Yakir Arbib illumine le Sunside

Voir arriver Yakir Arbib seul devant son piano à queue avait quelque chose d’un peu surréaliste dans le club bondé, mais le set tout en liberté créatrice du pianiste aura mis tout le monde à l’aise, où les standards ont retrouvé une imprévisibilité et une malléabilité qui se fait rare, les thèmes semblant cachés derrière les clusters et les feux d’artifices improvisés pour mieux surgir comme autant de clins d’œils appuyés ou subliminaux au public du Sunside. Un concert non sans maîtrise technique, mais loin des sets bien huilés mais un peu automatiques, où la surprise, le show et un goût du risque rafraichissant se sont conjugués d’une bien belle manière.

Pour les plus curieux, le prochain numéro de Jazz Magazine, en kiosque à la fin du mois de novembre, vous permettra d’en apprendre un peu plus sur ce pianiste pas comme les autres…Yazid Kouloughli