20 pianistes à suivre : #5 Roberto Negro
Choisi par Vincent Cotro
Photo : ©XDR
Turinois grandi à Kinshasa, Roberto Negro a fait ses classes de jazz à Chambéry puis à Paris. Cheville ouvrière, depuis 2011, du collectif orléanais Tricollectif, il y entame sa collaboration avec Théo et Valentin Ceccaldi. Résolument transgenre, Roberto se nourrit du croisement et de la rencontre : le théâtre (collaboration avec la compagnie Les Veilleurs), la danse (duo Danse de Salon avec Théo Ceccaldi), la voix dans tous ses états (son travail avec Élise Caron)… Il est aussi un sidérant virtuose qui n’est pas sans rappeler Martial Solal par un mélange d’humour et d’exigence portés au plus haut point, ou encore par son appétence pour le duo (Théo Ceccaldi, Émile Parisien). Habitée par une dimension visuelle et narrative, portée par un lyrisme où pointent ses origines italiennes, sa musique absorbe littéralement – pour la fondre en un tout pourtant cohérent – la presque totalité des matériaux musicaux. •
À écouter
“Garibaldi Plop” (Tricollectif, 2017)