Rendez-vous avec la pluie, la parlotte, le bois et l'Italie. Nantes le dimanche 3 septembre
Jamais vu ça : la pluie sur les Rendez-vous de l’Erdre ! Et puis qui insiste ! Comme les spectateurs du reste, faut pas croire…
Rita Marcotulli (p), Sébastien Boisseau (b), Matthieu Donarier (ss)
Donc Rita s’installe, Sébastien et Matthieu l’entourent, ça se passe très bien, quelques gouttes mais rien de bien grave. Rita Marcotulli (p), assez peu visible et audible en France alors qu’elle joue très souvent un peu partout dans le monde avec des partenaires très variés, est une musicienne accomplie qui s’adapte à beaucoup de climats et de propositions musicales comme si cela allait de soi. Tranquille et rassurante. Avec Wood, c’est une entente cordiale, et plus que ça, c’est une circulation d’idées, un plaisir de partager la scène et les notes, les harmonies, la surprise. Tellement bien que quand il se met à pleuvoir vraiment, personne ne moufte, les parapluies s’ouvrent, et voilà. De toutes façons les musiciens sont protégés. Restent bien six cents devant la scène. Rappels ! Bon, on y va. La pluie redouble, les rappels aussi. Là, quand même, ça diminue un peu. Mais quand on est irréductible, on ne s’en va pas comme ça. Oui, c’est vrai, à la fin des fins ils n’étaient plus très nombreux. Mais ils étaient.
Rita sort de scène et (chance !) elle rencontre une femme qui parle italien comme si elle était dans son propre Finistère (Tardieu). Blond vénitien, Francesca. La parlotte durera longtemps, comme dit Lévi-Strauss à propos d’un mythe dans la Sinfonia de Berio. Et oui, l’Italie, on n’en sort pas. En tous cas pas indemne. Direction Donarier : parlotte encore (il pleut de plus en plus, le concert de Ping Machine est annulé, celui de Peirani/Parisien aussi. Du jamais vu je vous dis. Matthieu Donarier est ravi de ce concert, et intarissable sur le fait (assez peu connu en effet) que les musiciens « moins en vue » dirons-nous, sont d’une part très nombreux (ça on savait) mais d’autre part très actifs (oui, on s’en doute mais c’est mieux si lui le dit), et enfin d’une qualité d’instrumentistes, de compositeur, d’enseignants, de créateurs tout à fait superlative. Pour preuve, par exemple le CD qui va sortir chez Clean Feed (Pedro, à l’aide !) d’un duo qu’il forme avec Santiago Quintans (g), enseignant depuis 2016 au CNSM. Vous saviez ça vous ? Merci les éléments.
Le soir venu, les latins d’Oscar Hernandez auront réchauffé la scène nautique. La pluie avait cessé, mais elle avait laissé un parfum mouillé, avec fond d’herbes humides et drôles de vapeurs colorées. Rita avait continué son dialogue avec Francesca en dînant au restaurant du festival. Les femmes sont uniques, c’est à dire qu’il n’y en a pas une qui ressemble aux autres. Mais ça, vous le savez bien.
Philippe Méziat|Jamais vu ça : la pluie sur les Rendez-vous de l’Erdre ! Et puis qui insiste ! Comme les spectateurs du reste, faut pas croire…
Rita Marcotulli (p), Sébastien Boisseau (b), Matthieu Donarier (ss)
Donc Rita s’installe, Sébastien et Matthieu l’entourent, ça se passe très bien, quelques gouttes mais rien de bien grave. Rita Marcotulli (p), assez peu visible et audible en France alors qu’elle joue très souvent un peu partout dans le monde avec des partenaires très variés, est une musicienne accomplie qui s’adapte à beaucoup de climats et de propositions musicales comme si cela allait de soi. Tranquille et rassurante. Avec Wood, c’est une entente cordiale, et plus que ça, c’est une circulation d’idées, un plaisir de partager la scène et les notes, les harmonies, la surprise. Tellement bien que quand il se met à pleuvoir vraiment, personne ne moufte, les parapluies s’ouvrent, et voilà. De toutes façons les musiciens sont protégés. Restent bien six cents devant la scène. Rappels ! Bon, on y va. La pluie redouble, les rappels aussi. Là, quand même, ça diminue un peu. Mais quand on est irréductible, on ne s’en va pas comme ça. Oui, c’est vrai, à la fin des fins ils n’étaient plus très nombreux. Mais ils étaient.
