Jazz à la Tour d'Aigues, Laurent Dehors, Amarco, Open Bal
L’art de Laurent Dehors tient à la fois du magicien, de l’illusionniste, et du ciseleur, de l’orfèvre. Sa proposition « d’immersion musicale et décalée dans quatre siècles d’opéra » se révèle en même temps être une plongée dans un monde rêvé où tout est possible et où l’on pressent comme une sorte d’univers à la Lewis Carroll, et découverte d’un très conséquent travail d’arrangement/détournement qui ne doit rien au hasard, mais tout au labeur le plus précis. Comme il est accompagné dans cette « petite histoire » par des instrumentistes superlatifs, qui partagent avec lui le souci du travail bien fait, on passe un moment délicieux.
De la reprise quasiment textuelle de l’air de Pamina (Mozart, Flûte), seulement accompagné par sa ligne de basse à la guitare, à la façon dont l’air de Don José (Bizet, Carmen) est intensément moqué, toute une palette de manières, de la citation émue à la charge ironique, toujours dans l’esprit, en tous cas dans un certain esprit qui contient ce que ces airs peuvent avoir parfois de « scies » plus ou moins supportables, dont on apprécie de temps en temps de pouvoir se détacher. Au bout du compte, Laurent Dehors (sans se l’être proposé explicitement) se tient à égale distance d’un Spike Jones, d’un Uri Caine et d’un Dave Burrell, trois « jazzmen » qui ont, comme lui, affronté le monde de l’opéra. Du premier il retrouve le goût des percussions diverses, intempestives, comiques (et c’est le moment de signaler l’excellence de Jean-Marc Quillet, quel phénomène !!!), du second le sens des arrangements post-modernes, avec leur lot de virtuosité (et c’est alors lui-même et Gérald Chevillon qui brillent). Quant au troisième, le moins connu de tous, il avait su intégrer dans son temps (et dans le nôtre !!!) le registre du free jazz au monde de l’opéra, et c’est ce que Laurent Dehors réussit encore grâce à l’apport d’un Matthew Bourne qui n’est pas anglais pour rien dans cette affaire (encore Lewis Carroll). A côté, au dessus, partout, à la fois souriante, émue et techniquement irréfutable, Anne Magouët (soprano), qu’on ne séparera pas de son guitariste favori et chevalier servant, David de ce nom, avec un « l » en plus pour s’élever encore plus haut. On rit à la façon dont les Walkyries (mais ce n’est pas la première fois, et Wagner a largement donné de quoi se faire battre) sont moquées, on admire les exercices de style genre « orages » et « ouvertures », on est au bord des larmes avec la petite table – mais on ne les verse quand même pas – on aime enfin que dans Carmen, à l’instar de Peter Brook et Marius Constant, il ait été chercher le sublime « air des cartes ».
C’était hier en fin de soirée. Au commencement de la dite, le trio à cordes (Guillaume Roy, alto, Vincent Courtois, violoncelle, Claude Tchamitchian, contrebasse) appelé « Amarco » a pris le risque de jouer « tout acoustique » dans les ruines très ouvertes du château de la Tour d’Aigues. Pari gagné : le vent n’a fait que rajouter parfois quelques menus souffles à une proposition musicale de la plus haute vertu, et de la plus stricte intelligence. « Amarco » c’est peut-être moins fellinien que ça ne paraît, et plus proche de l’amour de l’archet. En tous cas, des ambiances sombres d’une introduction qui pouvait évoquer « La Nuit Transfigurée » de Schoenberg à ces danses en forme de « Czardas » qui ont surgi ici ou là, en passant par ces moments superbes où l’alto de Guillaume Roy mêne la mélodie, sur le fond d’un rythme proposé par Claude Tchamitchian, cependant que Vincent Courtois assure la pompe, on a parcouru un champ musical très ouvert, très varié, et propre, une fois de plus, à remettre sérieusement en question les étiquettes. Il y avait là-dedans du jazz à qui sait l’entendre. Et tout le reste, merci.
