The Bridge sur le pont
Twins : deux saxophonistes, deux batteurs. Une sorte de deux fois deux qui se retrouve pour la troisième fois – la première avait eu lieu en avril 2013 à Chicago – pour commencer au Carré bleu de Poitiers. A suivre absolument.
Fred Jackson, Stéphane Payen (as, ss), Makaya McCraven, Edward Perraud (dm). Jeudi 5 octobre 2017, Le Carré bleu, Poitiers.
Départ de Paris, direction Poitiers. Récupération d’une partie de la tournée : le van noir aux vitres teintées conduit par Johan récupère les musiciens Fred Jackson et Makaya McCraven, les accompagnateurs (pour faire court) Nader, Pablo et moi-même, sans oublier Alexandre le fomenteur (faux menteur) qui a le sens du rite : dès la porte d’Orléans, on écoute “The Bridge”. Sur le titre éponyme, tant de fois écouté pourtant, je me rends compte de la modernité de ce Rollins-là : en même temps free et bop. Colossal.
Poitiers, le Carré bleu, qui ne paye pas de mine du dehors mais qui est un haut lieu d’aventures jazzistiques. Celle de Twins commence par un duo Makaya McCraven-Fred Jackson devant un parterre de 130 élèves du lycée Aliénor d’Aquitaine. La notion d’improvisation et d’écoute réciproque est au programme, Fred fait participer le public par un clapping rythmique. Stéphane Payen, qui vient d’arriver, se joint au duo. Après quoi, quelques questions fusent, du genre « qu’est-ce que vous voulez exprimer dans votre musique : la joie, la liberté ? » ou « qu’est-ce que vous allez faire après ? », justement. Après, eh bien, c’est une autre confrontation avec des élèves, une dizaine, d’une école de quartier, Micromégas. Plus ou moins disciplinés, les élèves, mais Stéphane sait les capt(iv)er, les faire appréhender (un peu) l’écoute réciproque nécessaire à la mise en place rythmique et sonore d’un poème à leur programme. Les verra-t-on le soir pour le concert de Twins ?
Non. Trop peu de monde dans une salle pourtant pas très grande mais qui a palpité pour une musique crépitante fabriquée in situ, en temps réel. Indescriptible, imprévisible. Le concept de gémellité qui a sans doute présidé à l’élaboration de cette formation – la première de The Bridge, qui en est à sa neuvième, s’est produite d’abord à Chicago en avril 2013 – vole en éclats sous les coups de feu d’Edward Perraud alors que Makaya McCraven déjoue la balle de fusil, et si Stéphane Payen y va, entre autres, de fulgurances et de sons démultipliés, Fred Jackson laisse parler une mélodie onctueuse comme une rivière qui sait sortir de son lit. Ceci écrit comme un apéritif car je reviendrai bien sûr, peut-être même avec des images, sur les duos, trios, quartettes qui se feront et se déferont comme ce soir tout au long de la dizaine de concerts prévus pour cette tournée (et aussi parfois sur leurs annexes). Car déjà le van de The Bridge doit prendre dès l’aube la route de Dijon chère à l’ami Brassens. FRS|Twins : deux saxophonistes, deux batteurs. Une sorte de deux fois deux qui se retrouve pour la troisième fois – la première avait eu lieu en avril 2013 à Chicago – pour commencer au Carré bleu de Poitiers. A suivre absolument.
Fred Jackson, Stéphane Payen (as, ss), Makaya McCraven, Edward Perraud (dm). Jeudi 5 octobre 2017, Le Carré bleu, Poitiers.
Départ de Paris, direction Poitiers. Récupération d’une partie de la tournée : le van noir aux vitres teintées conduit par Johan récupère les musiciens Fred Jackson et Makaya McCraven, les accompagnateurs (pour faire court) Nader, Pablo et moi-même, sans oublier Alexandre le fomenteur (faux menteur) qui a le sens du rite : dès la porte d’Orléans, on écoute “The Bridge”. Sur le titre éponyme, tant de fois écouté pourtant, je me rends compte de la modernité de ce Rollins-là : en même temps free et bop. Colossal.
