Oloron, Des Rives et des Notes pour un jazz pluriel
Des Rives et des Notes, festival de jazz posé au bord d’un des Gaves pyrénéens, à Oloron Ste Marie va vivre sa 24e édition. Serge Dumont, son directeur artistique et l’un des programmateurs fixe la ligne tirée cette année.
Jazz au pluriel « Au sein de l’équipe nous continuons à travailler en mode collectif. Suite à différentes écoutes, aux infos reçues plus les envies partagées par quatre ou cinq membres de l’association, des propositions arrivent dès le mois de septembre. Chacun chacune répond à une nécessité majeure: que ce besoin exprimé surgisse parce que l’on se trouve littéralement titillé par les musiques évoquées. Vient alors le temps de l’alchimie: la disponibilité des artistes, la réalité des tournées, les conditions financières etc. Une ligne se dégage dès lors. Le fil rouge pourrait se résumer dans une formule simple: un jazz qui reste ouvert, pluriel, suffisamment vivant pour faire bouger la chose »
Européen ? « Une question de sensibilité sans doute. Nous pensons que c’est d’abord sur ce continent que le jazz bouge et se bouge. Exemple: nous avons invité Reis Demuth Wiltgen puisque cet orchestre reflète une activité remarquée en ce sens au Luxembourg. Ce qui ne nous empêche pas de nous tourner également vers l’Allemagne ou la Méditerranée »
Publics « Comme d’autres festivals nous bénéficions de plusieurs publics. Dès le programme tracé, les accros, ce que j’appelle « les spécialistes » ne tardent pas à se manifester. Ainsi cette année les places pour le concert de Chris Potter ont trouvé preneur très tôt. Ceci dit nous avons un public majoritairement local. Celui là précisément, on le vérifie chaque fois davantage, se détermine au dernier moment, autour du week-end notamment. En tant que « petit » festival nous nous retrouvons soumis à ces aléas peu confortables. Autant le dire nous n’avons pas nous, ici à une armée de communicants. Le programme complet nous ne sommes en capacité de l’afficher que tardivement…Ceci dit, pas de pessimisme excessif, nous avons un noyau dur de public qui nous suit, nous fait confiance suite au travail effectué depuis toutes ces années»
Un vrai festival, un festival vrai « Oloron je le répète n’est pas un grand festival. mais un vrai festival donc qui sonne vrai. Nus avons créé des classes de jazz au sein du collège des Cordeliers, des animations font vivre la ville au rythme du jazz, notre tremplin est reconnu désormais à minima au plan régional. A ce titre nous avons le souci de donner un lieu, une scène, mieux un suivi aux musiciens de la région qui se produisent sur la scène du « Village du festival » sous le chapiteau »
2018, un quart de siècle… «Bien sur nous aimerions marquer le coup l’année prochaine en mode de célébration de la 25e édition du festival. Des idées, des envies, des noms ce n’est pas cela qui manque…Seulement à notre niveau, l’équilibre du festival demeure fragile. Faut d’abord et avant tout en assurer le financement. On y arrive année après année mais à condition de toujours se battre. La sérénité est à ce prix. Des Rives et des Notes, ses musiques, ses jazz, au fond, demeure une aventure à assumer »
Robert Latxague
Des Rives et des Notes, Oloron, Salle Jéliote, du 23 juin au 2 juillet, www.jazzoloron.com
vendredi 23 juin, Nathalie King, 20h 30
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Des Rives et des Notes, festival de jazz posé au bord d’un des Gaves pyrénéens, à Oloron Ste Marie va vivre sa 24e édition. Serge Dumont, son directeur artistique et l’un des programmateurs fixe la ligne tirée cette année.
