Adieu Michel Legrand
Michel Legrand était-il né sous une bonne étoile ? Lisez ou relisez son autobiographie J’ai le regret de vous dire oui, coécrite avec Stéphane Lerouge : le doute n’est pas permis. Mais si Michel Legrand ne s’est jamais pris les pieds dans ce tapis rouge déroulé par le destin, c’est que toute sa vie durant, il s’est imaginé des lendemains qui chantent. Que de vies pour un seul homme : pianiste, compositeur, arrangeur, chanteur, mélodiste…
Ce jeune élève surdoué de la légendaire Nadia Boulanger se doutait-il que ses plus belles chansons deviendraient des standards de jazz interprétés par les plus grands ? S’imaginait-il travaillant avec ses héros, les Miles Davis, Stan Getz, Sarah Vaughan et autres Stéphane Grappelli ? Et l’on ne parle même pas, bien qu’elles soient évidemment indissociables de son amour du jazz (et de la musique classique) de ses innombrables musiques de film cultes… C’est en déployant une force de travail peu commune que Michel Legrand a pu réaliser ses rêves en cinémascope, et c’est sans doute le message le plus fort qu’il nous envoie du paradis des musiciens. Merci pour la musique Monsieur Legrand. •
La Rédaction
Chanson des jumelles
Chanson de Maxence
Les Moulins de mon cœur
Elle a… elle a pas
Recette pour un cake d’amour
Summer Of ’42
Trombone, guitare et compagnie
(La liste est si longue…)