Poitiers, le Carré bleu, qui ne paye pas de mine du dehors mais qui est un haut lieu d’aventures jazzistiques. Celle de Twins commence par un duo Makaya McCraven-Fred Jackson devant un parterre de 130 élèves du lycée Aliénor d’Aquitaine. La notion d’improvisation et d’écoute réciproque est au programme, Fred fait participer le public par un clapping rythmique. Stéphane Payen, qui vient d’arriver, se joint au duo. Après quoi, quelques questions fusent, du genre « qu’est-ce que vous voulez exprimer dans votre musique : la joie, la liberté ? » ou « qu’est-ce que vous allez faire après ? », justement. Après, eh bien, c’est une autre confrontation avec des élèves, une dizaine, d’une école de quartier, Micromégas. Plus ou moins disciplinés, les élèves, mais Stéphane sait les capt(iv)er, les faire appréhender (un peu) l’écoute réciproque nécessaire à la mise en place rythmique et sonore d’un poème à leur programme. Les verra-t-on le soir pour le concert de Twins ?
Non. Trop peu de monde dans une salle pourtant pas très grande mais qui a palpité pour une musique crépitante fabriquée in situ, en temps réel. Indescriptible, imprévisible. Le concept de gémellité qui a sans doute présidé à l’élaboration de cette formation – la première de The Bridge, qui en est à sa neuvième, s’est produite d’abord à Chicago en avril 2013 – vole en éclats sous les coups de feu d’Edward Perraud alors que Makaya McCraven déjoue la balle de fusil, et si Stéphane Payen y va, entre autres, de fulgurances et de sons démultipliés, Fred Jackson laisse parler une mélodie onctueuse comme une rivière qui sait sortir de son lit. Ceci écrit comme un apéritif car je reviendrai bien sûr, peut-être même avec des images, sur les duos, trios, quartettes qui se feront et se déferont comme ce soir tout au long de la dizaine de concerts prévus pour cette tournée (et aussi parfois sur leurs annexes). Car déjà le van de The Bridge doit prendre dès l’aube la route de Dijon chère à l’ami Brassens. FRS|Twins : deux saxophonistes, deux batteurs. Une sorte de deux fois deux qui se retrouve pour la troisième fois – la première avait eu lieu en avril 2013 à Chicago – pour commencer au Carré bleu de Poitiers. A suivre absolument.
Fred Jackson, Stéphane Payen (as, ss), Makaya McCraven, Edward Perraud (dm). Jeudi 5 octobre 2017, Le Carré bleu, Poitiers.
Départ de Paris, direction Poitiers. Récupération d’une partie de la tournée : le van noir aux vitres teintées conduit par Johan récupère les musiciens Fred Jackson et Makaya McCraven, les accompagnateurs (pour faire court) Nader, Pablo et moi-même, sans oublier Alexandre le fomenteur (faux menteur) qui a le sens du rite : dès la porte d’Orléans, on écoute “The Bridge”. Sur le titre éponyme, tant de fois écouté pourtant, je me rends compte de la modernité de ce Rollins-là : en même temps free et bop. Colossal.
Poitiers, le Carré bleu, qui ne paye pas de mine du dehors mais qui est un haut lieu d’aventures jazzistiques. Celle de Twins commence par un duo Makaya McCraven-Fred Jackson devant un parterre de 130 élèves du lycée Aliénor d’Aquitaine. La notion d’improvisation et d’écoute réciproque est au programme, Fred fait participer le public par un clapping rythmique. Stéphane Payen, qui vient d’arriver, se joint au duo. Après quoi, quelques questions fusent, du genre « qu’est-ce que vous voulez exprimer dans votre musique : la joie, la liberté ? » ou « qu’est-ce que vous allez faire après ? », justement. Après, eh bien, c’est une autre confrontation avec des élèves, une dizaine, d’une école de quartier, Micromégas. Plus ou moins disciplinés, les élèves, mais Stéphane sait les capt(iv)er, les faire appréhender (un peu) l’écoute réciproque nécessaire à la mise en place rythmique et sonore d’un poème à leur programme. Les verra-t-on le soir pour le concert de Twins ?