Jazz au pluriel « Au sein de l’équipe nous continuons à travailler en mode collectif. Suite à différentes écoutes, aux infos reçues plus les envies partagées par quatre ou cinq membres de l’association, des propositions arrivent dès le mois de septembre. Chacun chacune répond à une nécessité majeure: que ce besoin exprimé surgisse parce que l’on se trouve littéralement titillé par les musiques évoquées. Vient alors le temps de l’alchimie: la disponibilité des artistes, la réalité des tournées, les conditions financières etc. Une ligne se dégage dès lors. Le fil rouge pourrait se résumer dans une formule simple: un jazz qui reste ouvert, pluriel, suffisamment vivant pour faire bouger la chose »
Européen ? « Une question de sensibilité sans doute. Nous pensons que c’est d’abord sur ce continent que le jazz bouge et se bouge. Exemple: nous avons invité Reis Demuth Wiltgen puisque cet orchestre reflète une activité remarquée en ce sens au Luxembourg. Ce qui ne nous empêche pas de nous tourner également vers l’Allemagne ou la Méditerranée »
Publics « Comme d’autres festivals nous bénéficions de plusieurs publics. Dès le programme tracé, les accros, ce que j’appelle « les spécialistes » ne tardent pas à se manifester. Ainsi cette année les places pour le concert de Chris Potter ont trouvé preneur très tôt. Ceci dit nous avons un public majoritairement local. Celui là précisément, on le vérifie chaque fois davantage, se détermine au dernier moment, autour du week-end notamment. En tant que « petit » festival nous nous retrouvons soumis à ces aléas peu confortables. Autant le dire nous n’avons pas nous, ici à une armée de communicants. Le programme complet nous ne sommes en capacité de l’afficher que tardivement…Ceci dit, pas de pessimisme excessif, nous avons un noyau dur de public qui nous suit, nous fait confiance suite au travail effectué depuis toutes ces années»
Un vrai festival, un festival vrai « Oloron je le répète n’est pas un grand festival. mais un vrai festival donc qui sonne vrai. Nus avons créé des classes de jazz au sein du collège des Cordeliers, des animations font vivre la ville au rythme du jazz, notre tremplin est reconnu désormais à minima au plan régional. A ce titre nous avons le souci de donner un lieu, une scène, mieux un suivi aux musiciens de la région qui se produisent sur la scène du « Village du festival » sous le chapiteau »
2018, un quart de siècle… «Bien sur nous aimerions marquer le coup l’année prochaine en mode de célébration de la 25e édition du festival. Des idées, des envies, des noms ce n’est pas cela qui manque…Seulement à notre niveau, l’équilibre du festival demeure fragile. Faut d’abord et avant tout en assurer le financement. On y arrive année après année mais à condition de toujours se battre. La sérénité est à ce prix. Des Rives et des Notes, ses musiques, ses jazz, au fond, demeure une aventure à assumer »
Robert Latxague
Des Rives et des Notes, Oloron, Salle Jéliote, du 23 juin au 2 juillet, www.jazzoloron.com
vendredi 23 juin, Nathalie King, 20h 30
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Des Rives et des Notes, festival de jazz posé au bord d’un des Gaves pyrénéens, à Oloron Ste Marie va vivre sa 24e édition. Serge Dumont, son directeur artistique et l’un des programmateurs fixe la ligne tirée cette année.
Jazz au pluriel « Au sein de l’équipe nous continuons à travailler en mode collectif. Suite à différentes écoutes, aux infos reçues plus les envies partagées par quatre ou cinq membres de l’association, des propositions arrivent dès le mois de septembre. Chacun chacune répond à une nécessité majeure: que ce besoin exprimé surgisse parce que l’on se trouve littéralement titillé par les musiques évoquées. Vient alors le temps de l’alchimie: la disponibilité des artistes, la réalité des tournées, les conditions financières etc. Une ligne se dégage dès lors. Le fil rouge pourrait se résumer dans une formule simple: un jazz qui reste ouvert, pluriel, suffisamment vivant pour faire bouger la chose »
Européen ? « Une question de sensibilité sans doute. Nous pensons que c’est d’abord sur ce continent que le jazz bouge et se bouge. Exemple: nous avons invité Reis Demuth Wiltgen puisque cet orchestre reflète une activité remarquée en ce sens au Luxembourg. Ce qui ne nous empêche pas de nous tourner également vers l’Allemagne ou la Méditerranée »
Publics « Comme d’autres festivals nous bénéficions de plusieurs publics. Dès le programme tracé, les accros, ce que j’appelle « les spécialistes » ne tardent pas à se manifester. Ainsi cette année les places pour le concert de Chris Potter ont trouvé preneur très tôt. Ceci dit nous avons un public majoritairement local. Celui là précisément, on le vérifie chaque fois davantage, se détermine au dernier moment, autour du week-end notamment. En tant que « petit » festival nous nous retrouvons soumis à ces aléas peu confortables. Autant le dire nous n’avons pas nous, ici à une armée de communicants. Le programme complet nous ne sommes en capacité de l’afficher que tardivement…Ceci dit, pas de pessimisme excessif, nous avons un noyau dur de public qui nous suit, nous fait confiance suite au travail effectué depuis toutes ces années»
