Machado Minvielle : la fête à Bobby
Le public ce soir là n´est pas tout à fait le même, évidemment. Bobby Lapointe ne figure pas dans l’Encyclopédie Universalis de la culture à la suite de l’article sur Lao Shi…Reste que dès les premières mesures de l’Hélicon, morceau qui ouvrait le bal, des voix, jeunes ou plus mâtinées reprenaient le refrain en chœur appuyées par le cuivre éléphantesque grave de François Thuillier. La vénération de Bobby Lapointe, depuis Pèzenas sa ville natale jusqu’au reste du monde en passant par le Café de la Danse n’est pas un vain mot. L’illustrer par une réorchestration plus une revocalisation c’est gonflé pon pon pon pon…
Jean Marie Machado & Danzas , La fête à Bobby
Jean Marie Machado (p), André Minvielle (voc, perc), Jean Charles Richard (sax), Gueorgui Kornazov (Tb), Joce Miennel (fl), François Thuillier (Tub), Didier Ithursarry (acc), Jean Marc Quillet (vib, perc, voc), François Merville (dm, perc)
Café de la Danse , Paris , 17 octobre
Minvielle définitivement glabre désormais fait ici un grand numéro, disons le tout net’ « Je lis mais n’interprète pas » tient-il à préciser d’entrée de jeu. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un jeu de pistes autour des jeux de mots et de notes du chanteur poête maître ès calembours. Il s’agit pour l’orchestre et le chanteur en premirère ligne, il leur faut donc bel et bien à tous se risquer sur une mécanique qualitative quantique de phrases alambiquées. Objectif pour le chanteur béarnais le plus connu désormais après Marcel Amont: assumer la diction d’une ribambelle de mots et de notes égrenées sans prise de notes ! Une véritable acrobatie, un tantinet casse gueule’…
Jean Marie Machado pour ce faire a pris soin d’ élaborer des arrangements diabliquement précis, si,si. Chaque instrument participe à la mise en place du meccano, chacun des musiciens trouve sa place dans le respect de l’esprit et de la lettre lapointesque. Et l’on se laisse surprendre , on se laisse prendre, on sourit à la jonction drôlatique des télescopages des mots et de la mélodie , au son de paquets de notes indépendantistes qui donnent souvent l’impression de se faire la malle toutes seules…(Aubade à Lydie en do, J ‘ai fantaisie) Trouvaille aussi que ce melting pot tricôté en musique seule, sans paroles, soit autant de séquences promptement enchaînées autour de bout de mélodies que l’on situe illico presto. Moins aisés à décrypter peut-être mais tout aussi jouissifs que ces courts entrelacs de soli traités eux aussi sous l’angle instrumental. Petites mignardises dissimulés dans le menu global avec accordéon, trombone vibraphone, marimba, piccolo, j’en passe et des meilleures.
Deux perles à signaler enfin signées Minvielle-Machado . Bobby en Sbibi livre un portrait tout en reliefs et syncopes , hommage bien dans l’esprit tarabiscoté du chanteur hors ligne de produit de consommation courante. Plus ce duo voix piano quelque peu Ovni dans le programme du concert comme dans le disque récemment paru (Jean Marie Machado & Danzas, André Minvielle, La fête à Bobby, Bée Jazz/ Abeille Musique) Le vivant d’une infinie délicatesse, phrases et trame musicale empreintes d´une belle lumière .
Bon, au sortir de cette ode â ce drôle de Bobby , on aurait pu avoir cru entendre des parties de partitions/improvisations signées Zappa, Carla Bley, Nino Rota, Kurt Weil…c’est dire , pon pon pon pon !
