Jazz live
Publié le 27 Août 2012

Jazz Campus en Clunisois (5) : Autin / Cappozzo / Levallet

Deux ans que Didier Levallet, directeur artistique, s’ingéniait à ne pas se programmer lui-même à son festival. Les circonstances l’y contraignirent pourtant in extremis ce vendredi, pour un trio doublement improvisé aux côtés de Jean-Paul Autin et Jean-Luc Cappozzo.

 

Jeudi 23 août, Cour de l’école du Parc abbatial, Cluny (71)

Jean-Paul Autin (as, ss, flûtes à bec…), Jean-Luc Cappozzo (tp, bu, hanches, sifflet…), Didier Levalllet (b).

 

Si le trio de François Corneloup avait pu se produire la veille sans Hélène Labarrière, se réduisant pour l’occasion à un tandem saxophone / batterie, l’absence imprévue de la contrebassiste ne pouvait en revanche que mener à l’annulation de son duo avec la chanteuse Violaine Schwartz autour du répertoire de la chanson réaliste, sauf à faire le choix d’une prestation pour voix seule a cappella.

 

Qu’à cela ne tienne, l’improvisation libre fait partie de l’ADN de Jazz Campus en Clunisois, et Didier Levallet – contrebassiste émérite, comme on sait – eut tôt fait de monter un trio impromptu et éphémère avec deux autres piliers du festival, le saxophoniste Jean-Paul Autin et le trompettiste Jean-Luc Cappozzo.


IMG 0442

 

Comme lors de la prestation de Vincent Courtois et Pierre Baux quelques jours plus tôt, on est d’abord frappé par la puissance émotionnelle qui peut se dégager d’un concert entièrement acoustique. Surtout lorsque les notes résonnent comme ici sous une antique voûte gotique donnant sur une cour ouverte. Tout cela n’est pas seulement une question de timbre ou de volume sonore : l’absence d’amplification induit également une qualité d’écoute toute particulière, du côté des artistes comme du public. Le sentiment d’être partie prenante de la musique plutôt que simple spectateur. Dans ce lieu monastique jadis voué à la contemplation, le silence a une qualité particulière. Et l’improvisation libre prend tout son sens, moins comme un discours que comme une manière d’habiter l’espace sonore.

 

Pascal Rozat

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Deux ans que Didier Levallet, directeur artistique, s’ingéniait à ne pas se programmer lui-même à son festival. Les circonstances l’y contraignirent pourtant in extremis ce vendredi, pour un trio doublement improvisé aux côtés de Jean-Paul Autin et Jean-Luc Cappozzo.

 

Jeudi 23 août, Cour de l’école du Parc abbatial, Cluny (71)

Jean-Paul Autin (as, ss, flûtes à bec…), Jean-Luc Cappozzo (tp, bu, hanches, sifflet…), Didier Levalllet (b).

 

Si le trio de François Corneloup avait pu se produire la veille sans Hélène Labarrière, se réduisant pour l’occasion à un tandem saxophone / batterie, l’absence imprévue de la contrebassiste ne pouvait en revanche que mener à l’annulation de son duo avec la chanteuse Violaine Schwartz autour du répertoire de la chanson réaliste, sauf à faire le choix d’une prestation pour voix seule a cappella.

 

Qu’à cela ne tienne, l’improvisation libre fait partie de l’ADN de Jazz Campus en Clunisois, et Didier Levallet – contrebassiste émérite, comme on sait – eut tôt fait de monter un trio impromptu et éphémère avec deux autres piliers du festival, le saxophoniste Jean-Paul Autin et le trompettiste Jean-Luc Cappozzo.


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Comme lors de la prestation de Vincent Courtois et Pierre Baux quelques jours plus tôt, on est d’abord frappé par la puissance émotionnelle qui peut se dégager d’un concert entièrement acoustique. Surtout lorsque les notes résonnent comme ici sous une antique voûte gotique donnant sur une cour ouverte. Tout cela n’est pas seulement une question de timbre ou de volume sonore : l’absence d’amplification induit également une qualité d’écoute toute particulière, du côté des artistes comme du public. Le sentiment d’être partie prenante de la musique plutôt que simple spectateur. Dans ce lieu monastique jadis voué à la contemplation, le silence a une qualité particulière. Et l’improvisation libre prend tout son sens, moins comme un discours que comme une manière d’habiter l’espace sonore.

