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Publié le 26 Juil 2024

Le Disquindispensable, épisode #5

Chaque jour jusqu’au 23 août, Fred Goaty & fredgoatylapepitedujour (le compte Instagram qui aime les mêmes musiques que vous) vous présentent un “Disquindispensable” à (re)découvrir d’urgence.


“Robbie Robertson”
Robbie Robertson
Geffen

1987

En 1987, je n’étais pas encore familier de la musique de The Band. (Je vous rassure, je suis devenu depuis un immense admirateur de ce groupe.) Ce n’était donc pas parce que feu Robbie Roberton en était le principal songwriter que j’avais acheté le premier opus de sa carrière solo, dans laquelle il avait pris le temps de se lancer – il avait déjà 44 ans (!), et quitté The Band dix ans plus tôt.
C’est donc pour d’autres raisons : sa réputation (ben oui, ça compte aussi), le même producteur que “So” de Peter Gabriel (Daniel Lanois), mais aussi la présence de musiciens qui depuis des lustres font partie de mon Panthéon Décousu : Tony Levin, Peter Gabriel, Manu Katché (en état de grâce, notamment sur le sublime Somewhere Down The Crazy River et Sonny Got Caught In The Moonlight, où il fait la paire avec Tony Levin, comme chez Pete Gab’) et même Gil Evans, qui signe les arrangements de la chanson qui donnera son titre à l’autobiographie de Robbie Robertson, Testimony.
Bref, un casting de rêve pour un Disquindispensable de rock pas comme les autres (il se permet même le luxe d’avoir U2 comme backing band sur Sweet Fire Of Love et la chanson titre !), toujours à portée de main depuis plus de trente-cinq ans.