Dimanche soir, dans une ambiance républicaine de 14 juillet débarrassé de ses oripeaux guerriers, un excellent groupe de rock moderne, sous la houlette de Rémi Charmasson, avait retenu l’attention et fait danser son monde, sur des airs tellement connus des années 60 que même l’auteur de ces lignes les a reconnus, sans parfois les identifier. Pour en assurer la transmission avec la qualité du service en plus, et outre Rémi lui-même à la guitare, Perrine Mansuy au fender et à l’orgue (bel emploi !), Laure Donnat dont la santé vocale, l’abattage et le sourire ont fait mouche à tout coup, l’excellent Bruno Bertrand à la batterie et Pierre-François Maurin à la basse. Plus quelques invités, dont Laurent Dehors, venu choruser au ténor à la façon du rock. Pas mal non ? Ce n’est qu’un début, rendez-vous ce soir à 19.00 avec Bruno Angelini et Kartet. Pour sa permière édition en tant que directeur Pierre Villeret a vu juste, c’est à dire grand.
Philippe Méziat
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L’art de Laurent Dehors tient à la fois du magicien, de l’illusionniste, et du ciseleur, de l’orfèvre. Sa proposition « d’immersion musicale et décalée dans quatre siècles d’opéra » se révèle en même temps être une plongée dans un monde rêvé où tout est possible et où l’on pressent comme une sorte d’univers à la Lewis Carroll, et découverte d’un très conséquent travail d’arrangement/détournement qui ne doit rien au hasard, mais tout au labeur le plus précis. Comme il est accompagné dans cette « petite histoire » par des instrumentistes superlatifs, qui partagent avec lui le souci du travail bien fait, on passe un moment délicieux.
De la reprise quasiment textuelle de l’air de Pamina (Mozart, Flûte), seulement accompagné par sa ligne de basse à la guitare, à la façon dont l’air de Don José (Bizet, Carmen) est intensément moqué, toute une palette de manières, de la citation émue à la charge ironique, toujours dans l’esprit, en tous cas dans un certain esprit qui contient ce que ces airs peuvent avoir parfois de « scies » plus ou moins supportables, dont on apprécie de temps en temps de pouvoir se détacher. Au bout du compte, Laurent Dehors (sans se l’être proposé explicitement) se tient à égale distance d’un Spike Jones, d’un Uri Caine et d’un Dave Burrell, trois « jazzmen » qui ont, comme lui, affronté le monde de l’opéra. Du premier il retrouve le goût des percussions diverses, intempestives, comiques (et c’est le moment de signaler l’excellence de Jean-Marc Quillet, quel phénomène !!!), du second le sens des arrangements post-modernes, avec leur lot de virtuosité (et c’est alors lui-même et Gérald Chevillon qui brillent). Quant au troisième, le moins connu de tous, il avait su intégrer dans son temps (et dans le nôtre !!!) le registre du free jazz au monde de l’opéra, et c’est ce que Laurent Dehors réussit encore grâce à l’apport d’un Matthew Bourne qui n’est pas anglais pour rien dans cette affaire (encore Lewis Carroll). A côté, au dessus, partout, à la fois souriante, émue et techniquement irréfutable, Anne Magouët (soprano), qu’on ne séparera pas de son guitariste favori et chevalier servant, David de ce nom, avec un « l » en plus pour s’élever encore plus haut. On rit à la façon dont les Walkyries (mais ce n’est pas la première fois, et Wagner a largement donné de quoi se faire battre) sont moquées, on admire les exercices de style genre « orages » et « ouvertures », on est au bord des larmes avec la petite table – mais on ne les verse quand même pas – on aime enfin que dans Carmen, à l’instar de Peter Brook et Marius Constant, il ait été chercher le sublime « air des cartes ».