Robert Latxague
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Le public ce soir là n´est pas tout à fait le même, évidemment. Bobby Lapointe ne figure pas dans l’Encyclopédie Universalis de la culture à la suite de l’article sur Lao Shi…Reste que dès les premières mesures de l’Hélicon, morceau qui ouvrait le bal, des voix, jeunes ou plus mâtinées reprenaient le refrain en chœur appuyées par le cuivre éléphantesque grave de François Thuillier. La vénération de Bobby Lapointe, depuis Pèzenas sa ville natale jusqu’au reste du monde en passant par le Café de la Danse n’est pas un vain mot. L’illustrer par une réorchestration plus une revocalisation c’est gonflé pon pon pon pon…
Jean Marie Machado & Danzas , La fête à Bobby
Jean Marie Machado (p), André Minvielle (voc, perc), Jean Charles Richard (sax), Gueorgui Kornazov (Tb), Joce Miennel (fl), François Thuillier (Tub), Didier Ithursarry (acc), Jean Marc Quillet (vib, perc, voc), François Merville (dm, perc)
Café de la Danse , Paris , 17 octobre
Minvielle définitivement glabre désormais fait ici un grand numéro, disons le tout net’ « Je lis mais n’interprète pas » tient-il à préciser d’entrée de jeu. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un jeu de pistes autour des jeux de mots et de notes du chanteur poête maître ès calembours. Il s’agit pour l’orchestre et le chanteur en premirère ligne, il leur faut donc bel et bien à tous se risquer sur une mécanique qualitative quantique de phrases alambiquées. Objectif pour le chanteur béarnais le plus connu désormais après Marcel Amont: assumer la diction d’une ribambelle de mots et de notes égrenées sans prise de notes ! Une véritable acrobatie, un tantinet casse gueule’…
Jean Marie Machado pour ce faire a pris soin d’ élaborer des arrangements diabliquement précis, si,si. Chaque instrument participe à la mise en place du meccano, chacun des musiciens trouve sa place dans le respect de l’esprit et de la lettre lapointesque. Et l’on se laisse surprendre , on se laisse prendre, on sourit à la jonction drôlatique des télescopages des mots et de la mélodie , au son de paquets de notes indépendantistes qui donnent souvent l’impression de se faire la malle toutes seules…(Aubade à Lydie en do, J ‘ai fantaisie) Trouvaille aussi que ce melting pot tricôté en musique seule, sans paroles, soit autant de séquences promptement enchaînées autour de bout de mélodies que l’on situe illico presto. Moins aisés à décrypter peut-être mais tout aussi jouissifs que ces courts entrelacs de soli traités eux aussi sous l’angle instrumental. Petites mignardises dissimulés dans le menu global avec accordéon, trombone vibraphone, marimba, piccolo, j’en passe et des meilleures.
Deux perles à signaler enfin signées Minvielle-Machado . Bobby en Sbibi livre un portrait tout en reliefs et syncopes , hommage bien dans l’esprit tarabiscoté du chanteur hors ligne de produit de consommation courante. Plus ce duo voix piano quelque peu Ovni dans le programme du concert comme dans le disque récemment paru (Jean Marie Machado & Danzas, André Minvielle, La fête à Bobby, Bée Jazz/ Abeille Musique) Le vivant d’une infinie délicatesse, phrases et trame musicale empreintes d´une belle lumière .
Bon, au sortir de cette ode â ce drôle de Bobby , on aurait pu avoir cru entendre des parties de partitions/improvisations signées Zappa, Carla Bley, Nino Rota, Kurt Weil…c’est dire , pon pon pon pon !
Robert Latxague
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Le public ce soir là n´est pas tout à fait le même, évidemment. Bobby Lapointe ne figure pas dans l’Encyclopédie Universalis de la culture à la suite de l’article sur Lao Shi…Reste que dès les premières mesures de l’Hélicon, morceau qui ouvrait le bal, des voix, jeunes ou plus mâtinées reprenaient le refrain en chœur appuyées par le cuivre éléphantesque grave de François Thuillier. La vénération de Bobby Lapointe, depuis Pèzenas sa ville natale jusqu’au reste du monde en passant par le Café de la Danse n’est pas un vain mot. L’illustrer par une réorchestration plus une revocalisation c’est gonflé pon pon pon pon…
Jean Marie Machado & Danzas , La fête à Bobby
Jean Marie Machado (p), André Minvielle (voc, perc), Jean Charles Richard (sax), Gueorgui Kornazov (Tb), Joce Miennel (fl), François Thuillier (Tub), Didier Ithursarry (acc), Jean Marc Quillet (vib, perc, voc), François Merville (dm, perc)
Café de la Danse , Paris , 17 octobre
Minvielle définitivement glabre désormais fait ici un grand numéro, disons le tout net’ « Je lis mais n’interprète pas » tient-il à préciser d’entrée de jeu. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un jeu de pistes autour des jeux de mots et de notes du chanteur poête maître ès calembours. Il s’agit pour l’orchestre et le chanteur en premirère ligne, il leur faut donc bel et bien à tous se risquer sur une mécanique qualitative quantique de phrases alambiquées. Objectif pour le chanteur béarnais le plus connu désormais après Marcel Amont: assumer la diction d’une ribambelle de mots et de notes égrenées sans prise de notes ! Une véritable acrobatie, un tantinet casse gueule’…
Jean Marie Machado pour ce faire a pris soin d’ élaborer des arrangements diabliquement précis, si,si. Chaque instrument participe à la mise en place du meccano, chacun des musiciens trouve sa place dans le respect de l’esprit et de la lettre lapointesque. Et l’on se laisse surprendre , on se laisse prendre, on sourit à la jonction drôlatique des télescopages des mots et de la mélodie , au son de paquets de notes indépendantistes qui donnent souvent l’impression de se faire la malle toutes seules…(Aubade à Lydie en do, J ‘ai fantaisie) Trouvaille aussi que ce melting pot tricôté en musique seule, sans paroles, soit autant de séquences promptement enchaînées autour de bout de mélodies que l’on situe illico presto. Moins aisés à décrypter peut-être mais tout aussi jouissifs que ces courts entrelacs de soli traités eux aussi sous l’angle instrumental. Petites mignardises dissimulés dans le menu global avec accordéon, trombone vibraphone, marimba, piccolo, j’en passe et des meilleures.
