Airelle Besson au Carré Magique de Lannion par Guy Darol
Guy Darol était samedi soir à Lannion, au Carré Magique qui accueillait Airelle Besson. Il eut le souffle coupé par tant d’audace et il nous raconte pourquoi.
Une ovation salua ses premiers mots : « C’est en Bretagne que j’ai le plus de plaisir à jouer ». Elle ne cherchait pas à dompter son public au fouet d’une bonne phrase. Celui-ci lui était acquis. Et il se laissa envoûter par d’hypnotiques ostinatos que Radio One (le titre) inaugura dans un climat de transe augmenté par les inflexions de tête d’un Benjamin Moussay relié à son Fender Rhodes à la manière d’un danseur vaudou.
Isabel Sorling chantait, et c’est peu dire qu’elle chantait : sa voix donnait la réplique à une trompette plus expressive que véloce, plus attachante qu’éloquente. Airelle Besson jouait la complicité avec ses musiciens. Une fusion élevée au sommet de la grâce sur des imbrications. Envol amenant Neige (deux thèmes extraits de l’album “Prélude”) comme la bise fait tourbilloner les flocons. Il neigeait donc en Bretagne ce soir-là, mais des floches enflammées, une pluie d’ardente envie, celle d’enfiévrer l’écoute.
Fabrice Moreau peignait ses peaux d’accents tendres et agiles. The Painter And The Boxer était une saccade de couleurs varésiennes jetées comme un dripping. Et Isabel Sorling contrepointait, entre écholalie et glossolalie. Airelle Besson souriait aux anges figurés par le duo Moussay-Moreau lors de leurs décollages au-delà de ces nuances de gris qui composent aujourd’hui le réel.
La générosité, la simplicité, en un mot le talent d’Airelle Besson, avait à ce stade traversé le cœur d’un public devenu une vieille connaissance, une société d’amis qui peut en demander et en redemander. Il exigea, bis repetita, un solo. Ce à quoi se plia Airelle, avec douceur et bienveillance, arguant tout de même qu’elle n’œuvrait jamais seule, préférant jouer avec les autres. Et ce fut une séquence précise, un développement d’adresse et d’ingéniosité, de charme assurément avant de présenter The Sound Of Your Voice, l’une de ses dernières compositions en hommage aux voix de la radio dont “Radio One” semble être l’annonciation et le miracle.
C’était un concert de fête collective, un avant-goût de Noël où le jazz s’incarne en Roi mage. Guy Darol
|Guy Darol était samedi soir à Lannion, au Carré Magique qui accueillait Airelle Besson. Il eut le souffle coupé par tant d’audace et il nous raconte pourquoi.
Une ovation salua ses premiers mots : « C’est en Bretagne que j’ai le plus de plaisir à jouer ». Elle ne cherchait pas à dompter son public au fouet d’une bonne phrase. Celui-ci lui était acquis. Et il se laissa envoûter par d’hypnotiques ostinatos que Radio One (le titre) inaugura dans un climat de transe augmenté par les inflexions de tête d’un Benjamin Moussay relié à son Fender Rhodes à la manière d’un danseur vaudou.
Isabel Sorling chantait, et c’est peu dire qu’elle chantait : sa voix donnait la réplique à une trompette plus expressive que véloce, plus attachante qu’éloquente. Airelle Besson jouait la complicité avec ses musiciens. Une fusion élevée au sommet de la grâce sur des imbrications. Envol amenant Neige (deux thèmes extraits de l’album “Prélude”) comme la bise fait tourbilloner les flocons. Il neigeait donc en Bretagne ce soir-là, mais des floches enflammées, une pluie d’ardente envie, celle d’enfiévrer l’écoute.
Fabrice Moreau peignait ses peaux d’accents tendres et agiles. The Painter And The Boxer était une saccade de couleurs varésiennes jetées comme un dripping. Et Isabel Sorling contrepointait, entre écholalie et glossolalie. Airelle Besson souriait aux anges figurés par le duo Moussay-Moreau lors de leurs décollages au-delà de ces nuances de gris qui composent aujourd’hui le réel.
La générosité, la simplicité, en un mot le talent d’Airelle Besson, avait à ce stade traversé le cœur d’un public devenu une vieille connaissance, une société d’amis qui peut en demander et en redemander. Il exigea, bis repetita, un solo. Ce à quoi se plia Airelle, avec douceur et bienveillance, arguant tout de même qu’elle n’œuvrait jamais seule, préférant jouer avec les autres. Et ce fut une séquence précise, un développement d’adresse et d’ingéniosité, de charme assurément avant de présenter The Sound Of Your Voice, l’une de ses dernières compositions en hommage aux voix de la radio dont “Radio One” semble être l’annonciation et le miracle.
