Guy Le Querrec met en vente des planches contact inédites de Miles Davis
A l’occasion des 70 ans de Magnum Photos, l’agence met en vente et en exclusivité des planches contacts inédites de Miles Davis par Guy Le Querrec qui sera sera présent pour signer son oeuvre le samedi 9 décembre de 16h à 17h30 au Pop Up Magnum Photos du Bon Marché (Galerie Imaginaire, 1er étage).
Guy Le Querrec qui vient de recevoir une Victoire d’Honneur aux Victoires du jazz dédicacera également à cette occasion son livre Sur la trace de Big Foot qui fait par ailleurs l’objet d’une exposition à Lyon du 30 novembre au 27 janvier, à la Galerie le Bleu du Ciel.
« Après un concert de Duke Ellington, accompagné de son orchestre, le 1er novembre 1969, les organisateurs du 6e Festival de jazz de Paris avaient programmé un double concert à la salle Pleyel pour le 3 novembre, à 19h30 et 22h30. Le quinquette de Miles Davis, avec Wayne Shorter au saxo, Chick Corea au clavier, Dave Holland à la contrebasse et Jack DeJohnette à la batterie, devait se produire sur scène avant le quartette de Cecil Taylor.
J’avais décidé de photographier tous les concerts. J’étais alors responsable du département photo de Jeune Afrique, et je faisais régulièrement des reportages en Afrique, mais je continuais à photographier les orchestres de jazz dès que j’en trouvais l’occasion.
C’était la seconde fois que Miles Davis entrait dans mon viseur (la première fois, c’était lors du 1er Festival de jazz de Paris, en octobre 1964). A l’époque, j’étais encore un amateur, les scènes étaient mieux éclairées et le travail était plus facile techniquement. En ce temps-là, je prenais aussi moins de photos, d’une part parce qu’il fallait économiser la pellicule, d’autre part parce que, pour être en mesure de laisser moins de choses au hasard, j’étais obligé de mieux me concentrer. Ce fut notamment le cas lors du concert de 22h30.
Même si les concerts live sont toujours une sorte d’art dramatique visuel, celui-ci fut particulièrement remarquable. Comme il avait coutume de le faire, Miles s’éloigna quelques instants du micro pour laisser ses musiciens improviser en solo à tour de rôle. Je m’efforçais d’anticiper ses déplacements, et c’est ainsi que je me retrouvai juste au bon endroit au bon moment lorsqu’il s’immobilisa dans un faisceau de lumière émanant du plancher, qui l’éclairait en contre-plongée et projetait son ombre sur le rideau des coulisses. Miles passa ainsi sans transition de la lumière brutale et uniforme du milieu de scène à un éclairage sculptural sophistiqué qui faisait ressortir son étrange et fascinante beauté et soulignait la profondeur de son regard – qualités qui caractérisent aussi sa musique.» Guy Le Querrec
Rendez-vous au Bon Marché Rive Gauche, samedi 9 décembre 2017 de 16h à 17h30 au stand Magnum Photos, Galerie Imaginaire, 1er étage.
|
A l’occasion des 70 ans de Magnum Photos, l’agence met en vente et en exclusivité des planches contacts inédites de Miles Davis par Guy Le Querrec qui sera sera présent pour signer son oeuvre le samedi 9 décembre de 16h à 17h30 au Pop Up Magnum Photos du Bon Marché (Galerie Imaginaire, 1er étage).
Guy Le Querrec qui vient de recevoir une Victoire d’Honneur aux Victoires du jazz dédicacera également à cette occasion son livre Sur la trace de Big Foot qui fait par ailleurs l’objet d’une exposition à Lyon du 30 novembre au 27 janvier, à la Galerie le Bleu du Ciel.
« Après un concert de Duke Ellington, accompagné de son orchestre, le 1er novembre 1969, les organisateurs du 6e Festival de jazz de Paris avaient programmé un double concert à la salle Pleyel pour le 3 novembre, à 19h30 et 22h30. Le quinquette de Miles Davis, avec Wayne Shorter au saxo, Chick Corea au clavier, Dave Holland à la contrebasse et Jack DeJohnette à la batterie, devait se produire sur scène avant le quartette de Cecil Taylor.
