Jazz live
Publié le 4 Fév 2013

Adieu à Pierre Lafargue

Le journaliste Pierre Lafargue est mort des suites d’une forme de myopathie le 30 janvier. Pierre qui ne laisse aucune famille derrière lui sera enterré le vendredi 8 février au cimetière de Pantin, à 15h30. Rendez-vous est fixé à 15h15 devant l’entrée du cimetière (164 avenue Jean-Jaurès, 93 Pantin, M° Aubervilliers – Pantin Quatre Chemins, ligne 7).


Celles et ceux qui le souhaitent pourront auparavant se recueillir devant son cercueil à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à 14h (Chambre mortuaire de l’hôpital La Pitié Salpêtrière – 22, rue Bruant 75013 Paris M° Chevaleret), jusqu’à 14h30.


De 16h30 à 18h30, on se retrouvera aux Petits Joueurs 59, rue de Mouzaïa  75019 Paris (M° : lignes 11 et 7bis : Place des Fêtes / Pré Saint Gervais. Bus : PC 2 et PC 3 : Mouzaïa / Ligne 48 : Pré Saint Gervais- Alles / Ligne 75 : Rhin et Danube). Les mucisiens qui le souhaitent pourront jouer en l’hommage de Pierre.

 

Né le 19 mars 1932 à Puteaux, collaborateur érudit de Jazz Hot dans les années 70, il était grand grand connaisseur de l’histoire du jazz français et particulièrement du jazz manouche qu’il contribua à faire connaître à travers ses articles et ses anthologies phonographiques.  Il consacra notamment un coffret de 3 CD et une étude sur les frères Ferret (Frémeaux, n°49 à 51 de Jazz Classique) et collabora à la collection Saga (la série “Jazz à la gitane”, une anthologie sur le vibraphone, etc.).


Christian Bonnet nous a transmis ce petit texte qu’il lui avait donné en voisin sous forme dactylographiée il y a quelques mois . On y retrouve bien la plume et l’esprit de Pierre:


Le Jazz-Femmes, par Pierre Lafargue


Il dîna, Washington, puis dit à sa compagne: « N’oubliez pas, Sarah, vos gants”. « Cela ne fait rien si j’en perds un, Mimi » lui répondit-elle dans un sourire. En sortant, il héla Fitzgerald, une connaissance de longue date, et arrêta Franklin pour lui glisser quelques mots. Soudain, il se rappela l’époque heureuse où il conduisait Billie au lit-dais. Lancinant souvenir. Il préféra évoquer des temps plus récents, la charmante aventure où il roda Scott, la petite va-nu-pieds, avant de la laisser en d’autres mains. Idylle bien différente de sa liaison mouvementée avec une belle rose, Annie! Ou de sa passade avec la lunatique Connor, cris et chuchotements. Un ricanement intérieur le parcourut tandis qu’il repensait à son éducation austère sous la férule de l’abbé Lincoln autrefois à La Roche. À présent, Anita Love l’amour au creux de de son cœur; et dire que les jaloux prétendent qu’il a gagné Anita aux dès! Car il trouve que, décidément, Lucille est gamine. Quant à Helen… hum! mieux vaut n’y plus songer. Mais troublé et vaguement inquiet, inconscient, il se demande tout à coup pourquoi, maintenant Stella l’évitte. Il ignore que dans l’ombre Evelyne voit l’homme et pleure… Pendant ce temps, chez lui, sa femme Peggy lit…





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Le journaliste Pierre Lafargue est mort des suites d’une forme de myopathie le 30 janvier. Pierre qui ne laisse aucune famille derrière lui sera enterré le vendredi 8 février au cimetière de Pantin, à 15h30. Rendez-vous est fixé à 15h15 devant l’entrée du cimetière (164 avenue Jean-Jaurès, 93 Pantin, M° Aubervilliers – Pantin Quatre Chemins, ligne 7).


Celles et ceux qui le souhaitent pourront auparavant se recueillir devant son cercueil à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à 14h (Chambre mortuaire de l’hôpital La Pitié Salpêtrière – 22, rue Bruant 75013 Paris M° Chevaleret), jusqu’à 14h30.


De 16h30 à 18h30, on se retrouvera aux Petits Joueurs 59, rue de Mouzaïa  75019 Paris (M° : lignes 11 et 7bis : Place des Fêtes / Pré Saint Gervais. Bus : PC 2 et PC 3 : Mouzaïa / Ligne 48 : Pré Saint Gervais- Alles / Ligne 75 : Rhin et Danube). Les mucisiens qui le souhaitent pourront jouer en l’hommage de Pierre.