C’était un concert de fête collective, un avant-goût de Noël où le jazz s’incarne en Roi mage. Guy Darol
|Guy Darol était samedi soir à Lannion, au Carré Magique qui accueillait Airelle Besson. Il eut le souffle coupé par tant d’audace et il nous raconte pourquoi.
Une ovation salua ses premiers mots : « C’est en Bretagne que j’ai le plus de plaisir à jouer ». Elle ne cherchait pas à dompter son public au fouet d’une bonne phrase. Celui-ci lui était acquis. Et il se laissa envoûter par d’hypnotiques ostinatos que Radio One (le titre) inaugura dans un climat de transe augmenté par les inflexions de tête d’un Benjamin Moussay relié à son Fender Rhodes à la manière d’un danseur vaudou.
Isabel Sorling chantait, et c’est peu dire qu’elle chantait : sa voix donnait la réplique à une trompette plus expressive que véloce, plus attachante qu’éloquente. Airelle Besson jouait la complicité avec ses musiciens. Une fusion élevée au sommet de la grâce sur des imbrications. Envol amenant Neige (deux thèmes extraits de l’album “Prélude”) comme la bise fait tourbilloner les flocons. Il neigeait donc en Bretagne ce soir-là, mais des floches enflammées, une pluie d’ardente envie, celle d’enfiévrer l’écoute.
Fabrice Moreau peignait ses peaux d’accents tendres et agiles. The Painter And The Boxer était une saccade de couleurs varésiennes jetées comme un dripping. Et Isabel Sorling contrepointait, entre écholalie et glossolalie. Airelle Besson souriait aux anges figurés par le duo Moussay-Moreau lors de leurs décollages au-delà de ces nuances de gris qui composent aujourd’hui le réel.
La générosité, la simplicité, en un mot le talent d’Airelle Besson, avait à ce stade traversé le cœur d’un public devenu une vieille connaissance, une société d’amis qui peut en demander et en redemander. Il exigea, bis repetita, un solo. Ce à quoi se plia Airelle, avec douceur et bienveillance, arguant tout de même qu’elle n’œuvrait jamais seule, préférant jouer avec les autres. Et ce fut une séquence précise, un développement d’adresse et d’ingéniosité, de charme assurément avant de présenter The Sound Of Your Voice, l’une de ses dernières compositions en hommage aux voix de la radio dont “Radio One” semble être l’annonciation et le miracle.
C’était un concert de fête collective, un avant-goût de Noël où le jazz s’incarne en Roi mage. Guy Darol
|Guy Darol était samedi soir à Lannion, au Carré Magique qui accueillait Airelle Besson. Il eut le souffle coupé par tant d’audace et il nous raconte pourquoi.
Une ovation salua ses premiers mots : « C’est en Bretagne que j’ai le plus de plaisir à jouer ». Elle ne cherchait pas à dompter son public au fouet d’une bonne phrase. Celui-ci lui était acquis. Et il se laissa envoûter par d’hypnotiques ostinatos que Radio One (le titre) inaugura dans un climat de transe augmenté par les inflexions de tête d’un Benjamin Moussay relié à son Fender Rhodes à la manière d’un danseur vaudou.
Isabel Sorling chantait, et c’est peu dire qu’elle chantait : sa voix donnait la réplique à une trompette plus expressive que véloce, plus attachante qu’éloquente. Airelle Besson jouait la complicité avec ses musiciens. Une fusion élevée au sommet de la grâce sur des imbrications. Envol amenant Neige (deux thèmes extraits de l’album “Prélude”) comme la bise fait tourbilloner les flocons. Il neigeait donc en Bretagne ce soir-là, mais des floches enflammées, une pluie d’ardente envie, celle d’enfiévrer l’écoute.
Fabrice Moreau peignait ses peaux d’accents tendres et agiles. The Painter And The Boxer était une saccade de couleurs varésiennes jetées comme un dripping. Et Isabel Sorling contrepointait, entre écholalie et glossolalie. Airelle Besson souriait aux anges figurés par le duo Moussay-Moreau lors de leurs décollages au-delà de ces nuances de gris qui composent aujourd’hui le réel.
La générosité, la simplicité, en un mot le talent d’Airelle Besson, avait à ce stade traversé le cœur d’un public devenu une vieille connaissance, une société d’amis qui peut en demander et en redemander. Il exigea, bis repetita, un solo. Ce à quoi se plia Airelle, avec douceur et bienveillance, arguant tout de même qu’elle n’œuvrait jamais seule, préférant jouer avec les autres. Et ce fut une séquence précise, un développement d’adresse et d’ingéniosité, de charme assurément avant de présenter The Sound Of Your Voice, l’une de ses dernières compositions en hommage aux voix de la radio dont “Radio One” semble être l’annonciation et le miracle.
C’était un concert de fête collective, un avant-goût de Noël où le jazz s’incarne en Roi mage. Guy Darol