Jazz live
Publié le 27 Juil 2017

RADIO FRANCE OCCITANIE MONTPELLIER : YARON HERMAN

Pour sa pénultième soirée-jazz le festival accueillait, en configuration de concert et de trio, le pianiste Yaron Herman, avec le répertoire de son disque « Y », paru en mars chez Blue Note.

La soirée avait commencé, comme d’usage, vers 20h30 sous la Pinède qui surplombe l’Amphithéatre d’O. Le trio Montpelliérain ‘Jeenko’ du guitariste Paul Parizet (avec Pablo Auguste, guitare basse, et Quentin Braine, batterie) accueillait aux claviers un jeune invité mystère, ‘K 2000’, prénommé Killian (le nombre qui suit l’initale désigne le millésime de naissance). Répertoire très large, de la fusion au funk en passant par Body and Soul : dans bon moulin tout fait farine !

Paul Parizet Jeenko      Paul Parizet Jeenko

 

YARON HERMAN TRIO

Yaron Herman (piano, synthétiseur, échantillonneur, métallophone), Bastien Burger (guitare basse, voix, synthétiseur), Ziv Ravitz (batterie, programmation)

Invité pour le rappel : Émile Parisien (saxophone soprano)

Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 26 juillet 2017, 22h

Yaron Herman trio photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Une longue et belle intro de piano solo, finalement ponctuée par un crissement de cymbale, et par l’entrée de la guitare basse, va déboucher sur l’emploi de sons échantillonnés, et l’intervention du synthétiseur ; le décor est dressé, et l’intention affirmée de circuler très librement entre les univers : jazz, pop sophistiquée, musique électronique…., mais en misant prioritairement sur l’interactivité au sein du groupe, notamment avec le batteur, partenaire privilégié du pianiste.

Ziv Ravitz photo David Abécassis       (photo David Abécassis)

Bastien Burger photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Dans le thème suivant, après avoir joué du métallophone qu’il affectionne depuis longtemps, Yaron Herman laisse le champ libre à la voix du bassiste avant de s’aventurer dans le son du piano traité en temps réel par l’intervention du batteur et de son ordinateur. L’effervescence va crescendo, et le pianiste semble immergé dans l’extase du maître des sons et des musiques, tendance Phantom of the Paradise.

Yaron Herman photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Puis l’on revient vers un épisode piano-basse-batterie, très jazz, dans lequel Yaron Herman cite très furtivement You and the Night and the Music, un standard favori de Keith Jarrett, pianiste qu’il aime beaucoup, et dont il est très connaisseur. Et le concert va ainsi se dérouler, d’apaisement en paroxysme. Une échappée hors du répertoire du récent disque va nous conduire du côté de Heart Shaped Box, de Nirvana (que Yaron avait enregistré pour le disque «Follow the Rabbit» publié en 2010), avant une conclusion (provisoire) avec Dreamson, et son cortège de chœurs façon synthétiseur. En rappel, il y aura une surprise : Émile Parisien, qui sera à l’affiche pour le concert du lendemain, arrive de Saint Paul de Vence où il a joué la veille avec Roberto Negro à la Fondation Maeght. Ses relations amicales avec Yaron le conduisent à venir jouer avec le trio La Confusion Sexuelle des Papillons, un thème que le pianiste avait enregistré pour son disque «Alter Ego». Le timbre du soprano est très étonnant, on dirait le son d’un doudouk. Et l’improvisation s’envole, accompagnée de cette gestuelle si particulière qui n’est pas pour peu dans le charisme du saxophoniste. Public conquis, et nouveau rappel de Yaron Herman, au piano, avec Ziv Ravitz qui vient jouer de la percussion sur la cadre de l’instrument pour Retrograde, une chanson de James Blake, comme ils l’avaient fait sur le disque «Everyday» paru voici deux ans. Très beau succès pour ce concert : amphithéâtre comble, public conquis, et chroniqueur itou, car ledit chroniqueur avait ressenti à l’écoute du disque une relative déception. Le concert, en ouvrant les vannes de l’improvisation et de l’interaction entre les membres du groupe, a conduit la musique vers une autre dimension.