C’était hier en fin de soirée. Au commencement de la dite, le trio à cordes (Guillaume Roy, alto, Vincent Courtois, violoncelle, Claude Tchamitchian, contrebasse) appelé « Amarco » a pris le risque de jouer « tout acoustique » dans les ruines très ouvertes du château de la Tour d’Aigues. Pari gagné : le vent n’a fait que rajouter parfois quelques menus souffles à une proposition musicale de la plus haute vertu, et de la plus stricte intelligence. « Amarco » c’est peut-être moins fellinien que ça ne paraît, et plus proche de l’amour de l’archet. En tous cas, des ambiances sombres d’une introduction qui pouvait évoquer « La Nuit Transfigurée » de Schoenberg à ces danses en forme de « Czardas » qui ont surgi ici ou là, en passant par ces moments superbes où l’alto de Guillaume Roy mêne la mélodie, sur le fond d’un rythme proposé par Claude Tchamitchian, cependant que Vincent Courtois assure la pompe, on a parcouru un champ musical très ouvert, très varié, et propre, une fois de plus, à remettre sérieusement en question les étiquettes. Il y avait là-dedans du jazz à qui sait l’entendre. Et tout le reste, merci.
Dimanche soir, dans une ambiance républicaine de 14 juillet débarrassé de ses oripeaux guerriers, un excellent groupe de rock moderne, sous la houlette de Rémi Charmasson, avait retenu l’attention et fait danser son monde, sur des airs tellement connus des années 60 que même l’auteur de ces lignes les a reconnus, sans parfois les identifier. Pour en assurer la transmission avec la qualité du service en plus, et outre Rémi lui-même à la guitare, Perrine Mansuy au fender et à l’orgue (bel emploi !), Laure Donnat dont la santé vocale, l’abattage et le sourire ont fait mouche à tout coup, l’excellent Bruno Bertrand à la batterie et Pierre-François Maurin à la basse. Plus quelques invités, dont Laurent Dehors, venu choruser au ténor à la façon du rock. Pas mal non ? Ce n’est qu’un début, rendez-vous ce soir à 19.00 avec Bruno Angelini et Kartet. Pour sa permière édition en tant que directeur Pierre Villeret a vu juste, c’est à dire grand.
Philippe Méziat
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L’art de Laurent Dehors tient à la fois du magicien, de l’illusionniste, et du ciseleur, de l’orfèvre. Sa proposition « d’immersion musicale et décalée dans quatre siècles d’opéra » se révèle en même temps être une plongée dans un monde rêvé où tout est possible et où l’on pressent comme une sorte d’univers à la Lewis Carroll, et découverte d’un très conséquent travail d’arrangement/détournement qui ne doit rien au hasard, mais tout au labeur le plus précis. Comme il est accompagné dans cette « petite histoire » par des instrumentistes superlatifs, qui partagent avec lui le souci du travail bien fait, on passe un moment délicieux.
De la reprise quasiment textuelle de l’air de Pamina (Mozart, Flûte), seulement accompagné par sa ligne de basse à la guitare, à la façon dont l’air de Don José (Bizet, Carmen) est intensément moqué, toute une palette de manières, de la citation émue à la charge ironique, toujours dans l’esprit, en tous cas dans un certain esprit qui contient ce que ces airs peuvent avoir parfois de « scies » plus ou moins supportables, dont on apprécie de temps en temps de pouvoir se détacher. Au bout du compte, Laurent Dehors (sans se l’être proposé explicitement) se tient à égale distance d’un Spike Jones, d’un Uri Caine et d’un Dave Burrell, trois « jazzmen » qui ont, comme lui, affronté le monde de l’opéra. Du premier il retrouve le goût des percussions diverses, intempestives, comiques (et c’est le moment de signaler l’excellence de Jean-Marc Quillet, quel phénomène !!!), du second le sens des arrangements post-modernes, avec leur lot de virtuosité (et c’est alors lui-même et Gérald Chevillon qui brillent). Quant au troisième, le moins connu de tous, il avait su intégrer dans son temps (et dans le nôtre !!!) le registre du free jazz au monde de l’opéra, et c’est ce que Laurent Dehors réussit encore grâce à l’apport d’un Matthew Bourne qui n’est pas anglais pour rien dans cette affaire (encore Lewis Carroll). A côté, au dessus, partout, à la fois souriante, émue et techniquement irréfutable, Anne Magouët (soprano), qu’on ne séparera pas de son guitariste favori et chevalier servant, David de ce nom, avec un « l » en plus pour s’élever encore plus haut. On rit à la façon dont les Walkyries (mais ce n’est pas la première fois, et Wagner a largement donné de quoi se faire battre) sont moquées, on admire les exercices de style genre « orages » et « ouvertures », on est au bord des larmes avec la petite table – mais on ne les verse quand même pas – on aime enfin que dans Carmen, à l’instar de Peter Brook et Marius Constant, il ait été chercher le sublime « air des cartes ».
