Angrajazz assure aux Açores (2)
Un seul concert ce jour, inscrit dans les commémorations autour de la figure de Thelonious Monk dont notre numéro d’octobre se fait l’écho. Stanley Cowell excusé, c’est Kirk Lightsey qui entre en scène, établissant une connexion immédiate avec le public.
Charles Tolliver Tentet
Celebrating Thelonious Monk Centennial
Charles Tolliver (dir, tp), Kirk Lightsey (p), Devin Starks (b), Darrell Green (dm), Josh Evans (tp), Stephen Gladeney (ts), Todd Bashore (as), Patience Higgins (bs), Stafford Hunter (tb), Aaron Johnson (tuba).
Lightsey ouvre le bal en solo. Si je regrette de ne pas entendre Cowell, il faut avouer que son remplaçant est un atout majeur, faisant vibrer l’assistance par son jeu profond, nourri par une expérience longue comme le bras et un feeling incomparable. Pour cette recréation du « Town Hall Concert » de 1959 dans ses arrangements d’origine, le pianiste est rapidement absorbé par des partitions requérant toute sa concentration, comme il le confirmera plus tard en marge d’une jam session nocturne. Tolliver, droit comme un I, ne joue de trompette que lors d’un unique et percutant solo, préférant diriger l’orchestre, attiser les solistes et se mouvoir sur scène. On se console avec le doué Josh Evans, l’assurance tranquille d’un jeune ténor de Louisiane, et un solo de feu de l’alto.
Le swing casse-gueule de Monk est bien défendu par le tentet, même si cette formule n’est pas celle dans laquelle réside notre Sphere préféré. Pour Tolliver, il s’agit d’un retour aux sources assumé. Des albums Blue Note de Jackie McLean et Horace Silver à sa participation à « The New Wave in Jazz » (Impulse !) en passant par la création du label indépendant Strata East en 1971 et un fructueux partenariat avec le grand absent de la soirée, Stanley Cowell, le musicien et enseignant aura arpenté tous les états du jazz.
Photo : Jorge Monjardino
[cliquer sur la photo pour l’agrandir]|Un seul concert ce jour, inscrit dans les commémorations autour de la figure de Thelonious Monk dont notre numéro d’octobre se fait l’écho. Stanley Cowell excusé, c’est Kirk Lightsey qui entre en scène, établissant une connexion immédiate avec le public.
Charles Tolliver Tentet
Celebrating Thelonious Monk Centennial
Charles Tolliver (dir, tp), Kirk Lightsey (p), Devin Starks (b), Darrell Green (dm), Josh Evans (tp), Stephen Gladeney (ts), Todd Bashore (as), Patience Higgins (bs), Stafford Hunter (tb), Aaron Johnson (tuba).
Lightsey ouvre le bal en solo. Si je regrette de ne pas entendre Cowell, il faut avouer que son remplaçant est un atout majeur, faisant vibrer l’assistance par son jeu profond, nourri par une expérience longue comme le bras et un feeling incomparable. Pour cette recréation du « Town Hall Concert » de 1959 dans ses arrangements d’origine, le pianiste est rapidement absorbé par des partitions requérant toute sa concentration, comme il le confirmera plus tard en marge d’une jam session nocturne. Tolliver, droit comme un I, ne joue de trompette que lors d’un unique et percutant solo, préférant diriger l’orchestre, attiser les solistes et se mouvoir sur scène. On se console avec le doué Josh Evans, l’assurance tranquille d’un jeune ténor de Louisiane, et un solo de feu de l’alto.
Le swing casse-gueule de Monk est bien défendu par le tentet, même si cette formule n’est pas celle dans laquelle réside notre Sphere préféré. Pour Tolliver, il s’agit d’un retour aux sources assumé. Des albums Blue Note de Jackie McLean et Horace Silver à sa participation à « The New Wave in Jazz » (Impulse !) en passant par la création du label indépendant Strata East en 1971 et un fructueux partenariat avec le grand absent de la soirée, Stanley Cowell, le musicien et enseignant aura arpenté tous les états du jazz.
Photo : Jorge Monjardino
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Charles Tolliver Tentet
Celebrating Thelonious Monk Centennial
Charles Tolliver (dir, tp), Kirk Lightsey (p), Devin Starks (b), Darrell Green (dm), Josh Evans (tp), Stephen Gladeney (ts), Todd Bashore (as), Patience Higgins (bs), Stafford Hunter (tb), Aaron Johnson (tuba).
Lightsey ouvre le bal en solo. Si je regrette de ne pas entendre Cowell, il faut avouer que son remplaçant est un atout majeur, faisant vibrer l’assistance par son jeu profond, nourri par une expérience longue comme le bras et un feeling incomparable. Pour cette recréation du « Town Hall Concert » de 1959 dans ses arrangements d’origine, le pianiste est rapidement absorbé par des partitions requérant toute sa concentration, comme il le confirmera plus tard en marge d’une jam session nocturne. Tolliver, droit comme un I, ne joue de trompette que lors d’un unique et percutant solo, préférant diriger l’orchestre, attiser les solistes et se mouvoir sur scène. On se console avec le doué Josh Evans, l’assurance tranquille d’un jeune ténor de Louisiane, et un solo de feu de l’alto.
Le swing casse-gueule de Monk est bien défendu par le tentet, même si cette formule n’est pas celle dans laquelle réside notre Sphere préféré. Pour Tolliver, il s’agit d’un retour aux sources assumé. Des albums Blue Note de Jackie McLean et Horace Silver à sa participation à « The New Wave in Jazz » (Impulse !) en passant par la création du label indépendant Strata East en 1971 et un fructueux partenariat avec le grand absent de la soirée, Stanley Cowell, le musicien et enseignant aura arpenté tous les états du jazz.
Photo : Jorge Monjardino
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Charles Tolliver Tentet
Celebrating Thelonious Monk Centennial
Charles Tolliver (dir, tp), Kirk Lightsey (p), Devin Starks (b), Darrell Green (dm), Josh Evans (tp), Stephen Gladeney (ts), Todd Bashore (as), Patience Higgins (bs), Stafford Hunter (tb), Aaron Johnson (tuba).
Lightsey ouvre le bal en solo. Si je regrette de ne pas entendre Cowell, il faut avouer que son remplaçant est un atout majeur, faisant vibrer l’assistance par son jeu profond, nourri par une expérience longue comme le bras et un feeling incomparable. Pour cette recréation du « Town Hall Concert » de 1959 dans ses arrangements d’origine, le pianiste est rapidement absorbé par des partitions requérant toute sa concentration, comme il le confirmera plus tard en marge d’une jam session nocturne. Tolliver, droit comme un I, ne joue de trompette que lors d’un unique et percutant solo, préférant diriger l’orchestre, attiser les solistes et se mouvoir sur scène. On se console avec le doué Josh Evans, l’assurance tranquille d’un jeune ténor de Louisiane, et un solo de feu de l’alto.
Le swing casse-gueule de Monk est bien défendu par le tentet, même si cette formule n’est pas celle dans laquelle réside notre Sphere préféré. Pour Tolliver, il s’agit d’un retour aux sources assumé. Des albums Blue Note de Jackie McLean et Horace Silver à sa participation à « The New Wave in Jazz » (Impulse !) en passant par la création du label indépendant Strata East en 1971 et un fructueux partenariat avec le grand absent de la soirée, Stanley Cowell, le musicien et enseignant aura arpenté tous les états du jazz.
Photo : Jorge Monjardino
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