Jazz live
Publié le 18 Juil 2016

FESTIVAL RADIO FRANCE & MONTPELLIER : DEUX DUOS

   Première soirée de jazz à l’édition 2016 du festival de Radio France & Montpellier Occitanie (nouvelle appellation d’origine contrôlée pour cause de fusion des régions…), et comme toujours depuis une bonne décennie des concerts accueillis au Domaine d’O. Cette ouverture offrait deux duos : d’abord, sous la pinède, dans une programmation suscitée par Serge Lazarevitch, le duo Connie & Blyde ; puis, dans le bel et grand amphithéâtre, dans le programme concocté par Pascal Rozat, André Minvielle et Jean-Marie Machado. Deux manières, contrastées, d’entendre un jazz qui déborde largement ses contours.

Connie & BlydeCONNIE & BLYDE

Caroline Sentis (voix), Bruno Ducret (violoncelle, voix)

Domaine d’O, sous la pinède, 17 juillet 2016, 20h30

Duo singulier : une chanteuse à (très bons) textes, un violoncelliste qui joue surtout en pizzicato, dans un langage d’influence jazz. Belle voix, beau talent de diction et d’interprétation, et forte expressivité. Côté violoncelle, la force de l’expression est également très vive, et le choix des notes, des accents rythmiques, remarquable. Le duo est rôdé, mais surtout d’une connivence empathique exemplaire. L’interaction musicale est permanente, et la conjonction voix/texte/violoncelle parfaite. En coda du concert, le violoncelliste, après une intro à l’archet, joint sa voix à celle de la chanteuse pour un très intense I be so glad when the sun goes down, chant de prisonnier des pénitenciers du sud collecté par l’ethnomusicologue Alan Lomax. Une manière peut-être de rattacher ce projet musical à l’une de ses sources.

Un extrait du concert sur Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=nY0mhdYwQ9U&feature=youtu.be

Minvielle - MachadoANDRÉ MINVIELLE / JEAN-MARIE MACHADO

André Minvielle (voix, percussions, effets électroniques), Jean-Marie Machado (piano)

Domaine d’O, Amphithéâtre, 17 juillet 2016, 22h

La meilleure façon de commencer un concert en duo, c’est le solo, comme le fait facétieusement remarquer André Minvielle, qui ouvre le ban avec une de ces vocalchimies improvisées dont il a le secret. Puis il s’engage dans une parabole sur le temps, rythmée par une horloge comtoise et divers autres échantillons sonores, avant de chanter, symboliquement en ces temps troublés, le poème de Prévert intitulé Étranges étrangers. Le décor est planté. Minvielle use en virtuose non seulement de sa voix, de sa diction syncopée, mais aussi de tout un appareillage d’effets qu’il dompte en temps réel avec une dextérité confondante, sans la moindre ostentation, comme si l’intervention de la technologie dans la musique de musicien entièrement faite à la main allait de soi. Vient ensuite le solo de Jean-Marie Machado, d’un éblouissant lyrisme, sur deux thème de sa composition qu’il a souvent joués, en duo, en trio, ou avec son ensemble Danzas.

Puis le duo se forme : Jean-Marie Machado évoque leur rencontre musicale, autour d’un projet qui tenait fort au cœur du pianiste, sur les chansons de Bobby Lapointe. Et c’est ce répertoire qui va occuper une bonne part de la prestation en duo, laquelle bifurquera aussi sur le répertoire spécifique du chanteur, avant une plongée conclusive du côté du jazz : Mingus (Cumbia and Jazz Fusion ) et Thelonious Monk, avec un l’adaptation gasconne (Ounba’s ? ) des énigmatiques intervalles de Misterioso. Le public a été manifestement conquis par l’éclectisme et la folie qui se dégage de ce duo. Vérification possible pour les absents à la diffusion du concert de 22h sur France Musique, le dimanche 24 juillet à 22h. Les concerts suivants seront diffusés chaque soir en direct à partir de 22h ; C’est une grande nouvelle que ce retour de France Musique au Domaine d’O !