Un vrai festival, un festival vrai « Oloron je le répète n’est pas un grand festival. mais un vrai festival donc qui sonne vrai. Nus avons créé des classes de jazz au sein du collège des Cordeliers, des animations font vivre la ville au rythme du jazz, notre tremplin est reconnu désormais à minima au plan régional. A ce titre nous avons le souci de donner un lieu, une scène, mieux un suivi aux musiciens de la région qui se produisent sur la scène du « Village du festival » sous le chapiteau »
2018, un quart de siècle… «Bien sur nous aimerions marquer le coup l’année prochaine en mode de célébration de la 25e édition du festival. Des idées, des envies, des noms ce n’est pas cela qui manque…Seulement à notre niveau, l’équilibre du festival demeure fragile. Faut d’abord et avant tout en assurer le financement. On y arrive année après année mais à condition de toujours se battre. La sérénité est à ce prix. Des Rives et des Notes, ses musiques, ses jazz, au fond, demeure une aventure à assumer »
Robert Latxague
Des Rives et des Notes, Oloron, Salle Jéliote, du 23 juin au 2 juillet, www.jazzoloron.com
vendredi 23 juin, Nathalie King, 20h 30
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Des Rives et des Notes, festival de jazz posé au bord d’un des Gaves pyrénéens, à Oloron Ste Marie va vivre sa 24e édition. Serge Dumont, son directeur artistique et l’un des programmateurs fixe la ligne tirée cette année.
Jazz au pluriel « Au sein de l’équipe nous continuons à travailler en mode collectif. Suite à différentes écoutes, aux infos reçues plus les envies partagées par quatre ou cinq membres de l’association, des propositions arrivent dès le mois de septembre. Chacun chacune répond à une nécessité majeure: que ce besoin exprimé surgisse parce que l’on se trouve littéralement titillé par les musiques évoquées. Vient alors le temps de l’alchimie: la disponibilité des artistes, la réalité des tournées, les conditions financières etc. Une ligne se dégage dès lors. Le fil rouge pourrait se résumer dans une formule simple: un jazz qui reste ouvert, pluriel, suffisamment vivant pour faire bouger la chose »
Européen ? « Une question de sensibilité sans doute. Nous pensons que c’est d’abord sur ce continent que le jazz bouge et se bouge. Exemple: nous avons invité Reis Demuth Wiltgen puisque cet orchestre reflète une activité remarquée en ce sens au Luxembourg. Ce qui ne nous empêche pas de nous tourner également vers l’Allemagne ou la Méditerranée »
Publics « Comme d’autres festivals nous bénéficions de plusieurs publics. Dès le programme tracé, les accros, ce que j’appelle « les spécialistes » ne tardent pas à se manifester. Ainsi cette année les places pour le concert de Chris Potter ont trouvé preneur très tôt. Ceci dit nous avons un public majoritairement local. Celui là précisément, on le vérifie chaque fois davantage, se détermine au dernier moment, autour du week-end notamment. En tant que « petit » festival nous nous retrouvons soumis à ces aléas peu confortables. Autant le dire nous n’avons pas nous, ici à une armée de communicants. Le programme complet nous ne sommes en capacité de l’afficher que tardivement…Ceci dit, pas de pessimisme excessif, nous avons un noyau dur de public qui nous suit, nous fait confiance suite au travail effectué depuis toutes ces années»
Un vrai festival, un festival vrai « Oloron je le répète n’est pas un grand festival. mais un vrai festival donc qui sonne vrai. Nus avons créé des classes de jazz au sein du collège des Cordeliers, des animations font vivre la ville au rythme du jazz, notre tremplin est reconnu désormais à minima au plan régional. A ce titre nous avons le souci de donner un lieu, une scène, mieux un suivi aux musiciens de la région qui se produisent sur la scène du « Village du festival » sous le chapiteau »
2018, un quart de siècle… «Bien sur nous aimerions marquer le coup l’année prochaine en mode de célébration de la 25e édition du festival. Des idées, des envies, des noms ce n’est pas cela qui manque…Seulement à notre niveau, l’équilibre du festival demeure fragile. Faut d’abord et avant tout en assurer le financement. On y arrive année après année mais à condition de toujours se battre. La sérénité est à ce prix. Des Rives et des Notes, ses musiques, ses jazz, au fond, demeure une aventure à assumer »
Robert Latxague
Des Rives et des Notes, Oloron, Salle Jéliote, du 23 juin au 2 juillet, www.jazzoloron.com
vendredi 23 juin, Nathalie King, 20h 30