Steve Coleman à La Petite Halle, c’est parti !
Hier soir, c’est avec le classic line up de ses Five Elements – Jonathan Finlayson à la trompette, Anthony Tidd à la basse électrique, Sean Rickman à la batterie – que Steve Coleman a inauguré sa résidence à La Petite Halle de La Villette.
Il faut saluer et encourager cette initiative sans précédent, ce pari un peu fou tenté par l’un des musiciens les plus créatifs, intègres et influents de ces trente dernières années : treize jours in town, dix concerts au total (et plusieurs master classes) jusqu’au 19 octobre ! Et qui plus est dans un lieu agréable (où l’on peut manger avant le concert, qui débute aux alentours de 20h45), bien éclairé et bien sonorisé.
Grand bonheur donc que de goûter dans des conditions optimales au son unique et inaltérable des Five Elements. Car assister à un concert du groupe amiral de l’altiste au look éternel – haut de kimono bleu ciel, t-shirt Ancient Ways, casquette à l’envers… –, c’est comme participer à une sorte de rituel musical dont on connait les codes par cœur, mais dont on ne se lassera sans doute jamais. Ce son d’alto reconnaissable entre mille et hanté par la mémoire (vive) de Charlie Parker, ces grooves complexes-mais-pas-clivants (qui, faut-il le rappeler, ont changé le cours de l’histoire du jazz), ces envolées de scats rythmiques aux vertus ludico-pédagogiques, cette complicité télépathique : tout ce qu’on aime dans la musique de Steve Coleman est là. (Au bar, à l’entracte, l’altiste et ses sidemen devisaient tranquillement : on avait l’impression que la musique continuait.)
Steve Coleman a déjà tout trouvé, mais il continue de chercher. Bravo.
Ce samedi soir, Reggie Washington et son Trio Tree seront en première partie des Five Elements : nul doute que ce compagnon de route historique de Steve Coleman, désormais installé en Belgique, pointera le bout de sa basse électrique lors du second set, pour le plus grand bonheur de ceux qui étaient au New Morning en 1990 et en 1991, où les Five Elements d’alors – Coleman à l’alto, David Gilmore à la guitare, James Weidman aux claviers, Reggie Washington à la basse, Marvin “Smitty” Smith à la batterie – avaient conjugué le jazz au futur devant un public abasourdi. •
Réservations La Petite Halle
|Hier soir, c’est avec le classic line up de ses Five Elements – Jonathan Finlayson à la trompette, Anthony Tidd à la basse électrique, Sean Rickman à la batterie – que Steve Coleman a inauguré sa résidence à La Petite Halle de La Villette.
Il faut saluer et encourager cette initiative sans précédent, ce pari un peu fou tenté par l’un des musiciens les plus créatifs, intègres et influents de ces trente dernières années : treize jours in town, dix concerts au total (et plusieurs master classes) jusqu’au 19 octobre ! Et qui plus est dans un lieu agréable (où l’on peut manger avant le concert, qui débute aux alentours de 20h45), bien éclairé et bien sonorisé.
Grand bonheur donc que de goûter dans des conditions optimales au son unique et inaltérable des Five Elements. Car assister à un concert du groupe amiral de l’altiste au look éternel – haut de kimono bleu ciel, t-shirt Ancient Ways, casquette à l’envers… –, c’est comme participer à une sorte de rituel musical dont on connait les codes par cœur, mais dont on ne se lassera sans doute jamais. Ce son d’alto reconnaissable entre mille et hanté par la mémoire (vive) de Charlie Parker, ces grooves complexes-mais-pas-clivants (qui, faut-il le rappeler, ont changé le cours de l’histoire du jazz), ces envolées de scats rythmiques aux vertus ludico-pédagogiques, cette complicité télépathique : tout ce qu’on aime dans la musique de Steve Coleman est là. (Au bar, à l’entracte, l’altiste et ses sidemen devisaient tranquillement : on avait l’impression que la musique continuait.)
Steve Coleman a déjà tout trouvé, mais il continue de chercher. Bravo.
Ce samedi soir, Reggie Washington et son Trio Tree seront en première partie des Five Elements : nul doute que ce compagnon de route historique de Steve Coleman, désormais installé en Belgique, pointera le bout de sa basse électrique lors du second set, pour le plus grand bonheur de ceux qui étaient au New Morning en 1990 et en 1991, où les Five Elements d’alors – Coleman à l’alto, David Gilmore à la guitare, James Weidman aux claviers, Reggie Washington à la basse, Marvin “Smitty” Smith à la batterie – avaient conjugué le jazz au futur devant un public abasourdi. •
Réservations La Petite Halle
|Hier soir, c’est avec le classic line up de ses Five Elements – Jonathan Finlayson à la trompette, Anthony Tidd à la basse électrique, Sean Rickman à la batterie – que Steve Coleman a inauguré sa résidence à La Petite Halle de La Villette.