C’était hier en fin de soirée. Au commencement de la dite, le trio à cordes (Guillaume Roy, alto, Vincent Courtois, violoncelle, Claude Tchamitchian, contrebasse) appelé « Amarco » a pris le risque de jouer « tout acoustique » dans les ruines très ouvertes du château de la Tour d’Aigues. Pari gagné : le vent n’a fait que rajouter parfois quelques menus souffles à une proposition musicale de la plus haute vertu, et de la plus stricte intelligence. « Amarco » c’est peut-être moins fellinien que ça ne paraît, et plus proche de l’amour de l’archet. En tous cas, des ambiances sombres d’une introduction qui pouvait évoquer « La Nuit Transfigurée » de Schoenberg à ces danses en forme de « Czardas » qui ont surgi ici ou là, en passant par ces moments superbes où l’alto de Guillaume Roy mêne la mélodie, sur le fond d’un rythme proposé par Claude Tchamitchian, cependant que Vincent Courtois assure la pompe, on a parcouru un champ musical très ouvert, très varié, et propre, une fois de plus, à remettre sérieusement en question les étiquettes. Il y avait là-dedans du jazz à qui sait l’entendre. Et tout le reste, merci.
Dimanche soir, dans une ambiance républicaine de 14 juillet débarrassé de ses oripeaux guerriers, un excellent groupe de rock moderne, sous la houlette de Rémi Charmasson, avait retenu l’attention et fait danser son monde, sur des airs tellement connus des années 60 que même l’auteur de ces lignes les a reconnus, sans parfois les identifier. Pour en assurer la transmission avec la qualité du service en plus, et outre Rémi lui-même à la guitare, Perrine Mansuy au fender et à l’orgue (bel emploi !), Laure Donnat dont la santé vocale, l’abattage et le sourire ont fait mouche à tout coup, l’excellent Bruno Bertrand à la batterie et Pierre-François Maurin à la basse. Plus quelques invités, dont Laurent Dehors, venu choruser au ténor à la façon du rock. Pas mal non ? Ce n’est qu’un début, rendez-vous ce soir à 19.00 avec Bruno Angelini et Kartet. Pour sa permière édition en tant que directeur Pierre Villeret a vu juste, c’est à dire grand.
Philippe Méziat
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L’art de Laurent Dehors tient à la fois du magicien, de l’illusionniste, et du ciseleur, de l’orfèvre. Sa proposition « d’immersion musicale et décalée dans quatre siècles d’opéra » se révèle en même temps être une plongée dans un monde rêvé où tout est possible et où l’on pressent comme une sorte d’univers à la Lewis Carroll, et découverte d’un très conséquent travail d’arrangement/détournement qui ne doit rien au hasard, mais tout au labeur le plus précis. Comme il est accompagné dans cette « petite histoire » par des instrumentistes superlatifs, qui partagent avec lui le souci du travail bien fait, on passe un moment délicieux.