Rita sort de scène et (chance !) elle rencontre une femme qui parle italien comme si elle était dans son propre Finistère (Tardieu). Blond vénitien, Francesca. La parlotte durera longtemps, comme dit Lévi-Strauss à propos d’un mythe dans la Sinfonia de Berio. Et oui, l’Italie, on n’en sort pas. En tous cas pas indemne. Direction Donarier : parlotte encore (il pleut de plus en plus, le concert de Ping Machine est annulé, celui de Peirani/Parisien aussi. Du jamais vu je vous dis. Matthieu Donarier est ravi de ce concert, et intarissable sur le fait (assez peu connu en effet) que les musiciens « moins en vue » dirons-nous, sont d’une part très nombreux (ça on savait) mais d’autre part très actifs (oui, on s’en doute mais c’est mieux si lui le dit), et enfin d’une qualité d’instrumentistes, de compositeur, d’enseignants, de créateurs tout à fait superlative. Pour preuve, par exemple le CD qui va sortir chez Clean Feed (Pedro, à l’aide !) d’un duo qu’il forme avec Santiago Quintans (g), enseignant depuis 2016 au CNSM. Vous saviez ça vous ? Merci les éléments.
Le soir venu, les latins d’Oscar Hernandez auront réchauffé la scène nautique. La pluie avait cessé, mais elle avait laissé un parfum mouillé, avec fond d’herbes humides et drôles de vapeurs colorées. Rita avait continué son dialogue avec Francesca en dînant au restaurant du festival. Les femmes sont uniques, c’est à dire qu’il n’y en a pas une qui ressemble aux autres. Mais ça, vous le savez bien.
Philippe Méziat|Jamais vu ça : la pluie sur les Rendez-vous de l’Erdre ! Et puis qui insiste ! Comme les spectateurs du reste, faut pas croire…
Rita Marcotulli (p), Sébastien Boisseau (b), Matthieu Donarier (ss)
Donc Rita s’installe, Sébastien et Matthieu l’entourent, ça se passe très bien, quelques gouttes mais rien de bien grave. Rita Marcotulli (p), assez peu visible et audible en France alors qu’elle joue très souvent un peu partout dans le monde avec des partenaires très variés, est une musicienne accomplie qui s’adapte à beaucoup de climats et de propositions musicales comme si cela allait de soi. Tranquille et rassurante. Avec Wood, c’est une entente cordiale, et plus que ça, c’est une circulation d’idées, un plaisir de partager la scène et les notes, les harmonies, la surprise. Tellement bien que quand il se met à pleuvoir vraiment, personne ne moufte, les parapluies s’ouvrent, et voilà. De toutes façons les musiciens sont protégés. Restent bien six cents devant la scène. Rappels ! Bon, on y va. La pluie redouble, les rappels aussi. Là, quand même, ça diminue un peu. Mais quand on est irréductible, on ne s’en va pas comme ça. Oui, c’est vrai, à la fin des fins ils n’étaient plus très nombreux. Mais ils étaient.
Rita sort de scène et (chance !) elle rencontre une femme qui parle italien comme si elle était dans son propre Finistère (Tardieu). Blond vénitien, Francesca. La parlotte durera longtemps, comme dit Lévi-Strauss à propos d’un mythe dans la Sinfonia de Berio. Et oui, l’Italie, on n’en sort pas. En tous cas pas indemne. Direction Donarier : parlotte encore (il pleut de plus en plus, le concert de Ping Machine est annulé, celui de Peirani/Parisien aussi. Du jamais vu je vous dis. Matthieu Donarier est ravi de ce concert, et intarissable sur le fait (assez peu connu en effet) que les musiciens « moins en vue » dirons-nous, sont d’une part très nombreux (ça on savait) mais d’autre part très actifs (oui, on s’en doute mais c’est mieux si lui le dit), et enfin d’une qualité d’instrumentistes, de compositeur, d’enseignants, de créateurs tout à fait superlative. Pour preuve, par exemple le CD qui va sortir chez Clean Feed (Pedro, à l’aide !) d’un duo qu’il forme avec Santiago Quintans (g), enseignant depuis 2016 au CNSM. Vous saviez ça vous ? Merci les éléments.