 

Pascal Rozat

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Deux ans que Didier Levallet, directeur artistique, s’ingéniait à ne pas se programmer lui-même à son festival. Les circonstances l’y contraignirent pourtant in extremis ce vendredi, pour un trio doublement improvisé aux côtés de Jean-Paul Autin et Jean-Luc Cappozzo.

 

Jeudi 23 août, Cour de l’école du Parc abbatial, Cluny (71)

Jean-Paul Autin (as, ss, flûtes à bec…), Jean-Luc Cappozzo (tp, bu, hanches, sifflet…), Didier Levalllet (b).

 

Si le trio de François Corneloup avait pu se produire la veille sans Hélène Labarrière, se réduisant pour l’occasion à un tandem saxophone / batterie, l’absence imprévue de la contrebassiste ne pouvait en revanche que mener à l’annulation de son duo avec la chanteuse Violaine Schwartz autour du répertoire de la chanson réaliste, sauf à faire le choix d’une prestation pour voix seule a cappella.

 

Qu’à cela ne tienne, l’improvisation libre fait partie de l’ADN de Jazz Campus en Clunisois, et Didier Levallet – contrebassiste émérite, comme on sait – eut tôt fait de monter un trio impromptu et éphémère avec deux autres piliers du festival, le saxophoniste Jean-Paul Autin et le trompettiste Jean-Luc Cappozzo.


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Comme lors de la prestation de Vincent Courtois et Pierre Baux quelques jours plus tôt, on est d’abord frappé par la puissance émotionnelle qui peut se dégager d’un concert entièrement acoustique. Surtout lorsque les notes résonnent comme ici sous une antique voûte gotique donnant sur une cour ouverte. Tout cela n’est pas seulement une question de timbre ou de volume sonore : l’absence d’amplification induit également une qualité d’écoute toute particulière, du côté des artistes comme du public. Le sentiment d’être partie prenante de la musique plutôt que simple spectateur. Dans ce lieu monastique jadis voué à la contemplation, le silence a une qualité particulière. Et l’improvisation libre prend tout son sens, moins comme un discours que comme une manière d’habiter l’espace sonore.

 

Pascal Rozat

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Deux ans que Didier Levallet, directeur artistique, s’ingéniait à ne pas se programmer lui-même à son festival. Les circonstances l’y contraignirent pourtant in extremis ce vendredi, pour un trio doublement improvisé aux côtés de Jean-Paul Autin et Jean-Luc Cappozzo.

 

Jeudi 23 août, Cour de l’école du Parc abbatial, Cluny (71)

Jean-Paul Autin (as, ss, flûtes à bec…), Jean-Luc Cappozzo (tp, bu, hanches, sifflet…), Didier Levalllet (b).

 

Si le trio de François Corneloup avait pu se produire la veille sans Hélène Labarrière, se réduisant pour l’occasion à un tandem saxophone / batterie, l’absence imprévue de la contrebassiste ne pouvait en revanche que mener à l’annulation de son duo avec la chanteuse Violaine Schwartz autour du répertoire de la chanson réaliste, sauf à faire le choix d’une prestation pour voix seule a cappella.

 

Qu’à cela ne tienne, l’improvisation libre fait partie de l’ADN de Jazz Campus en Clunisois, et Didier Levallet – contrebassiste émérite, comme on sait – eut tôt fait de monter un trio impromptu et éphémère avec deux autres piliers du festival, le saxophoniste Jean-Paul Autin et le trompettiste Jean-Luc Cappozzo.


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Comme lors de la prestation de Vincent Courtois et Pierre Baux quelques jours plus tôt, on est d’abord frappé par la puissance émotionnelle qui peut se dégager d’un concert entièrement acoustique. Surtout lorsque les notes résonnent comme ici sous une antique voûte gotique donnant sur une cour ouverte. Tout cela n’est pas seulement une question de timbre ou de volume sonore : l’absence d’amplification induit également une qualité d’écoute toute particulière, du côté des artistes comme du public. Le sentiment d’être partie prenante de la musique plutôt que simple spectateur. Dans ce lieu monastique jadis voué à la contemplation, le silence a une qualité particulière. Et l’improvisation libre prend tout son sens, moins comme un discours que comme une manière d’habiter l’espace sonore.

 

Pascal Rozat