Xavier Prévost

Programme des concerts à venir sur le site du festival :

http://www.festivalradiofrancemontpellier.com|   Première soirée de jazz à l’édition 2016 du festival de Radio France & Montpellier Occitanie (nouvelle appellation d’origine contrôlée pour cause de fusion des régions…), et comme toujours depuis une bonne décennie des concerts accueillis au Domaine d’O. Cette ouverture offrait deux duos : d’abord, sous la pinède, dans une programmation suscitée par Serge Lazarevitch, le duo Connie & Blyde ; puis, dans le bel et grand amphithéâtre, dans le programme concocté par Pascal Rozat, André Minvielle et Jean-Marie Machado. Deux manières, contrastées, d’entendre un jazz qui déborde largement ses contours.

Connie & BlydeCONNIE & BLYDE

Caroline Sentis (voix), Bruno Ducret (violoncelle, voix)

Domaine d’O, sous la pinède, 17 juillet 2016, 20h30

Duo singulier : une chanteuse à (très bons) textes, un violoncelliste qui joue surtout en pizzicato, dans un langage d’influence jazz. Belle voix, beau talent de diction et d’interprétation, et forte expressivité. Côté violoncelle, la force de l’expression est également très vive, et le choix des notes, des accents rythmiques, remarquable. Le duo est rôdé, mais surtout d’une connivence empathique exemplaire. L’interaction musicale est permanente, et la conjonction voix/texte/violoncelle parfaite. En coda du concert, le violoncelliste, après une intro à l’archet, joint sa voix à celle de la chanteuse pour un très intense I be so glad when the sun goes down, chant de prisonnier des pénitenciers du sud collecté par l’ethnomusicologue Alan Lomax. Une manière peut-être de rattacher ce projet musical à l’une de ses sources.

Un extrait du concert sur Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=nY0mhdYwQ9U&feature=youtu.be

Minvielle - MachadoANDRÉ MINVIELLE / JEAN-MARIE MACHADO

André Minvielle (voix, percussions, effets électroniques), Jean-Marie Machado (piano)

Domaine d’O, Amphithéâtre, 17 juillet 2016, 22h

La meilleure façon de commencer un concert en duo, c’est le solo, comme le fait facétieusement remarquer André Minvielle, qui ouvre le ban avec une de ces vocalchimies improvisées dont il a le secret. Puis il s’engage dans une parabole sur le temps, rythmée par une horloge comtoise et divers autres échantillons sonores, avant de chanter, symboliquement en ces temps troublés, le poème de Prévert intitulé Étranges étrangers. Le décor est planté. Minvielle use en virtuose non seulement de sa voix, de sa diction syncopée, mais aussi de tout un appareillage d’effets qu’il dompte en temps réel avec une dextérité confondante, sans la moindre ostentation, comme si l’intervention de la technologie dans la musique de musicien entièrement faite à la main allait de soi. Vient ensuite le solo de Jean-Marie Machado, d’un éblouissant lyrisme, sur deux thème de sa composition qu’il a souvent joués, en duo, en trio, ou avec son ensemble Danzas.

Puis le duo se forme : Jean-Marie Machado évoque leur rencontre musicale, autour d’un projet qui tenait fort au cœur du pianiste, sur les chansons de Bobby Lapointe. Et c’est ce répertoire qui va occuper une bonne part de la prestation en duo, laquelle bifurquera aussi sur le répertoire spécifique du chanteur, avant une plongée conclusive du côté du jazz : Mingus (Cumbia and Jazz Fusion ) et Thelonious Monk, avec un l’adaptation gasconne (Ounba’s ? ) des énigmatiques intervalles de Misterioso. Le public a été manifestement conquis par l’éclectisme et la folie qui se dégage de ce duo. Vérification possible pour les absents à la diffusion du concert de 22h sur France Musique, le dimanche 24 juillet à 22h. Les concerts suivants seront diffusés chaque soir en direct à partir de 22h ; C’est une grande nouvelle que ce retour de France Musique au Domaine d’O !

