir. La nouvelle arlésienne, en tous cas, c’est bien elle, et on ne risque pas de ne pas la voir.

Photo P. Méziat

La Tour Ghery

Photo. P Méziat

Disciple de Ernest Pignon Ernest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parlons d’autres fariboles : les chemises. Au passage, je dirai que la robe que portait Susanne Abbuehl hier soir était exactement à l’image de son chant, de sa musique même, du noir et du blanc, des motifs africains, une alliance parfaite entre l’Afrique et l’Occident.  Voilà. Mais j’en viens à « Coton Doux ». Récemment, à Gradignan, une spectatrice (Anne-Marie Loustalot, fidèle entre les fidèles, elle ne rate aucun concert important de jazz (et autres) dans la région depuis plus de 40 ans) demande à Valentin Ceccaldi d’où il tire ses chemises, en particulier celle qu’il arbore fièrement, là, au sortir du concert. Il se fait prier un peu, et lâche : coton doux. Et figurez-vous la chose : hier je descends dans la rue centrale pour me rendre au concert, et je découvre une boutique « Coton Doux » avec une ribambelle de chemises bariolées. Totalement excité, je demande à voir ! Puis, un peu calmé, je me rends sur le site de ce coton, ramassé par des esclaves (allons-y, c’est le jazz non ?), et je découvre dans les derniers modèles une chemise (non cintrée) de taille 43 (on ne sait jamais) avec des motifs d’appareils photos anciens. L’idée de génie. Porter sur soi sa collection de vieux 24 X 36, ou même 6 X 9, et faire de la place en les vendant tous !!! Ah « Coton Doux », et en Arles !! Pour information complète, six boutiques à Paris, une à Lyon je crois, et St Tropez. Et Nantes. Et pas Bordeaux, évidemment. J’en rage et j’enrage.

Coton Doux

Coton Doux, in Arles

On, devrait faire pareil avec les disques. Mais ils ont du y penser. Notre époque c’est ça. Faire de l’argent avec les médicaments, et puis tout remettre sur la table. Les jeux sont faits. Rien ne va plus. Mais le 33 va sortir. Gagné !!!

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Philippe Méziat

Ce soir : à 20.30, « La Scala » (Ceccaldi Brothers, Roberto Negro, Adrien Chennebault), irrésistibles, puis le duo Lua (manque juste le M et ça fait Luma, ils devraient y penser) avec Jean-Marie Machado et Didier Ithursarry. Ne manquez pas ça !!!|Je mets en tête de cet article décentré une photo de fleurs, prise (la photo) à Bordeaux dans un appartement proche. Mais en fait je suis en Camargue (Arles), dans une échappée de trois « jazz critic » (dont moi), avec Sophie Chambon et Xavier Prévost. Comme Xavier et moi-même avons des équipiers pour nous relayer dans l’éventualité d’une défaillance, nous laissons Sophie mener le train, elle gagnera le sprint de mercredi et celui de ce soir. Hier, c’est Xavier qui a réussi à franchir la ligne en premier, occupé que j’étais à ouvrir une bouteille de Château Fougas Maldoror. Et oui, toujours des lettres cachées dans les étiquettes…

Tout ça n’a aucune importance, évidemment. Et mes camarades d’échappée vous diront tout ce qu’il faut savoir sur ces concerts de « Jazz In Arles ». C’est donc en toute quiétude que je vais vous parler d’autre chose. Par exemple le projet « pharaonique » appelé « Luma Arles ». Luma c’est pour Lucas et Marina, les deux enfants de Maja Hoffmann, très riche héritière des laboratoires Roche (pharmacie). Elle a été élevée en Camargue, après que son père soit tombé en admiration éperdue pour cette région. Elle-même très attachée au pays a voulu rien moins que faire de Arles l’une des capitales mondiales de l’art contemporain. Et pour cela préfère assurer : Frank Gehry pour l’architecture de la « tour », Benjamin Millepied pour une résidence en cours de trois ans avec ses danseurs, et je laisse de côté par inculture d’autres noms prestigieux. Tellement prestigieux parfois qu’on se demande s’ils sont encore « contemporains » après avoir déjà réalisé tant de choses. On pense évidemment à Bilbao, et à l’effet choc de la construction par Gehry du Guggenheim. Toutes choses inégales, bien sûr. Bilbao était un port riche mais assez repoussant, et les industriels basques ont mis la main à la poche. Les industriels arlésiens, on les cherche ! Du coup, Maja Hoffmann, pour l’instant, assure tout. Même l’Etat, venu en visite officielle deux fois (François Hollande), avoue son impuissance à soutenir un tel projet. Que par ailleurs il salue comme une idée assez formidable, évidemment : 300 emplois espérés.

