Les fantastiques contes électriques de Laura Perrudin
C’est tout un univers, tantôt sombre et chaleureux, dansant et évanescent, qu’elle a invoqué seule sur scène depuis le petit laboratoire de création musicale qu’elle s’y était élaboré, entre une harpe capable de toutes les métamorphoses, quelques percussions et une collection de pédales d’effet.
Au programme, des morceaux de son troisième album sous son nom, “Perspectives & Avatars”, chacun écrit du point de vue de personnages aussi différents qu’inattendus (une grenouille désespérée d’un bulletin météo radieux, une chanson qui s’interroge sur le rôle qui doit être le sien, une condamnée à mort pour sorcellerie qui médite sur son sort), et quelques morceaux issus de ses deux précédents albums.
De quoi transporter dans de grisants mondes imaginaires le public d’un Studio de la Philharmonie de Paris que les mesures sanitaires n’avaient pas suffi à décourager.
Yazid Kouloughli