Jazz live
Publié le 13 Sep 2017

Agnès Desarthe et René Urtreger, pour mémoire(s)

A l’occasion de la publication de leur livre Le Roi René aux Editions Odile Jacob et de la sortie prochaine de leur album “Premier Rendez-vous”, Agnès Desarthe et René Urtreger se sont produits le mardi 12 novembre dans le hall de l’hôtel Pullman de la Défense.

Intitulée “Mémoires de jazz”, cette soirée était parrainée par Jean-Claude Dreyfus, en partenariat avec Jazz Magazine.

On connaît l’histoire : l’écrivaine Agnès Desarthe a rencontré il y a trois ans René Urtreger pour lui demander s’il était d’accord pour qu’elle écrive en sa compagnie sa biographie, et raconter sans complaisance les multiples vies de ce “survivant” du jazz. Cela a donné le formidable Le Roi René. Après la publication ce livre à deux voix, ils ont continué de se voir, de se parler et de rire ensemble. L’écriture de ce livre semble avoir tranquillisé René Urtreger, comme délivré des démons de son passé. Ses colères qui l’on sait volcaniques se sont presque apaisées sous les effets adoucissants de la maïeutique desarthienne. « Une fois les choses dites et écrites, précise la romancière, il y avait une trace, sa trace. Cela l’a rassuré. Plus de place désormais pour la calomnie et le mensonge. »

Une grande amitié, joyeuse et complice, s’est donc nouée entre le pianiste et l’écrivaine. Au début, ils faisaient souvent de la musique ensemble de manière informelle. Il l’a ensuite accompagnée au piano dans la lecture de ses textes, puis invitée lorsqu’il donnait des concerts, l’incitant malgré son trac à chanter en public. De fil en aiguille, cette rencontre s’est concrétisée par de vraies prestations sur scène et, finalement, l’enregistrement d’un album réalisé par Vincent Mahey (Studio Sextan) et produit par Patrick Schuster pour Naïve/ Believe, à paraître le mois prochain – pour en savoir plus, on lira le prochain numéro de Jazz Magazine, en kiosque fin septembre.

Avant leur concert “officiel” fixé le 5 décembre au New Morning en compagnie de tous les autres participants à l’aventure de l’album (Géraldine Laurent, Pierre Boussaguet, Simon Goubert et Alexis Lograda), leur pas de deux totalement improvisé, sans aucune préparation, dans le hall de l’hôtel Pullman, fut une vraie prouesse. Juchée sur un tabouret, les yeux levés vers le plafond, en inaugurant son « récital » par Body and Soul, en le poursuivant avec des standards qui tournaient tous autour de l’amour (The Man I Love, Lover Man, You Don’t Know What Love Is, etc.). Rassurée par la présence « secourable » (dit-elle) d’Urtreger au piano, elle put ainsi dévoiler avec finesse et feeling, avec un art de la diction très juste, le potentiel de ses talents trop longtemps secrets de chanteuse. « Je suis un écrivain qui chante, donc qui raconte d’abord des histoires. Je chante les textes comme si c’était des poèmes, en portant intensément attention au sens de chaque parole d’une chanson, fût-il simple, désuet ou ridicule, parfois. »

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

René Urtreger se lança ensuite librement en solo. Une nouvelle fois, comme sur le disque “Premier Rendez-vous”, on est impressionné par l’ouverture totale de sa musique aujourd’hui, la légèreté de sa main gauche, l’épure de son jeu dégraissé de toutes fioritures inutiles. A preuve, cette nouvelle composition dédiée à son amie Agnès Timid (écrit à l’anglaise sans e) par laquelle il lui témoigne toute sa tendresse. A son écoute on comprend pourquoi Patrick Schuster voudrait pour le prochain album du Roi René l’enregistrer en solo. On ne peut que l’y encourager.

CD “Premier Rendez-Vous” (Naïve / Believe sortie le 20/10)

 

 

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A l’occasion de la publication de leur livre Le Roi René aux Editions Odile Jacob et de la sortie prochaine de leur album “Premier Rendez-vous”, Agnès Desarthe et René Urtreger se sont produits le mardi 12 novembre dans le hall de l’hôtel Pullman de la Défense.

Intitulée “Mémoires de jazz”, cette soirée était parrainée par Jean-Claude Dreyfus, en partenariat avec Jazz Magazine.