Il faut saluer et encourager cette initiative sans précédent, ce pari un peu fou tenté par l’un des musiciens les plus créatifs, intègres et influents de ces trente dernières années : treize jours in town, dix concerts au total (et plusieurs master classes) jusqu’au 19 octobre ! Et qui plus est dans un lieu agréable (où l’on peut manger avant le concert, qui débute aux alentours de 20h45), bien éclairé et bien sonorisé.
Grand bonheur donc que de goûter dans des conditions optimales au son unique et inaltérable des Five Elements. Car assister à un concert du groupe amiral de l’altiste au look éternel – haut de kimono bleu ciel, t-shirt Ancient Ways, casquette à l’envers… –, c’est comme participer à une sorte de rituel musical dont on connait les codes par cœur, mais dont on ne se lassera sans doute jamais. Ce son d’alto reconnaissable entre mille et hanté par la mémoire (vive) de Charlie Parker, ces grooves complexes-mais-pas-clivants (qui, faut-il le rappeler, ont changé le cours de l’histoire du jazz), ces envolées de scats rythmiques aux vertus ludico-pédagogiques, cette complicité télépathique : tout ce qu’on aime dans la musique de Steve Coleman est là. (Au bar, à l’entracte, l’altiste et ses sidemen devisaient tranquillement : on avait l’impression que la musique continuait.)
Steve Coleman a déjà tout trouvé, mais il continue de chercher. Bravo.
Ce samedi soir, Reggie Washington et son Trio Tree seront en première partie des Five Elements : nul doute que ce compagnon de route historique de Steve Coleman, désormais installé en Belgique, pointera le bout de sa basse électrique lors du second set, pour le plus grand bonheur de ceux qui étaient au New Morning en 1990 et en 1991, où les Five Elements d’alors – Coleman à l’alto, David Gilmore à la guitare, James Weidman aux claviers, Reggie Washington à la basse, Marvin “Smitty” Smith à la batterie – avaient conjugué le jazz au futur devant un public abasourdi. •
Réservations La Petite Halle
|Hier soir, c’est avec le classic line up de ses Five Elements – Jonathan Finlayson à la trompette, Anthony Tidd à la basse électrique, Sean Rickman à la batterie – que Steve Coleman a inauguré sa résidence à La Petite Halle de La Villette.
Il faut saluer et encourager cette initiative sans précédent, ce pari un peu fou tenté par l’un des musiciens les plus créatifs, intègres et influents de ces trente dernières années : treize jours in town, dix concerts au total (et plusieurs master classes) jusqu’au 19 octobre ! Et qui plus est dans un lieu agréable (où l’on peut manger avant le concert, qui débute aux alentours de 20h45), bien éclairé et bien sonorisé.
Grand bonheur donc que de goûter dans des conditions optimales au son unique et inaltérable des Five Elements. Car assister à un concert du groupe amiral de l’altiste au look éternel – haut de kimono bleu ciel, t-shirt Ancient Ways, casquette à l’envers… –, c’est comme participer à une sorte de rituel musical dont on connait les codes par cœur, mais dont on ne se lassera sans doute jamais. Ce son d’alto reconnaissable entre mille et hanté par la mémoire (vive) de Charlie Parker, ces grooves complexes-mais-pas-clivants (qui, faut-il le rappeler, ont changé le cours de l’histoire du jazz), ces envolées de scats rythmiques aux vertus ludico-pédagogiques, cette complicité télépathique : tout ce qu’on aime dans la musique de Steve Coleman est là. (Au bar, à l’entracte, l’altiste et ses sidemen devisaient tranquillement : on avait l’impression que la musique continuait.)
Steve Coleman a déjà tout trouvé, mais il continue de chercher. Bravo.
Ce samedi soir, Reggie Washington et son Trio Tree seront en première partie des Five Elements : nul doute que ce compagnon de route historique de Steve Coleman, désormais installé en Belgique, pointera le bout de sa basse électrique lors du second set, pour le plus grand bonheur de ceux qui étaient au New Morning en 1990 et en 1991, où les Five Elements d’alors – Coleman à l’alto, David Gilmore à la guitare, James Weidman aux claviers, Reggie Washington à la basse, Marvin “Smitty” Smith à la batterie – avaient conjugué le jazz au futur devant un public abasourdi. •
Réservations La Petite Halle