Xavier Prévost

Programme des concerts à venir sur le site du festival :

http://www.festivalradiofrancemontpellier.com|   Première soirée de jazz à l’édition 2016 du festival de Radio France & Montpellier Occitanie (nouvelle appellation d’origine contrôlée pour cause de fusion des régions…), et comme toujours depuis une bonne décennie des concerts accueillis au Domaine d’O. Cette ouverture offrait deux duos : d’abord, sous la pinède, dans une programmation suscitée par Serge Lazarevitch, le duo Connie & Blyde ; puis, dans le bel et grand amphithéâtre, dans le programme concocté par Pascal Rozat, André Minvielle et Jean-Marie Machado. Deux manières, contrastées, d’entendre un jazz qui déborde largement ses contours.

Connie & BlydeCONNIE & BLYDE

Caroline Sentis (voix), Bruno Ducret (violoncelle, voix)

Domaine d’O, sous la pinède, 17 juillet 2016, 20h30

Duo singulier : une chanteuse à (très bons) textes, un violoncelliste qui joue surtout en pizzicato, dans un langage d’influence jazz. Belle voix, beau talent de diction et d’interprétation, et forte expressivité. Côté violoncelle, la force de l’expression est également très vive, et le choix des notes, des accents rythmiques, remarquable. Le duo est rôdé, mais surtout d’une connivence empathique exemplaire. L’interaction musicale est permanente, et la conjonction voix/texte/violoncelle parfaite. En coda du concert, le violoncelliste, après une intro à l’archet, joint sa voix à celle de la chanteuse pour un très intense I be so glad when the sun goes down, chant de prisonnier des pénitenciers du sud collecté par l’ethnomusicologue Alan Lomax. Une manière peut-être de rattacher ce projet musical à l’une de ses sources.

Un extrait du concert sur Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=nY0mhdYwQ9U&feature=youtu.be

Minvielle - MachadoANDRÉ MINVIELLE / JEAN-MARIE MACHADO

André Minvielle (voix, percussions, effets électroniques), Jean-Marie Machado (piano)

Domaine d’O, Amphithéâtre, 17 juillet 2016, 22h

La meilleure façon de commencer un concert en duo, c’est le solo, comme le fait facétieusement remarquer André Minvielle, qui ouvre le ban avec une de ces vocalchimies improvisées dont il a le secret. Puis il s’engage dans une parabole sur le temps, rythmée par une horloge comtoise et divers autres échantillons sonores, avant de chanter, symboliquement en ces temps troublés, le poème de Prévert intitulé Étranges étrangers. Le décor est planté. Minvielle use en virtuose non seulement de sa voix, de sa diction syncopée, mais aussi de tout un appareillage d’effets qu’il dompte en temps réel avec une dextérité confondante, sans la moindre ostentation, comme si l’intervention de la technologie dans la musique de musicien entièrement faite à la main allait de soi. Vient ensuite le solo de Jean-Marie Machado, d’un éblouissant lyrisme, sur deux thème de sa composition qu’il a souvent joués, en duo, en trio, ou avec son ensemble Danzas.

Puis le duo se forme : Jean-Marie Machado évoque leur rencontre musicale, autour d’un projet qui tenait fort au cœur du pianiste, sur les chansons de Bobby Lapointe. Et c’est ce répertoire qui va occuper une bonne part de la prestation en duo, laquelle bifurquera aussi sur le répertoire spécifique du chanteur, avant une plongée conclusive du côté du jazz : Mingus (Cumbia and Jazz Fusion ) et Thelonious Monk, avec un l’adaptation gasconne (Ounba’s ? ) des énigmatiques intervalles de Misterioso. Le public a été manifestement conquis par l’éclectisme et la folie qui se dégage de ce duo. Vérification possible pour les absents à la diffusion du concert de 22h sur France Musique, le dimanche 24 juillet à 22h. Les concerts suivants seront diffusés chaque soir en direct à partir de 22h ; C’est une grande nouvelle que ce retour de France Musique au Domaine d’O !

