Jazz live
Publié le 3 Nov 2012

Enzo Carniel et House of Echo à l’Improviste

House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot

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House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot

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House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot

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House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot

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House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot

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House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot

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House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot

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House of Echo, tel est le nom du quartette qui se présentait hier, 2 novembre, à Paris sur la péniche L’Improviste, rejoint en seconde partie par un quatuor à vents. Le nom d’Enzo Carniel, le pianiste, avait suffi à nous attiré notre attention.

 

Péniche L’Improviste, Paris (75), le 2 novembre 2012.


Enzo Carniel (Piano), Marc-Antoine Perrio (guitare électrique), Damien Varaillon (contrebasse), Ariel Tessier (batterie) + Julia Robert (violon alto), Jean Dousteyssier (clarinettes), Esteban Pinto Gondim (sax alto), Adrien Sanchez (flûte, sax ténor).

 

Enzo Carniel  est passé par la classe de jazz du CNR de Marseille. On a pu l’entendre auprès de personnalités du Sud-Est comme le tromboniste Philippe Renault, le trompettiste Christophe Leloil  (avec lequel une belle séquence captée au Rol’Studio de Marseille traîne sur le net) et le saxophoniste Raphaël Imbert. Comme son comparse du CNR, le contrebassiste Damien Varaillon, il est monté au CNSM, à Paris, et a sympathisé depuis avec le guitariste Marc-Antoine Perrio. Il ne manquait plus qu’un batteur pour constituer leur groupe House of Echo, Ariel Tessier, l’un des étudiants du CNSM dont le nom court dans la capitale depuis quelques mois. Musiques originales prétries de culture pianistique début de siècle dernier, harmoniquement d’autant plus denses que la guitare aux voicings tendus et ambigus se fond dans le son du piano, une guitare jouée au doigts (on pense à Kurt Rosenwinkel et Ben Monder), sans médiator, très arpégée, au profit d’alliages sonores inextricables qui servent de terreau au lyrisme du groupe et que complète une rythmique très active. Pas sûr que le groupe ait su faire sonner la musique comme il l’entend et comme on peut l’entendre sur soundcloud . Question d’acoustique et de sono ? Peut-être aussi de jouage.

En deuxième partie, un quatuor à vents rejoignait le quartette pour une première qui tenait encore de l’atelier, avec une écriture d’une cohésion inégale, mais l’occasion de réentendre notamment Adrien Sanchez et Esteban Pinto Gondim, quelques unes des plus belles promesses du CNSM.

 

Ce soir 3 novembre à l’Improviste, une autre figure issue du CNSM, le pianiste Tony Paeleman, avec son Slow Motion Quartet qui comprend le saxophoniste Julien Pontvianne, le bassiste Nicolas Moreaux et le batteur Karl Jannuska.  Un univers à découvrir.

 

Franck Bergerot