On connaît l’histoire : l’écrivaine Agnès Desarthe a rencontré il y a trois ans René Urtreger pour lui demander s’il était d’accord pour qu’elle écrive en sa compagnie sa biographie, et raconter sans complaisance les multiples vies de ce “survivant” du jazz. Cela a donné le formidable Le Roi René. Après la publication ce livre à deux voix, ils ont continué de se voir, de se parler et de rire ensemble. L’écriture de ce livre semble avoir tranquillisé René Urtreger, comme délivré des démons de son passé. Ses colères qui l’on sait volcaniques se sont presque apaisées sous les effets adoucissants de la maïeutique desarthienne. « Une fois les choses dites et écrites, précise la romancière, il y avait une trace, sa trace. Cela l’a rassuré. Plus de place désormais pour la calomnie et le mensonge. »

Une grande amitié, joyeuse et complice, s’est donc nouée entre le pianiste et l’écrivaine. Au début, ils faisaient souvent de la musique ensemble de manière informelle. Il l’a ensuite accompagnée au piano dans la lecture de ses textes, puis invitée lorsqu’il donnait des concerts, l’incitant malgré son trac à chanter en public. De fil en aiguille, cette rencontre s’est concrétisée par de vraies prestations sur scène et, finalement, l’enregistrement d’un album réalisé par Vincent Mahey (Studio Sextan) et produit par Patrick Schuster pour Naïve/ Believe, à paraître le mois prochain – pour en savoir plus, on lira le prochain numéro de Jazz Magazine, en kiosque fin septembre.

Avant leur concert “officiel” fixé le 5 décembre au New Morning en compagnie de tous les autres participants à l’aventure de l’album (Géraldine Laurent, Pierre Boussaguet, Simon Goubert et Alexis Lograda), leur pas de deux totalement improvisé, sans aucune préparation, dans le hall de l’hôtel Pullman, fut une vraie prouesse. Juchée sur un tabouret, les yeux levés vers le plafond, en inaugurant son « récital » par Body and Soul, en le poursuivant avec des standards qui tournaient tous autour de l’amour (The Man I Love, Lover Man, You Don’t Know What Love Is, etc.). Rassurée par la présence « secourable » (dit-elle) d’Urtreger au piano, elle put ainsi dévoiler avec finesse et feeling, avec un art de la diction très juste, le potentiel de ses talents trop longtemps secrets de chanteuse. « Je suis un écrivain qui chante, donc qui raconte d’abord des histoires. Je chante les textes comme si c’était des poèmes, en portant intensément attention au sens de chaque parole d’une chanson, fût-il simple, désuet ou ridicule, parfois. »

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

René Urtreger se lança ensuite librement en solo. Une nouvelle fois, comme sur le disque “Premier Rendez-vous”, on est impressionné par l’ouverture totale de sa musique aujourd’hui, la légèreté de sa main gauche, l’épure de son jeu dégraissé de toutes fioritures inutiles. A preuve, cette nouvelle composition dédiée à son amie Agnès Timid (écrit à l’anglaise sans e) par laquelle il lui témoigne toute sa tendresse. A son écoute on comprend pourquoi Patrick Schuster voudrait pour le prochain album du Roi René l’enregistrer en solo. On ne peut que l’y encourager.

CD “Premier Rendez-Vous” (Naïve / Believe sortie le 20/10)

 

 

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A l’occasion de la publication de leur livre Le Roi René aux Editions Odile Jacob et de la sortie prochaine de leur album “Premier Rendez-vous”, Agnès Desarthe et René Urtreger se sont produits le mardi 12 novembre dans le hall de l’hôtel Pullman de la Défense.

Intitulée “Mémoires de jazz”, cette soirée était parrainée par Jean-Claude Dreyfus, en partenariat avec Jazz Magazine.

On connaît l’histoire : l’écrivaine Agnès Desarthe a rencontré il y a trois ans René Urtreger pour lui demander s’il était d’accord pour qu’elle écrive en sa compagnie sa biographie, et raconter sans complaisance les multiples vies de ce “survivant” du jazz. Cela a donné le formidable Le Roi René. Après la publication ce livre à deux voix, ils ont continué de se voir, de se parler et de rire ensemble. L’écriture de ce livre semble avoir tranquillisé René Urtreger, comme délivré des démons de son passé. Ses colères qui l’on sait volcaniques se sont presque apaisées sous les effets adoucissants de la maïeutique desarthienne. « Une fois les choses dites et écrites, précise la romancière, il y avait une trace, sa trace. Cela l’a rassuré. Plus de place désormais pour la calomnie et le mensonge. »

Une grande amitié, joyeuse et complice, s’est donc nouée entre le pianiste et l’écrivaine. Au début, ils faisaient souvent de la musique ensemble de manière informelle. Il l’a ensuite accompagnée au piano dans la lecture de ses textes, puis invitée lorsqu’il donnait des concerts, l’incitant malgré son trac à chanter en public. De fil en aiguille, cette rencontre s’est concrétisée par de vraies prestations sur scène et, finalement, l’enregistrement d’un album réalisé par Vincent Mahey (Studio Sextan) et produit par Patrick Schuster pour Naïve/ Believe, à paraître le mois prochain – pour en savoir plus, on lira le prochain numéro de Jazz Magazine, en kiosque fin septembre.