Xavier Prévost

Programme des concerts à venir sur le site du festival :

http://www.festivalradiofrancemontpellier.com|   Première soirée de jazz à l’édition 2016 du festival de Radio France & Montpellier Occitanie (nouvelle appellation d’origine contrôlée pour cause de fusion des régions…), et comme toujours depuis une bonne décennie des concerts accueillis au Domaine d’O. Cette ouverture offrait deux duos : d’abord, sous la pinède, dans une programmation suscitée par Serge Lazarevitch, le duo Connie & Blyde ; puis, dans le bel et grand amphithéâtre, dans le programme concocté par Pascal Rozat, André Minvielle et Jean-Marie Machado. Deux manières, contrastées, d’entendre un jazz qui déborde largement ses contours.

Connie & BlydeCONNIE & BLYDE

Caroline Sentis (voix), Bruno Ducret (violoncelle, voix)

Domaine d’O, sous la pinède, 17 juillet 2016, 20h30

Duo singulier : une chanteuse à (très bons) textes, un violoncelliste qui joue surtout en pizzicato, dans un langage d’influence jazz. Belle voix, beau talent de diction et d’interprétation, et forte expressivité. Côté violoncelle, la force de l’expression est également très vive, et le choix des notes, des accents rythmiques, remarquable. Le duo est rôdé, mais surtout d’une connivence empathique exemplaire. L’interaction musicale est permanente, et la conjonction voix/texte/violoncelle parfaite. En coda du concert, le violoncelliste, après une intro à l’archet, joint sa voix à celle de la chanteuse pour un très intense I be so glad when the sun goes down, chant de prisonnier des pénitenciers du sud collecté par l’ethnomusicologue Alan Lomax. Une manière peut-être de rattacher ce projet musical à l’une de ses sources.

Un extrait du concert sur Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=nY0mhdYwQ9U&feature=youtu.be

Minvielle - MachadoANDRÉ MINVIELLE / JEAN-MARIE MACHADO

André Minvielle (voix, percussions, effets électroniques), Jean-Marie Machado (piano)

Domaine d’O, Amphithéâtre, 17 juillet 2016, 22h

La meilleure façon de commencer un concert en duo, c’est le solo, comme le fait facétieusement remarquer André Minvielle, qui ouvre le ban avec une de ces vocalchimies improvisées dont il a le secret. Puis il s’engage dans une parabole sur le temps, rythmée par une horloge comtoise et divers autres échantillons sonores, avant de chanter, symboliquement en ces temps troublés, le poème de Prévert intitulé Étranges étrangers. Le décor est planté. Minvielle use en virtuose non seulement de sa voix, de sa diction syncopée, mais aussi de tout un appareillage d’effets qu’il dompte en temps réel avec une dextérité confondante, sans la moindre ostentation, comme si l’intervention de la technologie dans la musique de musicien entièrement faite à la main allait de soi. Vient ensuite le solo de Jean-Marie Machado, d’un éblouissant lyrisme, sur deux thème de sa composition qu’il a souvent joués, en duo, en trio, ou avec son ensemble Danzas.

Puis le duo se forme : Jean-Marie Machado évoque leur rencontre musicale, autour d’un projet qui tenait fort au cœur du pianiste, sur les chansons de Bobby Lapointe. Et c’est ce répertoire qui va occuper une bonne part de la prestation en duo, laquelle bifurquera aussi sur le répertoire spécifique du chanteur, avant une plongée conclusive du côté du jazz : Mingus (Cumbia and Jazz Fusion ) et Thelonious Monk, avec un l’adaptation gasconne (Ounba’s ? ) des énigmatiques intervalles de Misterioso. Le public a été manifestement conquis par l’éclectisme et la folie qui se dégage de ce duo. Vérification possible pour les absents à la diffusion du concert de 22h sur France Musique, le dimanche 24 juillet à 22h. Les concerts suivants seront diffusés chaque soir en direct à partir de 22h ; C’est une grande nouvelle que ce retour de France Musique au Domaine d’O !

Xavier Prévost

Programme des concerts à venir sur le site du festival :

http://www.festivalradiofrancemontpellier.com