Tour en Arles

Une tour ancienne

Photo P.Méziat

La Tour Ghery

Des « tours » en Arles, il y en a déjà. D’ailleurs on n’aime pas, semble-t-il, parler de tour, mais de « nouveau bâtiment ». Et pourquoi donc ? Maja Hoffmann aurait-elle idée que construire une tour, surtout de ce genre là, c’est vouloir s’approcher du ciel, risquer une confrontation avec les dieux ? Va savoir. La nouvelle arlésienne, en tous cas, c’est bien elle, et on ne risque pas de ne pas la voir.

Photo P. Méziat

La Tour Ghery

Photo. P Méziat

Disciple de Ernest Pignon Ernest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parlons d’autres fariboles : les chemises. Au passage, je dirai que la robe que portait Susanne Abbuehl hier soir était exactement à l’image de son chant, de sa musique même, du noir et du blanc, des motifs africains, une alliance parfaite entre l’Afrique et l’Occident.  Voilà. Mais j’en viens à « Coton Doux ». Récemment, à Gradignan, une spectatrice (Anne-Marie Loustalot, fidèle entre les fidèles, elle ne rate aucun concert important de jazz (et autres) dans la région depuis plus de 40 ans) demande à Valentin Ceccaldi d’où il tire ses chemises, en particulier celle qu’il arbore fièrement, là, au sortir du concert. Il se fait prier un peu, et lâche : coton doux. Et figurez-vous la chose : hier je descends dans la rue centrale pour me rendre au concert, et je découvre une boutique « Coton Doux » avec une ribambelle de chemises bariolées. Totalement excité, je demande à voir ! Puis, un peu calmé, je me rends sur le site de ce coton, ramassé par des esclaves (allons-y, c’est le jazz non ?), et je découvre dans les derniers modèles une chemise (non cintrée) de taille 43 (on ne sait jamais) avec des motifs d’appareils photos anciens. L’idée de génie. Porter sur soi sa collection de vieux 24 X 36, ou même 6 X 9, et faire de la place en les vendant tous !!! Ah « Coton Doux », et en Arles !! Pour information complète, six boutiques à Paris, une à Lyon je crois, et St Tropez. Et Nantes. Et pas Bordeaux, évidemment. J’en rage et j’enrage.

Coton Doux

Coton Doux, in Arles

On, devrait faire pareil avec les disques. Mais ils ont du y penser. Notre époque c’est ça. Faire de l’argent avec les médicaments, et puis tout remettre sur la table. Les jeux sont faits. Rien ne va plus. Mais le 33 va sortir. Gagné !!!

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Philippe Méziat

Ce soir : à 20.30, « La Scala » (Ceccaldi Brothers, Roberto Negro, Adrien Chennebault), irrésistibles, puis le duo Lua (manque juste le M et ça fait Luma, ils devraient y penser) avec Jean-Marie Machado et Didier Ithursarry. Ne manquez pas ça !!!|Je mets en tête de cet article décentré une photo de fleurs, prise (la photo) à Bordeaux dans un appartement proche. Mais en fait je suis en Camargue (Arles), dans une échappée de trois « jazz critic » (dont moi), avec Sophie Chambon et Xavier Prévost. Comme Xavier et moi-même avons des équipiers pour nous relayer dans l’éventualité d’une défaillance, nous laissons Sophie mener le train, elle gagnera le sprint de mercredi et celui de ce soir. Hier, c’est Xavier qui a réussi à franchir la ligne en premier, occupé que j’étais à ouvrir une bouteille de Château Fougas Maldoror. Et oui, toujours des lettres cachées dans les étiquettes…