Avant leur concert “officiel” fixé le 5 décembre au New Morning en compagnie de tous les autres participants à l’aventure de l’album (Géraldine Laurent, Pierre Boussaguet, Simon Goubert et Alexis Lograda), leur pas de deux totalement improvisé, sans aucune préparation, dans le hall de l’hôtel Pullman, fut une vraie prouesse. Juchée sur un tabouret, les yeux levés vers le plafond, en inaugurant son « récital » par Body and Soul, en le poursuivant avec des standards qui tournaient tous autour de l’amour (The Man I Love, Lover Man, You Don’t Know What Love Is, etc.). Rassurée par la présence « secourable » (dit-elle) d’Urtreger au piano, elle put ainsi dévoiler avec finesse et feeling, avec un art de la diction très juste, le potentiel de ses talents trop longtemps secrets de chanteuse. « Je suis un écrivain qui chante, donc qui raconte d’abord des histoires. Je chante les textes comme si c’était des poèmes, en portant intensément attention au sens de chaque parole d’une chanson, fût-il simple, désuet ou ridicule, parfois. »

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

René Urtreger se lança ensuite librement en solo. Une nouvelle fois, comme sur le disque “Premier Rendez-vous”, on est impressionné par l’ouverture totale de sa musique aujourd’hui, la légèreté de sa main gauche, l’épure de son jeu dégraissé de toutes fioritures inutiles. A preuve, cette nouvelle composition dédiée à son amie Agnès Timid (écrit à l’anglaise sans e) par laquelle il lui témoigne toute sa tendresse. A son écoute on comprend pourquoi Patrick Schuster voudrait pour le prochain album du Roi René l’enregistrer en solo. On ne peut que l’y encourager.

CD “Premier Rendez-Vous” (Naïve / Believe sortie le 20/10)

 

 

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A l’occasion de la publication de leur livre Le Roi René aux Editions Odile Jacob et de la sortie prochaine de leur album “Premier Rendez-vous”, Agnès Desarthe et René Urtreger se sont produits le mardi 12 novembre dans le hall de l’hôtel Pullman de la Défense.

Intitulée “Mémoires de jazz”, cette soirée était parrainée par Jean-Claude Dreyfus, en partenariat avec Jazz Magazine.

On connaît l’histoire : l’écrivaine Agnès Desarthe a rencontré il y a trois ans René Urtreger pour lui demander s’il était d’accord pour qu’elle écrive en sa compagnie sa biographie, et raconter sans complaisance les multiples vies de ce “survivant” du jazz. Cela a donné le formidable Le Roi René. Après la publication ce livre à deux voix, ils ont continué de se voir, de se parler et de rire ensemble. L’écriture de ce livre semble avoir tranquillisé René Urtreger, comme délivré des démons de son passé. Ses colères qui l’on sait volcaniques se sont presque apaisées sous les effets adoucissants de la maïeutique desarthienne. « Une fois les choses dites et écrites, précise la romancière, il y avait une trace, sa trace. Cela l’a rassuré. Plus de place désormais pour la calomnie et le mensonge. »

Une grande amitié, joyeuse et complice, s’est donc nouée entre le pianiste et l’écrivaine. Au début, ils faisaient souvent de la musique ensemble de manière informelle. Il l’a ensuite accompagnée au piano dans la lecture de ses textes, puis invitée lorsqu’il donnait des concerts, l’incitant malgré son trac à chanter en public. De fil en aiguille, cette rencontre s’est concrétisée par de vraies prestations sur scène et, finalement, l’enregistrement d’un album réalisé par Vincent Mahey (Studio Sextan) et produit par Patrick Schuster pour Naïve/ Believe, à paraître le mois prochain – pour en savoir plus, on lira le prochain numéro de Jazz Magazine, en kiosque fin septembre.

Avant leur concert “officiel” fixé le 5 décembre au New Morning en compagnie de tous les autres participants à l’aventure de l’album (Géraldine Laurent, Pierre Boussaguet, Simon Goubert et Alexis Lograda), leur pas de deux totalement improvisé, sans aucune préparation, dans le hall de l’hôtel Pullman, fut une vraie prouesse. Juchée sur un tabouret, les yeux levés vers le plafond, en inaugurant son « récital » par Body and Soul, en le poursuivant avec des standards qui tournaient tous autour de l’amour (The Man I Love, Lover Man, You Don’t Know What Love Is, etc.). Rassurée par la présence « secourable » (dit-elle) d’Urtreger au piano, elle put ainsi dévoiler avec finesse et feeling, avec un art de la diction très juste, le potentiel de ses talents trop longtemps secrets de chanteuse. « Je suis un écrivain qui chante, donc qui raconte d’abord des histoires. Je chante les textes comme si c’était des poèmes, en portant intensément attention au sens de chaque parole d’une chanson, fût-il simple, désuet ou ridicule, parfois. »

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

Le Roi René et son royaume d’ivoire et d’ébène

René Urtreger se lança ensuite librement en solo. Une nouvelle fois, comme sur le disque “Premier Rendez-vous”, on est impressionné par l’ouverture totale de sa musique aujourd’hui, la légèreté de sa main gauche, l’épure de son jeu dégraissé de toutes fioritures inutiles. A preuve, cette nouvelle composition dédiée à son amie Agnès Timid (écrit à l’anglaise sans e) par laquelle il lui témoigne toute sa tendresse. A son écoute on comprend pourquoi Patrick Schuster voudrait pour le prochain album du Roi René l’enregistrer en solo. On ne peut que l’y encourager.

CD “Premier Rendez-Vous” (Naïve / Believe sortie le 20/10)