J’avais décidé de photographier tous les concerts. J’étais alors responsable du département photo de Jeune Afrique, et je faisais régulièrement des reportages en Afrique, mais je continuais à photographier les orchestres de jazz dès que j’en trouvais l’occasion.
C’était la seconde fois que Miles Davis entrait dans mon viseur (la première fois, c’était lors du 1er Festival de jazz de Paris, en octobre 1964). A l’époque, j’étais encore un amateur, les scènes étaient mieux éclairées et le travail était plus facile techniquement. En ce temps-là, je prenais aussi moins de photos, d’une part parce qu’il fallait économiser la pellicule, d’autre part parce que, pour être en mesure de laisser moins de choses au hasard, j’étais obligé de mieux me concentrer. Ce fut notamment le cas lors du concert de 22h30.
Même si les concerts live sont toujours une sorte d’art dramatique visuel, celui-ci fut particulièrement remarquable. Comme il avait coutume de le faire, Miles s’éloigna quelques instants du micro pour laisser ses musiciens improviser en solo à tour de rôle. Je m’efforçais d’anticiper ses déplacements, et c’est ainsi que je me retrouvai juste au bon endroit au bon moment lorsqu’il s’immobilisa dans un faisceau de lumière émanant du plancher, qui l’éclairait en contre-plongée et projetait son ombre sur le rideau des coulisses. Miles passa ainsi sans transition de la lumière brutale et uniforme du milieu de scène à un éclairage sculptural sophistiqué qui faisait ressortir son étrange et fascinante beauté et soulignait la profondeur de son regard – qualités qui caractérisent aussi sa musique.» Guy Le Querrec
Rendez-vous au Bon Marché Rive Gauche, samedi 9 décembre 2017 de 16h à 17h30 au stand Magnum Photos, Galerie Imaginaire, 1er étage.
|
A l’occasion des 70 ans de Magnum Photos, l’agence met en vente et en exclusivité des planches contacts inédites de Miles Davis par Guy Le Querrec qui sera sera présent pour signer son oeuvre le samedi 9 décembre de 16h à 17h30 au Pop Up Magnum Photos du Bon Marché (Galerie Imaginaire, 1er étage).
Guy Le Querrec qui vient de recevoir une Victoire d’Honneur aux Victoires du jazz dédicacera également à cette occasion son livre Sur la trace de Big Foot qui fait par ailleurs l’objet d’une exposition à Lyon du 30 novembre au 27 janvier, à la Galerie le Bleu du Ciel.
« Après un concert de Duke Ellington, accompagné de son orchestre, le 1er novembre 1969, les organisateurs du 6e Festival de jazz de Paris avaient programmé un double concert à la salle Pleyel pour le 3 novembre, à 19h30 et 22h30. Le quinquette de Miles Davis, avec Wayne Shorter au saxo, Chick Corea au clavier, Dave Holland à la contrebasse et Jack DeJohnette à la batterie, devait se produire sur scène avant le quartette de Cecil Taylor.
J’avais décidé de photographier tous les concerts. J’étais alors responsable du département photo de Jeune Afrique, et je faisais régulièrement des reportages en Afrique, mais je continuais à photographier les orchestres de jazz dès que j’en trouvais l’occasion.
C’était la seconde fois que Miles Davis entrait dans mon viseur (la première fois, c’était lors du 1er Festival de jazz de Paris, en octobre 1964). A l’époque, j’étais encore un amateur, les scènes étaient mieux éclairées et le travail était plus facile techniquement. En ce temps-là, je prenais aussi moins de photos, d’une part parce qu’il fallait économiser la pellicule, d’autre part parce que, pour être en mesure de laisser moins de choses au hasard, j’étais obligé de mieux me concentrer. Ce fut notamment le cas lors du concert de 22h30.