 

Né le 19 mars 1932 à Puteaux, collaborateur érudit de Jazz Hot dans les années 70, il était grand grand connaisseur de l’histoire du jazz français et particulièrement du jazz manouche qu’il contribua à faire connaître à travers ses articles et ses anthologies phonographiques.  Il consacra notamment un coffret de 3 CD et une étude sur les frères Ferret (Frémeaux, n°49 à 51 de Jazz Classique) et collabora à la collection Saga (la série “Jazz à la gitane”, une anthologie sur le vibraphone, etc.).


Christian Bonnet nous a transmis ce petit texte qu’il lui avait donné en voisin sous forme dactylographiée il y a quelques mois . On y retrouve bien la plume et l’esprit de Pierre:


Le Jazz-Femmes, par Pierre Lafargue


Il dîna, Washington, puis dit à sa compagne: « N’oubliez pas, Sarah, vos gants”. « Cela ne fait rien si j’en perds un, Mimi » lui répondit-elle dans un sourire. En sortant, il héla Fitzgerald, une connaissance de longue date, et arrêta Franklin pour lui glisser quelques mots. Soudain, il se rappela l’époque heureuse où il conduisait Billie au lit-dais. Lancinant souvenir. Il préféra évoquer des temps plus récents, la charmante aventure où il roda Scott, la petite va-nu-pieds, avant de la laisser en d’autres mains. Idylle bien différente de sa liaison mouvementée avec une belle rose, Annie! Ou de sa passade avec la lunatique Connor, cris et chuchotements. Un ricanement intérieur le parcourut tandis qu’il repensait à son éducation austère sous la férule de l’abbé Lincoln autrefois à La Roche. À présent, Anita Love l’amour au creux de de son cœur; et dire que les jaloux prétendent qu’il a gagné Anita aux dès! Car il trouve que, décidément, Lucille est gamine. Quant à Helen… hum! mieux vaut n’y plus songer. Mais troublé et vaguement inquiet, inconscient, il se demande tout à coup pourquoi, maintenant Stella l’évitte. Il ignore que dans l’ombre Evelyne voit l’homme et pleure… Pendant ce temps, chez lui, sa femme Peggy lit…





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Le journaliste Pierre Lafargue est mort des suites d’une forme de myopathie le 30 janvier. Pierre qui ne laisse aucune famille derrière lui sera enterré le vendredi 8 février au cimetière de Pantin, à 15h30. Rendez-vous est fixé à 15h15 devant l’entrée du cimetière (164 avenue Jean-Jaurès, 93 Pantin, M° Aubervilliers – Pantin Quatre Chemins, ligne 7).


Celles et ceux qui le souhaitent pourront auparavant se recueillir devant son cercueil à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à 14h (Chambre mortuaire de l’hôpital La Pitié Salpêtrière – 22, rue Bruant 75013 Paris M° Chevaleret), jusqu’à 14h30.


De 16h30 à 18h30, on se retrouvera aux Petits Joueurs 59, rue de Mouzaïa  75019 Paris (M° : lignes 11 et 7bis : Place des Fêtes / Pré Saint Gervais. Bus : PC 2 et PC 3 : Mouzaïa / Ligne 48 : Pré Saint Gervais- Alles / Ligne 75 : Rhin et Danube). Les mucisiens qui le souhaitent pourront jouer en l’hommage de Pierre.

 

Né le 19 mars 1932 à Puteaux, collaborateur érudit de Jazz Hot dans les années 70, il était grand grand connaisseur de l’histoire du jazz français et particulièrement du jazz manouche qu’il contribua à faire connaître à travers ses articles et ses anthologies phonographiques.  Il consacra notamment un coffret de 3 CD et une étude sur les frères Ferret (Frémeaux, n°49 à 51 de Jazz Classique) et collabora à la collection Saga (la série “Jazz à la gitane”, une anthologie sur le vibraphone, etc.).