Xavier Prévost

Ce concert sera diffusé sur France Musique le 15 septembre 2017 à 18h dans l’émission ‘Open Jazz’|Pour sa pénultième soirée-jazz le festival accueillait, en configuration de concert et de trio, le pianiste Yaron Herman, avec le répertoire de son disque « Y », paru en mars chez Blue Note.

La soirée avait commencé, comme d’usage, vers 20h30 sous la Pinède qui surplombe l’Amphithéatre d’O. Le trio Montpelliérain ‘Jeenko’ du guitariste Paul Parizet (avec Pablo Auguste, guitare basse, et Quentin Braine, batterie) accueillait aux claviers un jeune invité mystère, ‘K 2000’, prénommé Killian (le nombre qui suit l’initale désigne le millésime de naissance). Répertoire très large, de la fusion au funk en passant par Body and Soul : dans bon moulin tout fait farine !

Paul Parizet Jeenko      Paul Parizet Jeenko

 

YARON HERMAN TRIO

Yaron Herman (piano, synthétiseur, échantillonneur, métallophone), Bastien Burger (guitare basse, voix, synthétiseur), Ziv Ravitz (batterie, programmation)

Invité pour le rappel : Émile Parisien (saxophone soprano)

Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 26 juillet 2017, 22h

Yaron Herman trio photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Une longue et belle intro de piano solo, finalement ponctuée par un crissement de cymbale, et par l’entrée de la guitare basse, va déboucher sur l’emploi de sons échantillonnés, et l’intervention du synthétiseur ; le décor est dressé, et l’intention affirmée de circuler très librement entre les univers : jazz, pop sophistiquée, musique électronique…., mais en misant prioritairement sur l’interactivité au sein du groupe, notamment avec le batteur, partenaire privilégié du pianiste.

Ziv Ravitz photo David Abécassis       (photo David Abécassis)

Bastien Burger photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Dans le thème suivant, après avoir joué du métallophone qu’il affectionne depuis longtemps, Yaron Herman laisse le champ libre à la voix du bassiste avant de s’aventurer dans le son du piano traité en temps réel par l’intervention du batteur et de son ordinateur. L’effervescence va crescendo, et le pianiste semble immergé dans l’extase du maître des sons et des musiques, tendance Phantom of the Paradise.

Yaron Herman photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Puis l’on revient vers un épisode piano-basse-batterie, très jazz, dans lequel Yaron Herman cite très furtivement You and the Night and the Music, un standard favori de Keith Jarrett, pianiste qu’il aime beaucoup, et dont il est très connaisseur. Et le concert va ainsi se dérouler, d’apaisement en paroxysme. Une échappée hors du répertoire du récent disque va nous conduire du côté de Heart Shaped Box, de Nirvana (que Yaron avait enregistré pour le disque «Follow the Rabbit» publié en 2010), avant une conclusion (provisoire) avec Dreamson, et son cortège de chœurs façon synthétiseur. En rappel, il y aura une surprise : Émile Parisien, qui sera à l’affiche pour le concert du lendemain, arrive de Saint Paul de Vence où il a joué la veille avec Roberto Negro à la Fondation Maeght. Ses relations amicales avec Yaron le conduisent à venir jouer avec le trio La Confusion Sexuelle des Papillons, un thème que le pianiste avait enregistré pour son disque «Alter Ego». Le timbre du soprano est très étonnant, on dirait le son d’un doudouk. Et l’improvisation s’envole, accompagnée de cette gestuelle si particulière qui n’est pas pour peu dans le charisme du saxophoniste. Public conquis, et nouveau rappel de Yaron Herman, au piano, avec Ziv Ravitz qui vient jouer de la percussion sur la cadre de l’instrument pour Retrograde, une chanson de James Blake, comme ils l’avaient fait sur le disque «Everyday» paru voici deux ans. Très beau succès pour ce concert : amphithéâtre comble, public conquis, et chroniqueur itou, car ledit chroniqueur avait ressenti à l’écoute du disque une relative déception. Le concert, en ouvrant les vannes de l’improvisation et de l’interaction entre les membres du groupe, a conduit la musique vers une autre dimension.