Même si les concerts live sont toujours une sorte d’art dramatique visuel, celui-ci fut particulièrement remarquable. Comme il avait coutume de le faire, Miles s’éloigna quelques instants du micro pour laisser ses musiciens improviser en solo à tour de rôle. Je m’efforçais d’anticiper ses déplacements, et c’est ainsi que je me retrouvai juste au bon endroit au bon moment lorsqu’il s’immobilisa dans un faisceau de lumière émanant du plancher, qui l’éclairait en contre-plongée et projetait son ombre sur le rideau des coulisses. Miles passa ainsi sans transition de la lumière brutale et uniforme du milieu de scène à un éclairage sculptural sophistiqué qui faisait ressortir son étrange et fascinante beauté et soulignait la profondeur de son regard – qualités qui caractérisent aussi sa musique.» Guy Le Querrec
Rendez-vous au Bon Marché Rive Gauche, samedi 9 décembre 2017 de 16h à 17h30 au stand Magnum Photos, Galerie Imaginaire, 1er étage.
|
A l’occasion des 70 ans de Magnum Photos, l’agence met en vente et en exclusivité des planches contacts inédites de Miles Davis par Guy Le Querrec qui sera sera présent pour signer son oeuvre le samedi 9 décembre de 16h à 17h30 au Pop Up Magnum Photos du Bon Marché (Galerie Imaginaire, 1er étage).
Guy Le Querrec qui vient de recevoir une Victoire d’Honneur aux Victoires du jazz dédicacera également à cette occasion son livre Sur la trace de Big Foot qui fait par ailleurs l’objet d’une exposition à Lyon du 30 novembre au 27 janvier, à la Galerie le Bleu du Ciel.
« Après un concert de Duke Ellington, accompagné de son orchestre, le 1er novembre 1969, les organisateurs du 6e Festival de jazz de Paris avaient programmé un double concert à la salle Pleyel pour le 3 novembre, à 19h30 et 22h30. Le quinquette de Miles Davis, avec Wayne Shorter au saxo, Chick Corea au clavier, Dave Holland à la contrebasse et Jack DeJohnette à la batterie, devait se produire sur scène avant le quartette de Cecil Taylor.
J’avais décidé de photographier tous les concerts. J’étais alors responsable du département photo de Jeune Afrique, et je faisais régulièrement des reportages en Afrique, mais je continuais à photographier les orchestres de jazz dès que j’en trouvais l’occasion.
C’était la seconde fois que Miles Davis entrait dans mon viseur (la première fois, c’était lors du 1er Festival de jazz de Paris, en octobre 1964). A l’époque, j’étais encore un amateur, les scènes étaient mieux éclairées et le travail était plus facile techniquement. En ce temps-là, je prenais aussi moins de photos, d’une part parce qu’il fallait économiser la pellicule, d’autre part parce que, pour être en mesure de laisser moins de choses au hasard, j’étais obligé de mieux me concentrer. Ce fut notamment le cas lors du concert de 22h30.
Même si les concerts live sont toujours une sorte d’art dramatique visuel, celui-ci fut particulièrement remarquable. Comme il avait coutume de le faire, Miles s’éloigna quelques instants du micro pour laisser ses musiciens improviser en solo à tour de rôle. Je m’efforçais d’anticiper ses déplacements, et c’est ainsi que je me retrouvai juste au bon endroit au bon moment lorsqu’il s’immobilisa dans un faisceau de lumière émanant du plancher, qui l’éclairait en contre-plongée et projetait son ombre sur le rideau des coulisses. Miles passa ainsi sans transition de la lumière brutale et uniforme du milieu de scène à un éclairage sculptural sophistiqué qui faisait ressortir son étrange et fascinante beauté et soulignait la profondeur de son regard – qualités qui caractérisent aussi sa musique.» Guy Le Querrec
Rendez-vous au Bon Marché Rive Gauche, samedi 9 décembre 2017 de 16h à 17h30 au stand Magnum Photos, Galerie Imaginaire, 1er étage.