Christian Bonnet nous a transmis ce petit texte qu’il lui avait donné en voisin sous forme dactylographiée il y a quelques mois . On y retrouve bien la plume et l’esprit de Pierre:


Le Jazz-Femmes, par Pierre Lafargue


Il dîna, Washington, puis dit à sa compagne: « N’oubliez pas, Sarah, vos gants”. « Cela ne fait rien si j’en perds un, Mimi » lui répondit-elle dans un sourire. En sortant, il héla Fitzgerald, une connaissance de longue date, et arrêta Franklin pour lui glisser quelques mots. Soudain, il se rappela l’époque heureuse où il conduisait Billie au lit-dais. Lancinant souvenir. Il préféra évoquer des temps plus récents, la charmante aventure où il roda Scott, la petite va-nu-pieds, avant de la laisser en d’autres mains. Idylle bien différente de sa liaison mouvementée avec une belle rose, Annie! Ou de sa passade avec la lunatique Connor, cris et chuchotements. Un ricanement intérieur le parcourut tandis qu’il repensait à son éducation austère sous la férule de l’abbé Lincoln autrefois à La Roche. À présent, Anita Love l’amour au creux de de son cœur; et dire que les jaloux prétendent qu’il a gagné Anita aux dès! Car il trouve que, décidément, Lucille est gamine. Quant à Helen… hum! mieux vaut n’y plus songer. Mais troublé et vaguement inquiet, inconscient, il se demande tout à coup pourquoi, maintenant Stella l’évitte. Il ignore que dans l’ombre Evelyne voit l’homme et pleure… Pendant ce temps, chez lui, sa femme Peggy lit…





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Le journaliste Pierre Lafargue est mort des suites d’une forme de myopathie le 30 janvier. Pierre qui ne laisse aucune famille derrière lui sera enterré le vendredi 8 février au cimetière de Pantin, à 15h30. Rendez-vous est fixé à 15h15 devant l’entrée du cimetière (164 avenue Jean-Jaurès, 93 Pantin, M° Aubervilliers – Pantin Quatre Chemins, ligne 7).


Celles et ceux qui le souhaitent pourront auparavant se recueillir devant son cercueil à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à 14h (Chambre mortuaire de l’hôpital La Pitié Salpêtrière – 22, rue Bruant 75013 Paris M° Chevaleret), jusqu’à 14h30.


De 16h30 à 18h30, on se retrouvera aux Petits Joueurs 59, rue de Mouzaïa  75019 Paris (M° : lignes 11 et 7bis : Place des Fêtes / Pré Saint Gervais. Bus : PC 2 et PC 3 : Mouzaïa / Ligne 48 : Pré Saint Gervais- Alles / Ligne 75 : Rhin et Danube). Les mucisiens qui le souhaitent pourront jouer en l’hommage de Pierre.

 

Né le 19 mars 1932 à Puteaux, collaborateur érudit de Jazz Hot dans les années 70, il était grand grand connaisseur de l’histoire du jazz français et particulièrement du jazz manouche qu’il contribua à faire connaître à travers ses articles et ses anthologies phonographiques.  Il consacra notamment un coffret de 3 CD et une étude sur les frères Ferret (Frémeaux, n°49 à 51 de Jazz Classique) et collabora à la collection Saga (la série “Jazz à la gitane”, une anthologie sur le vibraphone, etc.).


Christian Bonnet nous a transmis ce petit texte qu’il lui avait donné en voisin sous forme dactylographiée il y a quelques mois . On y retrouve bien la plume et l’esprit de Pierre:


Le Jazz-Femmes, par Pierre Lafargue


Il dîna, Washington, puis dit à sa compagne: « N’oubliez pas, Sarah, vos gants”. « Cela ne fait rien si j’en perds un, Mimi » lui répondit-elle dans un sourire. En sortant, il héla Fitzgerald, une connaissance de longue date, et arrêta Franklin pour lui glisser quelques mots. Soudain, il se rappela l’époque heureuse où il conduisait Billie au lit-dais. Lancinant souvenir. Il préféra évoquer des temps plus récents, la charmante aventure où il roda Scott, la petite va-nu-pieds, avant de la laisser en d’autres mains. Idylle bien différente de sa liaison mouvementée avec une belle rose, Annie! Ou de sa passade avec la lunatique Connor, cris et chuchotements. Un ricanement intérieur le parcourut tandis qu’il repensait à son éducation austère sous la férule de l’abbé Lincoln autrefois à La Roche. À présent, Anita Love l’amour au creux de de son cœur; et dire que les jaloux prétendent qu’il a gagné Anita aux dès! Car il trouve que, décidément, Lucille est gamine. Quant à Helen… hum! mieux vaut n’y plus songer. Mais troublé et vaguement inquiet, inconscient, il se demande tout à coup pourquoi, maintenant Stella l’évitte. Il ignore que dans l’ombre Evelyne voit l’homme et pleure… Pendant ce temps, chez lui, sa femme Peggy lit…