Xavier Prévost

Ce concert sera diffusé sur France Musique le 15 septembre 2017 à 18h dans l’émission ‘Open Jazz’|Pour sa pénultième soirée-jazz le festival accueillait, en configuration de concert et de trio, le pianiste Yaron Herman, avec le répertoire de son disque « Y », paru en mars chez Blue Note.

La soirée avait commencé, comme d’usage, vers 20h30 sous la Pinède qui surplombe l’Amphithéatre d’O. Le trio Montpelliérain ‘Jeenko’ du guitariste Paul Parizet (avec Pablo Auguste, guitare basse, et Quentin Braine, batterie) accueillait aux claviers un jeune invité mystère, ‘K 2000’, prénommé Killian (le nombre qui suit l’initale désigne le millésime de naissance). Répertoire très large, de la fusion au funk en passant par Body and Soul : dans bon moulin tout fait farine !

Paul Parizet Jeenko      Paul Parizet Jeenko

 

YARON HERMAN TRIO

Yaron Herman (piano, synthétiseur, échantillonneur, métallophone), Bastien Burger (guitare basse, voix, synthétiseur), Ziv Ravitz (batterie, programmation)

Invité pour le rappel : Émile Parisien (saxophone soprano)

Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 26 juillet 2017, 22h

Yaron Herman trio photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Une longue et belle intro de piano solo, finalement ponctuée par un crissement de cymbale, et par l’entrée de la guitare basse, va déboucher sur l’emploi de sons échantillonnés, et l’intervention du synthétiseur ; le décor est dressé, et l’intention affirmée de circuler très librement entre les univers : jazz, pop sophistiquée, musique électronique…., mais en misant prioritairement sur l’interactivité au sein du groupe, notamment avec le batteur, partenaire privilégié du pianiste.

Ziv Ravitz photo David Abécassis       (photo David Abécassis)

Bastien Burger photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Dans le thème suivant, après avoir joué du métallophone qu’il affectionne depuis longtemps, Yaron Herman laisse le champ libre à la voix du bassiste avant de s’aventurer dans le son du piano traité en temps réel par l’intervention du batteur et de son ordinateur. L’effervescence va crescendo, et le pianiste semble immergé dans l’extase du maître des sons et des musiques, tendance Phantom of the Paradise.

Yaron Herman photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Puis l’on revient vers un épisode piano-basse-batterie, très jazz, dans lequel Yaron Herman cite très furtivement You and the Night and the Music, un standard favori de Keith Jarrett, pianiste qu’il aime beaucoup, et dont il est très connaisseur. Et le concert va ainsi se dérouler, d’apaisement en paroxysme. Une échappée hors du répertoire du récent disque va nous conduire du côté de Heart Shaped Box, de Nirvana (que Yaron avait enregistré pour le disque «Follow the Rabbit» publié en 2010), avant une conclusion (provisoire) avec Dreamson, et son cortège de chœurs façon synthétiseur. En rappel, il y aura une surprise : Émile Parisien, qui sera à l’affiche pour le concert du lendemain, arrive de Saint Paul de Vence où il a joué la veille avec Roberto Negro à la Fondation Maeght. Ses relations amicales avec Yaron le conduisent à venir jouer avec le trio La Confusion Sexuelle des Papillons, un thème que le pianiste avait enregistré pour son disque «Alter Ego». Le timbre du soprano est très étonnant, on dirait le son d’un doudouk. Et l’improvisation s’envole, accompagnée de cette gestuelle si particulière qui n’est pas pour peu dans le charisme du saxophoniste. Public conquis, et nouveau rappel de Yaron Herman, au piano, avec Ziv Ravitz qui vient jouer de la percussion sur la cadre de l’instrument pour Retrograde, une chanson de James Blake, comme ils l’avaient fait sur le disque «Everyday» paru voici deux ans. Très beau succès pour ce concert : amphithéâtre comble, public conquis, et chroniqueur itou, car ledit chroniqueur avait ressenti à l’écoute du disque une relative déception. Le concert, en ouvrant les vannes de l’improvisation et de l’interaction entre les membres du groupe, a conduit la musique vers une autre dimension.

Xavier Prévost

Ce concert sera diffusé sur France Musique le 15 septembre 2017 à 18h dans l’émission ‘Open Jazz’|Pour sa pénultième soirée-jazz le festival accueillait, en configuration de concert et de trio, le pianiste Yaron Herman, avec le répertoire de son disque « Y », paru en mars chez Blue Note.