Deux perles à signaler enfin signées Minvielle-Machado . Bobby en Sbibi livre un portrait tout en reliefs et syncopes , hommage bien dans l’esprit tarabiscoté du chanteur hors ligne de produit de consommation courante. Plus ce duo voix piano quelque peu Ovni dans le programme du concert comme dans le disque récemment paru (Jean Marie Machado & Danzas, André Minvielle, La fête à Bobby, Bée Jazz/ Abeille Musique) Le vivant d’une infinie délicatesse, phrases et trame musicale empreintes d´une belle lumière .
Bon, au sortir de cette ode â ce drôle de Bobby , on aurait pu avoir cru entendre des parties de partitions/improvisations signées Zappa, Carla Bley, Nino Rota, Kurt Weil…c’est dire , pon pon pon pon !
Robert Latxague
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Le public ce soir là n´est pas tout à fait le même, évidemment. Bobby Lapointe ne figure pas dans l’Encyclopédie Universalis de la culture à la suite de l’article sur Lao Shi…Reste que dès les premières mesures de l’Hélicon, morceau qui ouvrait le bal, des voix, jeunes ou plus mâtinées reprenaient le refrain en chœur appuyées par le cuivre éléphantesque grave de François Thuillier. La vénération de Bobby Lapointe, depuis Pèzenas sa ville natale jusqu’au reste du monde en passant par le Café de la Danse n’est pas un vain mot. L’illustrer par une réorchestration plus une revocalisation c’est gonflé pon pon pon pon…
Jean Marie Machado & Danzas , La fête à Bobby
Jean Marie Machado (p), André Minvielle (voc, perc), Jean Charles Richard (sax), Gueorgui Kornazov (Tb), Joce Miennel (fl), François Thuillier (Tub), Didier Ithursarry (acc), Jean Marc Quillet (vib, perc, voc), François Merville (dm, perc)
Café de la Danse , Paris , 17 octobre
Minvielle définitivement glabre désormais fait ici un grand numéro, disons le tout net’ « Je lis mais n’interprète pas » tient-il à préciser d’entrée de jeu. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un jeu de pistes autour des jeux de mots et de notes du chanteur poête maître ès calembours. Il s’agit pour l’orchestre et le chanteur en premirère ligne, il leur faut donc bel et bien à tous se risquer sur une mécanique qualitative quantique de phrases alambiquées. Objectif pour le chanteur béarnais le plus connu désormais après Marcel Amont: assumer la diction d’une ribambelle de mots et de notes égrenées sans prise de notes ! Une véritable acrobatie, un tantinet casse gueule’…
Jean Marie Machado pour ce faire a pris soin d’ élaborer des arrangements diabliquement précis, si,si. Chaque instrument participe à la mise en place du meccano, chacun des musiciens trouve sa place dans le respect de l’esprit et de la lettre lapointesque. Et l’on se laisse surprendre , on se laisse prendre, on sourit à la jonction drôlatique des télescopages des mots et de la mélodie , au son de paquets de notes indépendantistes qui donnent souvent l’impression de se faire la malle toutes seules…(Aubade à Lydie en do, J ‘ai fantaisie) Trouvaille aussi que ce melting pot tricôté en musique seule, sans paroles, soit autant de séquences promptement enchaînées autour de bout de mélodies que l’on situe illico presto. Moins aisés à décrypter peut-être mais tout aussi jouissifs que ces courts entrelacs de soli traités eux aussi sous l’angle instrumental. Petites mignardises dissimulés dans le menu global avec accordéon, trombone vibraphone, marimba, piccolo, j’en passe et des meilleures.
Deux perles à signaler enfin signées Minvielle-Machado . Bobby en Sbibi livre un portrait tout en reliefs et syncopes , hommage bien dans l’esprit tarabiscoté du chanteur hors ligne de produit de consommation courante. Plus ce duo voix piano quelque peu Ovni dans le programme du concert comme dans le disque récemment paru (Jean Marie Machado & Danzas, André Minvielle, La fête à Bobby, Bée Jazz/ Abeille Musique) Le vivant d’une infinie délicatesse, phrases et trame musicale empreintes d´une belle lumière .
Bon, au sortir de cette ode â ce drôle de Bobby , on aurait pu avoir cru entendre des parties de partitions/improvisations signées Zappa, Carla Bley, Nino Rota, Kurt Weil…c’est dire , pon pon pon pon !
Robert Latxague