Tout ça n’a aucune importance, évidemment. Et mes camarades d’échappée vous diront tout ce qu’il faut savoir sur ces concerts de « Jazz In Arles ». C’est donc en toute quiétude que je vais vous parler d’autre chose. Par exemple le projet « pharaonique » appelé « Luma Arles ». Luma c’est pour Lucas et Marina, les deux enfants de Maja Hoffmann, très riche héritière des laboratoires Roche (pharmacie). Elle a été élevée en Camargue, après que son père soit tombé en admiration éperdue pour cette région. Elle-même très attachée au pays a voulu rien moins que faire de Arles l’une des capitales mondiales de l’art contemporain. Et pour cela préfère assurer : Frank Gehry pour l’architecture de la « tour », Benjamin Millepied pour une résidence en cours de trois ans avec ses danseurs, et je laisse de côté par inculture d’autres noms prestigieux. Tellement prestigieux parfois qu’on se demande s’ils sont encore « contemporains » après avoir déjà réalisé tant de choses. On pense évidemment à Bilbao, et à l’effet choc de la construction par Gehry du Guggenheim. Toutes choses inégales, bien sûr. Bilbao était un port riche mais assez repoussant, et les industriels basques ont mis la main à la poche. Les industriels arlésiens, on les cherche ! Du coup, Maja Hoffmann, pour l’instant, assure tout. Même l’Etat, venu en visite officielle deux fois (François Hollande), avoue son impuissance à soutenir un tel projet. Que par ailleurs il salue comme une idée assez formidable, évidemment : 300 emplois espérés.

Tour en Arles

Une tour ancienne

Photo P.Méziat

La Tour Ghery

Des « tours » en Arles, il y en a déjà. D’ailleurs on n’aime pas, semble-t-il, parler de tour, mais de « nouveau bâtiment ». Et pourquoi donc ? Maja Hoffmann aurait-elle idée que construire une tour, surtout de ce genre là, c’est vouloir s’approcher du ciel, risquer une confrontation avec les dieux ? Va savoir. La nouvelle arlésienne, en tous cas, c’est bien elle, et on ne risque pas de ne pas la voir.

Photo P. Méziat

La Tour Ghery

Photo. P Méziat

Disciple de Ernest Pignon Ernest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parlons d’autres fariboles : les chemises. Au passage, je dirai que la robe que portait Susanne Abbuehl hier soir était exactement à l’image de son chant, de sa musique même, du noir et du blanc, des motifs africains, une alliance parfaite entre l’Afrique et l’Occident.  Voilà. Mais j’en viens à « Coton Doux ». Récemment, à Gradignan, une spectatrice (Anne-Marie Loustalot, fidèle entre les fidèles, elle ne rate aucun concert important de jazz (et autres) dans la région depuis plus de 40 ans) demande à Valentin Ceccaldi d’où il tire ses chemises, en particulier celle qu’il arbore fièrement, là, au sortir du concert. Il se fait prier un peu, et lâche : coton doux. Et figurez-vous la chose : hier je descends dans la rue centrale pour me rendre au concert, et je découvre une boutique « Coton Doux » avec une ribambelle de chemises bariolées. Totalement excité, je demande à voir ! Puis, un peu calmé, je me rends sur le site de ce coton, ramassé par des esclaves (allons-y, c’est le jazz non ?), et je découvre dans les derniers modèles une chemise (non cintrée) de taille 43 (on ne sait jamais) avec des motifs d’appareils photos anciens. L’idée de génie. Porter sur soi sa collection de vieux 24 X 36, ou même 6 X 9, et faire de la place en les vendant tous !!! Ah « Coton Doux », et en Arles !! Pour information complète, six boutiques à Paris, une à Lyon je crois, et St Tropez. Et Nantes. Et pas Bordeaux, évidemment. J’en rage et j’enrage.

Coton Doux

Coton Doux, in Arles

On, devrait faire pareil avec les disques. Mais ils ont du y penser. Notre époque c’est ça. Faire de l’argent avec les médicaments, et puis tout remettre sur la table. Les jeux sont faits. Rien ne va plus. Mais le 33 va sortir. Gagné !!!

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Amateur de vinyles essuyant un vent.

Philippe Méziat

Ce soir : à 20.30, « La Scala » (Ceccaldi Brothers, Roberto Negro, Adrien Chennebault), irrésistibles, puis le duo Lua (manque juste le M et ça fait Luma, ils devraient y penser) avec Jean-Marie Machado et Didier Ithursarry. Ne manquez pas ça !!!