Non. Trop peu de monde dans une salle pourtant pas très grande mais qui a palpité pour une musique crépitante fabriquée in situ, en temps réel. Indescriptible, imprévisible. Le concept de gémellité qui a sans doute présidé à l’élaboration de cette formation – la première de The Bridge, qui en est à sa neuvième, s’est produite d’abord à Chicago en avril 2013 – vole en éclats sous les coups de feu d’Edward Perraud alors que Makaya McCraven déjoue la balle de fusil, et si Stéphane Payen y va, entre autres, de fulgurances et de sons démultipliés, Fred Jackson laisse parler une mélodie onctueuse comme une rivière qui sait sortir de son lit. Ceci écrit comme un apéritif car je reviendrai bien sûr, peut-être même avec des images, sur les duos, trios, quartettes qui se feront et se déferont comme ce soir tout au long de la dizaine de concerts prévus pour cette tournée (et aussi parfois sur leurs annexes). Car déjà le van de The Bridge doit prendre dès l’aube la route de Dijon chère à l’ami Brassens. FRS|Twins : deux saxophonistes, deux batteurs. Une sorte de deux fois deux qui se retrouve pour la troisième fois – la première avait eu lieu en avril 2013 à Chicago – pour commencer au Carré bleu de Poitiers. A suivre absolument.
Fred Jackson, Stéphane Payen (as, ss), Makaya McCraven, Edward Perraud (dm). Jeudi 5 octobre 2017, Le Carré bleu, Poitiers.
Départ de Paris, direction Poitiers. Récupération d’une partie de la tournée : le van noir aux vitres teintées conduit par Johan récupère les musiciens Fred Jackson et Makaya McCraven, les accompagnateurs (pour faire court) Nader, Pablo et moi-même, sans oublier Alexandre le fomenteur (faux menteur) qui a le sens du rite : dès la porte d’Orléans, on écoute “The Bridge”. Sur le titre éponyme, tant de fois écouté pourtant, je me rends compte de la modernité de ce Rollins-là : en même temps free et bop. Colossal.
Poitiers, le Carré bleu, qui ne paye pas de mine du dehors mais qui est un haut lieu d’aventures jazzistiques. Celle de Twins commence par un duo Makaya McCraven-Fred Jackson devant un parterre de 130 élèves du lycée Aliénor d’Aquitaine. La notion d’improvisation et d’écoute réciproque est au programme, Fred fait participer le public par un clapping rythmique. Stéphane Payen, qui vient d’arriver, se joint au duo. Après quoi, quelques questions fusent, du genre « qu’est-ce que vous voulez exprimer dans votre musique : la joie, la liberté ? » ou « qu’est-ce que vous allez faire après ? », justement. Après, eh bien, c’est une autre confrontation avec des élèves, une dizaine, d’une école de quartier, Micromégas. Plus ou moins disciplinés, les élèves, mais Stéphane sait les capt(iv)er, les faire appréhender (un peu) l’écoute réciproque nécessaire à la mise en place rythmique et sonore d’un poème à leur programme. Les verra-t-on le soir pour le concert de Twins ?
Non. Trop peu de monde dans une salle pourtant pas très grande mais qui a palpité pour une musique crépitante fabriquée in situ, en temps réel. Indescriptible, imprévisible. Le concept de gémellité qui a sans doute présidé à l’élaboration de cette formation – la première de The Bridge, qui en est à sa neuvième, s’est produite d’abord à Chicago en avril 2013 – vole en éclats sous les coups de feu d’Edward Perraud alors que Makaya McCraven déjoue la balle de fusil, et si Stéphane Payen y va, entre autres, de fulgurances et de sons démultipliés, Fred Jackson laisse parler une mélodie onctueuse comme une rivière qui sait sortir de son lit. Ceci écrit comme un apéritif car je reviendrai bien sûr, peut-être même avec des images, sur les duos, trios, quartettes qui se feront et se déferont comme ce soir tout au long de la dizaine de concerts prévus pour cette tournée (et aussi parfois sur leurs annexes). Car déjà le van de The Bridge doit prendre dès l’aube la route de Dijon chère à l’ami Brassens. FRS