Le soir venu, les latins d’Oscar Hernandez auront réchauffé la scène nautique. La pluie avait cessé, mais elle avait laissé un parfum mouillé, avec fond d’herbes humides et drôles de vapeurs colorées. Rita avait continué son dialogue avec Francesca en dînant au restaurant du festival. Les femmes sont uniques, c’est à dire qu’il n’y en a pas une qui ressemble aux autres. Mais ça, vous le savez bien.
Philippe Méziat|Jamais vu ça : la pluie sur les Rendez-vous de l’Erdre ! Et puis qui insiste ! Comme les spectateurs du reste, faut pas croire…
Rita Marcotulli (p), Sébastien Boisseau (b), Matthieu Donarier (ss)
Donc Rita s’installe, Sébastien et Matthieu l’entourent, ça se passe très bien, quelques gouttes mais rien de bien grave. Rita Marcotulli (p), assez peu visible et audible en France alors qu’elle joue très souvent un peu partout dans le monde avec des partenaires très variés, est une musicienne accomplie qui s’adapte à beaucoup de climats et de propositions musicales comme si cela allait de soi. Tranquille et rassurante. Avec Wood, c’est une entente cordiale, et plus que ça, c’est une circulation d’idées, un plaisir de partager la scène et les notes, les harmonies, la surprise. Tellement bien que quand il se met à pleuvoir vraiment, personne ne moufte, les parapluies s’ouvrent, et voilà. De toutes façons les musiciens sont protégés. Restent bien six cents devant la scène. Rappels ! Bon, on y va. La pluie redouble, les rappels aussi. Là, quand même, ça diminue un peu. Mais quand on est irréductible, on ne s’en va pas comme ça. Oui, c’est vrai, à la fin des fins ils n’étaient plus très nombreux. Mais ils étaient.
Rita sort de scène et (chance !) elle rencontre une femme qui parle italien comme si elle était dans son propre Finistère (Tardieu). Blond vénitien, Francesca. La parlotte durera longtemps, comme dit Lévi-Strauss à propos d’un mythe dans la Sinfonia de Berio. Et oui, l’Italie, on n’en sort pas. En tous cas pas indemne. Direction Donarier : parlotte encore (il pleut de plus en plus, le concert de Ping Machine est annulé, celui de Peirani/Parisien aussi. Du jamais vu je vous dis. Matthieu Donarier est ravi de ce concert, et intarissable sur le fait (assez peu connu en effet) que les musiciens « moins en vue » dirons-nous, sont d’une part très nombreux (ça on savait) mais d’autre part très actifs (oui, on s’en doute mais c’est mieux si lui le dit), et enfin d’une qualité d’instrumentistes, de compositeur, d’enseignants, de créateurs tout à fait superlative. Pour preuve, par exemple le CD qui va sortir chez Clean Feed (Pedro, à l’aide !) d’un duo qu’il forme avec Santiago Quintans (g), enseignant depuis 2016 au CNSM. Vous saviez ça vous ? Merci les éléments.
Le soir venu, les latins d’Oscar Hernandez auront réchauffé la scène nautique. La pluie avait cessé, mais elle avait laissé un parfum mouillé, avec fond d’herbes humides et drôles de vapeurs colorées. Rita avait continué son dialogue avec Francesca en dînant au restaurant du festival. Les femmes sont uniques, c’est à dire qu’il n’y en a pas une qui ressemble aux autres. Mais ça, vous le savez bien.
Philippe Méziat