De la reprise quasiment textuelle de l’air de Pamina (Mozart, Flûte), seulement accompagné par sa ligne de basse à la guitare, à la façon dont l’air de Don José (Bizet, Carmen) est intensément moqué, toute une palette de manières, de la citation émue à la charge ironique, toujours dans l’esprit, en tous cas dans un certain esprit qui contient ce que ces airs peuvent avoir parfois de « scies » plus ou moins supportables, dont on apprécie de temps en temps de pouvoir se détacher. Au bout du compte, Laurent Dehors (sans se l’être proposé explicitement) se tient à égale distance d’un Spike Jones, d’un Uri Caine et d’un Dave Burrell, trois « jazzmen » qui ont, comme lui, affronté le monde de l’opéra. Du premier il retrouve le goût des percussions diverses, intempestives, comiques (et c’est le moment de signaler l’excellence de Jean-Marc Quillet, quel phénomène !!!), du second le sens des arrangements post-modernes, avec leur lot de virtuosité (et c’est alors lui-même et Gérald Chevillon qui brillent). Quant au troisième, le moins connu de tous, il avait su intégrer dans son temps (et dans le nôtre !!!) le registre du free jazz au monde de l’opéra, et c’est ce que Laurent Dehors réussit encore grâce à l’apport d’un Matthew Bourne qui n’est pas anglais pour rien dans cette affaire (encore Lewis Carroll). A côté, au dessus, partout, à la fois souriante, émue et techniquement irréfutable, Anne Magouët (soprano), qu’on ne séparera pas de son guitariste favori et chevalier servant, David de ce nom, avec un « l » en plus pour s’élever encore plus haut. On rit à la façon dont les Walkyries (mais ce n’est pas la première fois, et Wagner a largement donné de quoi se faire battre) sont moquées, on admire les exercices de style genre « orages » et « ouvertures », on est au bord des larmes avec la petite table – mais on ne les verse quand même pas – on aime enfin que dans Carmen, à l’instar de Peter Brook et Marius Constant, il ait été chercher le sublime « air des cartes ».
C’était hier en fin de soirée. Au commencement de la dite, le trio à cordes (Guillaume Roy, alto, Vincent Courtois, violoncelle, Claude Tchamitchian, contrebasse) appelé « Amarco » a pris le risque de jouer « tout acoustique » dans les ruines très ouvertes du château de la Tour d’Aigues. Pari gagné : le vent n’a fait que rajouter parfois quelques menus souffles à une proposition musicale de la plus haute vertu, et de la plus stricte intelligence. « Amarco » c’est peut-être moins fellinien que ça ne paraît, et plus proche de l’amour de l’archet. En tous cas, des ambiances sombres d’une introduction qui pouvait évoquer « La Nuit Transfigurée » de Schoenberg à ces danses en forme de « Czardas » qui ont surgi ici ou là, en passant par ces moments superbes où l’alto de Guillaume Roy mêne la mélodie, sur le fond d’un rythme proposé par Claude Tchamitchian, cependant que Vincent Courtois assure la pompe, on a parcouru un champ musical très ouvert, très varié, et propre, une fois de plus, à remettre sérieusement en question les étiquettes. Il y avait là-dedans du jazz à qui sait l’entendre. Et tout le reste, merci.
Dimanche soir, dans une ambiance républicaine de 14 juillet débarrassé de ses oripeaux guerriers, un excellent groupe de rock moderne, sous la houlette de Rémi Charmasson, avait retenu l’attention et fait danser son monde, sur des airs tellement connus des années 60 que même l’auteur de ces lignes les a reconnus, sans parfois les identifier. Pour en assurer la transmission avec la qualité du service en plus, et outre Rémi lui-même à la guitare, Perrine Mansuy au fender et à l’orgue (bel emploi !), Laure Donnat dont la santé vocale, l’abattage et le sourire ont fait mouche à tout coup, l’excellent Bruno Bertrand à la batterie et Pierre-François Maurin à la basse. Plus quelques invités, dont Laurent Dehors, venu choruser au ténor à la façon du rock. Pas mal non ? Ce n’est qu’un début, rendez-vous ce soir à 19.00 avec Bruno Angelini et Kartet. Pour sa permière édition en tant que directeur Pierre Villeret a vu juste, c’est à dire grand.
Philippe Méziat