La soirée avait commencé, comme d’usage, vers 20h30 sous la Pinède qui surplombe l’Amphithéatre d’O. Le trio Montpelliérain ‘Jeenko’ du guitariste Paul Parizet (avec Pablo Auguste, guitare basse, et Quentin Braine, batterie) accueillait aux claviers un jeune invité mystère, ‘K 2000’, prénommé Killian (le nombre qui suit l’initale désigne le millésime de naissance). Répertoire très large, de la fusion au funk en passant par Body and Soul : dans bon moulin tout fait farine !

Paul Parizet Jeenko      Paul Parizet Jeenko

 

YARON HERMAN TRIO

Yaron Herman (piano, synthétiseur, échantillonneur, métallophone), Bastien Burger (guitare basse, voix, synthétiseur), Ziv Ravitz (batterie, programmation)

Invité pour le rappel : Émile Parisien (saxophone soprano)

Montpellier, Amphithéâtre du Domaine d’O, 26 juillet 2017, 22h

Yaron Herman trio photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Une longue et belle intro de piano solo, finalement ponctuée par un crissement de cymbale, et par l’entrée de la guitare basse, va déboucher sur l’emploi de sons échantillonnés, et l’intervention du synthétiseur ; le décor est dressé, et l’intention affirmée de circuler très librement entre les univers : jazz, pop sophistiquée, musique électronique…., mais en misant prioritairement sur l’interactivité au sein du groupe, notamment avec le batteur, partenaire privilégié du pianiste.

Ziv Ravitz photo David Abécassis       (photo David Abécassis)

Bastien Burger photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Dans le thème suivant, après avoir joué du métallophone qu’il affectionne depuis longtemps, Yaron Herman laisse le champ libre à la voix du bassiste avant de s’aventurer dans le son du piano traité en temps réel par l’intervention du batteur et de son ordinateur. L’effervescence va crescendo, et le pianiste semble immergé dans l’extase du maître des sons et des musiques, tendance Phantom of the Paradise.

Yaron Herman photo David Abécassis      (photo David Abécassis)

Puis l’on revient vers un épisode piano-basse-batterie, très jazz, dans lequel Yaron Herman cite très furtivement You and the Night and the Music, un standard favori de Keith Jarrett, pianiste qu’il aime beaucoup, et dont il est très connaisseur. Et le concert va ainsi se dérouler, d’apaisement en paroxysme. Une échappée hors du répertoire du récent disque va nous conduire du côté de Heart Shaped Box, de Nirvana (que Yaron avait enregistré pour le disque «Follow the Rabbit» publié en 2010), avant une conclusion (provisoire) avec Dreamson, et son cortège de chœurs façon synthétiseur. En rappel, il y aura une surprise : Émile Parisien, qui sera à l’affiche pour le concert du lendemain, arrive de Saint Paul de Vence où il a joué la veille avec Roberto Negro à la Fondation Maeght. Ses relations amicales avec Yaron le conduisent à venir jouer avec le trio La Confusion Sexuelle des Papillons, un thème que le pianiste avait enregistré pour son disque «Alter Ego». Le timbre du soprano est très étonnant, on dirait le son d’un doudouk. Et l’improvisation s’envole, accompagnée de cette gestuelle si particulière qui n’est pas pour peu dans le charisme du saxophoniste. Public conquis, et nouveau rappel de Yaron Herman, au piano, avec Ziv Ravitz qui vient jouer de la percussion sur la cadre de l’instrument pour Retrograde, une chanson de James Blake, comme ils l’avaient fait sur le disque «Everyday» paru voici deux ans. Très beau succès pour ce concert : amphithéâtre comble, public conquis, et chroniqueur itou, car ledit chroniqueur avait ressenti à l’écoute du disque une relative déception. Le concert, en ouvrant les vannes de l’improvisation et de l’interaction entre les membres du groupe, a conduit la musique vers une autre dimension.

Xavier Prévost

Ce concert sera diffusé sur France Musique le 15 septembre 2017 à 18h dans l’émission ‘Open Jazz’